La machine à scanner (2)

La machine à scanner (1)
La machine à scanner (3)
La machine à scanner (4)

 

Montage de la colonne.

La colonne se fixe au moyens de 3 grosses visses boulonnées, 2 de 10 cm et 1 de 12 cm. On se rapelle que les lattes sur laquelle repose la base est composée ont une largeur de 4 cm de hauteur et 2 cm de largeur et que ces lattes sont positionnées à 1,8 cm du sommet pour laisser la base dépasser. Si votre base a une hauteur de 9 cm, cela nous laisse dans la partie basse 3,2 cm. Mais les modèles de taille des madriers sont nombreux. Dans mon cas, il ne restait plus que 2,7 cm. comme il faut mettre 3 points, dont ont été mis en dessous de la latte et un carrément à travers le corps de la latte. On commence par prendre les mesures:

On reporte donc sur le bas de la colonne les mesures de l’emplacement de la latte et l’on fore 3 trous : 2 dans la partie la plus basse du madrier en laissant assez de place pour les rondelles et un qui va traverser la latte. Comme il faudra que les trous de la colonne correspondent à ceux du madrier, il vaut mieux se faire un patron qui permettra de reproduire l’emplacement et l’écartement exact des trous. Notez donc dans la photo ci-dessous, que l’on fore simultanément la colonne et une petite plaque. Les trous de celle-ci seront strictement alignée sur ceux de la colonne et il suffira de mettre ce patron contre le madrier pour le percer :

Voila le patron avec ses 3 trous. Il est maintenant posé sur le milieu du madrier. On passe un crayon à travers ou l’on fore carrément avec lui posé tel quel.

On trace alors sur la base un ligne qui divise le grand coté en son milieu. On prendra soins de vérifier qu’on applique le patron sur le coté de la base ou la latte laisse 3.2 cm (partie basse du madrier). On peut alors reporter ses 3 trous en passant un crayons a travers le patron:

Une fois le premier trou fait, on met par sécurité le patron en place et on passe une visse pour s’assurer que la foreuse ne diverge pas d’un millimètre.  Une erreur à ce niveau ne pardonne pas, vos visses et vos madriers sont trop gros pour accepter de négocier un mm de jeu.

Fixations de la colonne , vue  intérieur de la base des : on note la vis de 12 cm au dessus qui passe à travers la latte de bois:

Fixations de la colonne , vue extérieure de la base:

Montage des luminaires

La partie qui suit concerne la fixation des luminaires et elle est propre à leurs caractéristiques. Il probable que vous ayez à adapter votre montage. Comme IKea proposait les moins chers des luminaires du moment, à savoir des lampes d’ingénieur à 10 € pièce, une visite s’y imposait:

Aussi il a fallu adapter un planchette de 45 cm de longueur et 12 cm de largeur pour supporter les 2 lampes tout en tirant parti des bras articulés qui leur sont propres. Si vos luminaires changent il faudra adapter votre construction.

La planchette est persée de 3 trou et des vis de 50 mm forment la première attache.

Pour éviter que la planchette ne travaille sur cette première fixation, un support de 30 cm,  taillé 2 fois  a 45° va venir supporter par dessous la planchette et immobiliser définitivement:

Notre potence pacifique est prête, il ne faudra pas la placer définitivement car il faudra régler le câble du contre-poid.

Pour accommoder la forme et les visses extérieures des lampes, il aura fallu faire 2 entailles de 20 cm de longueur sur 1 cm de largeur de chaque coté:

La fixation des lampes se fait par en dessous en utilisant des visse filetée et ce sont les rondelles audessus qui compressent et tiennent l’ensemble. La force de cette fixation en surprendra plus d’un, car l’ensemble ne bouge plus une fois serré même modestement.

Voila le résultat final:

Plus tard durant la phase de réglages des luminaires, j’ai enlevé les bras inférieurs et inversé le sens des lampes de sortes que la partie lumineuse se trouve au bout de la planchette. Ceci enlevait tout reflet.

Le contre-poid

Nous allons maintenant placer le contre-poids du chariot. Il à pour but de pas finir comme Schwartzeneger après 10 livres, mais si c’est votre but, passez directement à la section suivante.

Ces deux roulettes, achetées 1.91 € pièce, ont la particularité d’avoir un caoutchouc relativement tendre. Elles sont parfaites pour ce que l’on veut en faire et représentent la plus grosse dépense de notre système de contre-poid.

Il va nous falloir enlever la partie centrale pour la creuser:

Insuffisant, il va falloir encore creuser:

Voilà:

Il est temps maintenant de se procurer un petit mètre de corde à linge. A défaut de stock et si Madame n’est pas d’accord sur l’amputation de celle en place, il vous reste  l’option du raid nocturne sur la corde de la voisine. Au matin vous expliquerez que c’est là l’oeuvre de corbeaux transgéniques.

A 20 cm en dessous du sommet de la colonne, on fore un trou  de 1 cm par ou passera la corde à linge et on fixe une roulette de sorte que la corde une fois tendue ne frotte pas le bois.

