Mai 1968… Il y a cinquante ans… Il n’est pas question de faire là l’historique de cette période et d’épiloguer à l’infini pour savoir s’il s’agissait d’une révolution, d’une émeute, d’une occasion ratée, d’un mouvement étudiant ou d’un cri d’alarme lancé par une société à ses leaders…
Non, les mois à venir permettront de réfléchir à tout cela mais durant le festival international d’Angoulême 2018, les festivaliers, les professionnels et les citoyens de la ville ont pu s’immerger dans un graphisme, dans un visuel, dans un ton de cette époque avec des affiches réalisées par des auteurs actuels qui ont utilisé des codes de mai 68… Les affiches étaient installées sur des panneaux électoraux et cela fonctionnait parfaitement bien !
Les artistes invités à ce travail sont pour certains des grands noms de la bédé, comme Ayroles, Bourhis, Puchol, Rochier ou Willem…
Ce fut un plaisir de regarder leur travail et de repartir d’Angoulême avec ce beau fascicule – en fait c’est même un livre avec des dessins et planches tirés d’un numéro spécial de Pilote de 2008 – et surtout un grand bonheur de voir comment on pouvait réactualiser des messages en gardant les mêmes codes visuels…
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Exposition Osamu Tezuka par Julien et Vincent
Pour cette édition riche en manga et culture japonaise, les organisateurs du festival d’Angoulême ont tout simplement choisi de proposer au public plusieurs expositions sur le manga japonais. Pour l’une d’elles, ils ont décidé de la dédier à Osamu Tezuka, l’un des plus grands auteurs japonais pour ne pas dire le maitre absolu du manga !
Tezuka est considéré comme le roi du manga moderne, il a permis la transition du manga de théâtre au manga comportant une narration plus élaborée avec, entre autres, l’introduction du cadrage cinématographique et la diversité des scènes d’action.
Avec plus de 300 000 pages dessinées en 40 ans de carrière il s’est essayé à de nombreux styles en commençant par des histoires enfantines. En effet, avec Astro Boy, La nouvelle île au trésor, le Roi Leo, il offre aux plus jeunes de quoi positiver après des années terribles de guerre.
Par la suite, il tente l’animation sur celluloïds et va même créer sa propre technique pour baisser les coûts de productions de ses propres adaptations notamment celle d’Astro Boy. Malheureusement, en 1965, il connait la faillite. Pour rebondir, il va vouloir élargir son public avec la création de nombreuses séries plus matures comme celle de Black Jack et son médecin très particulier, phénomène culte chez les Japonais.
Quelques années avant sa mort, après une longue série d’œuvres beaucoup plus expérimentales dans la narration, il va concevoir des mangas beaucoup plus réalistes comme Histoire des trois Adolf.
Dans cette exposition de 2018 à Angoulême, aussi riche qu’intéressante, vous pourrez en apprendre plus sur le découpage, l’art de raconter une histoire et les spécificités de la narration graphique d’Osamu Tezuka et plus généralement du manga. Tout vous transportera – du moindre dessin à la planche originale – dans cet univers atypique et étonnant du grand maître. Vous aurez aussi droit à une présentation d’un large éventail d’œuvres qui jalonnent son parcours d’auteur et vous trouverez également quelques celluloïds qui ont permis la création de ses séries d’animation !
Inutile de vous préciser que nous avons adoré !
La Saga de Grimr, Jérémie Moreau et Angoulême 2018 par Mina

L’Islande, terre de feu et de glace, connue pour ces paysages somptueux, sa faune et sa flore sauvage… En ce début de matinée, Jérémie Moreau, auteur de « La saga de Grimr » nous entraine dans un voyage bien particulier. Une terre rebelle sur laquelle quelques courageux ont décidé de vivre malgré les aléas du climat et les éruptions volcaniques. Alors préparez vous et plongeons ensemble dans cette remarquable saga qui a beaucoup fait parler d’elle. En effet, samedi soir, au théâtre d’Angoulême, Jérémie s’est vu remettre le Fauve du meilleur album de l’année !
