alors il n'y a plus qu'à se faire Ermites au fond des bois!!!
M'en va apprendre la langue des lapins moi....
Petite précision car je me rends compte de la confusion que j'ai engendré.
J'ai utilisé le mot "xénophobie" dans son sens le plus littéral, à savoir "la peur de l'autre", voulant signifier par là que, comme toute phobie, elle peut se soigner mais n'est en aucun cas imputable au cerveau "conscient". Je me rends compte que vous avez pu le prendre comme le "rejet" de l'autre et ainsi l'assimiler au racisme, mais ce n'était certes pas mon idée première.
J'ai utilisé le mot "xénophobie" dans son sens le plus littéral, à savoir "la peur de l'autre", voulant signifier par là que, comme toute phobie, elle peut se soigner mais n'est en aucun cas imputable au cerveau "conscient". Je me rends compte que vous avez pu le prendre comme le "rejet" de l'autre et ainsi l'assimiler au racisme, mais ce n'était certes pas mon idée première.
Non Pendragon, je ne l'ai pas compris dans ce sens pour toi! Je suis d'accord avec ta définition. Je sais bien qu'elle n'a rien à voir avec celle d'un certain parti :-))
Je ne sais pas vous, mais moi quand quelqu'un dit "nous" en parlant d'une nation à laquelle il s'identifie, ça me fait tout de suite frémir...
Jamais eu envie de dire "Nous les italiens..." ou "Nous les belges..."
J'aime mieux parler en mon nom propre et pas comme Dirlandaise : "Nous avons fait beaucoup d'efforts pour eux..." et darladirladada...
Jamais eu envie de dire "Nous les italiens..." ou "Nous les belges..."
J'aime mieux parler en mon nom propre et pas comme Dirlandaise : "Nous avons fait beaucoup d'efforts pour eux..." et darladirladada...
Pour répondre à Pieronnelle, ton analyse me semble très bonne sur la cause des problèmes que nous rencontrons aujourd'hui, si ce n'est que lorsque je parlais "du sol", je ne voulais certes pas dire qu'il m'appartenait ou qu'il appartenait à quelqu'un ou à un gouvernment en particulier, mais je voulais simplement insister sur le fait que si on choisit d'aller vivre dans un endroit "x", on se doit d'apprendre la langue qui est parlée dans cet endroit "x", que j'ai appellé le "sol" et le respect de celui-ci. Parce que j'ai toujours considéré que le respect n'est pas un dû mais un mérite et que si on ne respecte pas le pays (et la langue, et la culture, et les coutumes, et les habitudes, et les lois, ...) du pays qui nous accueille, on ne peut certes pas demander que ce pays nous respecte ! (Je me doute que ce genre de phrase peut faire polémique, mais choississez de la lire dans le sens humaniste du terme je vous prie).
Quant à ta liste de "pourquoi", elle rejoint le post sur les inégalités sociales dont nous avions une fois de plus bien cernés les causes mais pour lesquelles nous n'avions une fois de plus pas trouvé de solution applicable.
Quant à ta liste de "pourquoi", elle rejoint le post sur les inégalités sociales dont nous avions une fois de plus bien cernés les causes mais pour lesquelles nous n'avions une fois de plus pas trouvé de solution applicable.
"Moi j'aim' pas les étrangers
Darladirladada
C'est not'pain qu'ils viennent manger
Darladirladada"
Darladirladada
C'est not'pain qu'ils viennent manger
Darladirladada"
Je ne sais pas vous, mais moi quand quelqu'un dit "nous" en parlant d'une nation à laquelle il s'identifie, ça me fait tout de suite frémir...
Jamais eu envie de dire "Nous les italiens..." ou "Nous les belges..."
J'aime mieux parler en mon nom propre et pas comme Dirlandaise : "Nous avons fait beaucoup d'efforts pour eux..." et darladirladada...
Je suis assez d'accord avec toi Maria-Rosa mais en même temps dire "nous" c'est se sentir concerné. Alors ça peut être dans un sens comme dans l'autre. Si je dis "Nous devons faire quelque chose pour règler ce problème" cela veut dire que je m'inscris dans ce mouvement solidaire. De même quand Dirlandaise dit "Nous avons fait beaucoup d'efforts pour eux", elle se sent concernée dans le sens qu'elle se sent lésée peut être sur certains points.
