Nous continuons à présenter rapidement et succinctement les auteurs que nous allons avoir le plaisir de rencontrer lors du prochain festival Quai des bulles de Saint-Malo. Je rappelle que nous allons avoir trente rendez-vous et que je serai accompagné de temps en temps par une ancienne étudiante de la licence professionnelle TAIS (image et son) de l’IUT de Chalon-sur-Saône… Comme quoi les anciens élèves et les professeurs peuvent rester en contact voire même travailler ensemble sur certains projets…
Cette dernière remarque n’est pas complètement tombée du ciel par hasard car le dessinateur dont je voudrais vous parler est Etienne Le Roux et cela lui est déjà arrivé de travailler avec un ancien étudiant…
Etienne est avant tout un dessinateur dont les personnages sont forts, au caractère bien trempé et dont le dessin porte très vite les éléments essentiels de la psychologie. On a eu plaisir à le suivre dans la série « 14-18 » où avec Eric Corbeyran ils s’étaient proposés de suivre des personnages de la déclaration de la guerre jusqu’au lendemain des combats. Etienne avait réussi à montrer graphiquement comment la guerre peut fracasser un individu (et pas seulement physiquement !).
Après cette longue narration de la Première Guerre mondiale, il s’attaque, cette fois-ci avec un scénario de Luc Brunchswig, à la période de la Seconde Guerre mondiale. On va suivre deux frères, « Les frères Rubinstein », en gros à partir de 1934… Trois tomes sont déjà sortis et force est de constater que le résultat est très bon. Ici, la narration n’est pas continue et on fera des sauts dans le passé, dans le futur… Mais c’est très efficace et le lecteur ne se perd pas du tout.
Il faut dire que pour aider le lecteur, dès le départ, le graphisme d’Etienne est bien là au service de la narration. Les personnages sont crédibles, spécifiques, marqués, agréables à suivre même quand ils sombrent dans leurs défauts… Bref, Etienne nous confirme, si besoin était, qu’il maitrise parfaitement son art de dessinateur de bédés, surtout d’animateur de personnages, d’où l’aide présente pour les décors de la série…
Ce sera donc avec beaucoup de plaisir que nous recevrons Etienne Le Roux à notre micro et que nous pourrons partager cette rencontre plus tard sur RCF en Bourgogne dan le Kiosque à BD !



En 1534, Jacques Cartier, navigateur français, explorateur du roi et, surtout, illustre Malouin, part pour une grande traversée de l’Atlantique qui donnera naissance à la Nouvelle-France. Il est commissionné par le roi François 1er qui paye ses frais d’expédition… Et nous serons à Saint-Malo dans quelques jours sans intention d’embarquer pour le Canada !
Frédéric Pillot est un illustrateur jeunesse et auteur de bandes dessinées qui depuis quelques années se concentre spécialement sur l’illustration d’ouvrages pour la jeunesse. Son dernier ouvrage, Balbuzar, sera bien présent dans une exposition à Saint-Malo durant le festival Quai des bulles 2021. Je suis très heureux d’un tel choix car d’une part j’ai beaucoup aimé cet album et d’autre part je suis persuadé du lien étroit qui existe entre la bédé et le livre illustré. Le lien était aux origines et il demeure pour qui sait bien regarder et lire ces histoires racontées avec du texte et du dessin…
Toujours dans ma préparation des interviews que je vais réaliser lors du prochain festival Quai des bulles à Saint-Malo, escale ce matin en compagnie d’un romancier que j’aime beaucoup, Jonathan Swift. Malheureusement, trop souvent, quand on parle des voyages de Gulliver, on se limite aux escales à Lilliput et Brobdingnag (et je rappelle qu’il s’agit là du pays des tout petits, puis de la terre des très grands). Mais les voyages de Gulliver ne s’arrêtent pas là et les auteurs de cette adaptation (Bertrand Galic pour le scénario et Paul Echegoyen pour le dessin) nous proposent la troisième partie du roman de Swift, celle qui va mener de Laputa au Japon avant de rentrer à Londres et à la maison…

















Ce sera une belle expérience d’autant plus qu’un auteur, Stéphane Gess, les accompagne et répond à leurs questions…


Pierre-Denis Goux,
Timothé Le Boucher, Claude Guth, Jean-Louis Mourier…
Mais je ne suis pas en reste car dès que je les sens bien embarqués, je vais réaliser mes interviews aussi avec Marc Jailloux, Alain Dodier, Philippe Aymond, Van Liemt, Hub et Jérôme Lereculey… J’apprécie de me garder les auteurs que j’aime lire et rencontrer… Ce sont mes petits plaisirs du festival, on n’est pas obligé de tout partager avec ses étudiants… En plus, cela tombe bien, ils n’ont pas toujours les mêmes goûts que moi…

Ce sont deux auteurs que je lis depuis longtemps, que j’apprécie beaucoup et que je suis content d’avoir rencontrés… Dès l’enregistrement terminé, je les laisse partir en dédicace où leurs lecteurs les attendent avec impatience…