A l’origine, l’auteur avait dans l’idée de faire vivre à son personnage un acte héroïque au contact d’un volcan. Il se trouve que l’Islande a de bons antécédents en matière volcanique. Faisons un petit retour en arrière rapide pour être sûrs que tout le monde soit bien au courant. En 1783, un volcan a dévasté le pays laissant derrière lui plus de 115 cratères sur une distance de 22 kilomètres. Je vous laisse imaginer l’étendue des dégâts. Voilà donc un contexte spatial et historique idéal pour commencer un bon scénario.
Grimr… En voilà un drôle de nom. C’est en fait une onomatopée qui, selon l’auteur, « gronde comme les volcans ». Grimr aurait sans doute connu une tout autre destinée si son curieux créateur n’avait pas fait tout un travail de recherche minutieux sur ce pays. Après un voyage là bas et de nombreuses lectures, il découvre que les habitants vouent un véritable culte généalogique. En Islande, le nom est très important, les habitants dépendent entièrement de la réputation de leur famille. Afin de devenir un bon paria, Grimr est donc devenu orphelin.
Grimr incarne l’Islande, il ne forme qu’un avec elle, avec sa nature, ses roches. Il évolue au sein d’une population superstitieuse qui le rejettera quoi qu’il fasse. Son histoire c’est celle d’une quête d’identité, d’un homme qui cherche sa place dans le monde. Elle pose la question de qui agit vraiment dans ce monde, à partir de quel moment devient-on un héro, qu’est ce qui nous rend vivant…
Pour alimenter le tout, Moreau nous offre des dessins et un décor somptueux. Pour les personnages il s’est inspiré de personnes réelles. Pour Grimr un ami d’enfance, pour [JULN] il est parti de Charlotte Gainsbourg. Il a besoin de travailler de cette manière pour ne pas tomber dans des clichés et des visages qui se ressemblent.
Une bande dessinée qui mérite son titre et nous fait voyager, à la fois à travers ce somptueux pays mais aussi à travers soi. »
Charline rencontre Benjamin Lacombe à Angoulême…
Une dernière interview pour aujourd’hui, ce vendredi de festival, avec Benjamin Lacombe, l’illustrateur de Marie-Antoinette Carnet secret d’une reine, Alice aux pays des merveilles et plus récemment Carmen. Benjamin était très énergique (plus que nous à ce moment !).
C’est avec Mina que nous avons débuté l’interview. On apprend alors qu’au delà de l’esthétisme, Benjamin Lacombe s’investit beaucoup sur l’histoire et son fondement. Pour s’imprégner de la personne qu’était Marie-Antoinette, il a fait appel à une historienne après plusieurs recherches en solitaire. Il souhaite avant tout transmettre un savoir mais aussi sa vision qui l’accompagne. C’est pourquoi dans Alice aux pays des merveilles, les dessins peuvent paraître plus sombres et lugubres. La technique y est aussi pour quelque chose : Benjamin Lacombe n’hésite pas à utiliser plusieurs supports graphiques dont la plume, l’aquarelle ou encore un crayonné. Rien n’est laissé au hasard.
Mais il ne s’arrête pas là. C’est un homme curieux qui, je pense, possède une culture très vaste. Chaque détail compte dans la forme, dans le fond et dans la matière. Carmen en est un parfait exemple : pour réaliser cet ouvrage, Benjamin Lacombe a voulu représenter une Carmen araignée qui attire les hommes dans ses filets. Pour la couverture, il souhaitait absolument que le livre soit brodé comme si une toile c’était tissée sur la couverture. De face, on voit Carmen mais si l’on penche un peu le livre, on voit parfaitement la toile.
Je trouve qu’il est très important de remettre au goût du jour les grands classiques car cette lecture parle de l’humanité. La revisite de ces classiques en compagnie de Benjamin Lacombe, c’est découvrir certains visages mythiques de l’humanité, tout simplement ! Avec ses illustrations, il dépoussière et donne un nouveau regard, une nouvelle incarnation à ces récits, nous donnant ainsi l’envie irrésistible de les découvrir, de les lire, de les vivre !
