Angoulême 2017 et la grande rencontre avec Christophe Arleston !!!

Il y a de nombreuses années, je découvrais « L’Incal » De Bilal et était fasciné devant la richesse de son l’univers. Puis s’est déroulé quelques années ou mes mains n’avaient frôlé que peu de BD.Et ce fut par le travail de Christophe Arleston que le déclic s’est opéré. Un brin de fantaisie et d’humour qui fait mouche *sic*. Vous le connaissez notamment pour avoir créé le monde de Troy avec  Lanfeust, Trolls, mais également des Forêt d’opale, d’Ekho ou plus récemment de Sangre.Dans le monde du journalisme, il parait que ce Monsieur est ce que l’on appelle un « bon client ». Il est généreux en interview et parle assez facilement de sa passion. Cela ne fut pourtant pas mince affaire pour nous, tant l’engouement était présent, mais il a su nous mettre à l’aise.Nous avons rapidement pris plaisir à découvrir ce grand monsieur. Impressionnant par la taille, le talent et l’humour, ce n’est pas ce trait de caractère qui nous aura le plus surpris mais bien son discours altruiste et humble vis à vis de ses collaborations.Car avant d’être un auteur prolifique et reconnu, c’est avant tout un homme simple et un scénariste qui aime partager et s’entourer de talents. C’est le cas par exemple de la pépinière de talents que représente le Lanfeust Magazine, ou il a passé le plus clair de son temps à travailler et ou la chance est donnée aux jeunes talents de s’exprimer.Il nous a également raconté ses plus belles rencontres dans le milieu. Ce fut le cas avec Jean-Louis Mourier (dessinateur de Trolls de Troy) avec qui il deviendra par la suite un de ses grands amis et contributeur, mais aussi de Tarquin ou Barbucci.

Plus récemment, Christophe Arleston il nous invite à plonger dans l’histoire de Sangre dans laquelle il s’amuse sur le thème de la vengeance. Une quête personnelle divisée en une dizaine de tomes, mêlant psychologie et mysticisme.

Nous avons pu finalement aborder ses divers passages par l’écriture de scénario de films, par le roman, ou encore son engagement syndical pour la reconnaissance de cet art qu’est la BD. Car comme il le dit lui-même, le monde regorge de talent. Alors si un doyen, qui a lui aussi connu ces périodes de doutes, peut participer à améliorer les choses, c’est important qu’il apporte sa modeste contribution. On ne vous le cache pas, cette interview fut un grand moment pour nous. Merci Monsieur Arleston.

Damien / Brice

Angoulême 2017 et la rencontre avec Les Légendaires !

Les Légendaires: une BD qui fait rêver la jeunesse depuis maintenant 13 ans. Derrière ce titre se cache Patrick Sobral, auteur et illustrateur qui nous a fait l’honneur de nous accorder une interview.

Ce qui saisit de prime abord chez Patrick c’est sa simplicité. Vous avez beau être face à un créateur de talent qui a le vent en poupe, le monsieur n’en reste pas moins disponible et abordable. Nous nous sommes donc trouvés face à un personnage plein d’enthousiasme et disposé à notre parler de son œuvre avec ferveur et passion.

Il nous a conté l’histoire des débuts de son aventure : comment il a eu l’idée de créer et dessiner cette série qui, désormais, est reconnue comme culte. Nous avons été étonnés de constater qu’elle a commencé sur un malentendu, l’auteur ayant proposé cette bande dessinée à son éditeur sans véritable espoir de poursuite.

En effet, Patrick Sobral dessinait à l’époque des BD d’horreur très matures qui étaient systématiquement refusées par les éditeurs. Il a donc écrit les Légendaires jusqu’au tome 5 sans savoir dans quelle direction il se dirigeait, ni le succès qui l’attendait.

Patrick entretient également un rapport très particulier avec ses fans, pour qui il a beaucoup d’affection. Sa communauté est très active, sur internet comme dans les festivals, et lui donne l’inspiration et la motivation pour développer son monde, qu’il a aujourd’hui totalement apprivoisé.

