A la découverte de Nicole Claveloux…

A Angoulême, du moins lors du festival international de la bande dessinée, le mercredi est traditionnellement consacré à la visite des exposition pour la presse. On ne s’est donc pas fait prier et chacun a pris le temps de visiter une, deux ou même trois expositions…

C’est avec beaucoup de plaisir et de bonheur que je me suis promené dans l’univers de Nicole Claveloux dans l’Hôtel Saint-Simon dont c’est là une des dernière utilisation comme lieu d’exposition… Il semblerait que la ville ne puisse pas ou ne veuille pas mettre le bâtiment aux normes…

Mais revenons-en à l’art de Nicole Claveloux qui a su me toucher profondément… Un pur moment de bonheur…

Présentation de l’équipe : Alexis

Et c’est maintenant au tour d’Alexis de se mettre sous le feu de la rampe…

Bonjour à tous, je suis un ancien étudiant de Michel Bonnet et aujourd’hui tout comme il y a 3 ans je suis ici pour vous partager mon point de vue sur mon aventure à Angoulême ! J’ai 25 ans et je travaille dans le secteur de la réalité virtuelle.

Pour ma part j’apprécie énormément l’humour décalé et les thrillers intenses. Ces critères me permettent pleinement d’apprécier Jean Doux et le mystère de la disquette molle de Philippe Valette et ZaiZaiZaiZai de Fabcaro.

Dans la vie je suis plutôt en retrait, je ne suis pas du genre à porter une discussion. Faire des interviews de retrouve donc dans ma liste de défi positif que je m’inflige avec bonheur.

Je vous souhaite de bonnes lectures !

Présentation de l’équipe : Yannis

Après trois étudiants, au tour d’un ancien étudiant de se présenter car il fait, lui aussi partie de l’équipe… Voici donc Yannis ;

« Ancien étudiant à Chalon sur Saône, je suis ravi d’avoir l’opportunité de me joindre à l’équipe pour ce festival d’Angoulême 2020. Friand de bandes dessinées depuis toujours, j’aime tout particulièrement la science-fiction et le fantastique. Parmi mes derniers de cœurs, je tiens à mentionner la Horde du Contrevent, par Eric Henninot. Cette adaptation du roman d’Alain Damasio, qui m’était alors inconnue, m’a complètement emporté dans son univers mystérieux mais limpide, impitoyable mais poétique.

J’aime également les récits ancrés dans la réalité et les témoignages. Je trouve que la bande dessinée est alors un bon support pour aborder des sujets parfois complexes en les rendant accessibles par tous. Je pense par exemple à l’Odyssée d’Hakim, qui reprend le témoignage d’un réfugié Syrien et retrace son périple de son pays natal à la France. Ma rencontre avec Fabien Toulmé, son auteur, est celle que j’attends avec hâte cette année !

Assez parlé de moi, partons à la rencontre des auteurs ! »

Présentation de l’équipe : Sarah

Et c’est maintenant au tour de Sarah de se présenter…

« J’ai 20 ans et je suis une Berrichonne et mon nom est Sarah DE PRATO. Enfant je ne lisais pas énormément de BD, uniquement Garfield et Boule et Bill. J’ai commencé à m’y intéresser vers le lycée lorsque je suis allée en BAC STD2A.

En effet, en rentrant dans cette formation je me suis passionnée pour les romans graphiques, les beaux livres … C’est pour cela que j’ai fait un BTS design graphique options communication et médias imprimés. Mais étant aussi passionnée de cinéma j’ai décidé de poursuivre mes études avec une licence professionnelle techniques et activités de l’image et du son. »

Présentation de l’équipe 2020 : Tom

Je m’appelle Tom Vynckier, j’ai 20 ans, je suis belge et étudiant en Licence Professionnelle Techniques du Son et de l’Image à l’IUT de Chalon-sur-Saône. J’adore l’audiovisuel et suis passionné par l’image.

