Littérature => Sud-américaine (488 livres critiqués)



couverture

Opération massacre de Rodolfo Walsh

critiqué par Lectio - (75 ans)

Sombre Argentine

8 etoiles
Philosophe de formation, Rodolfo WALSH consacre sa carrière au journalisme. Péroniste il mène une enquête approfondie sur cette période du début juin 1956 lorsque les généraux TANCO et VALLE se soulèvent contre le gouvernement qui destitua PERON en 1955. Dans l'illégalité totale l'insurrection fut étouffée. L'investigation du journaliste porte sur l'assassinat d'un groupe de civils...

couverture

Pas de lettre pour le colonel de Gabriel García Márquez

critiqué par Raul - (38 ans)

Qu’est-ce que vaut la dignité devant la faim?

8 etoiles
J'avais déjà lu ce roman il y a longtemps. Il s'agit d'un colonel qui attend sa pension de retraite depuis une quinzaine d’années. Tous les vendredis, il se rend à la poste dans l’espoir qu’arrive la lettre qui le délivrera de cette attente interminable et le récompensera de sa patience. Cet auteur a gagné le...

couverture

Le général dans son labyrinthe de Gabriel García Márquez

critiqué par Fanou03 - (* - 48 ans)

Le voyage sans retour

7 etoiles
Usé par sa vie militaire et aventureuse, malade, le général Simon Bolivar annonce qu'il se retire de la vie publique et qu'il souhaite s’embarquer pour l’Europe afin d’y finir ses jours. Il quitte alors Bogota pour se rendre sur la côte colombienne, accompagné de ses derniers fidèles et de sa garde rapprochée. Mais, rongé par...

couverture

Le rêve du retour de Horacio Castellanos Moya

critiqué par Agnesfl - (Paris - 59 ans)

L'obsession du pays natal

6 etoiles
C'est l'histoire d'un journaliste salvadorien résidant à Mexico qui atteint d'une colite nerveuse très douloureuse va consulter Don Chente, un médecin à la retraite homéopathe et acupuncteur. Le héros utilise le je, et rêve de retourner à San Salvador et de quitter sa femme et sa fille. D'autant plus que son épouse lui a annoncé...

couverture

Le bonheur des familles de Carlos Fuentes

critiqué par Veneziano - (Paris - 46 ans)

Les anecdotes des familles mexicaines

8 etoiles
Par cette série de fragments, Carlos Fuentes nous décrit les Mexicains, leur environnement familial, sentimental, religieux, pour l'essentiel. Le but semble bien en être de nous livrer les caractéristiques de la société mexicaine. Cette mosaïque, cette sorte de sociologie pointilliste, font ressortir des tendances à l'amour-passion, à la méditation, bénéfique ou violente, à la colère,...

couverture

Tereza Batista de Jorge Amado, Calasans Neto (Dessin)

critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 78 ans)

encore un chef-d'oeuvre du romancier brésilien

10 etoiles
On suit dans ce long roman la vie de Tereza Batista, vendue à onze ans par sa mère et bientôt violée par le Capitão, qui porte en collier les anneaux de toutes les filles qu'il a déflorées de force, et à qui elle sert longtemps d'esclave dans le Nordeste brésilien. Poussée à bout, elle le...

couverture

Coupable vous êtes de Lorenzo Lunar

critiqué par Reginalda - (lyon - 57 ans)

Une galerie de portraits pour démasquer l'hypocrisie

7 etoiles
Santa Clara est la ville de province cubaine où officie Leo Martin à qui il va être donné l'occasion d'élucider le meurtre à coup de marteau d'un proxénète. Bien entendu, on suit avec intérêt les déambulations du flic dans la faune interlope de Santa Clara, mais le livre est trop rapide, trop court pour qu'on...

couverture

Le jeu de Ripper de Isabel Allende

critiqué par Pascale Ew. - (56 ans)

Un thriller à la sauce Allende

7 etoiles
Une série de meurtres sont perpétrés de manière rituelle et pourtant différentes, laissant derrière eux un message caché qu'un club de jeunes tente de déchiffrer en communiquant par internet. Amanda Martin en est la meneuse. Elle est secondée par son grand-père. Sa maman, Indiana Jackson, est une sorte de guérisseuse ésotérique (utilisant aussi bien les...

couverture

D'amour et de désolation de Gabriela Mistral

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

Et je les ai perdus, sans un cri d'agonie...

