Hier soir, mercredi, j’ai commencé mon Festival Chalon dans la rue 2025, en allant m’assoir au bar éphémère de Sébastien Foutoyet et de sa compagnie SF. C’est un projet de grande qualité avec une envie forte, celle de redonner de la convivialité et des liens humains dans une société en perte de chaleur, d’attention mutuelle, d’amour…
Comme dans les bars d’autrefois, les habitants du bourg arrivent les uns derrière les autres avec leurs expériences de toute nature, avec leurs souffrances, avec leurs joies… Le facteur passe et boit un coup, la caissière de chez L… nous raconte son quotidien, l’alcoolique délire à moins qu’il soit le dernier lucide du village… Le patron nous fait déguster du très bon vin et la musique ne nous quitte guère durant plus d’une heure…
Les trois acteurs de la troupe font preuve de talents, jouent très bien la musique et ont chacun une voix qui mérite toute notre attention. Sébastien, lui, est capable de jouer ses différents personnages avec très peu de temps pour passer de l’un à l’autre, si peu de temps que plus d’une fois il nous surprend…
C’est aussi un spectacle grave et dramatique, disons tragi-comique pour être honnête, car l’invité du début à la fin prend le masque de la mort, de l’absurdité, de la difficulté de vivre dans notre monde… Pas le monde spécifiquement d’aujourd’hui, non le monde tout simplement ! A ce titre ce spectacle est à positionner dans la grande tradition du théâtre contemporain… Certains attendent désespérément Godot, d’autres viennent boire un coup à l’Ephémère de SF.
(Chalon dans la rue, dans la cour du studio Piffault, pastille 62, 18h50, jeudi, vendredi, samedi et dimanche)








Puisque nous venons de vivre à Chalon-sur-Saône, avec l’Espace des arts, un focus spécial « Victor Hugo », il me semblait judicieux, pour ceux qui voulaient prolonger cette immersion hugolienne, de signaler que le grand dessinateur de bandes dessinées, Georges Bess, venait de terminer sa version de « Notre-Dame de Paris », un chef d’œuvre qui vient prendre place dans nos bibliothèque aux côtés de son Dracula et de son Frankenstein… Trois belles idées de cadeaux en cette période de fêtes !
Quel beau moment que de vivre « Les misérables » en compagnie des Batteurs de pavés. Certes, Victor Hugo n’est pas mon auteur préféré, mais revisité ainsi, il n’y a aucun obstacle au plaisir du plus grand nombre…






Un spectacle à voir ? Il y en a beaucoup dans ce Chalon dans la rue 2023, mais je vous pousserais bien à découvrir une nouvelle version de l’histoire de Don Quichotte de Cervantès… Celle des Grooms !



Hier soir, première soirée de Chalon dans la rue 2023, j’ai eu le plaisir de voir et écouter la compagnie Oposito dans son spectacle « Peaux bleues ». Une énergie incroyable, des messages plein d’humanisme et d’universalité, une adhésion remarquable du public… Bref, un très beau moment pour entrer en festival !



Si vous êtes à Paris avant le 15 juillet, si vous avez envie de rêver et de vous replonger dans l’univers de la Famille Passiflore… La galerie Daniel Maghen est fière de consacrer une rétrospective à un artiste incontournable de la littérature jeunesse, Loïc Jouannigot, l’auteur de La Famille Passiflore, du 16 juin au 15 juillet 2023.



Il y a des auteurs que l’on a l’impression de connaître depuis toujours, puis quand on regarde d’un peu plus près, on est obligé de constater que le « depuis toujours » n’est pas aussi long qu’aurait pu le penser… C’est le cas pour moi avec le bédéiste Alfred !
Le festival des Utopiks qui est entrain de se terminer pour sa version 2023 fut un temps fort ouvert à toutes et tous, de 0 à 110 ans comme le disent ses organisateurs en parodiant avec talent le slogan du Journal de Tintin…
Un spectacle surprenant et totalement hors des normes habituelles… Indiscutable !