Quai des bulles 2017 : La rencontre avec Grégory Panaccione par Charline…

… ou, comment se faire évincer !

Le 28 octobre 2017, à Quai des Bulles de Saint-Malo, il est marqué sur mon planning “14h interview Grégory Panaccione, dessinateur de la DB ChronosQuad”. C’est une série de 4 tomes que j’ai lu pour l’occasion. J’étais prête, j’avais mes questions et je sentais que ça allait bien se passer.

Et voilà qu’on me dit que cela ne va pas être possible, il est pris à cette heure-là… Mais comme Grégory Panaccione souhaitait rencontre Michel Bonnet, il fait reporter à 17h… Il y a une petite fenêtre libre d’interview… Mais, du coup, je vais devoir interviewer avec Michel Bonnet… Mon prof !

Je suis un peu vexée, frustrée… On ne me ferait pas confiance ?  Mais je comprends que lors de tels évènements, chacun fait comme il peut… Editeur, responsable de stand, attachée de presse, auteur, journaliste et même l’étudiante journaliste…

Alors, avec mon prof, on se prépare à faire l’interview à trois, lui, l’illustrateur et moi. Mais lors de la prise de son, Michel (mon professeur) est tellement pris par la discussion qu’il en oublie de me tendre le micro, à la fin de l’interview je n’ai posé qu’une question, une petite question… Je pense que ce soir je vais écouter La tristitude d’Oldelaf. Mais, voyons le bon côté des choses, en étant avec mon prof, j’ai pu comprendre ce qu’était une véritable interview entre gens passionnés. J’ai encore du chemin à parcourir mais un jour, l’élève dépassera le maître !

Mais, au fait, ChronosQuad, de quoi s’agit-il ?

C’est du tourisme par saut dans le temps, un polar de science-fiction et une bolée d’air frais et d’humour. On suit l’histoire de Bloch, un jeune homme qui vient de recevoir l’appel de sa vie : il va enfin intégrer la mythique Chronosquad pour une mission en Égypte antique ! Une banale fugue d’adolescents d’un centre de vacances que l’expérience de ses coéquipiers, Penne et Beylogu, devrait permettre de résoudre rapidement. Mais ce qui se présentait comme une balade temporelle de santé se transforme bientôt pour Bloch en voyage initiatique…

A travers cette BD, on peut voir le talent de l’illustrateur, qui a réalisé les 4 gros volumes en 1 an seulement ! A croire que, lui aussi, a remonté le temps pour en gagner !!!

Quai des bulles 2017 : La rencontre avec Hubert par Charline

Mélanie et moi rencontrons le scénariste de Petit ou de La nuit mange le jour, Hubert. Ces deux BD nous plongent dans un univers sombre, en noir et blanc.

Petit mais puissant !

Petit est une bande dessinée mettant en scène des géants appelés par les humains les Ogres-dieux. Pour créer ces géants, les premiers engrossaient des humaines qui mourraient à la naissance de monstrueusement grands bébés. Mais depuis quelques générations, les ogres ne s’accouplent plus qu’entre eux. Ce qui donne naissance à des êtres de plus en plus idiots, moches et incompétents.

La reine ogre enfante d’un enfant et décide de le garder et de l’élever à l’insu du roi ogre. Elle l’appela Petit car il est minuscule. On suit les aventures de Petit, qui découvre son père, la violence que subissent les humains et se voit déchiré entre suivre son instinct animal et devenir le roi des ogres ou vivre auprès des humains, simplement.

Dès les premières pages, on est absorbé par l’histoire et on en veut toujours plus. C’est dans cet univers à l’architecture gothique et aux ogres mangeurs d’hommes que Hubert nous transporte et nous dévoile une partie de sa folie.