8 etoiles
Bien avant le grand poète Pablo NERUDA il y avait déjà au Chili… Gabriela MISTRAL (Lucila GODOY ALCAYAGA 1889-1957), aujourd’hui totalement tombée dans l’oubli, cette institutrice, puis diplomate, donna pourtant à la poésie de son pays, ses premières lettres de noblesse et son premier Prix Nobel de Littérature. M. Claude COUFFON nous offre donc ici...

couverture

Hérétiques de Leonardo Padura

critiqué par Psychééé - (36 ans)

Passionnant

9 etoiles
Ce livre constitue une bonne approche pour se rendre compte de certains aspects de la vie à Cuba : la chaleur étouffante, la corruption, la pauvreté mais aussi la joie de vivre des habitants qui persiste malgré tout et leur pugnacité pour s’en sortir. Il se divise en trois parties, d’apparences totalement différentes, qui pourtant...

couverture

L'oranger de Carlos Fuentes

critiqué par Veneziano - (Paris - 46 ans)

Nouvelles des Amériques

9 etoiles
Carlos Fuentes consacre cinq nouvelles consacrées à l'Amérique latine, à ses relations avec la conquête espagnole principalement. Les souvenirs d'un mort récent à la venue des conquistadores, les témoignage de deux enfants de l'un de ces derniers partageant le même prénom, la conquête de l'Espagne par Rome racontée par un témoin de l'époque, les vacances...

couverture

Naufragés de Fernando Monacelli

critiqué par Cristina21 - (50 ans)

Bouleversant !

8 etoiles
Présentation de l'éditeur Enquête familiale bouleversante et réflexion troublante sur la maternité, Naufragés est aussi une magnifique évocation de l'Argentine contemporaine, le portrait d'un pays marqué par les cicatrices du passé, qui se cherche un futur. Vingt-cinq ans après la guerre des Malouines, le cadavre gelé d'un soldat est découvert sur un canot de sauvetage en Antarctique....

couverture

Les lance-flammes de Roberto Arlt

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Un roman coup de poing d'un des plus grands auteurs argentins du XXème siècle.

8 etoiles
Roberto Arlt est une figure emblématique de la littérature argentine du vingtième siècle. Il est régulièrement opposé à Borges, son contemporain, et est resté connu surtout sur le continent sud-américain. Il possède de grandes qualités d'écriture et fait penser à Céline parfois. Les éditions Belfond ont eu bien raison de rééditer ce roman majeur, qui...

couverture

La plus limpide région de Carlos Fuentes

critiqué par Veneziano - (Paris - 46 ans)

Un tourbillonnant roman social

7 etoiles
Ce roman a pour but, ambitieux, de retracer one saga social dans le Mexique des années 1940 et 1950, à l'heure où ce pays vit des remous politiques à répétition, tiraillé entre une bourgeoisie désireuse de garder ses positions et acquis et les classes populaires, zapatistes, soutenant une réforme agraire et davantage de redistributions de...

couverture

L'ancêtre de Juan José Saer

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 74 ans)

Remarquable et fascinant: un chef d'oeuvre

10 etoiles
"L'ancêtre" de Juan José Saer, l'un des plus grands écrivains argentins du XXème siècle, est un de ces textes rares comme on en lit peu, un texte dont j'ai d'abord envie de souligner la haute tenue, tant sur le plan de la pénétration de l'analyse, de la profondeur de la réflexion que sur celui de...

couverture

Nid de vipères de Edyr Augusto

critiqué par Joanna80 - (Amiens - 68 ans)

vengeance et corruption

8 etoiles
Présentation de l'éditeur : Castanhal, dans l'État du Para, au nord du Brésil. Afin de lui extorquer sa scierie, Wlamir Turvel, trafiquant ambitieux, tabasse Alfredo Pastri, puis viole sa femme sous les yeux de leurs enfants, Isabela et Fred. Ceux-ci jurent de venger leurs parents. Mais des années plus tard, Fred a tourné la page et...

couverture

Bioy de Diego Trelles Paz

critiqué par Killing79 - (Chamalieres - 44 ans)

