Les grandes reprises en bandes dessinées, de bonnes idées de cadeaux de Noël ?

Des bandes dessinées pour Noël, pourquoi pas ! Mais comment choisir dans cette jungle immense qui propose chaque année pas moins de quelques milliers de nouveaux titres en langue française ? Nous allons vous accompagner dans cet univers de bulles avec une première étape que nous nommerons, Les grands classiques…

Les Ombres des Cathares, une aventure de Jhen, héros créé par Martin et Pleyers

Certes, il ne s’agit pas là que de nouveautés au sens habituel du terme car nous pouvons avoir des rééditions, des éditions Collector enrichies de nombreux documents, de reprises par d’autres auteurs que les créateurs, de recueils de séries, les Intégrales, comme on dit, et pour terminer cette longues listes, de spin off, histoires parallèles à la série mère par les créateurs ou d’autres auteurs… Le plus délicat dans tout cela, c’est qu’il peut y avoir de bonnes lectures partout, mais de mauvaises aussi…

Enfin, précisons bien que pour le lecteur il y a une bonne part de subjectif. En effet, si vous avez été formés à la lecture de Picsou dans votre jeunesse, relire du Picsou aujourd’hui c’est un peu replonger en enfance… Et qui résiste à ce bonheur ?

D’un point de vue strictement intellectuel et commercial, reconnaissons que tout ce marché autour des héros de jadis est aussi une vaste manœuvre financière qui peut nuire à de jeunes auteurs, limiter la création, brider la prise de risque des éditeurs et, à terme, défavoriser l’évolution de la bande dessinée. Mais, comme me le disait encore récemment un libraire, une nouveauté d’Astérix fait revenir à la bédé un public qui l’avait perdue de vue…

Prenons donc ce premier choix comme le moyen de mettre côte à côte des publics de tous les âges : certains retrouveront les héros de leurs enfances, d’autres découvriront la bédé préférée de papy tandis que les derniers se diront qu’après tout ces histoires sont mieux que ce qu’ils croyaient… La BD deviendrait alors un lieu de rencontre intergénérationnelle et familiale…

Le retour d’Astérix

Face à ce dernier album d’Astérix, Astérix chez les Pictes, le premier sans la participation d’Uderzo (à la retraite) et Goscinny (décédé), les lecteurs ont tous eu le sentiment de retrouver les aventures de leurs héros gaulois préférés. C’était un peut comme au temps d’Astérix chez les Helvètes, Astérix en Corse ou Astérix chez les Bretons. Certains ont souri, d’autres ont ri de bons cœur et le charme s’est reconstruit… On a bien entendu quelques voix ici ou là pour dire que l’album n’apportait pas grand-chose à la série déjà en place, que l’on aurait du cesser tout cela à la mort du scénariste génial…

Quant à moi, je garde l’idée qu’il s’agit d’un bon album, qui fait rire et qui donnera, peut-être, aux plus jeunes de découvrir cette série qui a fait rire aux éclats leurs parents et grands-parents… On verra alors certains de ces jeunes découvrir Astérix et le tour de Gaule ce qui serait une belle transmission interculturelle et intergénérationnelle… Non ?Oh, j’allais oublier de préciser que le scénario était de Jean-Yves Ferri et le dessin de Didier Conrad !

L’éternel retour de Blake et Mortimer

Eternel retour ? N’exagérons rien, mais c’est vrai que les ayant-droits d’Edgar P Jacobs ont décidé depuis longtemps que le couple Blake et Mortimer survivrait à son créateur. Pour cela, il a fallu créer une fondation et faire un choix drastique car dessiner une telle série demande une précision et un talent qui n’est pas donné à tout le monde. C’est peut-être là, d’ailleurs, que réside le problème majeur.

En effet, ce dernier Blake et Mortimer, qui vient de sortir, L’onde Septimus, est réalisé avec un talent incroyable. A tel point que l’on finit par oublier que la narration graphique n’est pas signée Edgar P Jacobs, qu’elle est le fruit du travail conjugué de Jean Dufaux, Antoine Aubin et Etienne Schéder…

Seulement voilà, le dessin ne fait pas tout dans une histoire racontée en bande dessinée. Avec cet album on se retrouve dans la suite de La Marque Jaune, en quelque sorte, ce qui exaltant pour certains lecteurs comme moi… Une histoire qui se prolonge comme si les années cinquante étaient encore là… Sauf, que très honnêtement, à part pour la nostalgie, il vaut mieux offrir la version de départ, La Marque Jaune, l’album génial de Jacobs, la référence presque absolue de la narration ligne claire…Ligne claire ? Oui, je sais, cela fait un peu technique… C’est une façon de raconter les histoires avec du texte et du dessin, une façon simple que Hergé, le créateur de Tintin, définissait comme étant la façon de raconter avec du dessin en ne mettant dans le dessin que les éléments indispensables et incontournables pour comprendre l’histoire. On va donc s’appuyer sur des codes, des couleurs, des façons de dessiner qui permettront à tous de comprendre. Cela allège le dessin, est très expressif et facile à comprendre, mais certains trouvent cela un peu simpliste… Moi, j’avoue que j’aime beaucoup la ligne claire !