Son dernier ouvrage, La nuit mange le jour, est une histoire beaucoup plus personnelle…

Bien sûr, ce qui est raconté dans ce livre n’est pas ce qu’Hubert a vécu, mais cela retrace des brides de sa vie en tant qu’homosexuel. Hubert a mis 20 ans à peaufiner cette BD. Il nous dévoile ici certains éléments de sa jeunesse… Homo, rebelle, envie de mourir, à la recherche d’absolu…

Quand on lit cette BD, on ne peut s’empêcher de rougir, d’être mal à l’aise et en même temps on continue jusqu’à la fin, presque en apnée. C’est comme un thriller psychologique, on veut savoir la fin même si c’est oppressant !

Tout ce que vous trouverez et lirez de ce scénariste Hubert sera bizarre, car tel est sa vision des choses. Il est aussi un remarquable coloriste de bande dessinée et plusieurs fois nous avons croiser des bandes dessinées dans lesquelles il avait assuré les couleurs et c’était beau ! Tout simplement… Comme tous ses livres… Alors, bonne lecture !

Quai des bulles 2017 : La rencontre avec Brocéliande par Mina

La forêt de Brocéliande est très célèbre en Bretagne. Elle est liée à la légende arthurienne et peuplée de créatures étranges, toutes plus mythiques les unes que les autres (enfin, c’est ce qu’on en dit). Impossible de venir en Bretagne à l’occasion du festival de bande dessinée du Quai des bulles sans faire de détour par ce lieu magique !

Malheureusement ici, nous n’avons pas le temps, ça grouille d’auteurs dans le coin et c’est ça qui nous intéresse. Mais par chance nous sommes allées à la rencontre de deux dessinateurs, Bertrand Benoit et Paul Frichet qui ont respectivement réalisé les illustrations des tomes 1 et 2 de « La forêt de Brocéliande », une série inspirée de cette forêt qui a tant marqué le peuple Breton… et pas que !

Chaque tome raconte une histoire différente et met en scène des personnages légendaires. Les créatures qui peuplent la forêt sont confrontées à des mésaventures qui ont un lien plus ou moins direct avec les humains vivant dans les alentours. Les histoires se déroulent dans des lieux réels qui composent la forêt et ont inspiré les auteurs.

Bertrand Benoit connaissait la forêt, mais pas Paul Frichet. Les deux dessinateurs ont laissé une grande place à leur imagination pour reconstruire Brocéliande. Des dessins superbes, réalisés après la confection d’un storyboard directement sur tablette nous plonge dans cet univers fantastique. Un univers vers lequel Bertrand, également dessinateur de la série Oracle, était désireux de se pencher afin que son jeune fils de sept ans puisse lire la bande dessinée et « qu’il arrête de pleurer en voyant papa dessinée des têtes coupés ».

Les prochains albums s’annoncent plus tristes, nous aurons le plaisir de retrouver Paul pour le quatrième et le sixième tome de la série tandis que pour Bertrand il faudra se rendre dans l’espace avec une série d’environ cinq tomes où des hommes partiront à la conquête d’exo-planètes pour sauver l’humanité.

Les deux auteurs ne s’étaient jamais rencontrés avant le début de la journée. Ils affichaient une complicité saisissante. Une rencontre sincèrement agréable qui s’est déroulée dans la bonne humeur malgré la fatigue. C’est peut être due à la magie de Brocéliande… ou du Quai des Bulles, allez savoir.

Quai des bulles 2017 : La rencontre avec Benoît Sokal par Romane

Un bar, une table, la vue sur la mer. C’est ainsi que je rencontrais Benoît Sokal en ce vendredi 27 octobre 2017 au festival du Quai des bulles de Saint Malo pour parler de son dernier projet : L’Aquarica.

C’est dans le même état d’esprit que le personnage féminin de cet album, que je m’aventurais en terrain inconnu, celui de l’interview. Je quittais ma baleine, mon confort, pour la première fois. Obligée de faire face à un monde dont je ne connais ni les codes ni les frontières. Ce qui est bien loin du cas de notre principal intéressé Benoit Sokal qui, justement, se joue des lisières de différents médias. Grâce à ce projet d’une bande dessinée qui serait éventuellement adaptée en jeux vidéo mais qui, tout compte fait, deviendra par la suite un projet cinématographique dirigé par Martin Villeneuve….

