En cette journée ensoleillée, l’équipe TAIS poursuit son petit bonhomme de chemin au sein du festival d’Angoulême. Au programme, encore de belles rencontres, beaucoup d’attente mais toujours autant de plaisir.
Maxime et Anna ont rencontré Benjamin Lacombe, pour ses magnifiques illustrations d’ « Alice au pays des merveilles ». Anna, après avoir vu l’exposition Alice à Montreuil, a pu, enfin, rencontrer l’illustrateur… Malgré un petit problème technique, l’émotion est là et c’est bien l’essentiel… le regarder dessiner est un véritable bonheur…
Accompagnés d’Anaïs, ils ont ensuite arpenté Angoulême à la recherche d’expositions et ont ainsi pu admirer celle consacrée à la risographie, mais aussi découvrir le coin Jeunes Talents, très intéressant avec ses ateliers de sérigraphie participatifs. En revanche, l’exposition « Les Mutants », plus dirigé vers un public d’adolescents, a déçu les journalistes en herbe.
Accompagné de Paulin, Sébastien a eu un échange court mais non moins intéressant avec l’illustratrice de la bande dessinée « K-marades », Mayalen Goust.
Après avoir interviewé hier Hub, l’auteur d’ « Okko », il a pu compléter son enquête avec un échange post-interview très intéressant avec Emmanuel Michalak, storyboarder de la série.
Jérémie, Florian et Sarah ont fait la rencontre d’un scénariste intéressant et intéressé, pour ne pas dire passionné, serge Lehmann, autour de deux bandes dessinées, « Métropolis » et « Le 11 Janvier ». Ils ont pu échanger sur des sujets tels que le monde fictif de sa série « Métropolis », mais aussi sur les évènements de Charlie Hebdo et les réactions qui ont suivis ceux-ci, qui ont beaucoup touché l’auteur.
Aujourd’hui se tenait également une conférence sur les reprises de bandes dessinées : « prolonger les mythes », à laquelle ont pu assister Paulin et Yves. Ils ont pu y faire de riches rencontres, comme l’auteur et le dessinateur de la reprise d’«Alix» et le duo équivalent pour la BD «Corto Maltese» (interview un peu compliquée, à cause de l’accent espagnol des deux interlocuteurs), suivi d’un entretien privé avec Marc Jailloux pour sa reprise d’Alix, qui leur a parlé de sa vision moderne du graphisme.
Davy Mourier et Elosterv ont été reçus par Sébastien et Sarah. Les deux étudiants ont profité de la patience et de la complicité des deux auteurs lors d’une longue interview, suivie d’une séance de dédicace et d’un beau selfie souvenir !
Lauren et Marie, quant à elles, ont pu goûter aux joies des files d’attente, mais ont réussis à obtenir de belles dédicaces des trois dessinateurs de la série « Lastman », présents à l’occasion de la sortie du tome 8 de la bande dessinée et de sa série animée.
Cette deuxième journée de festival était donc très riche en rencontres !
Christian de Metter a présenté son adaptation en bande dessinée de Shutter Island à Maxime et Michel, Alfred a parlé à Romane de la sienne, consacrée à Etienne Daho avant de lui faire une jolie dédicace, pour son plus grand plaisir. Puis, en compagnie d’Anna, elle a échangé avec Victor Hussenot, qui était mal à l’aise au début, mais tout s’est bien passé.
Enfin, Paulin et Sarah ont assisté au vernissage de l’exposition « de la plume à la planche », qui présentait une BD consacrée à Marcel Pagnol. Malgré un faux départ et quelques problèmes d’horaire, les deux étudiants ont réussis à obtenir une interview en privé avec le scénariste de la bande dessinée et le petit fils de Marcel Pagnol !
Après une journée bien remplie, toute l’équipe à bien mérité du repos, car demain une nouvelle longue journée les attend !
[article de Jérémie et Marie]
















L’exposition est intéressante car elle permet d’entrer complètement dans l’univers de la BD grâce à un décor omniprésent et de nombreuses activités interactives. Vous pouvez en effet intégrer le clan de votre choix dès l’entrée, avec un tatouage éphémère, puis vous lancer dans l’aventure LastMan.
