La machine à Scanner (4)

Configuration et optimisation

La machine à Scanner (1)
La machine à Scanner (2)
La machine à Scanner (3)

Optimisations mécaniques apportées au concept initial

Durant les premiers tests de configuration des appareils photo, 3 défauts de conception sont apparus.

  • La lumière était trop jaune
  • La plaque de base n’était pas assez mobile
  • Le chariot doit toucher la plaque de base dans sa position la plus basse

Sous l’influence du type de lumière et de la couleur des pages, les appareils  amplifient la couleur jaune de ces dernières. Il a donc fallut changer la lumière et dans notre cas, les ampoules. Heureusement, au Brico du coin, se trouvaientt des ampoules halogène de 1200 lumens pour 2.10 €.  Les Halogènes fournissent le meilleur éclairage pour les scanners car  elles produisent une lumière très blanche. Changer les ampoules standards par des ampoules halogène s’est avéré suffisant pour résoudre le problème du jaunissement excessif des pages.

La mobilité de la plaque et le défaut d’alignement vers le bas du chariot ont tous les deux été résolus par l’ajout de petites roulettes fixes sous la plaque de base. En fait c’est le chariot en s’abaissant qui positionne le berceau. Celui-ci s’adapte de lui-même à la position idéale pour que le chariot puisse descendre au plus bas. Pour que cela puisse se faire, la plaque de base qui porte le berceau, doit être d’une mobilité facile. Les roulettes ont aussi l’heureux effet de surélever la plaque de base, ce qui corrige le défaut de hauteur. Quand un commence à scanner un livre, la première page (de gauche) pour être plaquée et bien aplatie contre le berceau par le chariot, nécessite que ce dernier s’abaisse au maximum jusqu’à toucher la  plaque de base. A ce moment, la pointe basse du chariot n’est séparée de la plaque de base que par l’épaisseur du dos de la reliure. Dans le cas d’un carton souple, c’est moins d’un millimètre. Dans la photo ci-dessous, prise avant la pose des roulettes, on voit bien que ce n’était pas le cas et un espace permet aux premières pages de gondoler allègrement. Les roulettes mises, le plateau entier à été surélevé et le problème à disparu.

Mise des roulettes:

et voilà le travail !

Configuration des appareils photo

Les appareils photos doivent être configurés afin de répondre à 3 besoins fondamentaux:

  • Le focus doit être fixe pour ne pas être recalculé à chaque prise, ce qui implique de désactiver l’autofocus
  • Le flash doit être impérativement désactivé, car il induit d’horribles reflets des plaques transparentes du chariot et vide les batteries
  • le zoom doit être programmé en position fixe.

Les appareils Canon compacts ont seul un langage de programmation. Les autres marques n’en font pas ou bien les réservent aux Reflex bien plus coûteux. La communauté des scripteurs s’articule autour du CHDK : « Canon Hacker Development KIT » dont le site est:

http://chdk.wikia.com/wiki/CHDK

Vous y trouverez les binaires adaptés à votre appareil. Si votre appareil n’est pas dans la liste suivante, il ne vous reste qu’a en changer, car ce constat est sans appel.

http://view-source:http://chdk.wikia.com/wiki/FAQ

Aussi on ne saurais trop recommander de consulter cette liste religieusement.

Première étape

Il faut identifier le firmware de votre appareil pour savoir quel CHDK il vous faut prendre, car à chaque modèle peux correspondre plusieurs Firmwares. Pour cela il va vous falloir écrire sur votre carte micro SD. Sachez que vous ne pouvez pas le faire en branchant votre appareil sur le PC via le câble USB. La connexion USB ne permet d’interaction que par l’applicatif image et ne concerne que les manipulations qui concernent les photos. L’édition des fichiers n’en fait pas partie. C’est dommage mais c’est comme ça.

Pour charger ou modifier des fichiers sur la MICRO SD, on utilise un « card reader » USB. J’ai acheté le mien pour 8€ ce n’est donc pas un problème. Mais il faut dès le départ vous résigner à ce que toute modification sur la carte SD,  implique qu’il faut la sortir de l’appareil photo pour la mettre dans le « card reader » pour devoir la remettre dans l’appareil après.

Pour identifier votre modèle de firmware, formattez votre carte SD et créez un fichier vide ‘ver.req’ et ‘vers.req’ (celui utilisé est fonction du modèle, aussi on met les deux). Allumez votre Canon en appuyant sur ‘PLAY’ et ‘FUNCTION’ simultanément. Notez que le bouton ‘PLAY’ est  le même que ‘ALT’ c’est parce que en CHDK on assigne par défaut ’ALT’ sur ‘PLAY’ mais c’est configurable. ‘ALT’ permet de se mettre en mode script.

Vous devrier voire apparaitre sur l’écran OSD le nom de votre firmware. Cela ressemble à ’100b’ ou bien ’1100.100a’. Dans tous les cas, c’est la dernière partie qui est significative, c’est à dire le ’100b’ ou ’100a’.

Deuxième étape

Vous avez downloadé votre binaire, il va falloir maintenant le mettre sur votre carte SD et booter votre Canon avec. Il y a plusieurs manières de le faire, celle qui est décrite maintenant est la plus simple.

Voici la traduction de http://chdk.wikia.com/wiki/Bootable_SD_card

Méthode 1 – Utilisation du CHDK pour rendre la carte SD bootable.