Pour vous assurer que la roulette ne dévie pas de sa direction ( les miennes sont montées sur un petit anneau avec roulement à bille), on n’hésite pas à fixer 2 visses qui assureront l’orientation de la roue. A défaut de cette mesure la roulette vas donner dans toutes les directions:

Voilà notre cordelette tendue par le chariot d’un coté et le contre-poids de l’autre aura cette allure et l’ensemble coulisse à merveille:

Pour le moment on enlève la cordelette, on la remettra au quand le chariot sera en place. Le poids doit être inférieur à celui du chariot, sinon il va flotter en l’air. Cette vue anticipée montre le contre poids en action:

Fabrication du chariot

Nous allons construire le chariot.  D’un plaque de 30x60cm on tire un carré de 30×30 qu’on coupe en diagonale pour obtenir deux triangles rectangles. Si vous vous rappelez, nous avons aussi acheté une chute MDF de 1.2 cm d’épaisseur et de taille minimal de 30×30. De cette chute on tire également 2 triangles rectangles de même longueur que l’on collera un à un aux triangles de 2 cm d’épaisseur. On voit ici un triangle de 1.2 cm et un de 2.cm sur le point d’être encollé:

Ils est temps de mettre les glissière. De la latte de bois de 2×5 cm on tire deux longueurs de 20 centimètres, que l’on fixe exactement aux glissières à coulisse.

Une fois sec ( ou vissés) il faudra monter vos plaques de plexiglas ( ou polyester transparent ou verre )  percés de 4 trou, le long du bord de la plaque de2cm (ne percez pas au dessus de celle de 1.2cm). J’ai utilisé des visses à bois de 16mm et il ne faut pas trop serrer, sinon vous entrez un petit crack, qui signifie ‘trop tard’. Au point où elle se rejoignent, les plaques transparentes doivent se chevaucher l’une l’autre complètement et pas simplement se toucher.  Peux importe qui chevauche l’autre pourvu qu’il n’y ait pas d’espace au centre.

En prévision du futur et avant de fixer les plaques transparentes, pensez à retier la protection du film plastique de zones en contact avec le MDF et ce avant vissage !

Enfin on fixe la poignée:

Placement du chariot sur la colonne

Les glissières coulissantes sont fixée sur des lattes de bois d’une taille equivalente à la glissière au repos. 

L’ensemble une fois vissé est monté sur la colonne.

Les deux glissières sont à mettre au même niveau. Quand à savoir lequel, il suffit de mettre le chariot contre, de faire jouer la glissière en position  plus bas possible et de d’accorder cet état au chariot tel qu’il sera fixé. Vous verrez alors qu’elle est les position du de la glissière.

Glissière en position haute:

Glissière en position basse:

On voit ici  une vue arrière, avec le dos de la colonne en premier plan, la glissière coulissée dans sa position la plus basse et les attaches entre la latte fixée sur la gilissière et le chariot. Le chariot repose dans la baie.

A ce moment, vous avez votre baie, un chariot, une colonne qui supporte vos luminaire et votre contre-poids, il est temps de penser aux appareils photo et on commencer par fixer les deux montant qui les supporterons:

Vers : La machine à scanner (3)

 

3 réflexions au sujet de « La machine à scanner (2) »

  1. Je ne suis pas du tout bricoleur… et, du coup, ça me laisse rêveur ! J’admire l’inventivité, la réalisation et la façon d’expliquer et montrer tout cela…

  2. Je pense que Shelton voulait savoir si, à l’utilisation, vous étiez satisfait des matériaux choisis.

    Juste une petite video à la fin pour voir un exemple de mise en oeuvre sur quelques pages pourrait agréablement illustrer la mise en oeuvre des 2 appareils photos et du charriot.
    Par exemple, je n’ai pas compris (pour l’instant) pourquoi la base devait coulisser.

    Bien cordialement et bravo pour le guide.

  3. a) Les matériaux choisis sont plus que satisfaisant. Je suis seulement un peu contrarié de la mobilité du déclencheur.
    Cela prend une minute pour le positionner sur le déclencheur. Une petit amélioration serait la bien-venue.

    b) C’est prévu un petit vidéo.

    c) Prenez un livre, déposez le sur la table ouvrez le à 45° à la première page. Notez ou se trouve la ligne du milieu.
    Maintenant allez a la dernière page et observez ou est la ligne du milieu : elles s’est déplacée vers la droite.
    donc la face imprimée aussi. Hors ce qui est fixe c’est l’emplacement du chariot et les appareils photo.
    Donc la base doit coulisser lentement vers la gauche pour compenser ce déplacement vers la droite de la face imprimée.
    Si elle ne le faisait pas l’appareil de droite finirait par prendre en photo la tranche droite de votre livre.

    En fait le système des roulettes est meilleur que le système américain qui utilise une glissière de skate board.
    Ici la base se déplace sans friction aucune et ça ne coûte que 4€. (Suis par radin mais j’ai 4 enfants aux études)