Toujours en pleine préparation du festival Quai des bulles de Saint-Malo, nous voici avec la série « Le Sang des Valois », une série dessinée par Marc Jailloux… J’avais entendu parler de cette série avant sa sortie, j’avais même vu quelques dessins… et je le dis honnêtement, j’attendais la sortie avec impatience ! Autant le dire tout de go, la lecture fut à la hauteur de mes espérances !
Mais reprenons tout avec sérénité et calme. J’attendais une série qui puisse permettre à Marc Jailloux de donner la pleine mesure de son talent sans être enfermé dans l’attente de certains lecteurs qui veulent de lui un dessin comme celui de Martin… Ici, on est chez Jailloux, c’est clair, précis, efficace dans la narration et beau… Du grand art, du moins à mon avis et j’aime !
L’histoire – écrite par Didier Decoin sur une idée de Jérôme Clément – commence avec François 1er et là encore ce n’est pas un choix anodin. François 1er, c’est ce roi chevalier qui après avoir brillé à Marignan tombe de haut à Pavie et devient le prisonnier de Charles Quint, un prisonnier que l’empereur redonne à la France moyennant une grosse rançon…
Ce règne de François 1er est aussi celui de l’arrivée de la Réforme en France. La sœur du roi se laisse presque séduire et le roi reste au départ assez silencieux mais lorsque l’on vient placarder au sein même de son château des libelles luthériens sur les portes, il déclenche des actions beaucoup moins humanistes… des bûchers sont dressés et pas seulement pour réchauffer les passants…
François 1er c’est aussi le roi qui est séduit par l’humanisme ambiant ramené d’Italie mais aussi qui est vogue du côté de Constantinople. Pour un peu, on pourrait presque croire à un roi ouvert et pour la mondialisation… Ce qui n’est quand même pas le cas…
Alors, ce « Sang des Valois » commence par tout cela, un récit bien construit, passionnant et agréable à lire. Il y a les personnages bien réels et historiques et d’autres qui sont là pour mettre en place certains aspects fictionnels. Ici, ce n’est pas une thèse d’histoire mais une véritable bande dessinée d’aventure, le récit historique étant parfois plus vrai que la fiction, c’est bien connu des historiens…
De toute évidence, la série ne va pas se limiter à François 1er et la suite va certainement nous permettre de profiter de cette famille étonnante qui verra des rois très surprenants se succéder sur le trône… Le prochain qui va arriver a déjà fait quelques petites apparitions alors qu’il n’était même pas encore dauphin, le futur Henri II…
Donc, sans plus attendre, c’est avec plaisir que je m’apprête à rentrer et interviewer Marc Jailloux à Saint-Malo, d’ici quelques jours… La rencontre permettra peut-être d’attendre plus sereinement la suite…
J’ai lu, début septembre, un album de bande dessinée d’une très grande qualité qui mérite plus qu’un détour… Oui, il faut le lire et le faire lire car notre période contemporaine mérite des ouvrages éclairants et salutaires et ce premier volume de « Madeleine, Résistante » appartient bien aux ouvrages de référence qu’il va falloir garder chez soi, offrir et partager avec le plus grand nombre…
Très rapidement après la sortie du premier tome, la série « Le dernier Atlas » a commencé à faire parler d’elle. Je n’ai pas immédiatement répondu à l’appel du livre, mais dès que j’ai commencé à lire j’ai été séduit, plus exactement fasciné et hypnotisé. Quand on commence à lire « Le dernier Atlas », on a bien du mal à arrêter d’autant plus que maintenant la série est complète en trois gros volumes…

Je poursuis ma préparation du festival Quai des bulles avec la lecture ce matin de « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » de Raphaëlle Giordano, Lylian et Sophie Ruffieux. Certes, cet album (ou roman graphique, à votre choix) raconte une histoire de la vie quotidienne, sans pouvoir spéciaux ni super héros, sans crime ni guerre, en tentant d’aider à regarder tout d’une façon positive… Cela peut paraitre hors normes, atypique et un peu naïf… et, pourtant, ça fonctionne bien !
Continuons paisiblement notre petit voyage au cœur de la BD pour préparer mes interviews de Quai des bulles 2021 !



Toujours dans ma préparation du festival de Saint-Malo, Quai des bulles, il est temps aujourd’hui de parler de Luc Brahy… Un dessinateur de bandes dessinées que certains ont apprécié avec Cognac, Imago mundi ou Alto plano… On va donc le retrouver, encore dans l’univers du polar, avec une mise en dessin de romans de Franck Thilliez…
Cette nuit, je suis tombé, de façon presque inattendue, dans un ouvrage qu’il est fort difficile de classer… Bande dessinée, roman graphique, documentaire, musicologie, histoire, fait divers, biographie, archives… Bref, il y a de tout ça et d’autres choses encore dans ce livre, « Les amants d’Hérouville, une histoire vraie ».
Toujours dans la préparation du festival Quai des bulles de Saint-Malo (après y en aura-t-il encore qui diront que les journalistes ne travaillent pas ?), je voudrais, aujourd’hui, vous parler du dessinateur Jérôme Lereculey…
Comme je vais réaliser à Saint-Malo, durant le festival Quai des bulles, une trentaine d’interviews d’auteurs de bandes dessinées, il ne sera pas surprenant que je continue à vous présenter encore durant quelques jours ces auteurs et autrices…