  1. Commencez avec le commutateur de verrouillage de carte SD en position déverrouillée (il y aura un petit commutateur sur le côté de la carte – voir photo ci-dessus -. Assurez-vous qu’il est en position déverrouillée – vers le haut – pour commencer ce processus)
  2. Formattez la carte dans l’appareil photo ou par PC via le ‘card reader’. La carte contient maintenant une seule partition FAT32. Assurez-vous que votre appareil n’a pas formaté la carte en exFAT – voir la note d’avertissement au début de cette section – vous pouvez avoir besoin d’utiliser quelque chose comme format FAT32 pour formater le. carte dans votre PC en est ainsi. Si votre carte à plus que 4G vous devez peut -être la partionner.
  3. Retirez la carte de votre appareil photo et mettez la dans le lecteur de carte SD. Décompresser le firmware CHDK directement sur la carte (y compris tous les sous-répertoires). Le décompresser sur le PC et copier le tout marche aussi.
  4. Remettre la carte dans votre appareil photo. La carte est encore déverouillée
  5. Allumez votre appareil photo en appuyant sur le bouton de lecture ‘PLAY’. Ne commencez pas l’appareil avec le commutateur marche / arrêt ou ce processus ne fonctionne pas.
  6. Appuyez sur ‘Menu’ et  trouver l’option Mise à jour du firmware dans les menus Canon.  A la question FIRMWARE upgrade 1.0 vers 1.1 ,  répondez Oui.
  7. Après l’affichage du logo  CHDK, Entrez dans le menu CHDK en utilisant le bouton <ALT> de votre appareil photo.
  8.  Appuyez sur ‘MENU’ et vous êtes dans le menu CHDK. Sélectionnez Miscellaneous stuff -> Make Card Bootable
  9. Éteignez votre appareil photo, Sortez la carte SD et mettez la protection en écriture de la carte SD en déplaçant le petit interrupteur sur le côté de la carte à la position verrouillée (vers le bas) et insérez la carte dans votre appareil photo. CHDK est installé!

Troisième étapes

Bootez votre canon en appuyant sur  ‘PLAY’  et quand il est allumé, appuyer sur ‘ALT’ (c’est la même touche :p)  La une petite icône ‘ALT’ sur l’écran OSD signifie que vous êtes en mode ‘Alternate’ donc en configuration. Le bouton déclencheur ne prend pas des photo mais lance le script couramment chargé.

Maintenant appuyez sur ‘MENU’ pour montrer le menu CHDK et puis directiement sur ‘FUNCTION SET’  pour entrer dans ‘EXTRA PHOTO OPERATIONS’.

Voici les paramètres de ma configuration. J’ai mesuré la distance entre mon appareil et la surface du panneau en vis-à-vis du berceau et elle est de 54 cm. Ce qui explique que j’ai mis ‘Override subject dist value’ à 535 (mm). Adaptez cette valeur à  votre mesure. Les lignes ‘value factor’ sont les incréments du paramètre de la ligne du dessus. Ainsi pour obtenir 535 dans ‘Override Subj. Dist. V’,  j’ai mis ‘value factor’ en dessous a 100 puis appuyé 5 fois au dessus ce qui donne 500, mis ‘value factor’ à ’10′,  appuyé 3 fois au dessus, ce qui donne 530  et avec ‘value factor’ à ’1′  appuyé 5 fois, on atteint 535.

Quatrième étapes

Il faut écrire un script qui va empêcher votre flash de s’activer, mettre le zoom à la valeur désirée et désactiver l’autofocus (pour empêcher un recalcul à chaque prise) . Le focus est normalement mis par la fonction ‘Override subject dist value’ mais on peut le répéter dans le script par mesure de sécurité.

Voici mon script ‘doit4.lua’ qui met en zoom x 4. J’en ai fait trois, un zoom3 pour les grand format et un zoom5 pour les petits formats. Tous ont les même focus. Vous devez copier votre script dans le directory SCRIPTS. La ligne ‘@title Doit4′ est lue et le tritre (doit4) sera  mis sur l’écran OSD. pratique pour savoir quel script on s’apprête à tourner.

--[[
@title Doit4
--]]
print_screen(3)

sleep(100)
set_record(1)
while not get_mode() do
sleep(10)
end
press("shoot_half")
repeat sleep(100) until get_shooting() == true

print("set zoom to 4")
set_zoom_speed(100)
sleep(100)
set_zoom(4)
while get_zoom() ~= 4 do
sleep(10)
end

sleep(2000)
print("Disabling Flash mode")
set_prop(143,2)

sleep(2000)
release("shoot_half")
repeat sleep(100) until get_shooting() == false
sleep(2000)

print("Disabling autofocus")
set_aflock(1)
sleep(2000)

set_av96(18)
set_tv96(10)
set_focus(545)
sleep(3000)

x=get_focus()
print("focus after lock ",x)

exit_alt(0)

Notes sur ce script:

  1. Avant de configurer quoique ce soit,  il mettre l’appareil en mode ‘SHOOT HALF’ qui signale qu’on s’apprête à configure. sinon les verrous précédemment mis restent en place et la configuration foire. Par exemple essayer de modifier le zoom sans être dans ce mode résulte en un shutdown du Canon.
  2. SET_RECORD(1) Met l’appareil en mode ‘record’ pour prendre des photos. Si l’objectif n’est pas sorti, il le sort.
  3. SET_AFLOCK(1) désactive l’autofocus.
  4. EXIT_ALT(0) sort du mode CHDK configuration car dans le mode CHDK, le déclencheur sert à démarrer le script sélectionné.
  5. Tout configuration ne prend effet qu’après le prochain déclenchement. Aussi il st de bon ton de faire un déclenchement à vide avant une séance de scan.

