Un mercredi à Angoulême au coeur des expositions ! par Julie

C’est sous un ciel gris qu’a débuté cette longue et palpitante journée de mercredi.

La première étape a été la récupération des badges « Presse » auprès du bureau des accréditations. Il va s’en dire qu’il y avait comme un sentiment de fierté sur chacun des visages à la sortie de la pièce alors que nous arborions tous avec fierté ce petit badge (et de manière anecdotique un petit bracelet bleu scellé à nos poignets pour les 4 jours).Fièrement accrédités et pleins d’entrain, nous avons visité la salle de presse. L’admiration que j’ai pour cette pièce s’est sans doute entendue puisque je prononçais des onomatopées telles que « Ooh » « Ahh » durant quelques minutes après être entrée. Le principe des meubles en carton est tout bonnement F.A.N.T.A.S.T.I.Q.U.E (bien qu’il manque quelques éléments pour que le confort soit optimal).

La journée a été occupée à la visite de diverses expositions aussi variées que passionnantes.
Michel et Sabine se sont rendus à trois expositions : celles de Manara, Richard Corben et Jérémie Moreau.Au cours de l’exposition de Manara, les visiteurs ont été accompagnés par Milo Manara lui-même qui découvrait en même temps qu’eux l’exposition. Le petit clin d’œil aux dessins de son portfolio de jeunesse lorsqu’il cherchait à être édité a beaucoup plu.

L’exposition de Richard Corben revêtait un intérêt spécifique dans le sens où ce dessinateur américain a eu et a encore une réelle influence sur tous les dessinateurs de la BD dans le monde entier.

Enfin, l’exposition de Jérémie Moreau et les explications données par celui-ci (sur ses influences, son travail,…) ont été considérées comme éclairantes et passionnantes par les visiteurs du jour.Du côté des étudiants, tout le monde s’est rendu à des expositions diverses et variées. Les expositions de Bernadette Després, Taiyo Matsumoto, Nihei, Batman et ses 80 ans ont ainsi pu dévoiler leurs charmes auprès du groupe d’étudiants-reporters que nous sommes.A parler des expositions j’en ai oublié un élément absolument important : un des étudiants a réalisé la première interview de la semaine ! Que dis-je ? Une étudiante portant le nom de … (roulement de tambour) Estelle !

Après cette journée bien fatigante (et pourtant nous ne sommes que mercredi…), tout le monde s’est rendu à la médiathèque afin d’assister à l’inauguration officielle du Festival.

Aux vues du nombre de personnes, il était impossible de s’asseoir sur un siège alors nous avons dû opter pour une solution certes moins confort mais faisant du bien malgré tout : poser son séant sur le sol. Ce problème s’est finalement vite résolu puisque l’inauguration a commencé et a ainsi emmené les journalistes à avancer afin de prendre LA photo parfaite, nous laissant le choix d’une meilleure place.

Pour en venir à l’inauguration, il ne s’agissait là que de discours bien écrits (et bien lus), mais il y eu malgré tout des évènements tout à fait intéressants à l’image de la remise des prix à différents auteurs.

Outre ces auteurs récompensés, une autre chose a rendu cette inauguration pleine de rebondissements : le fait qu’il y ait trop de monde et qu’ils soient tous trop grands pour que je puisse voir ce qu’il se passait sans trouver des solutions alternatives. Certes je ne fais que 1m54 mais je peux dire que les gens étaient trop grands car ce n’est qu’une histoire de point de vue.

Après avoir tenté les marches d’escaliers (qui ont été un échec car même sur la pointe des pieds je ne voyais pas grand-chose), j’ai trouvé LA solution : regarder entre les marches de l’escalier ! Je conçois bien volontiers que les gens m’observaient assez étrangement alors que je regardais avec passion les escaliers. Rassurez-vous j’ai trouvé une autre solution : regarder le reflet de la vitre !

Après l’inauguration (et après avoir goûté à quelques-unes des merveilles posées sur la table de réception), nous sommes repartis dans le gîte.

Après un petit brief et une salade variée décomposée nous sommes allés dans nos chambres respectives et pour tout vous dire, le fait d’être dans mon lit me donne envie de dormir au plus haut point alors je vous abandonne afin de rejoindre les bras de Morphée… Bonne nuit !