Enfin, certains scénaristes se sont déjà illustrés avec réussite dans les reprises de Blake et Mortimer. On ne peut que conseiller La machination Voronov d’Yves Sente avec André Juillard, probablement une des meilleures reprises de la série…

Spirou, le héros de septante-cinq ans

Je ne suis pas de la génération Spirou et je ne lisais pas ce magazine de BD quand j’étais jeune. Je croyais même que le personnage de Spirou était un héros belge… Ah ! Vous ne saviez pas que c’était un Français qui l’avait créé, un certain Rob-Vel, de son véritable nom Robert Velter. C’était le 21 avril 1938, à la veille de la guerre qui allait ravager l’Europe puis le monde… Cet auteur, atypique qui avait commencé dans l’hôtellerie avant d’enchaîner sur la marine pendant quelques années, avait la passion du dessin depuis son plus jeune âge. C’est après quelques petits essais que sa femme qui signe Davine lui offre le scénario de la première histoire de Spirou, parution dans le journal éponyme qui vient de démarrer [En fait, le nom avait été choisi pour le magazine par Emile-André Robert un ami de la famille Dupuis. Spirou est un mot wallon qui signifie écureuil, ou par extension espiègle]. C’est la guerre qui empêche Davine et Rob-Vel de prolonger les aventures de Spirou qui sont alors reprises par le grand Jijé qui est le créateur de Fantasio. La série Spirou sera alors poursuivie, à partir de 1946, par un jeune dessinateur inconnu, un certain André Franquin… C’est avec ce dernier que la série devient immensément connue et appréciée. Comme elle est la propriété de l’éditeur, elle est régulièrement reprise par de nouveaux auteurs. J’ai découvert Spirou et Fantasio à l’époque de Tome et Janry, ceux qui sont aussi les auteurs d’un spin off de qualité, Le Petit Spirou.A l’occasion de cet anniversaire, de nombreuses publications sont venues nous réjouir et j’en ai retenues trois. Tout d’abord, une réédition de grande qualité, en VO, version originale, de deux albums, Les pirates du silence et La quick Super. Grand format, dessins de Franquin comme il les a livrés à l’éditeur… Que du bonheur pour ces histoires des années cinquante !Mais comment passer sous silence la réédition des aventures de Spirou par Yves Chaland. Cœur d’acier de Chaland reprend une nouvelle vie avec cette réédition chez Dupuis, en noir et blanc et en format à l’italienne. En reprenant le célèbre personnage, là où l’avait laissé Jijé (en faisant abstraction de la période Franquin), Yves Chaland se lançait un pari audacieux…….. qu’il perdra car son album pré-publié dans le journal Spirou du 22 avril 1982 au 16 septembre 1982 restera inachevé du fait d’un imbroglio éditorial que nous conte Jean Louis Bocquet dans l’excellent dossier qui accompagne cette édition. Indispensable pour tous les fans de la série et belle histoire pour illustrer qui sont Spirou et Fantasio.

Enfin, il est juste de parler du dernier sorti de la série traditionnelle des aventures de Spirou et Fantasio, Dans les griffes de la vipère de Fabien Vehlmann et Yoann. Ces deux auteurs sont comme des gamins à qui on aurait offert leur jouet espéré et qui se donneraient à cœur perdu dans une partie fantastique… Du coup, le lecteur est emporté par une vague incroyable de bonheur et de simplicité. Il ne pense à plus rien, il est dans une histoire de Spirou et Fantasio, tout simplement…

Michel Vaillant

Je sais que certains ont quitté depuis longtemps cette série, mais je dois avouer que j’ai été séduit par la reprise de Philippe Graton (le fils du créateur), Denis Lapière (génial créateur de la série Charly), Marc Bourgne (Etre libre et Frank Lincoln) et Benjamin Benéteau (Alter Ego)…Cette reprise est forte car le sportif automobile de très haut niveau est encore dans son sport mais il est aussi le père d’un jeune, Patrick, qui lui cause beaucoup de soucis…Ce qui est touchant dans cette série c’est que l’on retrouve tous les personnages clefs, avec quelques années de plus, avec des familles qui se sont agrandies, avec des corps qui n’ont plus vingt ans… bref, c’est la série de la vie, tout simplement, même si tout le monde n’est pas pilote de F1 ou de Rallye… cette fois-ci, Michel va devoir battre le record du monde de vitesse avec un moteur électrique… une petite pointe de développement durable, dans cette série aussi !