Pour des facilités de choix j’ai mis tous les scripts existant dans /SCRIPTS dans le sous-directory TEST et copié 3 scripts : doit3.lua, doit4.lua, doit5.lua.

Pour sélectionner un script, ‘ALT’ puis SELECT SCRIPT. Pour démarrer le script, appuyer sur le déclencheur. Le script sortira lui même du mode ALT avec l’instruction ‘exist_alt(0)’.

Utilisation:

Je met mon appareil en place et j’allume via ‘PLAY’, je ré-appuye dessus pour entrer en mode ‘ALT et sélectionne le bon script. Puis sur le déclencheur et le script se déroule. Quand il a fini, appuyer sur le déclencheur prend une photo. J’ai appris à  mes dépends,  qu’il ne faut pas que le script se déroule alors qu’il n’y rien ou une page blanche sur le panneau. Le focus ne se met pas  bien du tout. Par contre si on a du texte, il se met correctement à la distance requise. Aussi j’ai imprimé des mires et j’utilise cela pour l’allumage. C’est certes étrange, mais Il faut se rappeler que le CHDK du Cannon a800 n’est qu’une version Beta.

Voici un exemple de scan. La page est jaune mais c’est acceptable pour l’OCR:

Ou encore en format A4:

J’ai passé ces grand format a l’OCR et ça marche. Mais il est certain que les appareils 10mp montrent ici leurs limites. Je suis obligé de jouer d’Aperture et autre valeur EV  pour maximiser la netteté. J’aurais avantage à utiliser des 16mp. Mais attention les images montrées ici sont de 900k maximum due aux limitations du Blog. Les images réelles pour l’OCR sont de 4 mega.

Voilà pour le moment. J’ai encore des projets pour améliorer cette machine, notamment en introduisant un lien direct avec un ordi (CHDK PTP) , mais ce sera pour 2013.

Bernard Polarski

La machine à Scanner (3)

La machine à scanner(1)
La machine à scanner(2)
La machine à scanner(4)

Les appareils photos

Il est temps maintenant de nous intéresser au placement et l’utilisation des appareils photo. Deux faits dominent  : le positionnement et le déclencheur.

Le positionnement

Nous allons placer contre le cadre de base une tour de 60 cm de hauteur sur laquelle viendra se fixer l’appareil. Notre méthode de fixation de l’appareil photo devra pourvoir répondre aux critères suivants:

  1. Pourvoir changer le degré d’inclinaison de l’appareil du bas vers le haut et de droite à gauche. Ce besoin surgit de la nécessité de compenser les défauts d’inclinaisons de la tour, du chariot mais aussi des imperfections des vieux livres. Ceux-ci sont victimes des aléas de la reliure dont la page est quelquefois coupée trop juste. Il résulte que le corps du texte est près du centre de la page. C’est surtout au milieu du livre, là ou le chariot est absolument nécessaire pour aplanir les pages que l’on constate que le texte touche presque la séparation centrale. Mais le chariot dont le service est si nécessaire implique aussi 2 mm d’épaisseur pour ses panneaux transparents et c’est autant de marge en moins. Ces deux facteurs conjugués, texte trop près du bord et épaisseur des panneaux transparents, rendent le scan si délicat qu’il en devient parfois même impossible.
  2. Supporter le système du déclencheur par ‘trigger‘.

Le support de l’appareil photo.

    Pour réaliser ce support, on découpe dans la latte de bois 5×2 cm, quatre éléments respectivement de 5, 10, 20 et 30 cm.
    Le morceau de 5 cm sera percé en son centre d’un trou de 1 cm.  On fera pareillement dans le corps du haut de la tour un trou de 1 cm où passe une tige fileté à laquelle on fixera l’élément de 5 cm aux moyens de deux boulons. C’est notre pivot haut-bas (tangage) où l’on visse le système complet nécessaire au positionnement de notre appareil photo qui nous permet de le faire basculer de haut en bas pour cadrer avec une précision millimétrique la page en vis-à-vis. Le segment de 10 cm, où vient se déposer l’appareil, est percé en une des ses extrémité et dans sa largeur, d’un trou de 0,8 cm pour y passer une tige fileté de 9 cm.  Passée à travers le segment de 20, elle donnera à l’appareil la capacité d’ajuster son roulis (ajustement gauche droite autour de l’axe passé à l’extrémité du segment de 10 cm).
    L’élément de 30 cm est pareillement percé au tiers de sa longueur d’un trou de 0,8 cm fait dans sa largeur. De plus on aménage sur sa surface, une fente où la visse ‘trigger‘ vient se loger et se positionner selon les besoins. Son rôle est d’appuyer sur le déclencheur et la fente nous permet de l’ajuster avec précision au dessus du déclencheur de l’appareil photo.
    Les appareils Canon se fixent par dessous au moyen d’un pas de vis de 0,8 cm qui les maintiennent sur les trépieds. Pour faciliter l’ajustement par rapport au ‘trigger‘ on fait une fente dans l’élément de 10 cm où la vis qui se met en dessous pourra fournir les derniers ajustements vis à vis du ‘trigger‘.  Ce n’est pas absolument obligatoire mais l’avantage est une plus grande facilité de manipulation:
Dans cette première version on voit encore que l’élément de 10 cm, support de l’appareil photo, est fixe. Dès le premier cadrage, les deux visses qui apparaissent côte à côte seront vite remplacées par une attache de 0,8 plus mobile:
   Dans le segment de 20 cm, on perce deux trous de 0,8 ou les deux autres éléments viennent se fixer. Ces deux éléments sont capables donc de pivoter un peu. Le mouvement de l’élément de 10 cm permet de faire correspondre absolument l’alignement horizontal de l’appareil à celui de la page (roulis).
Enfin a l’arrière du segment de 30 cm on met un crochet pour y fixer le ressort qui ramène la planchette en position haute.
Voici 3 photos qui illustrent le montage fini:

 

Le déclencheur

J’ai abandonné le choix originel de la méthode de déclenchement centralisé et simultané des photos par connectique. En cause, la difficulté de réalisation et le coût. Bien qu’informaticien de métier, la liste des actions à faire est si longue que j’ai fini par reculer. Cependant, durant l’étude préliminaire, je suis tombé sur plusieurs articles décrivant la méthode mécanique et ses avantages et le troisième à lui seul à emporté la décision:

  • Faible coût
  • Pérennité de la méthode qui est la même pour tous les appareils
  • Facilité de réalisation

Un système de déclencheur mécanique n’est autre qu’un doigt contrôlé à distance. On utilise un câble de frein vélo pour attirer vers le bas un planchette sur laquelle on aura fixé une vis. Celle-ci touche le déclencheur de l’appareil, ce qui fait prendre la photo. Enfin un petit ressort à l’arrière remet la planchette en position haute. Les lampes d’ingénieurs m’ont obligéament fourni les 2 petits ressorts car ce n’est pas évident d’en trouver dans les brico. L’aternative est un petit élastique.

Comme gâchette, j’ai choisi de fixer un levier de bois sur le cadre de base, mais il existe des variations qui utilisent un poignée de frein vélo à deux câbles. Cette poignée spéciale revient à 30 € et ne se trouve qu’en commande sur internet mais surtout je la trouve moins pratique d’utilisation car elle sollicite la main complète. J’ai opté pour un petit pressoir en bois avec deux plaques de fer à 0,40 € pour pincer les câbles. Ceci remplace avantageusement en tout point la poignée de vélo.

L’emplacement du pressoir est déterminé par le fait que pour scanner, on saisi naturellement de la main droite la poignée du chariot pour le soulever, qu’on utilise la main gauche pour tourner page qui se retrouve libre quand on rabaisse le chariot (toujours de la main droite). La main gauche est alors libre  et il suffit de la déporter un peu vers le bas  pour déclencher les deux photos de la pression d’un doigt.

Fixation du pressoir

On perce un trou de 0,8 cm dans le cadre de base ainsi que dans le corps d’une petit section 10 cm prélevée sur de la latte de 5×2 cm.

On visse les deux petites plaque de fer, les trou doivent correspondre plus au moins.  Pas besoin d’un correspondance absolue. On voit que le montage et la fixation sont très simples:

A défaut de vis d’arrêt sur le câble de frein, en dessous de la plaque de métal du bas, l’arrêt  du câble vélo est fournie par un ‘sucre’ (si commun en électricité):

En dessous, vue générale du système qui supporte l’appareil photo. On voit que le support de l’appareil n’était pas mobile mais fixe. Lors de ma première mise au point le roulis de l’appareil n’était pas parallèle au livre mais montrait un certaine pente due au défaut de découpe et au bois qui travaille. Pour remédier, le support de 10cm a été rendu mobile.

La petite barre de métal en dessous du support fait partie du l’élement frein vélo. On la voit  mieux ici:

Le système en action:

Apres montage de la deuxième tour et peinture:

Vers  La machine à Scanner (4)

La machine à scanner (2)

La machine à scanner (1)
La machine à scanner (3)
La machine à scanner (4)

 

Montage de la colonne.

La colonne se fixe au moyens de 3 grosses visses boulonnées, 2 de 10 cm et 1 de 12 cm. On se rapelle que les lattes sur laquelle repose la base est composée ont une largeur de 4 cm de hauteur et 2 cm de largeur et que ces lattes sont positionnées à 1,8 cm du sommet pour laisser la base dépasser. Si votre base a une hauteur de 9 cm, cela nous laisse dans la partie basse 3,2 cm. Mais les modèles de taille des madriers sont nombreux. Dans mon cas, il ne restait plus que 2,7 cm. comme il faut mettre 3 points, dont ont été mis en dessous de la latte et un carrément à travers le corps de la latte. On commence par prendre les mesures:

On reporte donc sur le bas de la colonne les mesures de l’emplacement de la latte et l’on fore 3 trous : 2 dans la partie la plus basse du madrier en laissant assez de place pour les rondelles et un qui va traverser la latte. Comme il faudra que les trous de la colonne correspondent à ceux du madrier, il vaut mieux se faire un patron qui permettra de reproduire l’emplacement et l’écartement exact des trous. Notez donc dans la photo ci-dessous, que l’on fore simultanément la colonne et une petite plaque. Les trous de celle-ci seront strictement alignée sur ceux de la colonne et il suffira de mettre ce patron contre le madrier pour le percer :

Voila le patron avec ses 3 trous. Il est maintenant posé sur le milieu du madrier. On passe un crayon à travers ou l’on fore carrément avec lui posé tel quel.

