Littérature => Sud-américaine (489 livres critiqués)



couverture

Un fils de pub aux abois de Natalia Moret, Marianne Millon (Traduction)

critiqué par Gregory mion - (41 ans)

Une déconstruction littéraire du capitalisme.

10 etoiles
Les Éditions La Dernière Goutte, sises à Strasbourg, outre qu’elles publient des textes incisifs et remarquables, ont greffé l’an dernier à leur catalogue une section qui ravira les amateurs de romans glauques et criminels : la collection « Fonds noirs ». Dans cette collection qui comporte désormais trois titres, nous avons longuement évoqué les deux...

couverture

Le bruit des choses qui tombent de Juan Gabriel Vásquez

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

LES DERNIÈRES SECONDES DE LA VIE D'UN HOMME...

10 etoiles
« Le bruit des choses qui tombent » (quels bruits je vous le laisse découvrir dans le roman…) est l’histoire d’Antonio Yammara, aujourd’hui 40 ans, mais que des évènements fortuits amènent à se remémorer sa 29 année. Au début 1996 en effet, le narrateur, professeur d’université tout juste marié et dont la femme vient d’avoir...

couverture

Petits papiers au gré du vent de Eduardo Sacheri

critiqué par LesieG - (CANTARON - 57 ans)

Belle lecture

9 etoiles
Ayant énormément apprécié "Dans ses yeux" de cet auteur, tant par son écriture que par son histoire, je me suis lancée dans ce livre même si à la lecture de la quatrième de couverture j'ai eu un peu peur en voyant que le foot faisait partie intégrante de l'histoire. Grand bien m'en a pris, l'écriture...

couverture

Parler seul de Andrés Neuman

critiqué par Isad - (- ans)

Monologue à 3

6 etoiles
Des chapitres assez brefs alternent les pensées d’un homme condamné à brève échéance par un virus qui l’affaiblit, de son fils de 10 ans qui ignore la gravité de l’état de son père qui l’emmène faire un long voyage en camion pour une livraison pendant les vacances, et de sa femme. Chacun a son style,...

couverture

Mourir, la belle affaire de Alfredo Noriega

critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 78 ans)

une ville du tiers monde

9 etoiles
Quito, capitale de l'Équateur, à près de 3000 mètres d'altitude, est une agglomération immense, mélange de cité moderne et de bidonvilles, où la mort fait partie du quotidien, dans une violence inouïe, qui est d'ailleurs autant celle du climat, avec les pluies diluviennes qui inondent rues et gens chaque jour, provoquant des glissements de terrain,...

couverture

Le sang des papillons de Vivian Lofiego

critiqué par TRIEB - (BOULOGNE-BILLANCOURT - 72 ans)

SOUVENIRS D'UNE BARBARIE

9 etoiles
Peut-on évoquer les horreurs de l’histoire récente de son pays par le biais romanesque ? C’est le choix fait par Vivian Lofiego dans son premier roman: Le Sang des papillons. Nous sommes en Argentine en 1976. Tamara, très jeune enfant, voit son père se faire emmener de force vers un probable lieu de détention ou...

couverture

Gabriela, girofle et cannelle de Jorge Amado

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 74 ans)

Brasil ô Brasil

8 etoiles
Avec "Gabriela, girofle et cannelle" publié en 1958, Jorge Amado -écrivain emblématique de la littérature brésilienne du XXème siècle- inaugurait un nouveau volet de son œuvre, abandonnant le militantisme politique pour se consacrer désormais à chanter son peuple et sa culture natals, ceux de l'Etat de Bahia au sud du Nordeste brésilien. De sa plume...

couverture

Dans ses yeux de Eduardo Sacheri

critiqué par Marvic - (Normandie - 65 ans)

Un homme intègre

7 etoiles
Benjamin Chaparro, sexagénaire célibataire, quitte pour la dernière fois le Tribunal national de première instance de Buenos Aires, où il a travaillé comme secrétaire pendant presque toute sa carrière. Puis, soudainement il n'a plus envie d'aller à la fête organisée pour son départ en retraite. Même si certains "ont confirmé qu'ils se déplaceraient du bout...

couverture

Papagayo de Eduardo Galeano, Antonio Santos

critiqué par JulesRomans - (Nantes - 65 ans)