Violence péruvienne

8 etoiles
Présentation de l'éditeur Lima, années 80. Alors que l'Etat et la guérilla du Sentier Lumineux se livrent une guerre sans merci, Elsa, une jeune militante communiste, est soumise aux viols et à la torture des militaires. Parmi eux, Bioy, jeune caporal tétanisé par ce déchaînement de violence. Lima, années 2000. Bioy est désormais à la tête d...

couverture

Iguana, iguana de Arnaldo Calveyra

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Le regard d'un poète sur la fugacité du temps

8 etoiles
Ce court livre a tout pour décontenancer son lecteur. Des nouvelles ? Des chroniques ? Des poèmes en prose ? A mon sens, on penche davantage pour la dernière possibilité. Arnaldo Calveyra possède une langue poétique, merveilleuse et mystérieuse. Le lecteur doit entrer dans le langage de cet homme talentueux qui raconte le monde qui...

couverture

Des oiseaux plein la bouche de Samanta Schweblin

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Des univers où l'absurde et le bizarre deviennent la norme

8 etoiles
Samanta Schweblin sait bâtir des univers inconfortables, dérangeants et surprenants. Elle heurte son lecteur et n'a aucune limite. Dans ces nouvelles vives et accrocheuses, elle saisit l'attention du lecteur dès la première ligne et ne nous laisse aucune seconde de répit. Déjà, j'aurais dû me méfier en regardant la couverture de ce recueil de nouvelles....

couverture

Santa Evita de Tomás Eloy Martínez

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Les pérégrinations du cadavre d'Evita

7 etoiles
Le personnage principal de roman est le cadavre d'Evita ! Eh oui, à sa mort, son pauvre corps embaumé a été enlevé et ballotté à travers le monde, sans compter que deux copies en cire auraient été faites, baladées un peu de partout et auraient semé le trouble tant le résultat était fidèle au véritable...

couverture

Sept nuits d'insomnie de Elsa Osorio

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Un vrai talent de conteuse

8 etoiles
Elsa Osorio possède un véritable talent pour donner vie à des scènes en quelques pages, plongeant ainsi, dès les premiers mots, son lecteur dans ses nouvelles. Elle parvient à intriguer en laissant planer le doute et en forçant ainsi le lecteur à se concentrer pour récupérer le maximum d'informations afin de donner du sens à...

couverture

Les enfants disparaissent de Gabriel Báñez

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Un roman passionnant et mystérieux qui rappelle l'atmosphère des meilleurs films de Night Shyamalan

8 etoiles
Un vieil homme en fauteuil roulant est passionné par les montres et les horloges, il aime aussi battre ses propres records temporels dans ses courses en fauteuil et se voir acclamé par les enfants. Il passe ses journées à chercher des stratégies pour rouler plus vite, c'est un combat contre le temps qu'il mène. Mais...

couverture

Les réputations de Juan Gabriel Vásquez

critiqué par Tanneguy - (Paris - 84 ans)

Les caricatures ont parfois des conséquences dramatiques...

8 etoiles
Javier Mallarino est un caricaturiste renommé en Bolivie et reçoit un hommage remarquable à l'occasion des quarante années pendant lesquelles il exercé son art dans un des quotidiens célèbre à Bogota (Colombie). Il se penche avec fierté, et avec quelque indulgence sur les résultats de certaines de ses caricatures. Mais il est rattrapé par les conséquences...

couverture

Le conscrit de Martín Kohan

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Un roman qui fait froid dans le dos

8 etoiles
"Le carnet de notes était ouvert, au milieu de la table. Il n'y avait qu'une seule phrase écrite sur les deux pages que l'on pouvait voir. Elle disait : "A partir de quel âge un enfant peut-il être torturé ?" C'est ainsi que commence ce roman que l'on ne parvient pas à poser tant il...

couverture

Traité culinaire à l'usage des femmes tristes de Héctor Abad Faciolince

critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 78 ans)

du couple

10 etoiles
Ce n'est pas un roman, mais une suite de petites chroniques où l'auteur veut battre en brèche l'idée du bonheur obligatoire auquel on voudrait en particulier contraindre les femmes : "mais d'où as-tu sorti qu'il est interdit d'être triste ?" écrit-il en s'adressant à une lectrice. Oui, André Gide nous le rappelle dans la phrase...

couverture

Le cahier de Maya de Isabel Allende

critiqué par Monocle - (tournai - 64 ans)