On trace alors sur la base un ligne qui divise le grand coté en son milieu. On prendra soins de vérifier qu’on applique le patron sur le coté de la base ou la latte laisse 3.2 cm (partie basse du madrier). On peut alors reporter ses 3 trous en passant un crayons a travers le patron:

Une fois le premier trou fait, on met par sécurité le patron en place et on passe une visse pour s’assurer que la foreuse ne diverge pas d’un millimètre.  Une erreur à ce niveau ne pardonne pas, vos visses et vos madriers sont trop gros pour accepter de négocier un mm de jeu.

Fixations de la colonne , vue  intérieur de la base des : on note la vis de 12 cm au dessus qui passe à travers la latte de bois:

Fixations de la colonne , vue extérieure de la base:

Montage des luminaires

La partie qui suit concerne la fixation des luminaires et elle est propre à leurs caractéristiques. Il probable que vous ayez à adapter votre montage. Comme IKea proposait les moins chers des luminaires du moment, à savoir des lampes d’ingénieur à 10 € pièce, une visite s’y imposait:

Aussi il a fallu adapter un planchette de 45 cm de longueur et 12 cm de largeur pour supporter les 2 lampes tout en tirant parti des bras articulés qui leur sont propres. Si vos luminaires changent il faudra adapter votre construction.

La planchette est persée de 3 trou et des vis de 50 mm forment la première attache.

Pour éviter que la planchette ne travaille sur cette première fixation, un support de 30 cm,  taillé 2 fois  a 45° va venir supporter par dessous la planchette et immobiliser définitivement:

Notre potence pacifique est prête, il ne faudra pas la placer définitivement car il faudra régler le câble du contre-poid.

Pour accommoder la forme et les visses extérieures des lampes, il aura fallu faire 2 entailles de 20 cm de longueur sur 1 cm de largeur de chaque coté:

La fixation des lampes se fait par en dessous en utilisant des visse filetée et ce sont les rondelles audessus qui compressent et tiennent l’ensemble. La force de cette fixation en surprendra plus d’un, car l’ensemble ne bouge plus une fois serré même modestement.

Voila le résultat final:

Plus tard durant la phase de réglages des luminaires, j’ai enlevé les bras inférieurs et inversé le sens des lampes de sortes que la partie lumineuse se trouve au bout de la planchette. Ceci enlevait tout reflet.

Le contre-poid

Nous allons maintenant placer le contre-poids du chariot. Il à pour but de pas finir comme Schwartzeneger après 10 livres, mais si c’est votre but, passez directement à la section suivante.

Ces deux roulettes, achetées 1.91 € pièce, ont la particularité d’avoir un caoutchouc relativement tendre. Elles sont parfaites pour ce que l’on veut en faire et représentent la plus grosse dépense de notre système de contre-poid.

Il va nous falloir enlever la partie centrale pour la creuser:

Insuffisant, il va falloir encore creuser:

Voilà:

Il est temps maintenant de se procurer un petit mètre de corde à linge. A défaut de stock et si Madame n’est pas d’accord sur l’amputation de celle en place, il vous reste  l’option du raid nocturne sur la corde de la voisine. Au matin vous expliquerez que c’est là l’oeuvre de corbeaux transgéniques.

A 20 cm en dessous du sommet de la colonne, on fore un trou  de 1 cm par ou passera la corde à linge et on fixe une roulette de sorte que la corde une fois tendue ne frotte pas le bois.

Pour vous assurer que la roulette ne dévie pas de sa direction ( les miennes sont montées sur un petit anneau avec roulement à bille), on n’hésite pas à fixer 2 visses qui assureront l’orientation de la roue. A défaut de cette mesure la roulette vas donner dans toutes les directions:

Voilà notre cordelette tendue par le chariot d’un coté et le contre-poids de l’autre aura cette allure et l’ensemble coulisse à merveille:

Pour le moment on enlève la cordelette, on la remettra au quand le chariot sera en place. Le poids doit être inférieur à celui du chariot, sinon il va flotter en l’air. Cette vue anticipée montre le contre poids en action:

Fabrication du chariot

Nous allons construire le chariot.  D’un plaque de 30x60cm on tire un carré de 30×30 qu’on coupe en diagonale pour obtenir deux triangles rectangles. Si vous vous rappelez, nous avons aussi acheté une chute MDF de 1.2 cm d’épaisseur et de taille minimal de 30×30. De cette chute on tire également 2 triangles rectangles de même longueur que l’on collera un à un aux triangles de 2 cm d’épaisseur. On voit ici un triangle de 1.2 cm et un de 2.cm sur le point d’être encollé:

Ils est temps de mettre les glissière. De la latte de bois de 2×5 cm on tire deux longueurs de 20 centimètres, que l’on fixe exactement aux glissières à coulisse.