A l’occasion du 43ème festival d’Angoulême, ils nous ont présenté le tome 4 des « Maîtres Inquisiteurs », ainsi que leur nouvelle édition limitée du One Shot 3 de « Nains », imprimé en noir et blanc pour mieux apprécier le dessin à l’état brut. Le dessinateur était surpris et très fier de voir le résultat final. En effet, un album comme celui-ci demande 9 à 10 mois de recherches et de travail. De plus, le dessinateur utilise une technique plutôt traditionnelle : il réalise le story-board au crayon puis un encrage manuel, et termine la colorisation sur ordinateur. Pour la série des « Maîtres Inquisiteurs », Deplano recherche une discipline et une justesse dans ses illustrations. Beaucoup d’échanges s’effectuent entre les deux collaborateurs, qui sont réactifs aux conseils et envies de chacun.
Lorsqu’il écrit ses scénarios, Jarry cherche à synthétiser, reprendre et reconstruire les mondes et personnages fantastiques connus de tous, pour raconter de nouvelles aventures, tout en conservant les codes emblématiques de ces univers. D’abord inspiré d’univers fantastiques comme celui de Tolkien, le scénariste s’est ensuite intéressé aux traités de navigation, d’archéologie et de spiritualité, c’est pourquoi il souhaitait un univers riche et ancré dans la réalité pour ses intrigues.
La collaboration entre les deux associés devenus amis était une évidence, car ils ont les mêmes centres d’intérêts et influences depuis l’enfance, et cela se prouve car ils en sont déjà à leur troisième projet commun, et on espère qu’ils continueront ainsi, pour notre plus grand plaisir !
Cette exposition cataloguait tous les écrivains, romanciers, illustrateurs, poètes et artistes qui ont influencé ou rencontré Pratt au cours de sa vie ; l’œuvre entière du célèbre illustrateur était évidemment aussi bien présente, avec plus de 120 dessins originaux à l’aquarelle ou encre de Chine tirés de ces diverses œuvres, ainsi que des magazines et projets datant de ces tout débuts jusqu’à la fin de sa vie.
La combinaison des illustrations recouvrant les murs ainsi que les citations des artistes qui ont influencé Pratt donnait une tonalité très personnelle à l’exposition, on avait l’impression de sentir le cheminement de la pensée et les inspirations de l’artiste. Des poètes comme Arthur Rimbaud, Robert-Louis Stevenson ont énormément inspiré Hugo Pratt. La poésie constituait sa principale inspiration, il trouvait dans les poèmes les images et les clés amorçant ses travaux. Dans les romanciers et écrivains qui l’ont vraiment marqué on peut retrouver les grands classiques comme Jack London ou Shakespeare.
Une grande partie de l’exposition est consacrée au héros emblématique qui a fait connaitre Pratt, le marin aventurier solitaire qu’on ne présente plus : Corto Maltese. On en apprend plus sur les idéaux et les valeurs qui ont donné naissance à ce personnage (le tout bien accompagné de dizaines de planches et croquis originaux).La fin de l’exposition est consacrée à l’évolution et à la reprise de Corto Maltese après la mort de son créateur. Pratt trouvait naturel que Corto continue à vivre après lui, c’est le défi que se sont imposé les deux auteurs Canales et Pellejero avec les nouvelles aventures au Canada de Corto Maltese. On trouve dans l’exposition des planches originales de cet ouvrage, le mythe est entre de bonnes mains.
La deuxième exposition que nous avons visité aujourd’hui se tenait à l’hôtel Simon, c’était une rétrospective sur les travaux d’illustration, d’édition et de graphisme de Jean-Christophe Menu. Nous avons pu y voir plus de 30 ans de travail, allant de ses débuts jusqu’à des travaux très actuels. L’artiste était présent en personne et nous a fait visiter son exposition en commentant tous ces travaux, il nous a offert une vision très claire de son univers.
Il a conçu une scénographie amusante et collant parfaitement à ses travaux pour l’exposition, des petits cartons rouges étaient répartis dans l’exposition et contenaient des anecdotes, des citations, des ressentis ainsi que des petites illustrations de l’auteur.








Cet appareil auparavant utilisé dans les entreprises pour un usage classique de texte notamment, est ici remis au goût du jour pour un usage plus artistique. En effet, les avantages de cette machine sont les couleurs fluo et dorées que les imprimantes traditionnelles n’ont pas ; ainsi que les dégradés caractérisés par une trame de points.

