Angoulême 2017 avec Holy Wood et Redolfi…

Quelle belle rencontre nous avons faite jeudi ! Tommy Redolfi, un auteur de talent accessible nous a dévoilé les secrets de sa nouvelle bédé “Holy Wood, Portrait fantasmé de Marylin Monroe”. Au cours de notre entretien, nous avons pu parler de ses 6 mois de recherches sur le personnage culte du cinéma américain mais également son travail au niveau de la narration, du dessin et de ce qu’il souhaitait partager de la vie cachée de la star.Malgré des retours parfois très critiques de fanatiques de Marylin Monroe, l’auteur peut se féliciter de montrer de façon singulière la personnalité mystérieuse de l’icône populaire derrière son masque. Laissant des parts d’ombres et de lumières sur certains passages, Tommy Redolfi nous invite à nous questionner sur la frontière entre la personnalité de l’artiste et sa vie intime.

Nous pouvons désormais affirmer que cette rencontre avec l’auteur a véritablement changé notre point de vue sur l’œuvre. Au premier abord un peu dubitatifs vis à vis du côté très lugubre de la BD malgré son attrait, cet entretien avec Tommy nous a permis grâce à un échange constructif d’apprécier pleinement ce splendide ouvrage qu’est Holy Wood.

Cynthia et Alexis

Quatrième jour de notre épopée avec Carnets de cerise…

Après avoir dévoré la série Carnet de cerise, nous étions impatientes de rencontrer le scénariste Joris Chamblain. Cette rencontre a eu lieu dès le premier jour du festival et nous avons pu l’interroger longuement et précisément sur son travail, la genèse de cette œuvre, sa façon de travailler avec sa dessinatrice, Aurélie Neyret…

C’est avec le tome 5 que la série va se clôturer et on obtiendra alors quelques informations définitives sur la nature des relations entre Cerise et sa mère, sur son père aussi, le grand absent…

Durant ces minutes passées ensemble, nous avons plongé dans cet univers et nous avons dû ensuite revenir dans le monde du festival, avec ses bruits, son monde…Quant à Joris Chamblain, s’il a quitté le monde de Cerise, il travaille désormais sur de nombreux autres projets comme celui de ce petit indien Yakari dont il a repris le destin avec Derib. En effet, Job a décidé à plus de 90 ans de se retirer de cette aventure… Le nouvel album, La déesse sans visage, est maintenant disponible et ce ne sont pas les jeunes lecteurs qui vont se plaindre…Oriane et Cynthia

Quatrième jour de notre épopée et découverte d’Ingrid Chabbert…

Il y a dans la bande dessinée comme dans d’autres arts des OVNI, c’est-à-dire des objets venus d’ailleurs qui sont si riches qu’il faut, qu’il faudra, beaucoup de temps pour en prendre possession définitivement et c’est le cas avec Ecumes d’Ingrid Chabbert et Carole Maurel. Oublions un instant Carole Maurel, la dessinatrice. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle est maintenant connue pour son talent, parce qu’elle a été admirée pour son ouvrage Luisa ici et là, parce qu’elle est devenue très vite une autrice à part entière… Mais, surtout parce qu’elle s’est effacée devant l’histoire d’Ingrid en ne laissant que sa maitrise graphique et sa sensibilité…Ingrid dit à ce sujet : « l’histoire ne pouvait qu’être dessinée par Carole même si au départ on ne le savait pas encore… ».

Alors, venons-en justement à cette histoire. Elle est à la fois banale, enfin devrait l’être, et exceptionnelle. Deux femmes s’aiment, deux femmes veulent avoir un enfant, deux femmes vont à l’étranger pour une insémination qu’elles ne peuvent pas obtenir en France, deux femmes reviennent et attendent un enfant… C’est Ingrid qui est enceinte…

Tout cela est connu, plus ou moins accepté, et cela devient ordinaire même si, quand même, certains doutent, rejettent, critiquent…

Mais, parfois tout ne se passe pas bien, tout ne va pas comme on se l’était imaginé, comme on l’avait rêvé… Il arrive que le drame surgisse, que ce bébé meure avant d’avoir réjoui le cœur de ses parents…