"Perroquet" se dit "papagayo" en espagnol

8 etoiles
Il y a fort longtemps un oiseau appelé "papagayo" avait une couleur verte uniforme et ne savait pas imiter le langage humain. Ce n’est pas l’effet "papillon" avec un battement d’aile qui finit par le déclenchement d’un tsunami, mais l’effet "perroquet" dont la mort se traduit, du fait d’un enchaînement, par un ciel tout blanc...

couverture

L'Île invisible de Francisco Suniaga

critiqué par Sentinelle - (Bruxelles - 54 ans)

Un roman aux confluents des genres

8 etoiles
Quatrième de couverture [i]Margarita : un paradis caribéen pour touristes européens. Edeltraud Kreutzer, originaire de Düsseldorf, se rend sur cette île pour comprendre les circonstances de la mort de son fils, Wolfgang, retrouvé noyé sur la plage où il tenait un bar. Perdue dans cet environnement radicalement étranger, elle fait appel à José Alberto Benítez, un...

couverture

La correspondance des autres de Alberto Barrera Tyszka

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Le courrier des autres

7 etoiles
Voici une autre petite nouvelle de Barrera Tyszka publiée par Zinnia Editions évoquant, cette fois, un professeur de littérature vénézuélien qui propose des cours dans plusieurs institutions pour financer sa thèse sur la correspondance entre les écrivains – sujet très large qui est déconseillé par ses maîtres – et réussit même à monter un...

couverture

Taxi Driver sans Robert de Niro de Fernando Ampuero

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

La combine du taxi

7 etoiles
Dans le joli catalogue de Zinnia Editions, j’ai trouvé cette nouvelle de Fernando Ampuero, l’auteur péruvien dont j’ai lu il y a déjà bien des années un roman que j’avais apprécié, « Caramel vert », elle raconte la vie d’un chauffeur de taxi qui est obligé de travailler de très longues heures pour payer...

couverture

Balles perdues de Alberto Barrera Tyszka

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

L'appât du gain

8 etoiles
Une petite maison d’édition lyonnaise, Zinnia Editions, a remarqué l’un de mes commentaires sur un livre d’Alberto Barrera Tyszka et m’a proposé la lecture de deux nouvelles de cet auteur. « Balles perdues » est la première de ces deux nouvelles, elle évoque la disparition d’un brave citoyen vénézuélien sans histoire lors d’une manifestation contre...

couverture

Avril rouge de Santiago Roncagliolo

critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 78 ans)

Sanglant Pérou

8 etoiles
Avril 2000 : Félix Chacaltana Saldívar est le nouveau substitut du procureur d’Ayacucho au Pérou. Amateur de poésie, il aime rédiger, en fonctionnaire presque modèle, les rapports que lui confère sa charge. Mais en ce mois d'avril, ça ne se passe pas comme il faut. Il doit enquêter sur un cadavre auquel il manque un...

couverture

Du corps de Mauricio Ortiz

critiqué par Lectio - (75 ans)

Une belle découverte

10 etoiles
Voici un livre bien singulier. La littérature foisonne d'ouvrages sur le corps aussi divers que variés. Tantôt énigmatique et secret, tantôt accueillant et agréable, adulé ou méprisé, parmi ces mille façons de traiter du corps, Mauricio Ortiz est pourrait-on dire exhaustif. Car ce docteur en médecine n'oublie rien ni de l'extérieur ni de l'intérieur de...

couverture

La littérature nazie en Amérique de Roberto Bolaño

critiqué par Gregory mion - (41 ans)

Le hors-champ de la haine ordinaire.

10 etoiles
Que dit la littérature que les sciences sociales ne savent dire ? Parmi toutes les possibilités qui viennent à l’esprit, il en est au moins une qui se distingue : la littérature possède la faculté d’aller au plus intime du sujet qu’elle se prescrit. Ce que l’historien par exemple ne peut formuler faute de documentation...

couverture

Elena et le roi détrôné de Claudia Piñeiro

critiqué par Paofaia - (Moorea - - ans)

Savoir..