On m'a donné le prénom de Maya

5 etoiles
Maya était pourtant une petite fille sage, gaie et vive, entourée de l'affection des siens et voilà qu'à l'âge de l'adolescence elle sombre dans l'alcool, la délinquance et la drogue. Elle devra se réfugier à Chiloé, petite île du Chili, au sud du monde où elle pourra échapper à son passé....

couverture

Légendes du Guatemala de Miguel Ángel Asturias

critiqué par Veneziano - (Paris - 46 ans)

Des mythes métissés

7 etoiles
Cet écrivain réputé nous livre les représentations mythiques de son pays, qui ont pour intérêt de mêler l'ensemble de ses racines, amérindiennes et chrétiennes, la végétation et le climat y ayant leur importance. Le style employé est sec, et recouvre pourtant une certaine emphase, pour narrer ces récits brefs, de quelques pages, où le surnaturel...

couverture

Terra Nostra de Carlos Fuentes

critiqué par Radetsky - (81 ans)

L'éternité par le rêve...

10 etoiles
Il est malaisé d’entreprendre le tour de ce monument littéraire, tant en raison de ce qu’il montre que par ce qu’il dissimule de prime abord. Afin d’en esquisser la tonalité, on peut tenter la comparaison avec d’autres œuvres significatives. Terra Nostra, mis au monde par un Mexicain, soit un...

couverture

Carlitos qui êtes aux cieux de Fernando Vallejo

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Un roman vif au rythme échevelé

7 etoiles
Fernando Vallejo est surtout connu pour son roman "La vierge des tueurs", roman passionnant et violent qui se déroule à Medellin, sa ville de naissance, roman adapté avec talent au cinéma par Barbet Schroeder. Ici, l'auteur évoque son frère Carlos qui est devenu le maire de la ville de Tamesis. C'est ce qu'il nous raconte...

couverture

Le rendez-vous de Bergen de Álvaro Mutis

critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 78 ans)

Autres aventures picaresques de Maqroll el Gaviero

10 etoiles
Nous avons ici admirablement traduites par françois Maspéro, trois histoires de notre ami Maqroll el Gaviero, éternel errant des mers, et héros récurrent d'Alvaro Mutis. C'est un pur bonheur qui nous conduit des brumes bretonnes et norvégiennes à la grisaille de Brighton et aux rivages plus ensoleillés de Port-Vendres et Majorque. Où l'on voit le...

couverture

Conversation à «La Cathédrale» de Mario Vargas Llosa

critiqué par Lectio - (75 ans)

Une grande leçon de littérature.

10 etoiles
Le motif du prix Nobel de littérature attribué à Mario Vargas Llosa pour "sa cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l'individu, de sa révolte et de son échec" (source Fondation Nobel 2010) résume totalement ce chef d'oeuvre littéraire. Plus un lieu de perdition que de rédemption, la cathédrale...

couverture

Moi et une vieille négresse voluptueuse de Pedro Juan Gutiérrez

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

L'ANIMAL TROPICAL SE FAIT POÈTE

8 etoiles
Beaucoup l’ignorent, mais Pedro Juan GUTIERREZ, notre « Animal tropical » de La Havane, est aussi un grand poète à ses heures. Bien entendu avec un écrivain de cet acabit, pas question de poésie "classique" et encore mois « traditionnelle » bien sûr!.... C’est avant tout de la poésie très réaliste, ancrée dans la...

couverture

La harpe et l'ombre de Alejo Carpentier

critiqué par Radetsky - (81 ans)

Je ne suis pas celui que vous croyez...

8 etoiles
Voici un conte historico-philosophique qu'Alejo Carpentier (Cubain aux lointaines origines bretonnes) nous brosse en réponse à une réputation usurpée : celle de Christophe Colomb. "Héros" de la découverte des Amériques (dont on rappelle en passant que les Scandinaves y ont mis le nez auparavant), dispensateur de la "civilisation", portée par des aventuriers féroces, bien plus habités...

couverture

L'Inoubliable de Eduardo Berti

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Une galerie d'êtres étranges ...