Un décès d’enfant, de nouveau-né, c’est juste le drame absolu. Ingrid va sombrer et presque se noyer dans les abymes profonds et ces écumes submergent la femme et mère qu’elle est…

L’amour est-il plus fort que la mort ? Ingrid le croit maintenant et elle a vu comment sa compagne l’a soutenu… Par contre, elle a vu les amis – que dis-je, certains amis – se détourner… Certains croyaient déjà que l’homosexualité était contagieuse, mais là c’est comme si fréquenter Ingrid mettait en danger leurs propres enfants… Allez savoir, la bêtise humaine est très profonde…

En lisant cet album, j’ai pleuré quelques fois – et qu’on ne vienne pas me dire que les hommes ne doivent pas pleurer – et cela vous arrivera peut-être aussi. On ne pleure pas de chagrin, on verse une larme d’émotion devant une histoire profondément humaine et universelle dessinée avec une douceur incroyable par Carole Maurel…

J’ai adoré, tout simplement !!!

Michel

Quatrième jour de notre épopée au pavillon des jeunes talents…

Jeudi matin nous avons eu le plaisir d’assister à la remise des prix des jeunes talents 2017 autour d’un petit-déjeuner organisé par le CROUS, le Centre du livre et de la lecture en Poitou-Charente et l’association du FIBD.Ce fut tout d’abord pour nous l’occasion de découvrir de nouveaux auteurs comme Margo Renard qui, auparavant spectatrice de ce festival, nous a fait part de son premier ouvrage intitulé « The Monkey Family ».Une belle rencontre en compagnie d’un tout jeune talent déjà prometteur. Ayant étudiée dans une école d’illustrations, bandes dessinées et dessins animés, elle s’est consacrée durant 3 mois à l’écriture du scénario et a travaillé une année pour réaliser l’illustration de sa bédé. The Monkey Family a notamment été inspirée par son voyage en Asie du Sud Est au Cambodge en plein cœur de la jungle : il s’agit de l’histoire de trois petits singes vivant dans un village dans lequel tout le monde raffole de la banane excepté ces trois personnages. De ce fait, ils décident de faire manger à leur famille autre chose que des bananes en organisant un repas surprise composé de différents fruits trouvés dans la forêt interdite. Seulement voilà, l’odeur de cette nourriture nouvelle va attirer des animaux environnant qui vont saccager le village des singes. Leur but devient donc d’aller à la rencontre des animaux et les convaincre de les aider à reconstruire le village. Mais tout ne se passera pas comme prévu…

Pendant la durée du festival Margo Renard sera en résidence au Musée de la BD pour dédicaces.Nous avons par la suite eu la chance de discuter avec Emmanuelle Lavoix, chargée de l’économie des livres au Centre du livre et de la lecture en Poitou-Charente, ainsi que Marie-Charlotte Pierre chargée de mission culture, animation et vie de campus au CNOUS présente pour la promotion et valorisation des lauréats du concours.

En tant qu’organisatrices, elles nous ont fait part du déroulement de cette matinée : dans le cadre du festival, le FIBD, le CROUS et CNOUS organisent un concours national à thème de la bande dessinée étudiante récompensant trois lauréats. Cet évènement a pour but non seulement de remettre des prix, de découvrir de nouveaux auteurs, mais également de promouvoir auprès des professionnels du livre, les éditeurs indépendants de la Nouvelle Aquitaine.Cette année, ce n’est pas trois, mais bien quatre lauréats retenus pour ce concours dont deux ex-aequo en seconde position en raison d’une hésitation du jury. En effet le thème de l’année 2016, « sauvage », fut source d’inspiration pour grand nombre de participants.Le premier prix se voit remettre 2000 euros, cette année c’est Mathilde Mouret que nous avons pu interviewé qui le remporte pour son oeuvre « Vers le fond ».

Le second prix est décerné à Benjamin Schmidt pour « Sauvage et domestique » et Léo Magrangeas pour « Ciryza » qui remportent 1000 euros.