Buck Dany

Là, pour le coup, je suis fan de cette série aéronautique et militaire depuis que je la connais. Avec les autres séries Tanguy et Laverdure (reprise en cours aussi) et Dan Cooper (pour le moment arrêtée), j’ai eu le sentiment de décoller et de vivre des aventures sans équivalent… Le dernier Buck Dany, Cobra Noir, le cinquante-troisième de la série, on retrouve nos pilotes de l’aéronavale américaine dans un conflit qui n’en porte pas le nom entre les Etats-Unis et l’Iran. En fait, dans l’histoire on nommera l’Iran Basran pour ne pas vexer un certain état à tendances totalitaires…Ce n’était pas si simple de faire vivre cette série depuis que la guerre froide a cessé, depuis que le monde vit sur un rythme différent avec terrorisme et conflit larvé. Je reconnais que l’on retrouve dans cet album une énergie que l’on avait avant, une envie d’aventures qui avait un peu disparu, une envie de lire qui manquait à certains qui avaient fini par abandonner la série… Et si tout recommençait comme avant ? Ce sera parfait quand certains personnages auront fini de grandir, quand ils auront stabilisé leur caractère et ce n’est pas encore le cas de Sonny…Pour un peu j’oubliais de vous dire que le scénario était signé Frédéric Zumbiehl (ancien pilote de combat et scénariste de Team Rafale, Réseau sentinelles…) et le dessin Francis Winis qui signe-là son premier album de bande dessinée.

Et quelques autres encore du côté de l’histoire…

La bande dessinée historique est depuis très longtemps à la mode et les lecteurs sont globalement au rendez-vous. Pensez donc, Alix, le fier Gaulois-Romain, est né en 1948 avec Jacques Martin un des plus grands auteurs français de bandes dessinées.

Alix vit encore et le dernier album est sorti en 2013, La dernière conquête, avec Géraldine Ranouil au scénario et Marc Jailloux et Corinne Billon au dessin. J’ai même tendance à penser que les différentes reprises ont donné un coup de jeune à cette série qui reste pour moi une grande réussite… On n’est même pas obligé de lire les premiers (parfois un peu indigestes) pour se plonger dans les derniers albums…

Enfin, je dois signaler deux séries qui sont maintenant reprises elles-aussi, Jhen et Vasco.

Pour la première, la reprise est partielle car le dessinateur initial, Jean Pleyers, il est encore là mais bien secondé. Il faut dire qu’il est trop long pour produire un album par an, rythme minimal pour satisfaire les lecteurs de plus en plus impatients. Donc, l’avant dernier, Le Grand Duc d’Occident, était scénarisé par Hugues Payen (rappelons que la série avait été créée par Jacques Martin) et dessiné par Thierry Cayman, tandis que le dernier, L’ombre des Cathares, lui, est dessiné par Jean Pleyers avec le même scénariste. Les deux albums sont très bons et se déroulent à la fin du Moyen-Age.Enfin, évoquons dans cette page historique la série Vasco. C’est Gilles Chaillet qui a créé cette histoire avec son personnage éponyme, en 1983. Malheureusement, il décède en 2011 et c’est Dominique qui vient de reprendre la série alors que Gilles Chaillet la faisait déjà dessiner depuis 2007 par Frédéric Toublanc.

Ce dernier album, Les enfants du Vésuve, est très bien construit, agréable à lire et surprenant pour qui suit la série depuis longtemps… Une partie de la jeunesse cachée de Vasco…

Voici donc quelques idées pour renouer avec nos héros d’autrefois, ceux qui ont animés les séries bédé de nos enfances…

Un cadeau de Noël à jouer avec les plus jeunes…

Puisqu’il parait que les jeunes Français auraient un véritable déficit dans les apprentissages basiques et vitaux, une idée de cadeaux de Noël pour joueur en famille, avec les plus jeunes, tout en confortant l’apprentissage de la lecture… Apprendre en jouant, l’idéal, non ?
les-lettres-rugueuses-article-genevièveLes lettres rugueuses

Le principe est connu depuis longtemps. Le chemin de la découverte des lettres, passage initiatique vers la lecture et l’écriture, doit être progressif. Tous les enfants ne doivent pas attendre trop longtemps pour se mettre en route sur la voie du savoir…

Les éditions Eyrolles ont décidé de travailler avec l’Association Montessori International pour proposer aux familles – aux enseignants aussi – des coffrets de jeux. Le premier, Les lettres rugueuses, est composé de deux jeux de cartes, des cartes grand format pour que l’enfant puisse bien les tenir en mains, puisse bien les voir… Le premier jeu est composé de 26 cartes avec les 26 lettres de l’alphabet. Non seulement on peut voir les lettres, les lire, mais aussi les toucher grâce à un système qui rend chaque lettre rugueuse. Ainsi les enfants kinesthésiques, vous savez ceux qui ont besoin de toucher, de manipuler, seront aussi de la partie sans souci.