9 etoiles
En exergue: [i]Maintenant, il la reconnaissait, elle qu'il avait certes aimée de son vivant mais sans jamais l'avoir reconnue. On n'était finalement uni à l'être aimé que lorsque ce dernier était mort, alors seulement on le portait en soi.[/i] Thomas Bernhard ( Perturbation) [i]Une construction en béton, ce n'est rien d'autre qu'un château de cartes. Il suffit qu'arrive...

couverture

Wakolda de Lucía Puenzo

critiqué par Paofaia - (Moorea - - ans)

Les deux poupées

8 etoiles
Sur la couverture, une poupée. Herlitzka, blanche, blonde, mais pas une poupée comme une autre. C'est le père de Lilith qui l'a fabriquée pour elle, et , à l'intérieur , il a mis un petit mécanisme qui lui donne un coeur qui bat. En fait, c'est l'histoire de deux poupées, échangées par deux petites filles....

couverture

Si l'Argentine est un roman de Arnaldo Calveyra

critiqué par Falgo - (Lentilly - 84 ans)

L'âme argentine

10 etoiles
Je trouve chez Roberto Bolano (Le gaucho insupportable, p.25) cette phrase: "L'Argentine est un roman, leur disait-il, donc elle est fausse, au moins menteuse." Il est étonnant - et au fond peut-être pas - de trouver une formulation si proche chez deux écrivains de la même génération, tentant, très différemment l'un de l'autre, d'exprimer leurs...

couverture

Marelle de Julio Cortázar

critiqué par Stavroguine - (Paris - 40 ans)

Le roman infini

10 etoiles
« [i]Allais-je rencontrer la Sibylle ?[/i] » Ainsi s’ouvre [i]Marelle[/i], roman phare et culte de Julio Cortazar, publié en 1963. A moins que [i]Marelle[/i] ne s’ouvre plus loin, au chapitre 73 et soit immédiatement mis sous la tutelle de Morelli, critique littéraire, écrivain et surtout penseur de la littérature, à la manière d’un Borgès, travaillant à un ouvrage...

couverture

Un voyou argentin de Ernesto Mallo

critiqué par Falgo - (Lentilly - 84 ans)

Inégal

7 etoiles
Deuxième opus d'une série commencée avec "L'aiguille dans la botte de foin", ce livre reprend certains des personnages du précédent. Rescapé de la tuerie qui concluait le premier, "Perro" Lascano poursuit à titre privé une enquête avec l'aide d'un jeune procureur et de quelques malfrats, dont "Topo" Miranda. Sur un fond de corruption endémique, de...

couverture

Le chanteur de tango de Tomás Eloy Martínez

critiqué par Falgo - (Lentilly - 84 ans)

L'Argentine dans tous ses états

10 etoiles
Bruno Cadogan est un étudiant étatsunien qui va séjourner à Buenos Aires en 2001 pour préparer une thèse sur Borges. Ce travail lui permet de rentrer en contact avec des individus, la ville et le pays qu'il découvre d'une autre manière que par la littérature. Avant son départ des Etats-Unis, il est orienté par un...

couverture

Les exilés de la mémoire de Jordi Soler

critiqué par Paofaia - (Moorea - - ans)

Histoire familiale, encore et encore

9 etoiles
[i]Chacun de ceux qui bavardaient à cette table avait une histoire aussi longue et aussi lourde que celle d’Arkadi. Eux quatre, qui parlaient en buvant du whisky et fêtaient le voyage qui s’annonçait, n’étaient qu’une infime partie de cette multitude, de cette armée, de ce pays en morceaux dont chaque habitant avait une histoire aussi...

couverture

La soeur d'Eloisa de Jorge Luis Borges, Luisa Mercedes Levinson

critiqué par Fredericpaul - (Chereng - 62 ans)

Une nouvelle pas si innocente…..

8 etoiles
Ceux qui apprécient JL Borges apprécieront cette courte et - apparemment - innocente nouvelle. L'histoire est simple : un architecte revoit, dans le cadre de son métier, un ancien flirt. Le livre a été écrit à deux mains (avec Luisa Mercedes Levinson) et cet alliage apporte de la douceur à la prose du grand Borges. Le commentaire qui...

couverture

Le larron qui ne croyait pas au ciel de Miguel Ángel Asturias

critiqué par Paofaia - (Moorea - - ans)

Découverte d'un auteur

10 etoiles
Je regrette de ne pouvoir lire ce texte dans sa langue d'origine. Car je crois vraiment que pour être encore plus envoûté par ce roman, mieux vaut dominer tous les jeux de langage qui y abondent. Et connaître les références culturelles .. Mais tant pis, il suffit finalement de plonger dans le monde de la...

couverture

Un bel morir de Álvaro Mutis

critiqué par Jlc - (80 ans)