Quant au troisième prix, il revient à Nastasia Verdeil pour « Cité Universitaire », avec la somme de 500 euros. Une partie des planches de ces lauréats est exposée au Pavillon jeunes talents durant le festival.

« Rue » est le thème du concours de cette année, les étudiants ont jusqu’au 17 mai pour envoyer leur planches à leur CROUS pour peut-être avoir l’opportunité d’être lauréat l’année prochaine.

Cynthia et Alexandre.

Quatrième jour de notre épopée et rencontre avec un géant chez les Nains…

Nous avons rencontré, à l’occasion de la 1ère journée du festival international de la bande dessinée d’Angoulême, le dessinateur Pierre-Denis Goux, connu notamment pour sa participation à la série Nains et la série Les Maîtres Inquisiteurs.Après un léger retard dans le planning général, il s’est présenté à nous en refusant catégoriquement de se faire vouvoyer. Nous nous sommes donc pliés à sa demande et nous avons trouvé face à nous une personne simple, proche de son public, accessible et passionné par son travail. Nous avons discuté de ses inspirations, de ses débuts en tant qu’illustrateurs, de ses regrets, ses fiertés et de ses techniques de dessin. Tout semblait montrer qu’il était épanoui dans un milieux qui devenait de plus en plus difficile à apprivoiser.L’émission de radio terminée et les micros coupés, nous avons pu voir Pierre à l’œuvre dans une dédicace, un magnifique dessin de l’épée de Redwin, personnage principal du premier opus de Nains. Tout en dessinant, il nous a livré quelques anecdotes de sa vie d’illustrateur : il semblerait qu’il cache certaines planches à sa fille, la trouvant trop violentes pour son âge !Vous aurez la possibilité de retrouver l’interview sur RCF en Bourgogne, dans l’émission Le kiosque à BD. Pierre nous a touchés par sa proximité : « A la fin de la journée, on est tous dans le même bar, autour d’une bière, le badge d’auteur retiré… ».

Nous serions curieux de voir le regard de sa fille quand elle découvrira le trésor caché des Nains, caché par son père…

Brice et Damien

Quatrième jour de notre épopée et la visite de la ministre…

A l’occasion de la venue de la ministre de la culture, Audrey Azoulay, pour l’ouverture du festival international de la bande dessinée d’Angoulême, j’avais annoncé à mes étudiants qu’il y aurait un bonus de points pour ceux qui photographierait cette personnalité…

Un petit défi pour pimenter la journée… qui a été relevé par quatre d’entre eux !

Bravo, pour ce métier, il faut parfois un peu de toupet, de culot et une bonne dose d’insouciance !

Quatrième jour de notre épopée : la conférence de presse de Delcourt

Jeudi matin, les éditions Delcourt Soleil ont poursuivi leurs traditions et ont profité des premières heures du festival pour voler la vedette aux autres et dévoiler leur plan éditorial global pour l’année à venir. Délaissant l’hôtel Mercure, repère des années précédentes, c’est au cœur du cinéma CGR d’Angoulême que la grand-messe eut lieu…

C’est par la voix du Big Boss Guy Delcourt, que l’éditeur s’est exprimé sur ses différentes signatures, projets, intentions. De grands noms de la BD se sont relayés à ses côtés pour nous témoigner de leurs engouements et envies sans tout citer car chez ce grand de la bédé, passer en revue toutes les futures publications aurait entièrement épuisé les personnes présentes, libraires et journalistes.

Parmi les annonces qui nous aurons particulièrement marqués. Nous avons été saisis par Artemisia. L’adaptation fictionnelle en BD de la vie de l’artiste peintre Artemisia Lomi Gentileschi. L’artiste-peintre italienne héritière de l’école caravagesque a la force dramatique. Elle deviendra une peintre de cour à succès, sous le patronage des Médicis et de Charles Ier d’Angleterre mais c’est aussi au travers de sa vie personnelle que la bédé nous surprendra. Elle soulèvera et précisera ce que tous considèrent sans le dire à l’époque : la place de la femme dans la société, ses droits et ce trouble lié au viol qui l’aura marqué au fer rouge dans sa jeunesse et auquel on attribue l’obscurité et la violence de son œuvre. Pensez donc, si cette femme est devenue une artiste, la première femme professionnelle de la peinture, c’est parce qu’elle a été violée. Sans cet « incident », elle n’aurait pas pu ! Les auteurs de cette bande dessinée s’appliqueront à nous montrer tout autre chose…

