Lors du 4ème Festi’DBulles de Saint-Rémy, la licence professionnelle des Techniques et activités de l’image et du son de Chalon-sur-Saône, est partie à la découverte d’une pléiade d’auteurs… Paulin, étudiant, vous invite à découvrir Jocelyne Charrance !
Coloriste depuis une vingtaine d’années, elle parle de son métier avec passion :
« Mon travail, c’est de mettre en couleur les BD de tous style. Je m’adapte à chaque dessinateur à chaque fois ».
Elle a commencé à la gouache et maintenant elle travaille surtout sur ordinateur, comme beaucoup de coloristes. « C’est de plus en plus rare de faire de la BD traditionnelle ».
Pour dédicacer, elle amène ses gouaches, mais à la maison elle travaille souvent sur Photoshop.
Pour elle la BD, « c’est l’expression de nos sentiments, de nos rêves, de nos envies ! Ça permet de nous échapper… ». Elle n’en écrit pas mais elle contribue à les rendre attractives, agréables à lire ou à feuilleter.
Jocelyne Charrance travaille avec des éditeurs tels que Soleil, Dargaud, Glénat, Vent d’ouest, Casterman, etc…, des auteurs de Bandes dessinées comme Colin Wilson, Jeannette Gale, Frank le Gall, Dominique Thomas, etc…. Que du beau monde !!!
Et si nous regardions les dessins en couleurs avec plus d’attention ! Promis, je commence demain…



Née à Sainte-Colombe, une ancienne ville romaine, en 1973, Marie Morgane a suivi des études en communication, pendant lesquelles elle a pris des cours de dessin. Intriguée par l’histoire de la Bête du Gévaudan, le projet de Lupus Deï est né lors de ses études, puis a été rangé dans les cartons en entrant dans la vie active.
Ayant parlé de ses projets dans plusieurs collèges, beaucoup de jeunes ont été intéressé et cela l’encourage dans son travail…
C’est depuis son plus jeune âge que Vincent Wagner est plongé dans le monde de la BD : fils d’une famille de littéraires, son premier contact avec la lecture set fait par l’intermédiaire de la bande dessinée. Incorruptible dessinateur, peu lui importe le regard de ses professeurs, de sa famille sur ses dessins et c’est tout naturellement qu’il fait, dès l’âge de 8-9ans, ses premiers essais en BD.
Aujourd’hui auteur, dessinateur affirmé, il vit de sa passion avec de nombreux ouvrages à son actif : certains avec le scénariste Roger Seinter, comme Wild River, Venise hantée ou d’autres en solitaire comme Le Pont des pirates, Cromalin et Cromignonne… Il est aussi illustrateur de romans jeunesse.
Pour en savoir un peu plus sur Vincent Wagner, je vous invite à consulter son site web :
Il entame son ascension vers le statut de dessinateur reconnu en prenant la suite de Vicomte, sur la série » Balade au Bout du Monde » chez Glénat, illustrant la série steampunk « Edward John Trelawnay » chez Delcourt. Puis il travaille sur le scenario et l’illustration de la série fantasy parodique « Krän » et « Lune d’Argent sur Providence », mêlant le style western au fantastique, aux Editions Vent d’Ouest. Ces deux dernières séries lui permettent rapidement de se faire un nom dans le monde de la bande dessiné. Il entame ainsi une collaboration avec Arleston en réalisant le diptyque « Nuit Safran », rejoignant ainsi le casting d’auteurs tel que Keramidas, Vatine ou encore Dany, ayant participés à l’élaboration des « Légendes de Troy ».
Arnaud Delalande est un écrivain et scénariste français fort sympathique né en 1971 à Lusaka, en Zambie. Il fait des études de lettres et d’histoire, et est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris en 1994. « Notre-Dame sous la Terre », son premier roman, est publié en 1988 alors qu’il est âgé de 26 ans.
On compte parmi ses dernières œuvres les albums et séries « Codex Sinaïticus » (2008), une histoire sur les traces de la toute première version de l’Ancien Testament, ou bien encore « Cagliostro » (2013), qui met en scène un mystérieux magicien à la cour de Versailles en 1783.
Thierry Lemaire est éditeur. Eriamel est scénariste. Deux noms, deux casquettes pour un seul homme, c’est ainsi qu’il se définit.
Passionnée de dessin et de jeux vidéos, Perrine Chevau, ou Ryrah, est une jeune auteure de BD de Saône-et-Loire qui a étudié à EMA Fructidor à Chalon-sur-Saône. Elle commence la BD lorsqu’elle n’est qu’en classe de 6e. Aujourd’hui, cela fait trois ans qu’elle participe à des festivals consacrés à la bande dessinée et sa grande première fut à Saint-Rémy.
Elle travaille principalement sur de l’aventure jeunesse dans un style cartoon, comme en témoigne le petit renard Valo, son personnage principal. Elle travaille actuellement sur la suite des aventures de son héros, qui n’est pas sans rappeler ses inspirations venues du jeu vidéo. Bien qu’elle n’ait un CAP en décoration sur céramique, elle s’accroche et espère que l’aventure BD continuera. Comme quoi tous les chemins mènent à la BD !
La BD, un fil conducteur. Dès le plus jeune âge, DUF rêvait de faire de la bande dessinée. Depuis sa première rencontre avec les classiques comme Tintin ou Astérix, il a parcouru un long chemin entre passion et carrière professionnelle. Il dénombre aujourd’hui à son actif une vingtaine d’albums publiés.
Entre médecin et dessinateur de BD. Dans les années 1970, le nombre d’écoles dédiées à la bande dessinée est faible, DUF se tourne alors vers la profession de médecin mais n’en perd pas moins le goût de la BD. En effet, il continuera en même temps de prendre ses stylos.
DUF, auto éditeur. Afin d’allier rythme de production de BD et activité professionnelle, DUF est auto éditeur. Ainsi, cela lui permet de se laisser le temps d’écrire un nouvel album. En général, il lui faut 3 à 4 ans pour en réaliser un nouveau. DUF sort alors son tout premier album en 1990 où il met en scène un grand-père grabataire nommé Antoine Chabouillard.
Les nouveautés. Dernièrement, DUF a publié le troisième tome de sa série « Frizz ». « Frizz » met en scène un chien de manière humoristique qui est « plus proche de Titeuf que de Boule et Bill » comme l’évoque l’auteur. Un ouvrage très attendu par les enfants qui est aussi destiné aux plus grands.