
L’an dernier, pour le 42ème festival de BD, Katsuhiro Otomo a été récompensé, par le Jury d’Angoulême, pour sa carrière avec le Grand Prix. Chaque année, un évènement est lié au vainqueur de l’année précédente. Cette année nous en avons donc un de taille: l’arrivée de Katsuhiro Otomo à Angoulême et son exposition hommage au théâtre.
Katsuhiro Otomo est un dessinateur japonais notamment connu pour son manga “Akira” sorti en 1984 au Japon et en 1990 en France. Sa sortie fut une telle claque graphique et culturelle à l’époque qu’il fut rapidement récompensé pour son œuvre. Suite à cela il ouvre un studio et devient réalisateur de plusieurs films d’animation, dont l’adaptation d’Akira.
Une exposition hommage a donc lieu cette année avec des dessins de 42 auteurs, dont Katsuhiro Otomo, reprenant avec leurs propres traits le monde du créateur d’Akira. Ces auteurs ont été sélectionnés par l’éditeur Glénat et le festival d’Angoulême à cause de la similarité de leurs univers avec celui d’Otomo.
Deux originaux du dessinateur sont présents. Le premier est un original d’Akira mais le second est très différent. C’est un dessin hommage aux tsunamis de 2011 qui ont fait beaucoup de victimes. Le dessin a été reproduit en une grande fresque à l’aéroport de Sendaï.
Une rencontre de deux heures a même été demandée par le dessinateur spécialement pour le public d’Angoulême. Il reviendra surtout sur les coulisses de la création d’Akira et répondra sans doute à des questions grâce aux traducteurs. Quelques surprises ont même été annoncées par Nicolas Finnet, un des programmateurs du festival. Donc si vous êtes curieux ou fans de l’univers d’Otomo, nous vous donnons rendez-vous toute la semaine au théâtre pour l’exposition et samedi au même endroit pour la rencontre avec le dessinateur.
La moto d’Akira est présente sur le Quartier Asie du festival… Que du rêve !!!
[article de Jérémie et Sébastien]
Cet appareil auparavant utilisé dans les entreprises pour un usage classique de texte notamment, est ici remis au goût du jour pour un usage plus artistique. En effet, les avantages de cette machine sont les couleurs fluo et dorées que les imprimantes traditionnelles n’ont pas ; ainsi que les dégradés caractérisés par une trame de points.












Le distillateur, Xavier Daudin, nous conduit au sein de sa production. Dès l’entrée, plusieurs indices nous interpellent. Tout d’abord cette chaleur qui nous envahit, produite par les foyers de gaz faisant bouillir le vin. Nous en profitons, dehors, il fait froid, la brume du brouillard nous glace le visage. Puis l’odeur… elle nous prend le nez, une impression de sucré se dégage. Ensuite le bruit de l’alcool qui coule à travers les tuyaux pour se déverser dans les tonneaux. Hum tient, si nous trempions nos doigts, aïe aïe aïe c’est fort ! On a la gorge en feu, on sent le trajet que ce liquide est entrain de parcourir dans notre corps. Mais en fait, où est le cognac ? Direction le lieu de stockage. Des centaines de tonneaux empilés. Le visuel est splendide. Ha d’accord, ce serait donc l’assemblage des différents alcools, du bois de chêne et de l’air qui lui donnerait cette couleur !
[Article de Romane et dessin d'Yves]
Puis pour terminer cette matinée, nous sommes allés visiter la distillerie de cognac à Touzac, petit village de la région de Charente. Xavier Daudin nous a présenté les étapes de production de cet alcool emblématique de ce domaine.
L’après-midi, c’est à Angoulême que nous nous sommes rendus pour rencontrer Antoine Ozanam, le scénariste de la bande dessinée « Le journal d’Anne Frank ». Michel Bonnet l’a interviewé et Antoine nous a expliqué ses techniques d’écriture, ses recherches, ses choix et ses difficultés pour la réalisation de sa BD.




Comme chaque année, il est temps de prendre la route d’Angoulême pour aller au 43ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Vous me direz que rien n’est jamais obligatoire et que si on y va c’est que l’envie est encore là. Donc, avouons-le sans ambages, nous allons aller à cette manifestation avec un énorme plaisir !


Comme dans tout festival de bande dessinée, le Festi’DBulles de Saint-Rémy offrait un grand nombre de possibilités de rencontres, en particulier celle avec l’illustrateur de certaines adaptations des Enquêtes Sherlock Holmes: Vladimir Krstic alias Laci. Enfin, adaptations plus ou moins libres, plus ou moins respectueuses du Canon Holmésien… A vous de juger !
Après avoir eu une première partie de vie professionnelle basés sur l’illustration bédé et le design graphique, il arrête pendant 20 ans ! Un véritable break !
Cette collaboration ne s’arrêta pas là puisque, jusqu’à maintenant, près d’une dizaine de tomes sont né de cette collaboration. Notamment la collection des Sherlock Holmes qui comporte à ce jour 7 Tomes.
Un auteur qu’il ne fallait pas manquer à cet événement surtout si vous êtes un fan du héros d’Arthur Conan Doyle…