Le deuxième jeu, 26 cartes aussi, est illustré et va offrir une imagerie qui permettra d’associer des cartes de ce jeu avec des sons, sons qui eux-mêmes seront associés avec des lettres du premier jeu…

On pourra donc avoir une multitude de jeux possibles, d’utilisations différentes de ces deux jeux de cartes. Les parents trouveront dans le coffret un fascicule avec des explications sur la pédagogie Montessori, avec des règles et des activités possibles (une dizaine bien expliquée), mais je pense que chaque famille enrichira ce coffret avec son inventivité et sa créativité, c’est aussi cela la pédagogie Montessori…
LES-LETTRES-RUGUEUSES-MINUSCULESIl est bien sûr évident que l’âge de ce coffret est situé entre 2 et 4 ans, mais après chaque famille pourra adapter en fonction de l’enfant, de son fonctionnement, de son développement… Rappelez-vous, chers parents, il n’y a pas deux enfants identiques, à chacun d’apprendre en fonction de ce qu’il est… mais offrons à chacun les outils dont il a besoin !

Une très belle idée de cadeau de Noël qui redonnera à certains l’envie de jouer en famille !

Choix de cadeaux de Noël, volume 3

Article écrit avec trois étudiants qui sont allés avec moi à Paris Games Week 2013…

Les jeux vidéo sont un passage obligé des achats de Noël car on sait aujourd’hui que les joueurs en France se comptent par millions. Mais rien ne ressemble moins à un joueur qu’un autre joueur ! Les âges sont très variés – on dit que la moyenne en France est de 37 ans – et les filles et les garçons jouent, ce qui était moins le cas avant. Si on peut trouver quelques jeux qui conviennent à toute la famille, force est de constater que certains jeux sont réservés spécifiquement à une tranche d’âge bien précise, à un type de joueur, voir une console ou support de jeu spécifique…  Il n’est donc pas toujours facile de s’y retrouver…

Les éléments présentés ici ne vont pas aider tout les acheteurs potentiels mais nous trouvions interressant de donner un éclairage sur quelques jeux même, surtout, quand ils sont le fruit de labels indépendants… On n’en parle moins et, pourtant, la qualité est bien au rendez-vous… Enfin, on citera du plus connu… car quand on aime, on ne compte pas !

Pour chaque jeu, on précisera la tranche d’âge préconisée par PEGI, norme européenne de classement des jeux vidéo, cela pourra aider certains acheteurs… Mais le problème, c’est que bien souvent pour les jeux téléchargeables on ne vous indique pas la préconisation PEGI…

Shoot Mania Storm Shoot ManiaD’abord édité de manière indépendante par le studio français Nadeo (créateur du déjà très célèbre TrackMania©) et aujourd’hui soutenu par Ubisoft, ShootMania© Storm est un FPS (First Person Shooter) multijoueur en ligne qui permet de soutenir ou d’affronter ses amis mais aussi des personnes du monde entier dans des batailles nerveuses au rythme endiablé !

Shootmania-Storm

4 modes de jeu principaux et plusieurs variantes vous permettront de varier les plaisirs et de trouver votre bonheur, que vous soyez un simple joueur occasionnel souhaitant passer du bon temps ou un gamer aguerri désireux de relever des défis toujours plus exigeants ! Quant aux plus créatifs d’entre vous, ils pourront s’en donner à cœur joie dans l’éditeur de niveaux et proposer leurs réalisations à toute la communauté !

Ce jeu superbement réalisé, que ce soit visuellement, techniquement ou au niveau du gameplay est d’ailleurs un jeu e-sport, et fait partie des rares élus au programme de l’ESWC© (Electronics Sports World Cup). De plus, il existe une version gratuite permettant de tester certains modes de jeu autant de fois que vous le voulez. Alors laissez-vous tenter par ce fabuleux jeu procureur de sensations fortes qu’est ShootMania© Storm !

Le jeu est classé 12 ans chez PEGI, donc conseillé aux joueurs de plus de 12 ans, logique pour un jeu de tir essentiellement pratiqué en ligne.

Site officiel : http://maniaplanet.com

Blue Estate Blue estate

Basé sur le comics du même nom dessiné par Viktor Kalvachev, Blue Estate© the game est un rail-shooter développé par les français de chez HeSaw. Destiné au plus grands, il utilise la technologie innovante du leap motion : grâce à un petit capteur placé juste en dessous de la main, le joueur n’a plus à utiliser de manette, de souris ou de clavier, seulement ses doigts !!! Le jeu est très intuitif et réactif, bien qu’encore en phase de beta test. blue_estate_1_page2

Cet univers très stéréotypé avec mafia chinoise et porte-flingue américano-italien fait preuve d’un humour décalé très efficace qui fait facilement oublier l’impossibilité de diriger le personnage principal, Tony Luciano. Ce dernier est d’ailleurs très original et les développeurs se sont parfois amusés à le tourner en ridicule pour notre plus grand plaisir, tout en intégrant cela au gameplay ! Par exemple, lorsque son gel cesse de d’être efficace, ses cheveux lui tombent sur le visage, obstruant ainsi son chant de vision, et donc celui du joueur. blueestate5-600x337

Sanglant à souhait, un tantinet graveleux mais surtout extrêmement immersif et plaisant à jouer, Blue Estate© est incontestablement la surprise technologique de cette fin d’année ! N’hésitez donc pas à investir dans le jeu (dont le prologue est déjà disponible) et le capteur qui va avec pour ces fêtes de fin d’année !

