Il y a de nombreuses années, je découvrais « L’Incal » De Bilal et était fasciné devant la richesse de son l’univers. Puis s’est déroulé quelques années ou mes mains n’avaient frôlé que peu de BD.
Et ce fut par le travail de Christophe Arleston que le déclic s’est opéré. Un brin de fantaisie et d’humour qui fait mouche *sic*. Vous le connaissez notamment pour avoir créé le monde de Troy avec Lanfeust, Trolls, mais également des Forêt d’opale, d’Ekho ou plus récemment de Sangre.
Dans le monde du journalisme, il parait que ce Monsieur est ce que l’on appelle un « bon client ». Il est généreux en interview et parle assez facilement de sa passion. Cela ne fut pourtant pas mince affaire pour nous, tant l’engouement était présent, mais il a su nous mettre à l’aise.
Nous avons rapidement pris plaisir à découvrir ce grand monsieur. Impressionnant par la taille, le talent et l’humour, ce n’est pas ce trait de caractère qui nous aura le plus surpris mais bien son discours altruiste et humble vis à vis de ses collaborations.
Car avant d’être un auteur prolifique et reconnu, c’est avant tout un homme simple et un scénariste qui aime partager et s’entourer de talents. C’est le cas par exemple de la pépinière de talents que représente le Lanfeust Magazine, ou il a passé le plus clair de son temps à travailler et ou la chance est donnée aux jeunes talents de s’exprimer.
Il nous a également raconté ses plus belles rencontres dans le milieu. Ce fut le cas avec Jean-Louis Mourier (dessinateur de Trolls de Troy) avec qui il deviendra par la suite un de ses grands amis et contributeur, mais aussi de Tarquin ou Barbucci.
Plus récemment, Christophe Arleston il nous invite à plonger dans l’histoire de Sangre dans laquelle il s’amuse sur le thème de la vengeance. Une quête personnelle divisée en une dizaine de tomes, mêlant psychologie et mysticisme.
Nous avons pu finalement aborder ses divers passages par l’écriture de scénario de films, par le roman, ou encore son engagement syndical pour la reconnaissance de cet art qu’est la BD. Car comme il le dit lui-même, le monde regorge de talent. Alors si un doyen, qui a lui aussi connu ces périodes de doutes, peut participer à améliorer les choses, c’est important qu’il apporte sa modeste contribution. On ne vous le cache pas, cette interview fut un grand moment pour nous. Merci Monsieur Arleston.
Damien / Brice
Les Légendaires: une BD qui fait rêver la jeunesse depuis maintenant 13 ans. Derrière ce titre se cache Patrick Sobral, auteur et illustrateur qui nous a fait l’honneur de nous accorder une interview.


Angoulême est une formidable occasion pour les étudiants de la licence TAIS de Chalon d’appréhender le travail de journaliste dans des conditions réelles. Rencontrer des auteurs, participer aux conférences de presse… Des expériences assez inédites pour nombre d’entre nous, avec une vraie valeur humaine et professionnelle.
Angoulême: que dire à part merci.
Comment aborder cette édition du Festival d’Angoulême 2017 sans saluer le groupe qui y a participé ? Plus qu’un voyage d’étude, ce fut un vrai travail professionnel et une grande expérience de vie. Un coup de cœur où durant une semaine on apprend à se découvrir, se redécouvrir, et plus encore, à vivre ensemble !
La 44ème édition du festival de la bédé d’Angoulême a été pour moi l’occasion de plonger dans un monde qui m’inspire depuis mon enfance. En effet, j’ai grandi avec Tintin, Gaston, Lanfeust, Donjons… et de surcroît, j’aspire à améliorer mon niveau en dessin. Autant de raisons qui m’ont poussé à aller à la rencontre de tous ces auteurs et illustrateurs reconnus.
Mon meilleur souvenir d’Angoulême ? Il m’est difficile de n’en évoquer qu’un. Le trajet et ses éclats de rire, La Rochelle et son coucher de soleil, le festival et ses rencontres, le gîte et ses jeux du soir, je dirais que cette aventure entière constitue un vrai coup de cœur.
J’ai vécu beaucoup de choses pendant cette semaine à Angoulême et il est dur de choisir le meilleur moment : soirées énigmes/jeux, découverte des fresques, l’inauguration (et son buffet)…
En dehors du séjour lui-même, de l’expérience professionnelle engendrée par la couverture de ce festival d’Angoulême, sans oublier l’ambiance amicale et studieuse, s’il fallait garder un temps fort et un seul, sans aucun doute, mon coup de cœur serait la rencontre avec Philippe Valette, l’auteur incontournable de George Clooney, sans oublier son dernier livre Jean-Doux !
Après avoir retracé l’histoire de ces 20 années d’existence de Panini comics, nous avons pu découvrir le riche planning de l’année 2017 ainsi que l’histoire de la marque depuis ses débuts.
Ce qui nous a le plus frappés c’est de découvrir comment Panini avait pu rebondir historiquement. Ils ont su surfer intelligemment avec les partenariats et su prendre le risque nécessaire pour se développer. C’est le cas notamment depuis quelques années de l’édition de Comics Marvel sur notre territoire. Sans leur attachement au monde de la BD, manga ou comics et leur fougue, le public français n’aurait certainement pas joui aussi bien de ce pan de la culture dessiné mondiale.
Les enfants qui collectionnaient leurs petites images/vignettes autocollantes ont certes bien grandi et nous avions encore cette étincelle de plaisir à la vue de tout ce qu’ils nous réservent encore. Pour cette belle conférence et le reste, nous les remercions.