Après un Bac S je me suis orienté dans le multimédia où j’ai pu découvrir la communication, le design, le développement web, la gestion de projet, le marketing, l’audiovisuel…

La Bande Dessiné a bercé mon enfance. Je dessinais d’ailleurs moi-même certaine page d’histoire que j’avais imaginé. « Chauvin », l’une de mes BD préféré est la saga XIII. J’aime beaucoup les histoires de complots politiques et les bd tournées actions. J’ai découvert ces bandes dessinées à travers mon père qui lisait comme Largo Winch, Lady S, Alpha… Au début je me contentais de regarder les images (qui n’étaient, d’ailleurs, pas forcément de mon âge) puis petit à petit j’ai su les apprécier dans leur entièreté. J’aime aussi le fantastique, le post-apocalypse et bien d’autres genres. Un peu plus léger, j’ai bien sûr lu la quasi-totalité des Astérix et Titeuf.

Le festival est une super occasion pour me mettre en phase avec mon âme d’enfant que je n’ai jamais perdu et simultanément continuer à développer mes compétences d’audiovisuel.   

Présentation de l’équipe 2020 : Alice

Comme chaque année, j’ai demandé aux étudiants qui m’accompagnent à Angoulême – enfin, on peut toujours se demander qui accompagne qui – de se présenter… C’est Alice qui s’y colle la première…

« Je suis une charmante petite normande de 21 ans répondant au doux nom d’Alice TIFFAY. J’ai passé mon enfance à attendre tous les mercredis devant la boîte aux lettres le dernier numéro du Petit Spirou : Seuls, Zombillenium, Melusine… Ou encore à harceler ma mère pour m’acheter les Picsou Géant et autre Mickey Parade.

Grande fan de dessin et d’audiovisuel, c’est sans surprise qu’après une formation scientifique, plus ou moins laborieuse, je me suis orientée vers le design graphique pour suivre ma passion et qu’aujourd’hui je m’intéresse aux techniques du son et de l’image. J’ai parcouru la France pour mes études, du Havre pour ma Mise à Niveau en Arts Appliqués, à Roubaix pour mon BTS et à Chalon-sur-Saône, maintenant, pour ma Licence Professionnelle. Quelle sera la prochaine destination ?

En attendant, je profite du festival d’Angoulême pour renouer avec mon enfance et découvrir les nouvelles pépites de la BD contemporaine ! »

Bientôt Angoulême 2020…

Comme chaque année, nous voilà partis pour le festival international de la bande dessinée d’Angoulême…

 

Je serai accompagné de 7 personnes que vous allez retrouver tout au long de ce festival. Nous allons rencontrer une cinquantaine d’auteurs, de dessinateurs, de coloristes, d’éditeurs… et, j’espère que nous serons bien capables de vous retransmettre nos émotions, de les partager et, surtout, de vous donner envie de lire quelques belles bandes dessinées…

Un salon BD ? De quoi s’agit-il ?

Depuis quelques jours, certains lecteurs me demandent pourquoi aller dans un salon présenterait un intérêt alors qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une sorte de librairie géante où on paye pour entrer et où les livres ne sont pas moins chers… La question est importante et je me dois de vous donner quelques éléments de réponse…

Oui, je comprends bien la notion de paiement pour entrer dans le salon qui est – mais pas seulement – une sorte de grande librairie… Je dis « pas seulement » car c’est bien là que réside la différence fondamentale entre un salon et une librairie…

Tout d’abord, un salon c’est un temps fort autour d’une forme de livre. Par exemple, lors du 1er salon de la BD de Chalon-sur-Saône, les 23 et 24 novembre 2019, il s’agira bien d’une fête autour de la bande dessinée, des auteurs et des lecteurs… Qui dit fête, dit ambiance décontractée, animations, rencontres, discussions, surprises… Mais, dit comme cela, ce n’est peut-être pas encore assez motivant pour venir…

Alors, entrons dans le vif du sujet… Parlons, dans le domaine des animations, des conférences… Plusieurs conférences vont permettre de découvrir certains pans de la bande dessinée. En effet, la bande dessinée ce n’est pas seulement le Mickey de votre enfance, le Tintin de votre jeunesse ou Astérix qui fête ses 60 ans ! Non, il y a aussi les auteurs contemporains, édités ou auto-édités, il y a le roman graphique, le livre illustré d’art, les nouvelles revues comme Bien Monsieur qui a obtenu il y a deux ans le Fauve de la BD alternative et qui sera représenté lors de ce salon… Donc, aucun doute, on vient là, aussi, pour apprendre, découvrir, s’enrichir…