Le jeu est donc pour joueur adulte et disponible uniquement par téléchargement.

Site officiel : http://www.blueestatethegame.com/main.html

Octodad octodad

Pour amuser les plus jeunes, Octodad© est le choix idéal ! Il s’agit d’un poulpe se faisant passer pour un humain. On le suit dans ses tâches le jour de son mariage. La particularité de ce jeu est que chaque membre est contrôlé indépendamment des autres, apportant une bonne dose de fun ! Octodad© a été développé par des étudiants de l’université de DePaul, à Chicago dans l’Illinois et est disponible sur PC et PS4. 66023304_1371673355-2

Certes, le jeu est accessible aux plus jeunes, à partir de 7 ans, mais il n’existe qu’en anglais. Vous avez donc là l’occasion de transformer vos petits joueurs en joueurs bilingues, allez savoir, cela les aidera peut-être dans leurs vies professionnelles…

Site officiel : http://www.octodadgame.com/

 Let’s sing and dance 51SQr3IhihL

Vous aimez danser et chanter? Ce jeu est pour vous ! Let’s Sing and Dance© est un jeu à la croisée entre Singstar et Just Dance dans lequel le joueur pourra s’identifier à un réel danseur tout en chantant les paroles de ses chansons préférées. Beaucoup d’animations sympathiques sont présentes dans ce jeu, et pour chaque titre, le clip est également diffusé en haut à gauche de l’écran. Que demander de plus ? A travers une playlist de 13 titres, devenez, vous et vos amis, les stars de la fête. Let’s Sing and Dance© est disponible sur Xbox© 360 avec Kinect©. Ce jeu français est développé par Voxler et édité par Deep Silver.

Le jeu est préconisé par PEGI pour les joueurs de plus de 12 ans.

Site officiel : http://www.deepsilver.com/game-view/view/game/access12/lets-sing-and-dance/

Just dance just-dance-2014-jaquette-524ab09840e47

Just dance ! Premier tube de Lady Gaga mais, surtout, jeu vidéo Wii qui fait des ravages chez les joueurs – certains diront les chez les adolescentes – comme on a pu le constater lors du dernier Paris Games Week. Ravages ? Façon de parler car il s’agit avant tout d’un jeu de danse, de mouvement, qui permet à chaque joueur de faire son petit sport quotidien…

Ce jeu pourra être joué à plusieurs et donnera lieu à de véritables compétitions amicales et familiales. Il est vraiment accessible à toute la famille (préconisation à partir de 3 ans par PEGI) mais son seul inconvénient sera de lasser quelque peu l’entourage surtout quand les jeunes joueurs ressasseront durant tout l’après-midi le même morceau musical avec la même chorégraphie… Rien de grave, bien sûr… P1240114

La nouvelle livraison – Just Dance 2014 – permet de jouer en ligne avec des danseurs du monde entier, avec un classement pour chaque chorégraphie…. Pourquoi pas ?

Le jeu est développé en France par Ubisoft à Montreuil… Il fallait bien acheter français, non ?

Site officiel : http://just-dance-thegame.ubi.com/

Assassin’s creed 345928_assassins-creed_yecio_ubijca_klinki_igra_1280x1024_www-gdefon-ru

Et pour terminer ce jeu vidéo développé par Ubisoft Montréal, un jeu conseillé pour les joueurs de plus de 18 ans. Attention, jeu pour adultes ne signifie pas jeu pornographique, hyper violent ou de grande qualité. Cela veut simplement dire que certaines images du jeu peuvent choquer un jeune joueur. Mais, nous avons là un excellent jeu qui aujourd’hui connaît des prolongements en bandes dessinées et en romans… assassins-creed-2

Pour donner le fondement de l’histoire, sans en dire trop, on peut se limiter à ce personnage, Desmond Miles qui vit à notre époque et qui va, grâce à un dispositif scientifique étonnant, l’Animus, revivre les actions de son ancêtre Altaïr, assassin célèbre qui sévissait lors de la troisième croisade, en Palestine… Altaïr doit réaliser plusieurs missions pour regagner son rang dans la société secrète des Assassins… mais les pièges sont nombreux… 091029_assassins_creed_bd

Les amateurs d’histoire prendront un plaisir fou avec ce jeu qui est une forme d’uchronie puisque chaque joueur vient changer des éléments de l’histoire… C’est peut-être là que se situe le risque de ce jeu, pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de cette époque, c’est qu’ils pourraient finir par croire que l’histoire c’est ce qu’ils auront vu dans le jeu… milady_roman_ac

Enfin, puisque vous allez incarner deux personnages, Desmond Miles et Altaïr, vous allez vous transformer, dans le jeu du moins, en assassin… certains apprécieront, d’autres pas, à chacun son choix… ps3_assassin-s-creed_1194863045_1