« Une belle mort honore toute une vie. »

8 etoiles
« Un bel morir tutta una vita onora ». Cet aphorisme de Pétrarque, en exergue de ce beau roman, en illustre le ton, dit l’élégance et la dignité de ce nomade insoumis, Maqroll le gabier, mais aussi sa lassitude, sa résignation et l’inéluctabilité de la mort. Maqroll, contrebandier et philosophe, aventurier et séducteur, décide...

couverture

Histoire des larmes : Un témoignage de Alan Pauls

critiqué par Paofaia - (Moorea - - ans)

Les yeux secs

10 etoiles
Alan Pauls est un écrivain argentin , fils d'un émigré allemand qui a fui le nazisme en 1936. Le titre de ce livre est donc [b]Histoire des larmes- Un témoignage[/b], il n'est nulle part précisé , ce que le mot "témoignage" signifie ici. Et, bien sûr, le mot " roman" n'apparait nulle part, mais c'est de...

couverture

Quand nous étions révolutionnaires de Roberto Ampuero

critiqué par TRIEB - (BOULOGNE-BILLANCOURT - 72 ans)

LA REVOLUTION, UNE PERMANENTE TRAHISON?

8 etoiles
Voilà un roman qui ne manquera pas de surprendre : le récit a peine romancé de la vie d’un jeune militant chilien ébloui dans sa jeunesse par l’idéal révolutionnaire, qui est nommé le Chilien, tout au long du roman, ou camarade, amigo, selon les interlocuteurs. Nous sommes dans les années 70, peu après le putsch...

couverture

Ici ou nulle part de Rocío Durán Barba

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

"La Géante"

8 etoiles
Qui a débarqué un beau jour, un beau soir a fortiori, seul à Paris peut comprendre, même un peu seulement, ce que Rocio Duràn Barba a pu ressentir quand elle est arrivée dans la Grande Ville en provenance de son Equateur natal : la solitude, l’égarement, l’incompréhension, … Et appréhender la démarche qu’elle a initiée...

couverture

Dernières nouvelles du Sud de Luis Sepúlveda, Daniel Mordzinski (Photographies)

critiqué par Frunny - (PARIS - 58 ans)

United colors of Patagonie !

10 etoiles
Luis Sepúlveda, écrivain, est né au Chili en 1949. Il a voyagé à travers toute l’Amérique latine. Il est l’auteur du best-seller "Le Vieux qui lisait des romans d’amour". Daniel Mordzinski, photographe, est né à Buenos Aires en 1960. Il travaille depuis 30 ans à un ambitieux «atlas humain» de la littérature,...

couverture

Les théories sauvages de Pola Oloixarac

critiqué par Isad - (- ans)

Étalage complaisant de libido et de références philosophico-littéraires

4 etoiles
Le livre alterne des passages anthropologiques sur des tribus primitives et la vie sexuelle agitée d’une jeune étudiante argentine qui se déclare peu avenante et cherche à séduire un de ses vieux professeurs, tout en ayant un petit ami aussi décrit comme peu séduisant. Ils discutent à n’en plus finir philosophie et sens de la...

couverture

Recels de Alain-Paul Mallard

critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 78 ans)

Pour amateurs de littérature !

10 etoiles
"Mon renoncement à une œuvre ne fut jamais une décision programmée comme aurait pu l’être, disons, un vœu de silence. Il s’agissait plutôt, il s’agit, d’un état de fait, au fil des ans j’ai commencé à voir avec un sérieux mélange de stupeur, de rancœur et de mépris admiratif, la façon dont pensaient les écrivains...

couverture

Coup de sang de Enrique Serna

critiqué par Ndeprez - (48 ans)

Peut-on être libre quand on est esclave de son sexe ? (sujet Bac philo)

7 etoiles
Présentation de l'éditeur Splendeurs et misères de l'orgueil masculin. Soit un modeste garagiste mexicain qui a plaqué femme et gosses pour suivre à Barcelone une bombe dominicaine, chanteuse de salsa, aussi irrésistible qu'assommante. Soit un séduisant quadragénaire catalan, dont les femmes sont folles, mais qui est encore puceau à 47 ans parce qu'il se croit impuissant...

couverture

Des êtres sans gravité de Valeria Luiselli

critiqué par Alma - (- ans)

Entre réel et fiction, entre mensonge et vérité .