Il y aura aussi, une façon visuelle de découvrir les auteurs contemporains de bande dessinée à travers des éléments exposés, en particulier un travail réalisé avec les étudiants de la licence professionnelle TAIS (techniques et activités de l’image et du son), une collation de photographies réalisée de 2005 à aujourd’hui, d’Angoulême à Montreuil, en passant par Saint-Rémy, Saint-Malo, Chalon, Lyon, Paris et Cluny… Plus de cinquante auteurs évoqués… Attention, il fallait bien comprendre autrices et auteurs !

Il y aura aussi, un espace plus spécifiquement consacré au marché d’occasion. Ce dernier est important pour deux raisons principales, les gros lecteurs et les collectionneurs. Les premiers trouvent là des ouvrages à lire qui sont un peu moins chers que neufs et les collectionneurs acquièrent la pièce rare qu’ils cherchaient depuis des années…

Enfin, il nous faut parler de la dédicace. Je sais que cette dernière fait jaser ici ou là dans le milieu de la bande dessinée… Il faut dire que lorsqu’un auteur voit sur Internet une de ses dédicace en vente alors qu’il offerte gratuitement à un lecteur… Il y a de quoi être mécontent voire même d’arrêter définitivement ces fameuses séances de dédicaces !

Tout d’abord, pour ceux qui n’auraient pas l’habitude, vous achetez un album de bande dessinée et l’auteur vous fait un petit dessin sur la première page avec un petit mot personnalisé. Il ne s’agit pas d’un acte rémunéré, la bande dessinée est vendue au même prix et l’auteur vous offre ce dessin, c’est un cadeau, un don… et ne croyez surtout pas que les auteurs sont riches car leur statut est fragile, précaire et sans avenir…

Avant, pendant, et juste après, vous avez la possibilité d’échanger quelques mots avec l’auteur. Ils ne sont pas tous très bavards, mais ils apprécient souvent parler de leur travail, de leurs motivations, de leurs futurs projets… Profitez-en !

Comme il s’agit d’un cadeau, comme il faut du temps pour réaliser cette dédicace, comme il y a parfois beaucoup de monde, il convient de ne faire signer qu’un album, de ne pas s’énerver contre les autres participants au salon et, encore moins contre les auteurs qui viennent passer le week-end avec nous !

Alors, maintenant que vous avez tout compris, il est effectivement temps de nous rejoindre les 23 et 24 novembre pour découvrir les auteurs qui seront là à Chalon-sur-Saône pour le 1er salon de la BD ! Il y aura : Ronan Toulhoat, Aurelien Rosset, Vincent Brugeas, Julien Motteler, Christophe Regnault, Nathalie Vessilier, Rebecca Morse, Tra’b, Cynthia Leman, Jean Yves Duhoo, Marc Lizano, Laeticia Coryn, Said Sassine, Jaouen, Fred Bernard, Jean-Louis Thouard, Henri Jenfèvre, Chetville, Charlotte Melly, Morgane Velten, Gregdizer, Anthony Calla, Fix, Janpi, Michaël Le Bestiau, Caro-Lyn, Marie Morganne…

Alors, à très bientôt !

1er salon de la BD de Chalon-sur-Saône, elle y sera : Marie Morgane

Du 15 au 17 janvier 2016, s’est tenu, à Saint Rémy, le festi’DBulles, avec au programme des rencontres avec des auteurs de BD, des dédicaces, des remises de prix…. A cette occasion, Emilie, étudiante en licence professionnelle TAIS (Image et son pour faire court) avait rencontré Marie Morgane, dessinatrice de bandes dessinées. Or, comme Marie-Morgane va venir pour le 1er salon de la BD de Chalon-sur-Saône, c’est l’occasion de ressortir son travail de journaliste de l’oubli…

Dans un salon, à Saint Rémy comme à Chalon, les visiteurs de tous les âges viennent rencontrer, en quelque sorte, les auteurs qui ont bercé leur enfance ou, pour les plus courageux, en découvrir de nouveaux. Parmi eux, il y a Marie Morgane qui a pris le temps de me rencontrer et me parler !