Mina rencontre Laurent Gnoni et son roman graphique…
« Je suis un autre … Je suis …. Un autre ». J’étais entrain de réfléchir à comment est-ce que j’allais amener mon article aujourd’hui, l’introduire en trouvant un prétexte rigolo, un jeu de mot sympa… Puis j’ai changé d’avis. Premièrement parce que j’ai « super » mal au ventre et que quand je rigole ça me fais des crampes à l’estomac mais surtout parce que je veux vous parler d’une bande dessinée qui m’a profondément touchée…
Ce matin j’ai eu le plaisir de rencontrer, accompagnée de mon amie Charline, Laurent Gnoni, le dessinateur de « Je suis un autre », un roman graphique scénarisé par Rodolphe. Quand je me suis plongée dans la lecture de ce thriller psychologique il y a quelques jours je ne m’attendais pas à ce que cet album me secoue autant. On y découvre l’histoire de deux adolescents dans les années trente qui vivent près de la Méditerranée. Tout au long du livre on accompagne les personnages dans leurs doutes, leur joie, leur colère. Pour résumer, on vit avec leurs sentiments. Le livre ne dévoile pas tout, en particulier les zones d’ombres, et chacun se forgera sa propre opinion, sa propre interprétation de l’histoire. « Je suis un autre » est mon coup de cœur de cette nouvelle édition du festival d’Angoulême.
Les dessins de Laurent Gnoni ont sublimé la plume de Rodolphe. Coupé du temps et du monde, je pouvais entendre le bruit des mouettes et des vagues qui s’abattaient sur l’île où vivent ces deux jeunes garçons. L’artiste utilise cinq couleurs tout au plus pour créer cette ambiance si particulière qui nous fait basculer en un rien de temps d’un état à l’autre. Ses dessins et ses couleurs vont évoluer avec les tourments de nos héros. On arrive grâce au trait du dessinateur et du magnifique scénario de Rodolphe à aimer un personnage qui pourrait nous sembler antipathique ou dont les choix nous dépassent totalement.
Il y a un réel souhait de la part de Laurent Gnoni de se détacher de modèles réalistes, et, du coup, se dégage de l’ouvrage une véritable poésie qui colle parfaitement bien avec le scénario. On sent que l’auteur et le dessinateur ont créé cet album en symbiose.
Je suis arrivée à l’interview très emballée par cet album, je repars complètement conquise. Une formidable rencontre qui renforce le respect et l’admiration que j’ai pu avoir à l’égard de ce roman graphique. Un nouveau projet est annoncé avec Rodolphe, que l’on attendra avec impatience.
Angoulême 2018, Chloé au pays des Nains…
Aujourd’hui, accompagnée de Charline, je rencontre Nicolas Demare pour parler avec lui de la série « Nains ». Pendant quelques dizaines de minutes, ce grand passionné de fantaisie et de jeux rôles nous a fait entrer dans son univers.
Dans son travail, le dessinateur passe du temps à réfléchir à ses personnages et à ses lieux. Tout au long de ses albums il expérimente de nouveaux lieux, allant de la petite maison à la grande bâtisse en pierre avec toujours des forêts extraordinaires. Mais c’est le travail sur ses personnages qui m’a le plus surpris. Créer un personnage n’est pas évident, mais le faire grandir au fur et à mesure des tomes rajoute encore plus de difficulté à ce travail.