Graphisme excellent, reconstitution de cette époque lointaine étonnante et des histoires dérivées en bandes dessinées d’une grande qualité avec au scénario Eric Corbeyran (Le chant des Stryges pour ne citer qu’un titre de cet auteur qui a presque écrit trois cent albums) et au dessin Defali que l’on a vu dédicacer au Paris Games Week assailli par les joueurs-lecteurs…

Montreuil en une journée…

salon-du-livre-jeunesse-montreuil-2013Chacun d’entre nous a ses propres rites, ses habitudes, ces petits riens qui donnent du sens à nos vies, qui nous occupent, nous distraient, nous permettent de trouver des instants de bonheur, tout simplement… Moi, dans ce domaine, j’ai le salon de Montreuil. On dit que c’est un salon du livre et de la presse jeunesse mais depuis longtemps je récuse ce terme de jeunesse et je le remplace par famille… Oui, pour moi, aller à Montreuil c’est me promener dans un espace familial. D’ailleurs, c’est l’un des salons nationaux où l’on va en famille, où les parents aiment se promener avec leur progéniture… Il y a quelques années, lorsque mes enfants étaient plus jeunes, on avait même une règle : on ne repartait que lorsque chaque membre de la famille avait choisi un livre… Que du bonheur !

Maintenant, je vais à Montreuil pour travailler, mais pour une fois le travail y est plaisant, que dis-je ludique, culturel, jouissif… Chaque rencontre avec un auteur, un éditeur, une attachée de presse, un lecteur ou un enfant qui n’attend qu’une chose, devenir lui-aussi, un lecteur, est un moment hors du temps qui m’enrichit toujours, parfois, même, me transforme… Ce salon 2013 n’a pas été différent des autres et je voudrais vous en compter quelques instants qui resteront dans ma mémoire… Pour ceux qui ne connaissent pas encore mon mode de fonctionnement, je préciserai que je ne suis pas venu seul mais accompagné de Mikaël et Bénédicte. Deux étudiants qui sont là avec moi pour découvrir mais aussi travailler, filmer, photographier, enregistrer… Rien de tel qu’un bon salon comme Montreuil pour apprendre à faire du reportage…

Claudia Biélinsky Montreuil 2013-1Nous avons commencé par une rencontre passionnante avec une auteure argentine, Claudia Bielinski. Il s’agit d’une artiste qui, après avoir taquiné avec un certain succès l’Art, avec un grand A, s’est mise à raconter des histoires dessinées, illustrées. On peut quand on regarde l’ensemble de ses ouvrages parus dire qu’elle est une créatrice d’images comme on en croise peu. Ce fut donc l’occasion de la saluer comme une artiste complète qui enchante les yeux, le cœur et les âmes des plus grands et des plus petits sans distinction… couv51534677Avec son dernier ouvrage, Le plus beau cadeau du monde, elle va encore plus loin. Certes, on peut contempler le livre comme un ouvrage cartonné pour les plus jeunes lecteurs, pour les enfants. En se penchant un peu plus, en prenant plus le temps, on va découvrir la présence de petits rabats cartonnés avec des éléments qui viendront enrichir l’histoire pour le plus grand plaisir des lecteurs lassés par les choses de bébé… Mais si l’adulte prend soin de plonger dans ses morceaux d’histoires cachées, il va se laisser envahir par un doux bonheur comme Claudia sait les distiller. Chaque cachette renferme un trésor, une histoire à part entière, des personnages bien vivants…

Claudia coupe, dessine, colle, colorie...

Claudia coupe, dessine, colle, colorie…

Si on observe bien l’ensemble de l’ouvrage, page par page, on va mesurer à quel point ce travail est proche de celui de la bande dessinée. Il y a un scénario, un récit graphique, séquencé et découpé, une multitude de cases, chaque page renfermant son rabat qui est comme une case cachée… On peut même percevoir la bande son car tous ces habitants de la grande maison son assez bruyants…

Et l’histoire, me diriez-vous ? Ce n’est pas tout de réaliser de belles choses, il faudrait quand même qu’elles aient du sens, voir beaucoup de sens !

Alors puisque vous voulez du sens, en voici en voilà et sans limite ! Il y a un récit simple. Toute la famille est partie, en dehors du papa. Ce dernier sait qu’il va recevoir un cadeau et dès qu’il se retrouve seul il va chercher partout ce fameux cadeau… Il fait ce qu’il ne faut pas faire…

Mais en cherchant partout, il nous fait ainsi visiter toute la maison avec ses nombreuses cachettes, comme dans toute maison qui se respecte… Pas de cadeau, sauf à la fin… Mais, là, c’est la surprise !

