Avril et le monde truqué… J’ai adoré !!!

Jacques Tardi est un auteur de bandes dessinées qui n’a plus grand-chose à prouver. Il nous a raconté de très nombreuses histoires, il a créé des univers incroyables et je dois avouer que je serais bien en difficulté s’il fallait que je ne cite qu’un seul album pour le résumer. En effet, j’ai immédiatement en tête les aventures d’Adèle Blanc Sec – un pan entier de mes lectures entre polar et fantastique – mais j’ai aussi en mémoire sa fresque étonnante sur la Commune de Paris, Le cri du peuple, ses adaptations remarquables des romans mettant en scène Nestor Burma et les ouvrages consacrés à son père, Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag II B. Que ce soit seul ou bien accompagné par Vautrin, Manchette, Forest, Daeninckx, Malet ou Pennac, à chaque fois Tardi nous emmène vers l’inconnu avec une sorte de magie graphique et narrative inégalable… Aussi, après avoir rêvé avec ses bandes dessinées, j’ai voulu le faire avec un dessin animé, Avril et le monde truqué, et grand bien m’a pris !Pour ce dessin animé issu d’une collaboration entre trois pays, France, Belgique et Canada, il faut préciser que Tardi n’est pas le seul acteur. Il a travaillé avec plusieurs autres génies et il est, lui, à l’origine des personnages et de l’univers. Après avoir travaillé graphiquement sur papier, après avoir réalisé le story-board de plusieurs scènes, il a laissé l’équipe s’emparer de ses personnages et mettre tout cela en mouvement ce qui lui a permis de dire après avoir vu le résultat comme un simple spectateur ou presque, je le cite :

« J’avoue que j’ai été assez surpris et content. Je n’avais vu auparavant qu’un bout à bout avec des scènes en cours d’animation ou manquantes, mais j’ai trouvé que le film achevé était réussi, et j’ai découvert avec plaisir beaucoup de choses qui avaient été conçues directement par l’équipe. J’ai retrouvé mon dessin, réinterprété par Christian Desmares, qui a été coréalisateur et chef animateur, et j’ai regardé cela avec attention, en étant ravi de constater que cela marchait bien. Cela a vraiment été une agréable surprise. »

Surprise pour lui, véritable plaisir pour moi qui ai tout simplement adoré cet univers et cette histoire. C’est à la fois du Jules Verne et du Tardi mais ce dernier n’est peut-être que la réincarnation du premier, c’est de la science-fiction et de l’Uchronie, de l’aventure et de la réflexion, de la philosophie et de l’écologie, une grand dessin animé mais pas du tout un film pour les enfants qui risqueraient là de s’embêter un peu en attendant la fin…Oui, j’ai été séduit par le travail de cette équipe et il me faudrait citer tous les noms tant l’apport de chacun est grand. Nous nous limiterons aux réalisateurs, Christian Desmares et Franck Ekinci, aux scénaristes, Franck Ekinci et Benjamin Legrand, sans oublier le créateur de cet univers graphique, Jacques Tardi… on pourrait aussi parler de celles et ceux qui ont donné, enfin disons plutôt prêté, leurs voix aux personnages dessinés… Marion Cotillard, Jean Rochefort ou Philippe Katerine. Oui, on l’oublie souvent les équipes sont beaucoup plus volumineuses en dessin animé qu’en bande dessinée…

Alors, il est encore temps d’aller voir Avril et le monde truqué qui est encore diffusé dans quelques salles, il est capital de vous rendre compte que l’animation ne se limite pas à quelques grosses productions américaines et si vous n’avez pas la chance d’aller voir cette petite merveille, consolez-vous avec l’album illustré – je n’ai pas dit bande dessinée mais illustré – qui vous donnera le regret d’avoir manqué un bon film mais vous permettra d’attendre la sortie en DVD…

Florian, étudiant, vous conseille un roman pour jeunes lecteurs (ou lectrices)…

En cette période hivernale et de fête, rien de tel qu’un bon petit livre confortablement assis dans votre fauteuil. N’êtes vous pas de mon avis cher lecteurs ?

Ainsi, je ne serai trop vous conseiller ce roman d’aventure écrit par Maya Snow intitulé « Deux sœurs, un destin ».

Il relate (en quatre tomes) l’histoire de deux sœurs (Kimi et Hana Yamamoto) dans un Japon au temps des samouraï.

Nous allons nous attarder, si vous le voulez bien, sur le tome 2 de la série, intitulé « Le guet-apens ».

Dans ce tome, face à leur impitoyable oncle assoiffé de pouvoir, nos deux héroïnes n’auront d’autres choix que de s’enfuir…

Animé par la vengeance et l’envie de retrouver le reste de leurs famille (qui a survécu au massacre de leur oncle), Kimi et Hana devront donc se rendre au Mont Fuji.