Par contre si on dit "nous" sur des sujets qui ne nous concernent pas, mais seulement avec des a-priori, là il me semble que ça a une connotation négative. Tu ne penses pas?
quand ils commencent à essayer de changer toutes nos règles et nos façons de vivre pour les accommoder pour leurs besoins à eux, quand on n'a même plus droit d'appeler un sapin de Noël un sapin de Noël mais un arbre des Fêtes, quand on doit demander à toute une classe de regarder ailleurs car une femme portant le voile doit l'enlever pour un cours de diction, quand une femme musulmane refuse l'aide d'un policier mâle et demande absolument que ce soit une femme et la liste est longue... Ben, y en marre et qu'ils restent chez eux s'ils ne veulent pas s'intégrer à nos coutumes !
Entierement d'accord, sauf qu'il ne faut pas mélanger les choses. Le prosélytisme religieux est un probleme qui touche a la place des religions dans une société laique et c'est a ce niveau-la seulement qu'il doit se résoudre. Il serait fallacieux de l'extrapoler la ou il n'a pas sa place (immigration, voire racisme pour certains).
La soit-disant "islamisation" de nos contrées est surement une bonne plateforme populiste pour politiciens en quete de voix, sauf qu'elle ne que cela : un fantasme.
L'islam radical reste extremement minoritaire, il est aussi condamné par la plupart des musulmans eux-memes qui ont bien du mal a s'en distancier. Ses mouvement sont aggressifs, certes, leur lobbying religieux est un scandale, j'approuve, seulement le probleme ne vient pas des musulmans -qui, encore une fois, les rejettent dans leur grande majorité- mais de nos politiciens qui se couchent lachement devant leurs éxigeances. Si des mesures plus fermes étaient prises a leur encontre, leur radicalisme n'aurait pas la caisse de résonnance dont il bénéficie (on a parlé de la burka sur un autre forum...).
Ensuite, question prosélytisme, n'oublions pas que les islamistes ont bon dos.
Ils ne sont en effet pas les seuls a forcer leurs fois et croyances sur le public, preuve en sont les pressions qu'excercent aussi certains mouvements chrétiens (au Royaume-Uni par exemple). Ces derniers ne nous rendent pas anti-blancs, je ne vois pas pourquoi les intégristes musulmans devraient nous rendre anti-arabes et, donc, nous pousser a reconsidérer nos lois sur l'immigration. Au-dela des amalgames réducteurs, une telle démarche serait absurde.
alors il n'y a plus qu'à se faire Ermites au fond des bois!!!
M'en va apprendre la langue des lapins moi....
Très utile pour visiter le pays des lapins et des boas décrit par Fazil Iskander.
Ils ne sont pas maltraités loin de là les immigrants car nous avons une structure d'aide et de services pour les aider à faciliter leur intégration en français. Je suis consciente des nombreuses difficultés inhérentes à leur situation pourtant certains s'intègrent très bien alors que pour d'autres, c'est plus ardu sinon mission impossible.
http://bit.ly/fh2LkG
Un exemple d'intégration réussie, notre cher Boucar Diouf, un humoriste que j'adore, né au Sénégal. Sa connaissance du français a sûrement favorisé son intégration. Il est très aimé à Québec :
http://www.boucar-diouf.com/
http://bit.ly/fh2LkG
Un exemple d'intégration réussie, notre cher Boucar Diouf, un humoriste que j'adore, né au Sénégal. Sa connaissance du français a sûrement favorisé son intégration. Il est très aimé à Québec :
http://www.boucar-diouf.com/
Lisez la biographie de Boucar sur son site, c'est très intéressant.
alors il n'y a plus qu'à se faire Ermites au fond des bois!!!
M'en va apprendre la langue des lapins moi....
Très utile pour visiter le pays des lapins et des boas décrit par Fazil Iskander.