7 etoiles
Eduardo Berti livre des nouvelles dans la tradition des textes étranges de certains auteurs argentins, comme Borges ou Cortazar, sans toutefois égaler ces maîtres dans l'art d'instaurer des climats bizarres. Dans ces textes, on rencontre un adolescent au nez difforme sombre héritage familial, un homme qui engage son propre meurtrier, une lectrice de journaux qui ne...

couverture

La Mort d'Artémio Cruz de Carlos Fuentes

critiqué par Radetsky - (81 ans)

La mort, pour solde de tout compte...

10 etoiles
Artemio Cruz se meurt. La douleur accompagnant son agonie, loin d'être brève va l'astreindre, alternant les périodes de lucidité, de rêves, de réminiscences lumineuses ou cruelles, à tenter de régler ses comptes avec les siens et avec lui-même. Carlos Fuentes, quant à lui, va brosser au travers de son héros la fresque de trois quarts...

couverture

La vérité sur Gustavo Roderer de Guillermo Martínez

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

L'affrontement de deux adolescents intelligents

9 etoiles
Ce court roman s'ouvre sur une partie d'échecs dans un village argentin. Deux adolescents s'affrontent et se jaugent par le biais de ce jeu qui souligne deux intelligences différentes. Le narrateur est un très bon élève et a une attitude qui rappelle celle de tout adolescent qui se respecte, alors que Gustavo Roderer est plus...

couverture

La nuit recommencée de Leopoldo Brizuela

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Un roman sur les heures sombres de l'Argentine.

8 etoiles
L'écrivain argentin Leonardo Bazan se souvient brutalement d'un épisode traumatisant qu'il a vécu en 1976 lorsqu'il assiste à une effraction chez ses voisins en 2010. Tout d'un coup, c'est l'angoisse, la peur, les doutes qui l'assaillent et qui vont réveiller de vieux souvenirs familiaux en lien avec les vagues de disparitions qui ont assombri le...

couverture

Depuis que la samba est samba de Paulo Lins

critiqué par TRIEB - (BOULOGNE-BILLANCOURT - 72 ans)

AUX ORIGINES DE LA SAMBA

8 etoiles
Le roman de Paulo Lins se déroule dans le Rio des années 20, et plus précisément dans le quartier de l’Estàcio, où se croisent des malfrats, des proxénètes, des prostituées, des homosexuels, des immigrés. On y trouve égale-ment des artistes, des musiciens susceptibles d’incarner la bohème locale. Ismael Silva est compositeur, il aspire à changer...

couverture

Le passé est un aquarium de José Emilio Pacheco

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

«Et dans la mémoire les ruines font place à d’autres ruines.».

8 etoiles
Le mois de janvier 2014 est sans doute à marquer d’une pierre noire pour la poésie Sud-Américaine, en effet, le 26 janvier, à peine douze jours après son grand ami Juan GELMAN (mort le 14 janvier 2014 et dont je parle ici : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/42220), ce fut au tour d’une autre grande voix de nous quitter,...

couverture

Obscur ouvert de Juan Gelman, Luciano Spanò (Dessin)

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

« Et à qui as-tu dit que tu allais tomber ? »

8 etoiles
Le 14 janvier 2014 s’éteignait dans une indifférence quasi générale, une des plus grandes voix de la poésie d’Amérique du Sud, je veux parler ici du poète argentin Juan GELMAN. « Obscur Ouvert » (anthologie personnelle de l’auteur, réunissant des poèmes écrits durant les trente dernières années et publiés dans différents livres), est sans doute...

couverture

La peau dure de Fernanda García Lao

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Un roman original, amusant et déroutant !

8 etoiles
Comment Violeta peut-elle accepter cette main d'une inconnue qu'on lui a greffée après un accident ? A qui appartenait-elle ? N'est-ce pas un corps étranger qui fait intrusion en elle ? Fernanda Garcia Lao s'intérese à l'étrangeté et rend certains éléments scientifiques ou logiques bizarres. Violeta est une comédienne qui ne parvient pas à lancer...

couverture

Moi aussi, j'ai eu une petite amie bisexuelle de Guillermo Martínez

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Relation torride entre un enseignant et son étudiante

8 etoiles
Le narrateur, écrivain argentin, est invité dans une université américaine afin d'assurer les cours de littérature espagnole durant un semestre. Après avoir fait rapidement connaissance avec ses collègues et après avoir visité son appartement, il fera une rencontre déterminante : Jenny, une de ses étudiantes. Une histoire d'amour, plutôt une histoire sexuelle, naît rapidement entre...