Un très beau livre, une auteure pleine de bonne humeur, de joie, de soleil et qui tout au long de l’entretien a cherché à transmettre son art… Il ne reste plus qu’à espérer que les auditeurs puissent en profiter pleinement…ningAprès ce feu d’artifices verbal, il y eut une légère accalmie. Nos deux invités suivants, Valentine Goby et Yves Pinguilly nous firent défaut. C’est toujours triste car si on avait demandé à les rencontrer c’est que leurs livres nous avaient beaucoup plu. On sait bien que dans une journée de cette sorte, tout ne peut pas réussir, mais il a fallu attendre la seconde rencontre pour entrer définitivement dans le flux d’auteurs… Pierre Bailly

Pierre Bailly

En attendant Jérémie Almanza, le suivant sur la liste, nous avons rencontré Pierre Bailly, le dessinateur des aventures de Petit Poilu. Nous tenions tout particulièrement à cet instant car nous avons le projet de le faire venir à Chalon-sur-Saône. Il faut dire qu’avec un des groupes d’étudiants nous allons intervenir dans trois classes de petits pour présenter Petit Poilu et, après, nous allons accompagner ces trois classes dans la création d’une histoire entière, texte et dessin… Il était bien normal que Pierre Bailly soit invité et comme il a accepté, ce sera une magnifique fête quand il va rencontrer tous ces enfants… Qui sera le plus heureux ? L’auteur ? Le groupe d’instits ? Les enfants ? On verra, mais il se pourrait bien que ce soient les étudiants qui découvrent le bonheur d’animer une telle rencontre… Allez savoir ?

Alors, je te dessine qui ?

Alors, je te dessine qui ?

Ben, Petit Poilu, bien sûr !

Ben, Petit Poilu, bien sûr !

C’est à ce moment-là que nous avons rencontré Marie-Françoise, une bibliothécaire de Chalon-sur-Saône. On aurait pu la croiser à Chalon, il fallut que ce fut à Montreuil, mais nous lui avons tendu notre micro et très librement elle a donné son coup de cœur… Cœur de pierre ! Non, je ne mens pas, Cœur de pierre, la bande dessinée de Jérémie Almanza que nous allions interviewer quelques minutes plus tard… Mais le hasard existe-t-il ?

Jérémie Almanza

Jérémie Almanza

Ce fut donc le temps de cette rencontre avec Jérémie Almanza, entretien d’autant plus attendu que sa bande dessinée, la deuxième réalisée sur un scénario de Séverine Gauthier, est de tout beauté, pleine de poésie, originale et tendre sans tomber dans l’eau de rose… On a presque le sentiment d’avoir en main un chef d’œuvre… Euh, pourquoi presque d’ailleurs ? album-cover-large-18985Jérémie nous livre son travail, la façon de fonctionner avec Séverine, il parle de son art, de sa narration graphique, de ses couleurs, de son ressenti final…Mikaël admire le dessin, Bénédicte l’histoire dans son ensemble et on a en face de nous un jeune raconteur d’histoire, simple, modeste, étonné de se voir admiré… Oui, il est heureux d’être apprécié, oui, il souhaite voir les jeunes lecteurs séduits, mais en même temps il reste lui et ça fait plaisir à voir…