Nous avons longuement discuté du personnage de Tiss (tome 5). Pour créer cette naine il a fallu beaucoup de réflexion. Tout d’abord il fallait qu’elle soit à la fois féminine, naine, attentionnée et puissante, tant de contraintes qui demandent beaucoup de recherches. De plus cette jeune naine grandit, il faut donc faire évoluer son visage en fonction au fil du récit. S’ajoute à cela la notion de famille, car, en effet, dans ce récit, Tiss est entourée de son frère et de son père. Nicolas Demare a du et su créer certain traits physiques afin qu’on retrouve des airs de familles…
La série « Nains » m’a permis de découvrir l’univers de la fantaisie qui m’a beaucoup plus. Mais après cette rencontre, j’ai envie de lire sur le sujet afin d’en apprendre plus. Prise entre les Elfes, les Nains et autres Gobelins, il m’a fallu du temps pour revenir au monde réel à la fin de cette interview…
Angoulême 2018, l’exposition Naoki Urasawa par Vincent et Julien…
Cette année pour le festival d’Angoulême l’art du manga japonais est mis à l’honneur à l’aide de nombreuses expositions dédiées à des auteurs emblématiques de ce médium. L’un d’eux est Naoki Urasawa qui est un auteur qui a commencé sa carrière professionnelle dans les années 80.
L’exposition retrace l’ensemble de son travail de sa plus tendre jeunesse au sommet de son art, de Pineapple Army (1986-1988) à 20th Century Boy(2000 – 2006). Cette dernière lui a fait gagner de nombreux prix, dont le prix Kodansha de la maison d’éditions éponyme. Il s’agit d’une distinction prestigieuse au Japon dans le monde des mangaka… Dans ce cas, Urusawa n’étant pas édité par cette maison, il est très surprenant de la retrouver en si bonne place !
Depuis son œuvre Monster il est considéré comme le maître du suspense japonais, réputation confirmée par de nombreux thrillers. Il est courant que ses histoires partent d’un élément simple pour souvent terminer dans des combinaisons conceptuelles mettant en jeu de grands éléments touchant l’humanité… Souvent, ses récits peuvent avoir chez les lecteurs de multiples sens de lectures.
Dans cette exposition vous allez découvrir de nombreuses façons de mettre en scène les planches de manga car cela varie beaucoup selon les époques et les œuvres. Les grandes étapes de son style visuel hors norme, ainsi que ses inspirations, « sensei »(maître) comme il les appelle, peuvent être admirées dans cette exposition. Dans ses grandes références, on trouve Osamu Tezuka (Astro Boy) ou encore Katsuhiro Otomo (Akira).
Nous avons eux la chance d’entendre une présentation par le maître Urasawa lui-même. Il aime beaucoup varier ses univers pour ses mangas : thriller, sport, guerre, policier, science-fiction… A chaque fois, il excelle dans l’adaptation de son style graphique et narratif au type de récit concerné.
Dès son plus jeune âge il dessinait des planches dont vous pourrez contempler certaines dans l’exposition. Il est également très heureux de voir que ses mangas sont très appréciés hors du Japon mais il est très étonné que son manga sur le judo, un sport important en France, ne soit pas sorti en France alors qu’au Japon, il a eu beaucoup de succès.
Urasawa conseille pour découvrir son œuvre de commencer par son dernier manga, Le signe des rêves, qui va bientôt paraître prochainement en langue française !
Chloé à la conférence de presse Delcourt…
Chloé était aussi à la conférence de presse de la maison Delcourt…
« Hier matin, lors de la conférence de presse Delcourt et Soleil nous avons pu découvrir les nouveautés à paraitre au court de l’année 2018. Des mangas, de la fantaisie, des histoires pour enfants, de la guerre, de l’humour, il y en aura pour tous les goûts !
Mais parmi toutes ces bandes dessinées, il y en a une, ou plutôt une série, qui a particulièrement retenu mon attention. Il s’agit de « Les Mythics » de Patrick Sobral – Les Légendaires – de Patricia Lyfoung – La Rose écarlate – et de Philippe Ogaki – Terra Prime –donc trois auteurs reconnus ! Cette nouvelle série jeunesse et épique nous fera découvrir de jeunes personnages avec des superpouvoirs inspirés de diverses légendes. La mission des héros est de libérer le monde contemporain du mal, comme des successeurs des héros antiques.
