La Danseuse du Gai-Moulin de Georges Simenon

La Danseuse du Gai-Moulin de Georges Simenon

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Catinus, le 16 mars 2010 (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 72 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 337ème position).
Visites : 5 514 

Un vrai roman liégeois !

Un véritable régal pour les Liégeois. Ceux en tout cas qui aiment que l’on parle de leur ville. En effet, tout le roman se passe entièrement à Lîdge, ce qui est quasi exceptionnel dans l’œuvre de notre Georges ; bien que l’on sait qu’il parsème ses souvenirs de sa ville dans beaucoup de ses romans. Vous pourrez, en effet, y trouver çà et là quelques détails croustillants sur la vie de la Principauté au début du XX ème siècle ; tout spécialement aux Guillemins, rue de la Régence, Outremeuse, rue Pont d’Avroy. Et dans le carré puisque Adèle, la danseuse, exerce ses talents rue du Pot-d’Or.
Un Grec se fait assassiner. Qui est le coupable ? Le bon commissaire Maigret est sur la piste et , futé comme il est, je vous fiche mon billet qu’il va trouver. L’histoire me paraît, parfois, assez alambiquée, attends-toua !
A signaler que la vie du jeune Chabot d’Outremeuse ressemble étrangement à ce qu’a vécu, en tout ou en partie, Georges Simenon quand il était ado.
Oufti ! Qu’énne affaire à Lîdge ! Et là, c’est le cas de le dire !

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Le désœuvrement ?

7 étoiles

Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 72 ans) - 2 février 2017

Dans une boîte de nuit de Liège, Le Gai-Moulin, deux jeunes gens (Jean Chabot et René Delfosse) passent la soirée à courtiser l'entraîneuse Adèle Bosquet.
À la clôture, ils se laissent enfermer dans la cave de l'établissement afin de s'emparer de la recette lorsqu'ils seront seuls. Au moment où ils s'apprêtent à commettre leur forfait, les deux adolescents aperçoivent dans l'obscurité le cadavre d'un homme en qui ils reconnaissent Ephraïm Graphopoulos, un client de la boîte.

Hormis en effet, le descriptif de cette ville Wallonne, citée ci-dessus, qui égalait dans les années 30 la population de Villeurbanne d’aujourd’hui, (Lol), le principal intérêt de ce cabaret de la danseuse du Gai-Moulin, plutôt sordide d’ailleurs, est que Maigret n’intervient pas tout de suite dans cette enquête qui déborde de loin ses murs et pour le moins singulière.

Longtemps, longtemps, longtemps
Après que le poète est disparu
Ses romans courent encore dans les rues
La foule les trouve quasi certaine
Sur un trottoir de bouquinistes
De Paris, de Bruxelles ou d’Athènes...

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