C’est peut-être là un des aspects fascinants de Montreuil, contrairement à d’autres artistes, les dessinateurs et raconteurs d’histoires ne se prennent pas trop au sérieux. Ils savent que toute renommée est éphémère, que les succès d’un jour peuvent être suivis de déconvenues, que ce qui compte le plus est de rester les pieds bien sur terre… Les_Légendaires_Origines_Tome_2_Jadina_page_01L’auteure suivante – ils vont alors se succéder durant deux heures sans interruption – est Nadou. Je ne connaissais pas cette jeune femme avant qu’elle se lance dans le dessin de la série Les légendaires – Origines. Bénédicte, elle, la connaissait à travers son blog, du coup elle avait été subjuguée par l’évolution graphique de Nadou. Un peu trop timide, bien normal pour une première interview, Bénédicte n’a pas osé commencer seule l’entretien mais assez rapidement elle posa quelques questions et tenta de faire entendre sa voix, sa connaissance du travail de Nadou et elle y est fort bien arrivée… Nadou Montreuil 2013-1La série Les légendaires de Patrick Sobral connaît un véritable engouement. On en est déjà au seizième album pour une aventure qui commença dans l’anonymat ou presque en 2014… Patrick avait depuis longtemps l’idée de l’origine de ses héros, mais il n’avait pas le temps de dessiner cette série parallèle et c’est pour cela qu’il a cherché et trouvé Nadou qui donne pleine satisfaction, en tous cas aux lecteurs… Rappelons pour ceux qui ne connaissent pas la série qu’il s’agit de super héros qui ont rajeuni à la suite de l’incident magique de Jovénia. Parfois, en cours d’albums, il y avait des flashbacks où on pouvait les voir en adultes… Les matériaux étaient bien là pour faire une histoire de leur passé, un spin-off de la série,  du temps où ils étaient adultes… C’est maintenant fait avec Les légendaires – Origines qui va offrir un album par personnages, donc 5 albums, mais auxquels on ajoutera celui consacré au méchant absolu, Darkhell… legendaires-origines-1-delcourtIl fallut quitter cet univers pétri de références asiatiques au dessin très manga pour rejoindre aux antipodes celui de Maxime de Radiguès et ses grandes étendues nord-américaines… Nous sommes là dans une sorte de roman graphique ou d’une compilation de petits épisodes qui raconte une tranche de vie de Joe. Attention, Orignal n’est pas réellement une histoire douce pour petits enfants sages… Les tensions entre Joe et Jason font penser à de nombreux faits divers lus ici ou là car les enfants entre eux ne sont pas toujours si tendres que cela… orignal-bd-volume-1-simple-48565Une belle rencontre d’autant plus que le lascar ne manque pas de talent, qu’il est aussi éditeur et qu’il nous a offert une discussion riche de talent et d’ouverture sur la bande dessinée en général… Il illustrait aussi que la bande dessinée qui peut s’attaquer à tous les sujets, sur tous les modes, avec tous les talents, était, avec lui, profondément humaine… Tout un programme ! Max de Radiguès Montreuil 2013-1Avec notre visiteuse suivante – je dis visiteuse car nous restions coincées dans la salle presse, derrière des baies vitrées ensoleillées, et on avait le sentiment de recevoir – nous allions avoir un grand moment de tendresse, de douceur, de poésie et de nature. Je ne dis pas cela en raison de la beauté de Delphine Chedru – quoi que… allez savoir ? – mais parce que son ouvrage, Jour de neige, est tout simplement une petite merveille, un joyau de la couronne, une pépite en accès libre, bref, un livre pour enfant comme j’aime les lire et les garder dans ma bibliothèque… Delphine Chedru Montreuil 2013-1Jour de neige est un album cartonné pour les tout-petits, ceux qui ne savent pas lire. On pourrait croire que les adultes vont s’y ennuyer mais, en fait, chacun peut se raconter – ou raconter à son enfant – son histoire et c’est surement plus riche qu’une histoire qui serait entièrement écrite et balisée, qui serait identique pour tous ! Ce sont ces belles histoires uniques que j’adore, ces livres que je chéris et ce d’autant plus que chaque fois que je les ouvre j’y découvre une nouvelle histoire ! Je pense donc que Jour de neige va m’accompagner encore de longues années, enfin si Dieu me prête vie ! ob_6acf378fc686be592bf42666a84fc258_jour-de-neigeAprès Delphine Chedru, ce fut autour de Laurent Gnoni de nous rejoindre. Pardons, Laurent, on le prononce comment ton nom ? « Comme gnocchi mais avec un son n à la place de du son qui… ». Bon, c’est simple, je ne vois vraiment pas pourquoi on se posait tant de questions avant de le recevoir… album-cover-large-20362Ce fut le moment détente de l’entretien car après nous sommes partis à la découverte d’Albert Camus car Laurent Gnoni a dessiné un remarquable Camus, entre justice et mère, écrit par José Lenzini, un véritable spécialiste de Camus. Laurent Gnoni Montreuil 2013-1Un livre de qualité très original dans sa construction et sa narration avec des phases très textuelles, d’autres beaucoup plus graphiques, des temps très biographiques tandis que d’autres sont essentiellement humains, profondément humains pour ne pas dire plus. Que l’on aime ou pas Camus on finit par le croiser, l’écouter, lui parler et plus jamais notre rapport à cet homme et son œuvre ne sera identique… Comme quoi lire peut nous transformer sérieusement… P1240376Et puis, il fallut finir cette belle et riche journée. Oui, tout a une fin, c’est ainsi et on le sait depuis le premier jour, le premier instant, la première interview… Nous avons donc fini en finesse avec Thierry Coppée et ses Blagues de Toto. Les-blagues-de-Toto-tome-10-couverture-747x1024Si, je ne plaisante pas, je parle bien de blagues de Toto adaptées en bandes dessinées… Au début, on peut prendre cela à la légère, mais on en est au dixième album déjà ! Pour cet anniversaire, Thierry Coppée a fait voyager Toto dans le temps, un album spécial « histoires drôles historiques »… j’avoue qu’au départ, je n’étais pas un fan de ce type de bandes dessinées, mais depuis je suis fasciné par le succès rencontré. Finalement, je suis assez content de cette situation pour trois raisons. Tout d’abord parce que certains jeunes sont entrés en bédé grâce à ce Toto de Coppée. Thierry Coppée Montreuil 2013-1Pas mal ! Deuxièmement parce que ces blagues, pas toujours extraordinaires, nous ont quand même parlé un jour, rappelez-vous, quand nous étions au primaire… Finalement, Thierry Coppée nous offre un bain de jouvence, c’est souvent salutaire pour nous empêcher de devenir de vieux c… Enfin, parce que Toto est devenu un véritable personnage, nouveau et moderne, adopté par les jeunes lecteurs et bien vivant maintenant avec la bande dessinée et le dessin animé… C’est tout simplement que Thierry Coppée avait le talent pour le faire, chapeau l’artiste ! P1240384Puis ce fut le TGV, la fatigue dans le train et le retour à Chalon-sur-Saône avec des images plein la tête… Euh, c’est quand le prochain Montreuil ? Dans un an… Non, c’est une plaisanterie ! Courage, en lisant il parait que le temps passe plus vite…