J'ai déjà une bonne base de lapinologie en fait : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/19116
Un exemple d'intégration réussie, notre cher Boucar Diouf, un humoriste que j'adore, né au Sénégal. Sa connaissance du français a sûrement favorisé son intégration. Il est très aimé à Québec :
http://www.boucar-diouf.com/
...plutôt que de donner l'exemple d'un humoriste j'aurais préféré que tu prenne un ouvrier du bâtiment ou a la chaine dans une usine, en France aussi nous avons nos noirs et nos arabes à la télévision et dans le spectacle (on en a même un fasciste jusqu'au bout des ongles) mais ce sont les petits et les sans grades qui en bavent....
...Pieronnelle et Oburoni vos paroles sont de l'or a mes yeux...
...si nous prenons la parole pour réclamer que soit préservés les ressources naturelles, les forêts, les animaux dans le monde entier c'est que nous jugeons que c'est un bien commun a toute l'humanité alors pourquoi refuser l'entrée de nos pays riches à des gens pauvres, de quel droits laisserions nous ces gens mourir à nos portes en nous léchant les doigts...mais ce n'est que naïveté confondante que de penser que les choses de doivent pas être ainsi...justement dans ces pays(le Maroc) j'ai était reçu dans des familles pauvres qui nous faisaient de la viande parce qu'elle étaient heureuse de nous voir avec eux et ils poussaient dans le plat les meilleurs morceaux vers nous, de quels droits leurs dirais-je de ne pas venir chez nous, humainement je n'en ai pas le droit ni d'ailleurs l'envie...
Bien d'accord avec toi Spirit!
Ca me rend tellement heureuse que tu parles d'humanité (clin d'oeil à SJB :-)))
Ca me rend tellement heureuse que tu parles d'humanité (clin d'oeil à SJB :-)))
Spirit, mon Frère, je t'approuve à mille pour cent. Comme toi les discours des nantis qui refusent de partager leur superflu alors que d'autres plus pauvres matériellement mais combien plus riches spirituellement donnent avec un grand coeur me font gerber.
Une de nos amies m'a transmis ce texte sur FB et je crois qu'il est à sa place ici. Il parle de la générosité avec laquelle les Tunisiens, malgré leur pauvreté ont accueilli les réfugiés des pays environnants. A lire et à méditer:
Voici un récit poignant de "touristes" revenus de Tunisie il y a 15 jours. A diffuser largement
" Nous voilà rentrés de Tunisie où nous pensions passer une semaine de repos total à ne rien faire et à ne penser à rien... mais l'actualité en a décidé autrement !
Suite à la révolution tunisienne, les langues se sont déliées et les tunisiens sont ravis de pouvoir enfin dire aux touristes intéressés tout ce qu'ils ne pouvaient pas exprimer auparavant, et ils ont de quoi parler des heures et des heures ! Discussions passionnantes et interminables donc, mais ce n'est pas tout.
Dès le début de la semaine, nous avons vu débarquer 350 réfugiés à l'hôtel, venant tous de Lybie et n'ayant pas mangé depuis 5 jours... sacré choc pour nous autres ! J'ai réalisé en les regardant que je ne connaissais pas du tout la vraie faim.
En tentant de communiquer avec eux dans un anglais très accentué thaïlandais, nous avons compris qu'ils n'avaient eu le temps de rien récupérer avant de partir et qu'ils n'avaient même plus de papiers. Ils travaillaient en Lybie pour une grosse boîte allemande de BTP, qui a gardé tous leurs papiers et n'a pas pris en charge leur rapatriement vers la Thaîlande.
Nous avons ensuite compris que la ville de Zarzis vers laquelle nous nous trouvions était remplie de réfugiés également, dormant dans tous les lieux publics, les mosquées et même chez l'habitant.
Les tunisiens ont conscience d'être à l'origine de ces révolutions et prennent à coeur leur responsabilité en accueillant les bras ouverts tous ces réfugiés. Ils étaient tous étrangers, employés en Lybie comme main d'oeuvre à très bas prix, la plupart par des entreprises européennes...