Nous aussi, tous comme ses personnages, retombons en enfance lorsque nous pénétrons le monde des Légendaires, et c’est sur nos écrans que nous pourrons les retrouver dès le mois d’avril, pour la sortie du dessin animé éponyme. Pour Patrick Sobral, l’arrivée de ces héros sur ce nouveau support est vécu comme une consécration car c’est l’animation qui l’avait poussé dans cette carrière !

Brice, Alexandre et Damien

Mon coup de coeur à Angoulême, Yannis

Angoulême est une formidable occasion pour les étudiants de la licence TAIS de Chalon d’appréhender le travail de journaliste dans des conditions réelles. Rencontrer des auteurs, participer aux conférences de presse… Des expériences assez inédites pour nombre d’entre nous, avec une vraie valeur humaine et professionnelle.

Le festival offre aussi son lot de surprises, avec la découverte de bédés et d’auteurs dont le travail est des plus remarquables. Pour ma part, la série des Ogres-Dieux, dessinée par Bertrand Gatignol et scénarisée par Hubert, a été une vraie révélation. Amateur d’univers fantastiques sortant des sentiers battus, j’ai dévoré les deux premiers tomes, et attends avec impatience le troisième. Ma rencontre avec Arthur De Pins, dont je trouvais le travail remarquable déjà bien avant le festival, avec Zombillénium et La Marche Du Crabe, est aussi un souvenir mémorable.

Parlons aussi de l’équipe ; sympathique et enjouée, nous avons su mettre à profit l’ensemble de nos compétences pour mener à bien le projet, le tout dans la bonne humeur !

Sur ce, je vous laisse, j’ai une émission de radio à monter !

Yannis

 

Mon coup de coeur à Angoulême, Alexandre

Angoulême: que dire à part merci.

Ce fut une expérience de vie vraiment très intéressante et enrichissante. Durant cette semaine j’ai eu la chance de rencontrer et d’apercevoir des auteurs incroyables tels que Hermann, Cosey, Zep, Lacombe et bien d’autres.

J’ai également fais mes premiers pas dans le monde de la presse en interviewant moi-même certains d’entre eux. Cette expérience m’a montré que le travail de journaliste n’est pas facile tous les jours, même pour prendre un cliché d’un auteur connu il faut se battre. Afin d’écrire un article, il m’a fallu parcourir la ville d’Angoulême de long en large à la recherche de fresque ce qui m’a permis de découvrir le patrimoine étonnant que porte cette ville.

N’étant pas un grand lecteur de bédé, j’ai appris à apprécier cet univers et je dois dire que je ne suis pas déçu car j’ai pu découvrir une BD qui m’a vraiment plu, intitulée « La craie des Étoiles ». Et grâce à mon accréditation, j’ai eu la chance de mener une interview de son auteur Raphaël Drommelschlager.

Je pense que cette interview et le fait d’avoir pu voir ces auteurs – qui ont pour certains fait partie de mon enfance – resteront mes meilleurs souvenirs de cette sublime semaine et si un jour j’ai l’occasion de recommencer j’irai avec grand plaisir.

Alexandre

Mon coup de coeur à Angoulême, Damien

Comment aborder cette édition du Festival d’Angoulême 2017 sans saluer le groupe qui y a participé ? Plus qu’un voyage d’étude, ce fut un vrai travail professionnel et une grande expérience de vie. Un coup de cœur où durant une semaine on apprend à se découvrir, se redécouvrir, et plus encore, à vivre ensemble !

On se brosse les dents côte à côte, cuisinons et mangeons ensemble. Ils y a ceux qui flatulent, rotent, s’endorment et chantent aussi. Passé ces mélodies, il faut compter sur le planning des journées. Un vrai défi journalistique en soi ou tout le monde a su donner son meilleur. Un peu de vidéo par ci, d’audio par là et de verve à l’oral. Quelques mots couchés sur une feuille et le soir, autour d’une table ou dans nos lits, le concerto des claviers qui résonnait pour terminer les articles à temps. Angoulême ce fut tout ça, et plus encore !

Nous avons vécu dans la peau d’une équipe de presse durant toute une semaine. Sur place, tout nous était ouvert. Accès aux loges privées de grandes maisons d’éditions, salle de presse, soirées privées… Les professionnels, institutions culturelles et FIBD, font un travail exemplaire sur place. On a certes pu assister à des conférences internationales, des présentations d’albums, de collections et même à la remise d’un prix “Couille au cul” ! Si on devait présenter un morceau d’anatomie pour illustrer et symboliser ce Festival ce serait, sans nul doute, le cœur.