7 etoiles
A Mexico, la narratrice : une jeune femme, épouse d’un architecte, compose - quand ses 2 jeunes enfants « le moyen et la bébé » lui en laissent le temps - un roman sur sa vie d’avant. Lui reviennent par bribes des souvenirs du temps où, à New York, jeune fille libre et...

couverture

Nager nues de Carla Guelfenbein

critiqué par TRIEB - (BOULOGNE-BILLANCOURT - 72 ans)

D'UN 11 SEPTEMBRE A L' AUTRE

8 etoiles
11 septembre 1973, 11 septembre 2001 : c’est entre ces deux repères historiques que le roman de Carla Guelfenbein, Nager nues, s’articule quant à son déroulement : Sophie vit avec son père à Santiago du Chili, dans les années précédant l’arrivée au pouvoir de l’Unité Populaire conduite par Salvador Allende. Ce père, Diego, est haut...

couverture

Le manuscrit retrouvé de Paulo Coelho

critiqué par Ddh - (Mouscron - 82 ans)

Un manuscrit retrouvé ? Une leçon de vie !

8 etoiles
Des manuscrits retrouvés près de Nag Hamadi en Haute-Egypte relatent les paroles d’un sage copte prononcées à Jérusalem avant la chute de la ville lors de la première croisade en 1099. Paulo Coelho, 65 ans, est surtout connu pour L’alchimiste (1988), un gros succès de librairies (65 millions d’exemplaires en 56 langues). L’auteur nous livre ses...

couverture

L'ultime secret de Frida K. de Gregorio Leon

critiqué par DE GOUGE - (Nantes - 67 ans)

Etrange !

8 etoiles
Un polar réellement culturel qui parle des "amours interdites" entre Frida Kahlo, cette peintre mexicaine géniale et.. Trotski ! Et comment le "Parti" voulut exploiter ce faux-pas libertin du "déviationniste " ! Une peinture disparue, faite par Frida pour Trotski, est la pièce maîtresse de cet ouvrage. Et autour, la folie mexicaine : Flics fatigués, journalistes plus...

couverture

Cible nocturne de Ricardo Piglia

critiqué par Isad - (- ans)

Trouver un coupable plausible

6 etoiles
Sous des dehors et un rythme paisibles, ce livre est d’une féroce cruauté. La lecture est lente et s’égare sur des sentiers poétiques, sur les ressorts de l’âme humaine, sur les désirs individuels et les contraintes sociales, sur la pesanteur mais la sécurité de la famille. Par moment on voudrait plus d’action, mais l’auteur nous...

couverture

Au-delà de Horacio Quiroga

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 75 ans)

qui rôde là ?

10 etoiles
Onze nouvelles d'inégale longueur, imprégnées de fantastique, par l'auteur du célèbre "Anaconda". Toutes ne traitent pas de la vie après la mort (fantômes, vampires, revenants…) mais toutes sont empreintes de ce sentiment d'irréalité que nous avons tous connu un jour ou l'autre, au détour d'une rue ou, tout simplement, dans nos rêves éveillés. La plus...

couverture

Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée : Les Vers du Capitaine de Pablo Neruda

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 57 ans)

Intense

10 etoiles
Ce livre est composé de trois parties. La première, "Vingt poèmes d'amour", comporte les poèmes qu'a écrits Pablo Neruda alors qu'il avait une vingtaine d'année. Pas encore animé par la passion qu'il connaîtra par la suite, cette poésie est déjà toute en charme et douceur. La seconde concerne cette période aussi, "une chanson désespérée" offre toutefois...

couverture

La rose détachée et autres poèmes de Pablo Neruda

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 57 ans)

Oeuvre posthume

9 etoiles
Cet ouvrage est une oeuvre posthume, les derniers écrits de Pablo Neruda rassemblés dans ce recueil nous offrant plusieurs thèmes différents. "La rose détachée" nous fait découvrir notamment l'Ile de Pâques, terre Chilienne, son Ranu Raraku, volcan menaçant, et ses statues légendaires "[Grandes têtes pures, hautes sur leurs cous, regards graves, géantes mâchoires dressées dans l'orgueil de leur solitude, présences, arrogantes et soucieuses...

couverture

Capitaines des Sables de Jorge Amado

critiqué par Poignant - (Poitiers - 57 ans)