Mardi, les ONG n'étaient pas encore sur place, mais tout était pris en charge par l'armée et le peuple tunisien. Nous avons vu des familles entières dans Zarzis apporter leurs tapis et leurs matelas pour donner un lit aux réfugiés, les hommes distribuer les quelques médicaments qu'ils avaient, les femmes cuisiner des énormes couscous et distribuer des parts dans les rues, les hôtels organiser des distributions de sandwichs et ouvrir grand leurs portes (sauf le Club Med...).
Une belle leçon de solidarité...
Le mercredi sont arrivés à l'hôtel les représentants et coordinateurs de toutes les ONG présentes sur le terrain. 92 000 réfugiés avaient déjà passé la frontière, des campements de fortune installés tout le long des routes, et toujours pas d'eau. Deux enfants sont morts de froid dans la nuit du mardi au mercredi. Les premiers campements de l'UNHCR ont été montés et des listes circulaient pour toutes les denrées alimentaires manquantes.
Spontanément, chacun s'est mobilisé pour charger des voitures, des charrettes, des taxis et aller remplir les entrepôts des ONG.
C'était tout simplement incroyable.
A l'hôtel, les touristes aussi ont donné beaucoup d'argent. Jeudi, nous voilà donc partis, 4 touristes et 3 taxis, faire les courses avec cet argent, remplir les coffres pour aller déposer tout cela sur le campement de l'armée tunisienne à la frontière lybienne.
Mais nouvelle surprise : après les thaïlandais, les chinois et les égyptiens, les nouveaux arrivants venaient du Bengladesh. Ils étaient apparemment les plus exploités, les plus démunis et avaient fait la route à pied depuis Tripoli. Lorsque nous sommes arrivés sur place, une procession de 10 km d'hommes à la queue leu leu avait déjà passé la frontière dans un calme impressionnant. Ils nous rencontraient avec le sourire, tout étonnés d'être accueillis, prenant en s'excusant et en nous bénissant les bouteilles d'eau que nous leur tendions.
Samedi soir, plus de 100 000 réfugiés avaient déjà quitté l'aéroport de Djerba à destination principalement de leur pays d'origine, mais aussi quelques uns vers l'Europe. A Zarzis et Djerba, tout s'est passé dans le calme et la spontanéité. Personne n'avait peur de personne (sauf au Club Med...) et chacun s'est senti avant tout concerné et responsable de ce qui est en train de se passer.
J'espère que nous entendrons parler dans les médias où par internet de la réaction du peuple tunisien, et pas seulement des sondages qui annoncent que 67% des français ont déjà peur d'être envahis. Nous allons bientôt ouvrir un blog avec Nicolas, pour y déposer quelques photos et témoignages de touristes et de tunisiens qui ont tenu à parler et nous ont demandé de diffuser ce qu'ils avaient à dire. Nous vous donnerons l'adresse dès qu'il sera créé.
Ce mail est un peu long mais l'émotion a été très forte pendant toute cette semaine et j'avais besoin de la partager !
Merci et à bientôt.
Souad Labbize
Les photos de tout ça ici :
https://picasaweb.google.com/hernic/…
Une de nos amies m'a transmis ce texte sur FB et je crois qu'il est à sa place ici. Il parle de la générosité avec laquelle les Tunisiens, malgré leur pauvreté ont accueilli les réfugiés des pays environnants. A lire et à méditer:
Voici un récit poignant de "touristes" revenus de Tunisie il y a 15 jours. A diffuser largement
" Nous voilà rentrés de Tunisie où nous pensions passer une semaine de repos total à ne rien faire et à ne penser à rien... mais l'actualité en a décidé autrement !
Suite à la révolution tunisienne, les langues se sont déliées et les tunisiens sont ravis de pouvoir enfin dire aux touristes intéressés tout ce qu'ils ne pouvaient pas exprimer auparavant, et ils ont de quoi parler des heures et des heures ! Discussions passionnantes et interminables donc, mais ce n'est pas tout.
Dès le début de la semaine, nous avons vu débarquer 350 réfugiés à l'hôtel, venant tous de Lybie et n'ayant pas mangé depuis 5 jours... sacré choc pour nous autres ! J'ai réalisé en les regardant que je ne connaissais pas du tout la vraie faim.