C’est donc une véritable course contre la montre qui va s’enclencher car chaque minute perdu rapproche leur oncle et son armé d’elles et les éloignent du reste de leurs famille.

Leurs nerfs et leurs courage seront mis à rude épreuve dans ce deuxième tome ou suspense, poésie, trahison… seront les maîtres mots…

Un roman palpitant dès 12 ans !

Les conseils de lectures d’Anaïs, étudiante…

La magie des contes pour Noël

En ces fêtes de fin d’année, voici l’occasion de faire rêver les tout petits avec les contes illustrés de la collection Père Castor des éditions Flammarion.
« Qu’ils soient nés dans l’esprit fécond d’un auteur ou venus du fond des âges et de pays lointains, les contes transmettent une culture, une tradition, ils parlent de nous, c’est pourquoi ils sont universels. Comprendre, accepter les autres, mieux se connaître se laisser porter par la magie des mots: c’est tout cela que les contes offrent. » Note de la maison d’édition Flammarion

vidéo :  W7FykzDt5UY

Ci dessous, retrouvez les livres présentés dans la vidéo:

« Gonflée la grenouille ! », par Zemanel, d’après Jean de la Fontaine

http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=47554&el=04&levelCode=jeunesse

« Va t’en Gros Loup Méchant ! », par Anne-Marie Chapouton

http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=48332&el=01&levelCode=jeunesse

« Jacques et le haricot magique », par Robert Giraud d’après la tradition

http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=48674&el=04&levelCode=jeunesse’

Un conseil de lecture de Jean, étudiant…

Les cochons, ces gentils jambons, ont leurs défauts et leurs qualités ! Maladroits, gourmands, susceptibles, boudeurs et complexés, ils n’en sont pas moins des êtres sensibles et intelligents. Les cochons rêvent-ils ? Sont-ils sociables ? On dit que les chiens sont daltoniens… et si les cochons voyaient la vie en rose ? Et si, finalement, les cochons étaient des types bien ? Il y a des cochons sportifs, des cochons artistes, créatifs, curieux, cultivés, mais il y a bien une chose qu’un cochon n’est pas. Un cochon n’est jamais, mais alors jamais dépressif ! Et ça, en partant du principe qu’un cochon voit tout en rose, c’est logique ! Pourquoi ne ferions-nous pas comme les cochons ? Ce serait pas mal, super, excellent même ! Et ça tombe bien, parce que c’est exactement ce que propose ce très grand livre de Claire Faÿ, voir la vie en rose, et avec humour. Alors si vous aussi vous voulez être un vrai cochon, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Jonglant entre mini et grand format, entre livrets animés à feuilleter et cahiers de gribouillages, entre enfants et adultes, Claire Faÿ nous montre encore une fois qu’il n’y a pas d’âge pour la littérature « jeunesse » avec cet ouvrage décalé, délirant, Le Grand Livre du Cochon, qui fera à coup sûr travailler vos zygomatiques.

Un conseil de lecture de Jérémie, étudiant : Alea jacta est (1)

Dans une petite ville irlandaise remplie de mystères depuis son existence vivent deux jeunes adolescents, Joey, grand timide et musicien dans l’âme, et Shane, un mystérieux orphelin charismatique. Joey vit avec sa mère après le décès de son père, guitariste génial mort dans un accident de voiture plus ou moins obscure. Arrivant dans un nouveau lycée, il se fait discret mais dès lors où il rencontre Shane, Joey change d’attitude.

Aisling, une fille discrète, semble se méfier de Shane, dont elle fut amoureuse, tout en étant attirée par le jeune Joey. En effet, Shane a des changements d’humeurs très violent

Shane partage une histoire sombre avec un vieillard habitant caché dans une vieille maison étrange dont Aisling est au courant et semble concernée.

Ces histoire reposent sur un mélange de désir, de pacte avec le diable, d’âmes échangées, de corps volés, d’immortalité et d’amour. La légende du changelling n’est-elle qu’un conte pour enfant ou alors est-ce bien réel ? Toute cette histoire est-elle vrai ? On se demande si on se trouve dans l’imaginaire de Joey, s’il est manipulé. On navigue alors entre les années passées et le récit présent afin de pouvoir recoller les morceaux et faire le lien. Il ne reste plus qu’à lire pour le découvrir ! Diablement envoûtant !

(1) : pour connaître le véritable titre du livre, il faudra répondre à cette charade…

Mon premier est le déterminant.

Mon second est jeté par des magiciens.

Mon troisième commence toujours le premier janvier.

Mon quatrième tombe en hiver.

Les poules font mon cinquième.

Mon sixième est à 17h chez les Anglais.

Mon tout est la traduction du titre latin.

(2) Réponse du rébus :

Avis aux amateurs de fantastique (A vis eau a maths heure deux faon tasse tic)