Une fois sec ( ou vissés) il faudra monter vos plaques de plexiglas ( ou polyester transparent ou verre )  percés de 4 trou, le long du bord de la plaque de2cm (ne percez pas au dessus de celle de 1.2cm). J’ai utilisé des visses à bois de 16mm et il ne faut pas trop serrer, sinon vous entrez un petit crack, qui signifie ‘trop tard’. Au point où elle se rejoignent, les plaques transparentes doivent se chevaucher l’une l’autre complètement et pas simplement se toucher.  Peux importe qui chevauche l’autre pourvu qu’il n’y ait pas d’espace au centre.

En prévision du futur et avant de fixer les plaques transparentes, pensez à retier la protection du film plastique de zones en contact avec le MDF et ce avant vissage !

Enfin on fixe la poignée:

Placement du chariot sur la colonne

Les glissières coulissantes sont fixée sur des lattes de bois d’une taille equivalente à la glissière au repos. 

L’ensemble une fois vissé est monté sur la colonne.

Les deux glissières sont à mettre au même niveau. Quand à savoir lequel, il suffit de mettre le chariot contre, de faire jouer la glissière en position  plus bas possible et de d’accorder cet état au chariot tel qu’il sera fixé. Vous verrez alors qu’elle est les position du de la glissière.

Glissière en position haute:

Glissière en position basse:

On voit ici  une vue arrière, avec le dos de la colonne en premier plan, la glissière coulissée dans sa position la plus basse et les attaches entre la latte fixée sur la gilissière et le chariot. Le chariot repose dans la baie.

A ce moment, vous avez votre baie, un chariot, une colonne qui supporte vos luminaire et votre contre-poids, il est temps de penser aux appareils photo et on commencer par fixer les deux montant qui les supporterons:

Vers : La machine à scanner (3)

 

La machine à scanner (1)

La machine à scanner(2)
La machine à scanner(3)
La machine à scanner(4)

La machine à Scanner


Scanner un gros livre ou un vieux livre sur un scanner à plat pose de nombreux problèmes dont les moindres sont les zones près de la reliure centrale qui ne s’aplatissent pas bien, ou bien les dommages à la reliure elle-même. Idéalement une page scannée doit être mise bien à plat au moment de la capture. Pour que chaque pages soit capturée dans sa position plate, il faut abandonner le concept du scanner plat et se tourner vers un scanner qui travaille sur le livre dont les pages sont simultanément plates, sans que le livre lui même soit plat. Cela s’obtient quand on ouvre le livre à 45° de chaque coté : les 2 pages sont plates et le livre n’est pas abimé.

Nous nous proposons d’expliciter dans les détails le montage d’une telle machine et nous fabriquerons un déclencheur central et simultané des appareils photo pour moins de 10 €. Celui-ci utilise des cables de freins vélos qu’on peut se procurer partout et à la bonne idée de fonctionner sur tous les types d’appareils photo. C’est d’ailleurs devenu la méthode de référence dans le petit milieu des scanner DIY ( Do-It-Yourself). Les méthodes électroniques sont conceptuellement plus élégantes, mais leur implémentation est un véritable parcours du combattant, sont beaucoup plus chères et il faut tout refaire si vous changez de modèle d’appareil photo.

Principe général

Un livre est déposé dans un berceau qui forme un V ouvert de 90° et orienté vers le plafond. Un chariot fait de deux plaques transparentes (verre ou plexiglas) est abaissé pour bien aplanir les 2 pages. Deux appareils photos, disposés en hauteur de part et autre du berceau, penchés en oblique vers lui, prennent chacun une photo de leur page opposée. On remonte le chariot de 20 a 30 cm pour tourner la page suivante et le processus continue. Il faut compter 20 minutes pour un livre de 400 pages et certains champions se vantent de 1000 pages en moins d’une heure. Les images sont transférées après coups des appareils photo vers un PC ou elles sont traitées par l’OCR.

Les appareils photo sont généralement des compacts, car 10 méga pixels suffisent largement même pour un format A4 et la notion de ’profondeur du champs’ en photo est ici superflue. Le sujet est fixe et reste à distance fixe.

 

Référence:

Le modèle de cette machine est tiré du ‘Strandard build’ sur le site  »DIY book scanner »   »http://www.divbookscanner.org »

http://www.diybookscanner.org/forum/viewtopic.php?f=14&t=698

La raison d’être de cet article n’est pas le fait que le site est en anglais (les photos sont compréhensibles en français :p) , mais le fait que toutes les mesures sont données en  »inch » et en « pieds impériaux ». Losqu’on se lance dans la construction précise, on aura un gros souci d’ajustement : le matériel n’est pas rigoureusement identique en Europe. Quand on parle de ‘découpez 2″‘ cela équivaut à 5,1 cm et 11″ c’est 27.9 cm. Pas très pratiques pour faire ses achats et un défi pour un découpeur amateur. Il vaut mieux travailler directement dans les mesures courantes du matériel du vieux contient.

Enfin je n’ai  trouvé nulle part de glissière à coulisse large comme on peut en apercevoir sur les photos. Le plexiglas pose aussi problème, car il n’est généralement pas vendu dans nos brico. On trouve plutôt des plaques de polyester transparent. Enfin attention : Le MDF américain correspond au Compacté de chez nous (en Belgique).