couverture

Tout n'est pas veille lorsqu'on a les yeux ouverts de Macedonio Fernández

critiqué par Stavroguine - (Paris - 40 ans)

Le philosophe amoureux

10 etoiles
Macedonio Fernández, comme Socrate, est connu grâce à ses disciples. Son Platon se nomme Jorge Luis Borges, qui dans les rues de Buenos Aires, recueillait sa parole et « [i]l’imitai[t] jusqu’à la simple transcription, jusqu’au plagiat passionné et plein de dévotion[/i] ». Voilà un beau garant ! Mais contrairement au Grec, Macedonio a l’avantage (et sans doute aussi...

couverture

La chasseuse d'astres de Zoé Valdés

critiqué par TRIEB - (BOULOGNE-BILLANCOURT - 72 ans)

LES RACINES DE LA LITTERATURE

7 etoiles
Le roman de Zoé Valdès commence comme il finit : par l’évocation de ses intentions, lors d’une visite en bord de mer. Zamia, femme de lettres cubaine en mal d’inspiration, vient contempler la mer ; elle est la proie, croit-elle, de la vision d’une femme qui s’approche d’elle et lui déclare : « Tu es...

couverture

Adultère de Paulo Coelho

critiqué par KAROLE - (48 ans)

décevant et quel ennui....

1 etoiles
Que faire stop ou encore ? je suis au 1/3 du livre et Je n'y arrive pas , rien ne s'y passe , je ne vois aucun intérêt et je m'ennuie fermement. Je n'ai pas hâte de lire la suite et aucun mal à le poser , c'est un signe , NON? Bref , c'est le premier livre...

couverture

Nous l'aimons tant, Glenda et autres récits de Julio Cortázar

critiqué par Tistou - (67 ans)

10 nouvelles réparties en 3 chapitres

7 etoiles
10 nouvelles réparties en 3 chapitres : I, II et III et j’avoue n’avoir toujours pas compris le pourquoi de cette répartition ? Pas grave. Bien évidemment, Julio Cortazar va encore une fois faire passer cul par-dessus la tête des situations de la vie courante qui vont devenir, ce faisant, des situations angoissantes, paranormales, délirantes, surréalistes,...

couverture

Les yeux du coeur de Ramón Díaz Eterovic

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 75 ans)

le voyage d'heredia

8 etoiles
Au Chili, en 1974, un groupe d’étudiants hostiles au régime d’Augusto Pinochet passe dans la clandestinité. Vingt ans après, comme dans "Les trois mousquetaires", ceux qui ne sont pas morts vont se retrouver, à la faveur de l’enquête menée par l’un d’entre eux, Heredia, devenu détective privé. Heredia est chargé de retrouver la piste de...

couverture

Cronopes et Fameux de Julio Cortázar

critiqué par Tistou - (67 ans)

Beaucoup de (très) courts textes classés en quatre chapitres

3 etoiles
Bizarre ouvrage pour lequel dire que je me suis pris de passion serait passablement exagéré ! - Premier chapitre : « Manuel d’instructions ». Instructions de ce tonneau : « Préambule aux instructions pour remonter une montre Penses-y bien : lorsqu’on t’offre une montre, on t’offre un petit enfer fleuri, une chaîne de roses, une geôle d’air. On...

couverture

Le Vampire de Curitiba de Dalton Trevisan

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Désespoir absolu

8 etoiles
Publié en 1998, ce recueil de vingt-sept courtes nouvelles tirées de plusieurs recueils précédents, met en scène la population la plus démunie du Brésil, celle qui souffre au quotidien, et peut-être celle qui embrase aujourd’hui le Brésil face à l’arrogance du dieu Ballon. Dalton Trevisan raconte des tranches de vie très courtes, noires, violentes, sordides,...

couverture

Un fils de pub aux abois de Natalia Moret, Marianne Millon (Traduction)

critiqué par Gregory mion - (41 ans)

Une déconstruction littéraire du capitalisme.

10 etoiles
Les Éditions La Dernière Goutte, sises à Strasbourg, outre qu’elles publient des textes incisifs et remarquables, ont greffé l’an dernier à leur catalogue une section qui ravira les amateurs de romans glauques et criminels : la collection « Fonds noirs ». Dans cette collection qui comporte désormais trois titres, nous avons longuement évoqué les deux...