Cette série de 6 tomes sera à la fois un prétexte pour les auteurs pour travailler entre amis, sur un sujet commun mais aussi pour collaborer avec pleins de dessinateur différents. En effet chacun tome est dessiné par un artiste différent, tout en gardant une trame commune car il y a tout de même une histoire derrière tout ça. Ces six tomes présenteront un par un tous les personnages, et il pourra y avoir une suite pour que ces personnages puissent se croiser et œuvrer ensemble !
Les 6 tomes sortiront petit à petit à partir du mois de mars 2018, jusqu’en 2019. Nous attendons cela avec impatience afin de redécouvrir ces mythes mêlés à notre vie contemporaine.
Mina à la conférence de presse des éditions Delcourt…
Ce matin le réveil n’a pas été facile. Quand sept journalistes en herbe se retrouvent dans la même maison pour célébrer le festival d’Angoulême, les nuits sont courtes. Le soir, après une journée bien chargée, nous nous retrouvons dans les chambres des uns et des autres à rire de tout et de rien. Le temps s’arrête, c’est comme si nous avions douze ans à nouveau, dans les couloirs d’une colonie de vacance…
Seulement voilà, on a du boulot ! Du coup après un rapide coup d’œil sur la montre, chacun retourne dans son lit, l’ordinateur sur les genoux, le casque sur les oreilles. Tout le monde s’est remis au travail, voici Angoulême jour numéro deux.
Même si le réveil ne fut pas des plus agréables, nous avons eu la chance, Chloé, Vincent, Michel et moi de nous rendre ce matin à la conférence de presse de Delcourt – Soleil. Un accueil chaleureux, des pains au chocolats (ou chocolatine pour n’offenser personne), du café et du jus d’orange, finalement la journée n’avait pas si mal commencé !
Nous avons assisté à de nombreuses présentations de différentes bandes dessinées qui vont voir le jour en ce début d’année 2018 et même tout au long de l’année… En voilà une qui a retenu tout particulièrement mon attention.
Cette année, Davy Mourier est devenu directeur d’une nouvelle collection Delcourt. Une collection dans laquelle on retrouvera des auteurs de bandes dessinées issus d’autres milieux artistiques. Des musiciens, des écrivains, des peintres mais également des youtubeurs qui, comme Davy Mourier ont décidé de se lancer dans l’aventure de la bande dessinée. Bien évidemment, après le succès de la série « La Petite Mort » l’artiste continue d’écrire et nous aurons également le plaisir de découvrir une nouvelle série « Davy Mourier versus …. », la thématique changeant à chaque tome.
L’auteur, issu d’une famille qui n’avait pas pour habitude de voyager, raconte dans le premier tome « Davy Mourier versus Cuba » ses vacances avec sa mère à Cuba. Ils étaient sur place lors du passage de l’ouragan Irma l’été dernier. Un album dans lequel je me languis de me plonger, d’une part car on risque d’apprendre de nombreuses anecdotes sur la jeunesse et la famille de l’auteur mais également car Irma et ses conséquences dramatiques à travers le regard et l’humour décalé de Davy Mourier, cela risque de donner un cocktail glacé et savoureux à la fois !
Nous en saurons plus d’ici quelques mois, en attendant je retourne dans mon lit. Il est une heure vingt trois, dans quelques heures nous nous retrouvons pour découvrir de nouveaux auteurs et de nouvelles expositions ! Le réveil sera dur, mais de très belles surprises nous attendent encore pour cette nouvelle journée à Angoulême !
Angoulême, épisode 4 quand tout devient sérieux !!!
Une journée entière, de 9h30 à 20h, les entretiens se succèdent… sans arrêt ou presque !
Chaque rencontre fera l’objet d’un récit spécifique mais ce qui est certain c’est que le soir la fatigue est bien là : travail, déplacement, pluie, interviews, et ainsi de suite de 9h30 à 20h…
Deux entretiens ont disparu suite à un problème chez l’éditeur, un a disparu parce que l’auteur était juste en retard, enfin, un auteur non prévu a été interrogé… Au total aujourd’hui, 15 entretiens enregistrés !