C’est en collaboration avec un vieil ami de l’instit Saint-Luc de Bruxelles, François Schuiten, et bercé par le culte de l’aventure, que Benoit Sokal donne naissance à ce récit empreint de mystère, d’exploration et d’expectative.

Pour les plus curieux, Aquarica relate l’histoire d’un mystère échouée sur la plage de Rhoodaven sous forme de crabe géant, cachant en son sein, une jeune fille énigmatique venue chercher de l’aide du bout du monde pour son peuple. En revanche pour celles et ceux qui sont d’ores et déjà séduits, il faudra patienter jusqu’à l’année prochaine, voir un peu plus, pour mettre fin au suspense lattant qui hante les planches du premier album.

Quai des bulles 2017 : La rencontre avec Youssef Daoudi par Mélanie

Entre dérision et humour noir… Youssef Daoudi nous fait (re)découvrir ces nombreuses batailles et combats de guerres à travers son regard particulier, un regard parfois naïf mais plus que passionné.

Appelé « Les maîtres de guerre », ce recueil d’histoires courtes informent rapidement sur quelques grands événements  historiques réels tout en ridiculisant leur (auto)proclamés chef. De Churchill à Napoléon… Daoudi, se pose en réel passionné d’Histoire en voulant nous donner un avant-goût plus léger et drôle afin de rendre ces scènes historiques plus accessibles aux yeux du grand public.

J’ai pu rencontrer simplement cet auteur autour d’une petite table pour une première interview à l’occasion du Festival Quai des bulles à Saint Malo. D’une manière assez détachée, notre conversation s’est orientée vers ces généraux, ces politiques… qui ont fait tuer des centaines – des milliers ou plus – de « braves » soldats. Le décalage étant énorme, et voyant mes expressions par rapport à cela, Youssef esquisse un léger sourire et me dit alors « ça, c’est intéressant… ».

J’ai compris qu’il jouait avec ces contrastes pour parler de faits dramatiques avec humour, son humour… L’album en devient chaleureux alors qu’il parle Guerre et Grands méchants !

Une rencontre pleine de vérités cachées et de réalités qu’il faut s’avouer, Youssef Daoudi fonce dans la mêlée sans pitié et nous conte avec brio et sur un mode très déjanté, leurs plus « beaux » faits d’armes et leurs réflexions indispensables !

Quais des bulles 2017 : La rencontre avec Halim par Mina…

Il reste encore quatre heures de route avant d’atteindre le festival de bande dessinée du Quai des Bulles de Saint Malo. Plus de cinquante interviews prévues dans le week-end et encore plus de bandes dessinées à lire. Halim, Halim… première interview de la journée. Mince, je n’ai pas encore touché à une de ses bédés.

C’est dans ces conditions que je me suis plongée dans l’univers de « Petite Maman », un album des plus profonds qui traite de la maltraitance infantile. Un univers à la fois violent et attendrissant dans lequel Brenda, notre héroïne, a le malheur d’évoluer. Brenda tient de vous, de moi, elle incarne l’innocence, l’injustice, le combat. Profondément touchée je referme le livre.

L’histoire de Brenda c’est avant tout un questionnement sur l’amour, la vie et la société. Les sentiments se mélangent, on ne ressort pas de cette lecture indemne. Mais c’est lors de la rencontre avec l’auteur que je me rends compte que son pari est gagné.

Halim aussi a souffert. C’est avec plaisir qu’il aurait écrit des bandes dessinées d’aventures extravagantes remplies d’héros tous plus forts les uns que les autres, mais la vie en a décidé autrement. Auteur et dessinateur, c’est à travers la bande dessinée qu’il exprime sa colère. Elevé dans un quartier sensible et confronté très tôt à la pauvreté, Halim, mène dans chacun de ses écrits un combat politique et social.