Née à Sainte-Colombe, une ancienne ville romaine, en 1973, Marie Morgane a suivi des études en communication, pendant lesquelles elle a pris des cours de dessin. Intriguée par l’histoire de la Bête du Gévaudan, le projet de Lupus Deï est né lors de ses études, puis a été rangé dans les cartons en entrant dans la vie active.

Après avoir enchaîné différentes expériences qui n’ont pas abouti sur du concret, notamment des romans, elle a décidé de laisser libre cours à sa passion de raconter des histoires. C’est avec le soutien de ses proches que Lupus Deï a vu le jour.

Toujours désireuse de faire partager son univers en le mettant en dessins, elle a d’autres projets comme la série Rhéa, un univers différent de Lupus Deï, avec des personnes entre humains et animaux. Cet univers était né au collège et elle envisage de faire cette série sous forme de manga dont la cible serait les adolescents. Elle nous a confié préférer le noir et blanc à la couleur.

Ayant parlé de ses projets dans plusieurs collèges, beaucoup de jeunes ont été intéressés et cela l’encourage dans son travail…

On ne peut donc que lui souhaiter bonne chance !!!

Depuis, l’autrice avance dans son travail et on peut lire les deux premiers tomes de Lupus Deï et comme elle sera bien à Chalon-sur-Saône, ce sera aussi l’occasion de suivre l’évolution de ses projets, de son dessin… et ce ne sera que du bonheur !

1er salon de la BD de Chalon-sur-Saône, il y sera : Vincent Brugeas !

Souvent les salons de bandes dessinées font la part belle aux dessinateurs et méprisent un peu, même sans l’avouer, les scénaristes. Or, un grand auteur de bédés disait, à juste titre à mon avis, que l’on ouvrait une bédé attirait par le graphisme mais que l’on y restait grâce au scénariste… Quand scénariste et dessinateur sont différents, pour que cela fonctionne bien, il faut qu’il y ait du talent des deux côtés et une entente maximale… C’est pour cela que nous sommes heureux de recevoir aux côtés de Ronan Toulhoat, dessinateur que nous avons déjà présenté, Vincent Brugeas, son scénariste attitré si on peut se permettre cette expression…

Vincent Brugeas est un scénariste qui est né le 5 juin 1985 à Eaubonne, en Ile-de-France. Diplômé d’une maîtrise en histoire contemporaine de l’université de Cergy-Pontoise, agent du patrimoine en bibliothèque où il gère le catalogue des bandes dessinées, c’est avec Ronan Toulhoat, dessinateur, qu’il publie en 2010 Block 109 aux éditions Akileos. Il s’agit d’une uchronie dont nous avons déjà parlé en présentant Ronan.

Profitons donc de Vincent Brugeas pour parler de leur dernière série en commun, Ira Dei, dont le tome 3 vient tout juste de sortir… On se souvient que dans nos cours d’histoire il était parfois question des Normands en Sicile… Mais comment ce royaume a-t-il été construit, comment les Normands se sont-ils retrouvés si loin de leur Grand Nord ? Pour comprendre cela il faut aller aux origines ou presque, quand Byzance tente de reprendre la Sicile aux Arabes… Mais en ces temps lointains, les combats sont sanglants et les deux auteurs nous proposent une série ancrée dans l’histoire et la violence…

Enfin, parfois, Vincent Brugeas travaille avec d’autres dessinateurs car le scénariste, contrairement au dessinateur, peut mener plusieurs projets de front. Une des dernières productions est le tome 1 de La Cagoule, un fascisme à la française, histoire passionnante coécrite par Vincent et Emmanuel Herzet…

Donc, de nombreuses raisons de venir rencontrer Vincent Brugeas lors de ce 1er salon de la BD de Chalon-sur-Saône…