Budget & Achats

    Dès le départ, un budget global contraignant de 300 € est fixé. Les américains tablent sur 500$ mais franchement je ne vois pas comment atteindre ce montant si l’on travaille en bois. Cela exclut directement la piste des montages en aluminium et ne laisse que la filère bois. Les achats sont faits dans un magasin brico  (« Monsieur Bricolage » à Braines-le-compte) , chez Ikea pour les luminaires et sur eBay pour les appareils photo

 

Description Prix unitaire Total
Plaque de Bois  2cm compacté  120 x 120  cm 10,00 10,00
2 x madrier de 4×9 x 210 cm coins arrondis 14,00 28,00
une solive de bois 2×5 x 240 cm 4,00 4,00
1x plaque de plexiglas 60×90 ( les besoins sont de deux 30×40 cm) 10,00 10,00
1x plaque de 40×50 12cm compacté (chute on a besoin que de 30x30cm) 1,00 1,00
 Multi-prises 6 slots (un quatre est acceptable) 12,00 12,00
 une tige filetée de 1 x 100 cm 1,70 1,70
 une tige filetée de 0,8 x 100 cm 1,30 1,30
10 écrous de 1 cm 2,15 2,15
10 rondelles 1 cm 1,90 1,90
10 écrous de 0,8 cm 2,00 2,00
10 rondelles 0,8 cm 1,90 1,90
2 écrous larges de 1 cm 2,00 2,00
2 visses de 1 x 10 cm avec leur écrou 0,90 1,80
1 visses de 1 x 12 cm avec son écrou 1,30 1,30
2 plaquettes trouée en fer 0,40 0,80
1 jeu de 2 glissières à coulisse de 20 cm ouvert dans les 2 directions 4,75 4,75
1 poignée de tiroir 4,50 4,50
1 tube de colle à bois 4,30 4,30
 Des visses à bois 16mm, 20 mm, 30mm, 40 mm , 80 mm 15,00
2 lampes ingénieur IKEA 10,00 20,00
2 ampoules 75 watt 4,00 8,00
2 gaines de cable frein vélo 2,50 5,00
1 cable de frein vélo (contient cable avant et arrière) 1,30 1,30
4 batteries recharchables 2700 amph 18 18
 Sous total  Bricolage : 161,80

Pour la grande plaque de bois, elle se vendent par 240×120 cm , je ne garantis pas que votre brico voudra vous vendre un demi plaque.

Les appareils photo

 

 Sous Total appareil photo : 117

Total général :  161.80  + 117  = 278,80 €

 

La découpe des bois

Il y a un chiffre magique qui est 60. En effet toutes les mesures sont des sous mutiples ou des mutiples de 60 cm.

Quand vous avez acheté votre demi-plaque de compacté (120×120 cm) il faut demander sur place à ce qu’on la découpe en bandes de 30 cm de longueur. Si votre brico n’offre pas ce service, allez ailleurs. Votre vie sera tellement plus simple et votre montage plus précis si la découpe est faites par des machines dédiées à la découpe. Les tailles des plaques de 2cm que vous aurez besoin sont:

Plaques

Taille des découpes des plaques de 2cm avec entre parenthèses, les quantités:

  • 45×30 cm (1)
  • 40×30 cm (2)
  • 30×30.(2)
  • 20×20 (2).

Spécial:

  • 30×30 cm dans une plaque MDF de 1.2 cm
  • 30×40 (2) dans du  plexiglas ou verre

Toutes ces dimensions peuvent s’obtenir à partir de plaque de 30×60 cm.

Madrier

Les deux madriers de 4×9 cm de 210 de longeur se découpent comme suit :

  • 30-60-60-reste(+-60 cm)
  • 30-60-reste ( +-120 cm)

Là dedans, vos 30 cm doivent être rigoureusement identiques. Si vous savez faire les deux 30 cm plutôt de 2x301mm (30 centimètres et 1 millimetre) c’est génial pour le montage, sinon il faudra raboter un plaque de 51×30 en 51.29.9 cm ou bien votre base ne vas pas coulisser.

Destination des découpes

Madriers:

  • Deux madriers 60 cm et les deux de 30 cm seront utilisés pour la base
  • L’autre 60  et le reste (+-60cm) seront utilisés pour supporter les appareils photo
  • Le reste de (+- 120 cm )  porte les coulisses du chariot et plut haut les luminaires

Plaques:

  • la Plaque 45×29.9 est la plaque base de votre appareil et porte le berceau
  • 2 plaques 30×40 cm sont les plaques qui forment le berceau
  • Deux 20×30 cm sont coupées en leur diagonales pour former les supports des panneaux du berceau
  • Une plaque 2cm d’épaisseur et de 30×30 cm est coupée en sa diagonale pour former l’extérieur du support des transparents du chariot
  • Une plaque 1,2cm de 30×30 cm est coupée en diagonale pour former l’intérieur des  transparent du chariot
  • Deux plexiglas/verre 30×40 cm seront les  parties transparentes du chariot. Les photos se font a travers elles

Il reste la barre de 5×2 cm x 240 dans laquelle nous taillerons au fur et à mesure des besoins.

Vue générale d’une partie des achat (et de mon garage):
La glissière blanche ne seras pas utilisée:Vue générale des achats

Détails

Puisque nous avons fait découper nos madriers dans le magasin, il nous suffit d’en prendre 2 de 60 cm de longueur. Dans la latte de 5×2 cm on coupera 2 longueurs de 50 cm. Elles seront vissées contre 2 madriers de 60.