« Petite Maman » a vu le jour dans un contexte particulier : les attentats de Charlie Hebdo. Ami de Tignous, l’auteur connait une double peine. Ecœuré il arrête même ses écrits pendant un moment. Halim est un homme torturé qui nous partage sa douleur. Elle hante chaque page de « Petite maman ». En ressortent des dessins et un scénario à couper le souffle. Malgré cela, l’album n’est pas un simple coup de poing sur la table de la part de l’auteur. Son but est d’informer, de sensibiliser, de parler des sujets tabous, des sujets brûlants. Un album aussi déconcertant que cette rencontre. Un album que je ne pourrai que vous conseiller bien sûr !

La photo est de Romane…

Première journée à Saint Malo, Quai des bulles 2017 !!!

Difficile de résumer, en quelques lignes une première journée au festival Quai des bulles de Saint Malo 2017 !

Avant d’arriver, de se mettre au travail et de profiter pleinement de ces magnifiques rencontres, il y eut le départ en retard, les travaux sur l’autoroute et, point d’orgue de la matinée, la difficulté pour trouver un lieu où garer un véhicule qui, certes a réussi à nous transporter tous, mais qui avait le défaut structurel de mesurer plus de 1.90 mètres !!!

Mais quand tout cela fut réglé, quand nous avons eu les accréditations, nous avons réalisé que nous n’avions plus que 3 minutes pour prendre notre pique-nique…. Et c’est le ventre creux que nous partîmes à l’assaut de ces auteurs dont certains étaient, eux-aussi, assoiffés et affamés !

Alors, bel après-midi, au final 12 auteurs interviewés et de fort belles rencontres à vous raconter ou vous faire entendre… Et le paysage de la salle de presse, toujours aussi beau !!!

Préparation de Saint Malo : Christophe Regnault et Clemenceau

Souvent, quand on parle de Georges Clemenceau, on oublie le contexte délicat de sa vie, c’est-à-dire ce moment clef où la France va quitte – définitivement serais-je tenté de dire – la monarchie et ses dérives impériales pour devenir une République. Bien sûr en disant cela je n’affirme surtout pas que nous aurions trouvé le régime parfait mais cette phase de transition qu’est la première partie de la troisième République (de 1870 à 1914) aura été le « jardin » de ce fameux Clemenceau… Du coup, il faut être très prudent quand on va essayer de la cataloguer et de le faire tenir dans des petites boites portant les noms de Gauche, Radical, Laïciste, Socialiste, Nationaliste, Guerrier…

Comme souvent, une bonne bande dessinée peut aider à y voir plus clair et c’est bien le cas avec cet album Georges Clemenceau signé Dély (scénario), Regnault (story-board), Carloni (dessin) et Garrigues (dossier historique)…Je ne vais pas vous résumer sa vie, mais ce qui est un point très fort de cette bande dessinée c’est de ne pas vouloir tout vous raconter dans tous les détails depuis la naissance jusqu’à la mort… On va avoir tous les évènements forts de sa vie, en restant bien dans l’ordre chronologique, pour montrer comment se forme, se construit la pensée et l’action de Georges Clemenceau… On voit ainsi un homme de conviction qui ne se renie pas mais qui est obligé de rester pragmatique car il ne refusera jamais de prendre ses responsabilités, même aux moments les plus graves de l’histoire du pays… Alors, oui, on le voit s’opposer à Napoléon III, à défendre la Commune, à vouloir sauver la République naissante, à faire tomber des gouvernements les uns après les autres, à jouer le flic absolu, à défendre la séparation de l’Eglise et de l’Etat, à s’opposer à Jean Jaurès et, enfin, à devenir le Père de la Victoire… A chaque fois, fait après fait, décision après décision, on le voit devenir le Tigre ! Car il a bien mérité de ce surnom par son obstination, son courage, sa volonté et parfois sa méchanceté et sa cruauté…

Ce qui est remarquable dans cette bande dessinée, c’est que grâce à un superbe découpage de Christophe Regnault on finit par oublier que nous sommes dans un ouvrage scientifique et historique rigoureux, on se croit dans une grande aventure humaine et Georges Clemenceau devient un personnage de bédé comme les autres et c’est très fort !!!Durant le festival Quai des bulles de Saint-Malo 2017, nous allons avoir le plaisir de rencontrer Christophe Regnault pour cet album mais aussi pour le dessin de son Homme invisible et ce sera presque la dernière interview du festival, le dimanche… Nous serons probablement très fatigués mais gageons que la qualité de ce professionnel saura nous réveiller et nous faire passer un excellent moment !