Plusieurs annonces ont fait vibrer la conférence, l’apparition de Boulet comme codirigeant de la collection Octopus qui va permettre de développer la vulgarisation scientifique en bédé avec des sujets aussi différents que la biologie, la médecine, la philosophie… L’objectif de chaque livre est de faire réfléchir, d’enrichir le savoir de chacun, d’apporter un livre de qualité… La collection proposera 4 à 5 titres par an, soignera les ouvrages pour donner la possibilité à Octopus d’étendre ses bras sur tous les savoirs…

L’équipe du film Ernest et Célestine et Benjamin Renner ont annoncé grâce à une courte vidéo leur prochain film… Toujours avec légèreté et humour Le Grand Méchant Renard a de grandes chances d’avoir un beau succès avec un personnage qui a fait ses preuves sur papier avant de gagner le grand écran…

Ovidie et Diglee se sont trouvées pour créer un livre qui parle de sexe sans tabou tout en remettant en question sa place dans notre société. La bédé se place en manifeste sur la sexualité et permet d’aborder le sujet avec une attention rare. Car comme il est dit dans le livre, on parle beaucoup plus de sexe de nos jours mais cela ne signifie pour autant que le discours sur la sexualité soit de qualité ! Non ?

Dans un tout autre genre, « Les 2 vies de Baudouin » exprimera avec amour et tendresse l’importance de vivre sa vie à fond. C’est quand on perçoit que la vie est fragile et éphémère que la seconde vie commence, dit le sage, et les auteurs vont illustrer ce propos. A partir d’un sujet qui peut paraître banal ou tragique – un homme atteint d’un cancer va mourir – les auteurs se proposent de nous pousser au-delà de nos barrières psychologiques pour rencontrer avec le personnage central, le bonheur, tout simplement…

Comme toute présentation Delcourt qui se respecte, impossible de passer à côté de l’annonce surprise du jour : le rapprochement de la maison d’éditions avec la Revue Dessinée. Il ne s’agit pas, dixit Guy Delcourt lui-même, d’étouffer la direction de la revue ni de changer ses objectifs, plutôt de la renforcer, de l’aider à construire d’autres beaux projets éditoriaux…

On sait désormais à quoi s’attendre pour 2017, quant à nous, on est parti poursuivre nos aventures en terres charentaises avec de belles rencontres à venir.

Comme nous étions trois, il est bien normal d’avoir chacun eu son coup de cœur durant cette présentation…

Alexis : J’ai grave kiffé la plupart des ouvrages présentés mais aurai-je le temps de tout lire ? Je retiens surtout « Mars Horizon » qui fait partie de la nouvelle collection Octopus, un livre qui nous emmène sur la planète rouge, Mars, avec poésie, dans une aventure semi réaliste dans l’espace.Damien : Arleston bien sûr, la surprise des Légendaires et la sympathie qu’inspire son l’auteur, Patrick Sobral, la gamme Octopus fort intéressante mais aussi certaines adaptations plutôt rafraîchissantes et variées : celle du Grand méchant Renard, celle des Médicis, celle de la Horde de contrevent ou encore la vie de ces deux frères, l’un atteint d’un cancer et l’autre, l’épicurien qui souhaite l’aider à vivre les 6 derniers mois de sa vie… Mais, du coup, je n’ai pas respecté la consigne et je viens de vous inonder de coups de cœur !Michel : je suis très heureux de revoir Alfred et Olivier Ka sur un projet, surtout un projet jeunesse car je suis certain que ce sera encore un grand moment. Avec de tels auteurs, il ne peut pas en être autrement… Bon, l’attente risque de leur mettre une sacrée pression… Bon courage, les amis !

Troisième jour de notre épopée dans les rues d’Angoulême…

Aujourd’hui nous sommes partis à la conquête des murs peints d’Angoulême…

En vous baladant dans les rues de cette ville, vous pouvez découvrir de nombreuses fresques inspirées d’artistes célèbres. Mais attention, il vous faudra parfois lever le regard pour trouver ces trésors cachés.