Les enfants du paradis

9 etoiles
Salvador de Bahia, Brésil, années 1930. Les capitaines des sables, bande de gamins des rues abandonnés, survivent par de menues rapines. Dans cette ville magnifique, libres comme l’air, ils forment un groupe uni par son chef, Pedro Bala. Chacun a un surnom évocateur : le Chat, Patte-molle, Joao Grande, le Professeur, S’la coule douce, Sucre d’orge…...

couverture

La servante et le catcheur de Horacio Castellanos Moya

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

48 HEURES À SAN SALVADOR, EN PLEINE GUERRE CIVILE!..

8 etoiles
San Salvador, capitale du Salvador en 1979-1980, nous vivons les signes avant coureur de la guerre civile qui va ravager le pays pendant plus de 12 ans (1980-1992) et faire plus de 100.000 morts. L’extrême gauche et la guérilla armée luttent contre la junte militaire de droite. Le héros (ou devrais-je dire un des héros...

couverture

L'insatiable homme-araignée de Pedro Juan Gutiérrez

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

CARTES POSTALES DE CUBA

10 etoiles
Cinq ans après son dernier roman traduit en français, (Le nid du serpent, déjà critiqué sur CL), l’éditeur 13E NOTE a enfin eu la très bonne idée de nous proposer la traduction d’un nouveau livre du « Bukowski Cubain ». Revoici donc Pedro-Juan GUTIERREZ, et surtout revoici sa muse si particulière… Cuba et plus...

couverture

Les pâtres de la nuit de Jorge Amado

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 74 ans)

une certaine philosophie de la vie...

8 etoiles
Jorge Amado est considéré comme l'écrivain peut-être le plus emblématique de la littérature brésilienne du XXème siècle. Avec "Les pâtres de la nuit" écrit en 1964, il rend hommage aux plus pauvres de Bahia, aux démunis, marginaux, qui vivent d'expédients, licites ou non, par choix ou nécessité, et ce, dans la plus grande précarité....

couverture

La solitude lumineuse de Pablo Neruda

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 57 ans)

Une invitation au voyage...

9 etoiles
"La solitude lumineuse" est un chapitre de "J'avoue que j'ai vécu", écrit autobiographique de Pablo Neruda. Cette partie évoque la période où il a été nommé Consul. Se trouvant nommé à Colombo, Ceylan, puis Singapour et Batavia, l'écrivain décrit ce qu'il découvre de façon très poétique. Les traditions, les couleurs, les odeurs, les sentiments se...

couverture

Maria la nuit de Anacristina Rossi

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Etrangement dans la nuit

7 etoiles
« Maria la nuit », comme la nuit sombre de ce texte énigmatique dans laquelle les formes se devinent, où on peut se perdre, s’égarer, tâtonner, croire en une réalité vécue, perçue ou ressentie, accepter une normalité banale ou une certaine forme de folie, suivre la conviction des narrateurs ou leurs inventions, évoluer dans le...

couverture

La maison verte de Mario Vargas Llosa

critiqué par Lectio - (75 ans)

Une vaste mosaïque

9 etoiles
Assis devant son futur ouvrage l'artiste a posé les tas de tesselles multicolores. Une mosaïque va naître. Les mains expertes posent les uns près des autres des morceaux de bleus, de rouges, de verts, de jaunes. A mesure l'image se forme, indécise, incomplète. Le maître abandonne un ton, retourne à un autre. Patience. La polychromie...

couverture

La guerre des gymnases de César Aira

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Une lecture peu plaisante

2 etoiles
Ferdie est la vedette d'une série pour adolescents qui s'est décidé à faire de la musculation afin que son corps suscite "la peur chez les hommes et le désir chez les femmes". A Buenos Aires, dans le quartier de Flores il s'inscrit dans le gymnase Chin Fu sans savoir que ce même gymnase est en...

couverture

Corcovado de Jean-Paul Delfino

critiqué par Lu7 - (Amiens - 38 ans)

Par un passionné, pour les passionnés. Pas pour les autres.

5 etoiles
Ce roman est une chronique romancée de la construction de la statue du Christ Rédempteur qui surplombe la baie de Rio de Janeiro, surnommée le Corcovado. L'auteur, Jean-Paul Delfino, est un véritable passionné du Brésil, à en croire le nombre de romans qu'il y a consacrés (Corcovado est le premier tome d'une trilogie), et surtout le...