Préparation de Saint Malo : Alain Dodier

Il y a trente-cinq ans, trois auteurs créaient une nouvelle série de bande dessinée sans savoir que vingt-six albums plus tard, elle existerait encore et que des fidèles lecteurs seraient encore là à la lire et même l’attendre… Alain Dodier est le grand créateur de cette série, Jérôme K Jérôme Bloche, et il avait été assisté à l’époque par deux coscénaristes, Pierre Makyo et Serge Le Tendre… très vite, Alain Dodier construit seul ses scénarios et la série devient sa série à proprement parler…

On peut avoir plusieurs niveaux de lecture de ces albums et le public visé est essentiellement le grand public, un public très large et, donc, qui inclut les adolescents… Pourtant, très régulièrement, les thèmes abordés touchent à des secrets de familles, à des aspects inavouables des êtres humains et si on s’en tient aux deux derniers parus, à l’exploitation des femmes étrangères, à la violence sexuelle intrafamiliale…  Oui, sous des aspects d’enquêtes policières, les aventures de Jérôme K Jérôme Bloche ne sont pas les enquêtes d’un simple privé, ne sont pas une parodie des privés des séries B américaines, ou, du moins, ce n’est pas que cela !

Ce sont, avant toute chose, des histoires profondément humaines où l’enquête est presque toujours un prétexte à aborder des thèmes sociétaux plus graves, plus essentiels à l’humanité… Dans le dernier paru, Le couteau dans l’arbre, il s’agit des frasques sexuelles d’un notable vis-à-vis de sa femme, de sa fille… Attention, rien n’est explicite – on reste dans une histoire lisible par tous – mais il n’y a aucun doute sur les accusations qui pèsent sur notre chef d’entreprise…

Voilà donc une série que ne se contente pas de nous distraire mais qui régulièrement se replace au cœur des questions citoyennes et cela me fait très plaisir. Je ne suis pas certain que le style graphique très classique et esthétique, avec les belles couleurs de Cerise1, soit l’idéal pour séduire mes étudiants mais j’espère que les thématiques abordées sauront les convaincre de l’intérêt de cette série… J’attends beaucoup de la rencontre avec Alain Dodier pour le cheminement dans ce sens-là…

Pour ce qui est des personnages récurrents – pour ceux qui ne connaitraient pas encore la série – disons que Jérôme K Jérôme Bloche est un privé de petite envergure, pas excessivement futé, maladroit – y compris dans ses relations avec son amoureuse, Babette – et qui est d’origine des Hauts de France comme son créateur. Comme Jérôme est toujours prêt à rendre service, comme il ne sait pas dire non, comme il est somme toute assez faible… il est toujours pris au piège, enfermé dans des affaires délicates et a beaucoup de mal à s’en sortir…

Cette fois-ci, appelé à l’aide par son oncle, il se retrouve à mener l’enquête au profit d’un homme peu sympathique, à se mettre mal avec toute le reste de sa famille, à devoir défendre l’insoutenable… Heureusement, comme bien souvent, Babette va veiller au grain…

Ce dernier album est d’une grande humanité et il sort au moment d’affaires de harcèlements sexuels ce qui donne une force encore plus singulière aux propos de l’auteur sans que l’on puisse l’accuser de profiter d’un effet d’aubaine ! Du coup, il faut lire cet album et le faire lire pour bien faire comprendre que le harcèlement sexuel et le viol sont des crimes qui peuvent frapper dans tous les milieux et dont sont victimes le plus souvent des femmes et des enfants… le tout dans un pays civilisé pour ne se limiter qu’à la France… enfin, pays dit civilisé !