Ce que l’on taira aussi, c’est surtout nos soirées… et ça c’est privé :)

Alors pour finir, je ne saurais remercier assez tout le monde pour ce séjour. Il y a des choses qui ne se disent pas facilement. Même quand on commence à être proches. Mais ce qui est sûr, c’est que je garderai un très bon souvenir de ce joyeux groupe, un groupe déjanté et pro, notre groupe 2016-2017 !

Damien

Mon coup de coeur à Angoulême, Brice

La 44ème édition du festival de la bédé d’Angoulême a été pour moi l’occasion de plonger dans un monde qui m’inspire depuis mon enfance. En effet, j’ai grandi avec Tintin, Gaston, Lanfeust, Donjons… et de surcroît, j’aspire à améliorer mon niveau en dessin. Autant de raisons qui m’ont poussé à aller à la rencontre de tous ces auteurs et illustrateurs reconnus.

J’ai donc pu parler à ces personnes, les interviewer, les questionner sur leur parcours : Comment sont-ils devenus auteurs ? Quelles ont été leurs inspirations ? Quelle est leur manière de dessiner ou d’écrire un scénario ? Tant de questions qui ont trouvé de nombreuses réponses lors de ces moult interviews que j’ai pu réaliser avec les autres membres de l’IUT.

L’expérience a également été très fraternelle, et j’ai beaucoup apprécié les moments passés au gîte lors de nos réunions ou nos jeux de société. Mais si je devais raconter un seul événement, ce serait celui de mes 2 premières interviews : celle de Pierre-Denis-Goux, dessinateur de Nains, une bédé que j’ai découverte à l’occasion de la préparation de ce festival, et qui me plaît énormément, et celle de Jérôme Lereculey, dessinateur de Wollodrïn…

Avec Jérôme Lereculey, alors que j’étais en retard à cause de l’entretien précédant, j’ai pu discuter longuement, on a parlé techniques de dessin, et il a même jeté un coup d’œil à mes dessins et m’a donné des conseils.

IL A GAGNÉ LE PRIX DU MEILLEUR DESSINATEUR DU FESTIVAL DE SAINT MALO, ET IL A REGARDÉ MES DESSINS !!!!!! Un beau coup de cœur !!!

Brice

Mon coup de coeur à Angoulême, Cynthia

Mon meilleur souvenir d’Angoulême ? Il m’est difficile de n’en évoquer qu’un. Le trajet et ses éclats de rire, La Rochelle et son coucher de soleil, le festival et ses rencontres, le gîte et ses jeux du soir, je dirais que cette aventure entière constitue un vrai coup de cœur.

N’étant habituellement pas du matin, durant une semaine, je me suis levée de bonne humeur, impatiente d’attaquer une nouvelle journée dans la peau d’une journaliste ! Munie de mon accréditation presse, j’avais l’impression d’avoir tous les pouvoirs en main : accès privilégiés aux loges, soirées privées, conférences, mais aussi la satisfaction de pouvoir écouter une personne passionnée et d’être écoutée en retour.

La salle presse était un de mes endroits favoris, en ce lieu, j’avais l’impression de faire partie d’une famille, lieu de détente, de débriefs, d’échanges d’expériences, mais aussi de préparation et de stress à la dernière relecture des notes avant les interviews… Ce sont ces petits moments qui me manqueront, ces doutes, ces questionnements, cette petite frayeur avant une rencontre qui finalement s’évapore dès l’instant où vous êtes face d’un auteur/dessinateur que vous admirez ou découvrez.

Une semaine. Une semaine au sein d’un groupe mémorable, au cours de laquelle nous avons été surpris, émus, parfois déçus, euphoriques, énervés, intimidés, émerveillés, fatigués, mais nous avons surtout ri, beaucoup ri ! Comme quoi on peut travailler dans la bonne humeur !

Angoulême fut une expérience humaine passionnante et formatrice que je conseillerais à quiconque en aura l’occasion.

Cynthia.