Fixation des lattes qui supportent la plaque de base : l’espace qui reste à l’extrémité de chaque madrier correspond a l’épaisseur des segments 30 cm qui vont vont tenir ensemble les deux madriers de 60 cm. Le tout formera le cadre de base.

On prendra soins de vérifier que la plaque de base, d’un longueur de 45 cm, dépasse légèrement du sommet du cadre de base. En effet sur cette plaque de base viendra se greffer les panneau du berceau qui sont plus large et débordent sur chaque cotés. Si la plaque de base ne dépasse pas du dessus du carde de base, l’ensemble ne coulissera pas mais au contraire les panneaux du berceau vont frotter contre le dessus des madriers:

Fixation du corps de la base : on pré-fore les trous pour éviter de torturer le bois: 

Voilà:

Et notre corps de base est fait :

 Création du berceau :

Le berceau se compose de 2 panneaux de 30×40 cm inclinés de 45° chaque tel qu’ils se rejoignent dans la partie basse.  Ce qui fera une baie qui aura l’allure générale d’un livre ouvert, tourné vers le haut et d’un angle d’ouverture de 90°. Le support de la baie se fait au moyen de cales triangulaires de 20×20 cm coupées en leur milieu.

Dans un panneau de 60 cm on mesure un carré de 20 cm de coté  que l’on divise en diagonale

Dans l’image suivante, on voit les 2 panneaux déjà munis des leur support. Ils sont simplement déposés sur la base. Pour chaque panneau incliné, l’écart exact entre ses 2 supports n’est pas réellement important, aussi 20 cm font l’affaire. Ce qui importe c’est que les 4 supports soient tous les 4 identiques dans leur inclinaison.

Comme on peut le voir, la fixation peut aisément se faire en faisant une série de trous par la partie supérieure des plaques du berceau. On aura soin de d’agrandir les trous pour que la tête de la visse s’enfonce correctement et se mette à niveau de la surface de la plaque. On obtient facilement cela en passant à la main avec une mèche à bois de taille supérieure et d’une profondeur égale à la taille de la tête de la vis:

La partie gauche du berceau sera fixée dans la plaque de base, mais la partie droite doit rester mobile afin d’adapter le fond du berceau à différentes épaisseurs de livres. Pour cela la partie droite reste mobile. Pour la coincer on créera une pression des 2 supports de la plaque du berceau droit contre une petite plaque de 20 cm (de l’exacte distance des 2 supports) qui sera fixée sur la plaque de base. La pression est crée par le resserrement de écrous sur une tige filetée qui rejoindra les deux supports. Des photo illustrerons cela.

Attention quand vous fixez les supports sur les panneaux de la baie : L’extrémité inférieure  du panneau du berceau doit absolument correspondre au coin du support. Le fil extérieur du panneau qui repose sur l’hypoténuse du triangle que forme le support doit  toucher le coins inférieur du support (le coins qui pointe vers le centre de la plaque de base).

Nous allons passer un morceau de la tige filetée pour lier les 2 supports. La tige filetée est de 1 cm de diamètre, donc il faut forer 2 trous de 1 cm placés au même endroit du support (j’ai tracé un ligne du sommet de chaque support et mesuré 6 cm sur cette ligne)

Sur le support de droite, on voit clairement la ligne orthogonale tirée du sommet vers l’hypoténuse et le trou à 6cm de l »hypoténuse.

La petite plaque est en faite la chute issue de la taille des 2 carrés de 20×20 dans un plaque de 60×30 cm. Elle est de 10×20 cm et doit venir se loger entre les 2 supports avec un jeu qui ne doit pas dépasser le millimètre.

Il est temps maintenant de fixer le berceau. Pour cela  on positionnera la petite plaque pour qu’elle touche ou presque le bout de la base. Les 2 supports du panneau droit du berceau viendront encadrer la plaque et le tout sera mis de façon que le panneau incliné droit ne dépasse pas la structure extérieure. En effet, la colonne centrale de 120 cm doit venir se plaquer contre. Voici ce que cela donne :

ou encore:

Quand la petite plaque est placée, il suffit de tracer les contours sur la base des differentes parties.

et

Ceci fait on peut fixer la petite plaque à la base au moyen de vis à bois. il est temps de tailler dans la tige filetée une section qui réunira les 2 supports et aura encore assez de longueur pour supporter nos écrous larges.

Mise en place

Vue arrière

Maintenant il faut fixer la partie gauche du berceau. On divise en deux la plaque de base en sa largeur. On place la partie droite mobile (enchâssant la petite plaque) de sorte que le panneau incliné de cette partie mobile vienne se mettre au niveau du centre de la plaque de base. On place alors la partie gauche du berceau contre et on trace l’empreinte des supports gauche sur la plaque de base. Il ne vous reste plus qu’a y dessiner et forer 2 trous dans la plaque de base et on fixera la partie gauche à l’aide de  2 visses à bois à travers la plaque de base.

Au final les deux parties du berceau doivent donner un angle droit parfait.  Cela dépend entièrement de la rectitude de la découpe des 2 carrés de 20×20 cm, de la précision de leurs découpe diagonale ainsi que de la précision du raccord du support et de la panneau qu’il supporte.Le panneau doit toucher la plaque de base et les 2 supports de chaque panneau  doivent toucher la plaque de base sur tout le coté qui y est déposé.

 

Vers : Montage de la colonne