De simples cases de bande dessinée à de véritables œuvres en trompe-l’œil, notre balade n’a pas manqué d’être animée. Certains reconnaîtront sans doute Titeuf de l’autre côté de la rue ou encore Marc-Antoine Mathieu et son univers toujours aussi décalé. En passant par La fille des remparts de Cabanes et Un samedi à Malakoff de Margerin, nous avons appris à connaître Angoulême d’une façon peu banale.

Que dire de plus, sinon que vous conseiller ce parcours en famille à l’occasion du festival cette semaine ou d’un passage en Charente lors de vos prochaines vacances…

Oriane et Alexandre

Troisième jour de notre épopée avec l’exposition Le chateau des étoiles…

Nous nous sommes rendus au musée de la bande dessinée pour découvrir l’exposition du Château des Étoiles d’Alex Alice. Éditée à la Rue de Sèvres, l’œuvre narre l’histoire de la conquête spatiale dans une réalité fantasmée, telle qu’elle fut imaginée et décrite par les scientifiques de la deuxième moitié du XIXe siècle.

L’ascension fulgurante de la série est bien visible lors de cette édition 2017 du festival de la BD d’Angoulême. Une exposition entière, divisée en plusieurs modules, y résidera tout au long de l’évènement. Elle s’étend sur pas moins de cinq pièces qui  abordent chacune à leur façon les inspirations et techniques d’Alex Alice, scénariste et dessinateur de la série.  Ce dernier nous ouvre alors les portes de son imaginaire en nous dévoilant ses expérimentations graphiques, car la BD c’est aussi cela, des essais, des esquisses faites et défaites, des choix de couleurs… nous comprenons ainsi comment la création de cet univers s’est agencée. Le raffinement de grande œuvres de Jules Verne, du baron de Münchhausen, mais également des mystérieuses citées d’or font partie des inspirations qui auront nourri l’âme de l’auteur.

Ascension fulgurante, mais pourquoi ? Deux volumes, c’est le nombre de tomes qui a été nécessaire à cette uchronie pour susciter un intérêt suffisant pour justifier une exposition complète au festival.

Un troisième tome, Les Chevaliers de Mars, prévu en Avril, viendra poursuivre les aventures de Séraphin et son père à la conquête de l’espace. Le voyage continue : « Pour l’instant, j’ai prévu de réaliser trois diptyques, le premier étant déjà entre les mains des lecteurs ».

Cette exposition temporaire sera présente durant trois jours durant le festival international de la BD et deviendra par la suite itinérante. On lui souhaite, un jour, de prendre place dans les salles d’un des châteaux de Louis II de Bavière, le roi au cygne, dont l’univers de démesure aura largement inspiré l’auteur.

Troisième jour de notre épopée, l’inauguration officielle…

Ce mercredi 25 janvier fut l’occasion de réunir à la médiathèque Alpha les acteurs du monde de la BD, les éditeurs et la presse pour la présentation de la 44ème édition du Festival International du 9e art d’Angoulême et son inauguration officielle.

Hermann, président de l’édition 2016 du festival

Les organisateurs ont alors pu mettre en valeur le rayonnement de l’événement à toutes les échelles, en allant du local à l’international, diffusant des œuvres et auteurs de tous les genres.

Ce fut également l’occasion de décerner le Grand Prix du festival d’Angoulême à Cosey, pour l’ensemble de son œuvre et de ses réalisations. C’est donc à ce dernier que reviendra la place de président de l’édition à venir, à la suite d’Hermann, président de cette année 2017.

Mais ce n’est pas tout puisque l’événement a permis aussi la résurrection du prix Goscinny, délivré à Emmanuel Guibert, pour son album Martha & Alan.Au milieu, Cosey, détenteur du grand prix du festival d’Angoulême, et à droite, Guibert, détenteur du prix Goscinny.

Une inauguration donc, mais aussi ouverture de cette édition 2017 d’un des plus grands festivals internationales de la Bande Dessinée.