Mon coup de coeur à Angoulême, Oriane

J’ai vécu beaucoup de choses pendant cette semaine à Angoulême et il est dur de choisir le meilleur moment : soirées énigmes/jeux, découverte des fresques, l’inauguration (et son buffet)…

Mais si je dois garder un souvenir, ce serait celui des rencontres avec les auteurs, et surtout l’attente qui précédait. C’est difficile de décrire ce sentiment d’euphorie et d’angoisse que l’on ressent quand on est sur le point de rencontrer un auteur dont on a aimé l’œuvre. Préparer les questions, se rendre sur les lieux respecter l’heure prévue dans la cohue d’Angoulême, rencontrer l’attaché(e) de presse, réviser une dernière fois et vérifier le matériel, tout nous mettait dans l’ambiance…

Oui, il y avait souvent des imprévus, les auteurs avaient du retard, parfois ils nous oubliaient, et la tension déjà présente devenait de plus en plus grande. Mais, en y repensant maintenant, ces situations étaient quand même drôles (aller chercher un auteur à l’autre bout de la bulle du Nouveau Monde) tant que l’interview n’était pas annulée (cas exceptionnel de Julien Neel entrainant le désespoir de mes collègues)…

Et quel soulagement à l’arrivée des auteurs, pouvoir enfin leur parler et, bonheur suprême, obtenir une dédicace…

Oriane

Mon coup de coeur à Angoulême, Alexis

En dehors du séjour lui-même, de l’expérience professionnelle engendrée par la couverture de ce festival d’Angoulême, sans oublier l’ambiance amicale et studieuse, s’il fallait garder un temps fort et un seul, sans aucun doute, mon coup de cœur serait la rencontre avec Philippe Valette, l’auteur incontournable de George Clooney, sans oublier son dernier livre Jean-Doux !

Pour tout vous dire je l’ai découvert il y a quelques années et j’ai partagé cela avec tous les étudiants que j’ai croisés ces dernières années. Le livre Georges Clooney s’adressant aisément à un public d’étudiants, il était facile pour nous étudiants en art de trouver ce livre bouleversant et riche, ses qualités ne manquant pas. J’ai donc fait une folie, cette année, je me suis offert la possibilité de l’interviewer !

Sa rencontre à Angoulême a pu confirmer que selon moi il est un de ces auteurs à surveiller notamment pour son écriture subtile et drôle. Tout en racontant une histoire hommage au cinéma il apporte une fraîcheur dans le monde de la bédé. Après notre interview, il nous a confié que c’était beaucoup de travail notamment pour la relecture où il se sanctionnait beaucoup sur son humour parfois trop lourd.

Un auteur de bédé qu’il faut découvrir et suivre, avec probablement des incursions pertinentes dans l’animation, son domaine de prédilection.

Certains le connaissent peut-être pour son travail pour la série Les Kassos où il a travaillé sur le compositing dans la saison 2.

Alexis

Angoulême 201è et l’anniversaire de Panini !

Nous nous sommes rendus à la conférence organisée par Panini Comics à l’occasion de leur 20ème anniversaire. Nous avons tout d’abord assisté à la présentation de 20 couvertures d’album exclusives réalisées pour l’occasion par des auteurs emblématiques de la bédé (Boulet, Bastien Vivès, Lewis Trondheim…).Après avoir retracé l’histoire de ces 20 années d’existence de Panini comics, nous avons pu découvrir le riche planning de l’année 2017 ainsi que l’histoire de la marque depuis ses débuts.Ce qui nous a le plus frappés c’est de découvrir comment Panini avait pu rebondir historiquement. Ils ont su surfer intelligemment avec les partenariats et su prendre le risque nécessaire pour se développer. C’est le cas notamment depuis quelques années de l’édition de Comics Marvel sur notre territoire. Sans leur attachement au monde de la BD, manga ou comics et leur fougue, le public français n’aurait certainement pas joui aussi bien de ce pan de la culture dessiné mondiale.Les enfants qui collectionnaient leurs petites images/vignettes autocollantes ont certes bien grandi et nous avions encore cette étincelle de plaisir à la vue de tout ce qu’ils nous réservent encore. Pour cette belle conférence et le reste, nous les remercions.

Cynthia / Damien