En tentant de communiquer avec eux dans un anglais très accentué thaïlandais, nous avons compris qu'ils n'avaient eu le temps de rien récupérer avant de partir et qu'ils n'avaient même plus de papiers. Ils travaillaient en Lybie pour une grosse boîte allemande de BTP, qui a gardé tous leurs papiers et n'a pas pris en charge leur rapatriement vers la Thaîlande.
Nous avons ensuite compris que la ville de Zarzis vers laquelle nous nous trouvions était remplie de réfugiés également, dormant dans tous les lieux publics, les mosquées et même chez l'habitant.
Les tunisiens ont conscience d'être à l'origine de ces révolutions et prennent à coeur leur responsabilité en accueillant les bras ouverts tous ces réfugiés. Ils étaient tous étrangers, employés en Lybie comme main d'oeuvre à très bas prix, la plupart par des entreprises européennes...
Mardi, les ONG n'étaient pas encore sur place, mais tout était pris en charge par l'armée et le peuple tunisien. Nous avons vu des familles entières dans Zarzis apporter leurs tapis et leurs matelas pour donner un lit aux réfugiés, les hommes distribuer les quelques médicaments qu'ils avaient, les femmes cuisiner des énormes couscous et distribuer des parts dans les rues, les hôtels organiser des distributions de sandwichs et ouvrir grand leurs portes (sauf le Club Med...).
Une belle leçon de solidarité...
Le mercredi sont arrivés à l'hôtel les représentants et coordinateurs de toutes les ONG présentes sur le terrain. 92 000 réfugiés avaient déjà passé la frontière, des campements de fortune installés tout le long des routes, et toujours pas d'eau. Deux enfants sont morts de froid dans la nuit du mardi au mercredi. Les premiers campements de l'UNHCR ont été montés et des listes circulaient pour toutes les denrées alimentaires manquantes.
Spontanément, chacun s'est mobilisé pour charger des voitures, des charrettes, des taxis et aller remplir les entrepôts des ONG.
C'était tout simplement incroyable.
A l'hôtel, les touristes aussi ont donné beaucoup d'argent. Jeudi, nous voilà donc partis, 4 touristes et 3 taxis, faire les courses avec cet argent, remplir les coffres pour aller déposer tout cela sur le campement de l'armée tunisienne à la frontière lybienne.
Mais nouvelle surprise : après les thaïlandais, les chinois et les égyptiens, les nouveaux arrivants venaient du Bengladesh. Ils étaient apparemment les plus exploités, les plus démunis et avaient fait la route à pied depuis Tripoli. Lorsque nous sommes arrivés sur place, une procession de 10 km d'hommes à la queue leu leu avait déjà passé la frontière dans un calme impressionnant. Ils nous rencontraient avec le sourire, tout étonnés d'être accueillis, prenant en s'excusant et en nous bénissant les bouteilles d'eau que nous leur tendions.
Samedi soir, plus de 100 000 réfugiés avaient déjà quitté l'aéroport de Djerba à destination principalement de leur pays d'origine, mais aussi quelques uns vers l'Europe. A Zarzis et Djerba, tout s'est passé dans le calme et la spontanéité. Personne n'avait peur de personne (sauf au Club Med...) et chacun s'est senti avant tout concerné et responsable de ce qui est en train de se passer.
J'espère que nous entendrons parler dans les médias où par internet de la réaction du peuple tunisien, et pas seulement des sondages qui annoncent que 67% des français ont déjà peur d'être envahis. Nous allons bientôt ouvrir un blog avec Nicolas, pour y déposer quelques photos et témoignages de touristes et de tunisiens qui ont tenu à parler et nous ont demandé de diffuser ce qu'ils avaient à dire. Nous vous donnerons l'adresse dès qu'il sera créé.
Ce mail est un peu long mais l'émotion a été très forte pendant toute cette semaine et j'avais besoin de la partager !
Merci et à bientôt.
Souad Labbize
Les photos de tout ça ici :
https://picasaweb.google.com/hernic/…
...Pieronnelle, Le Rat et tous ceux qui pensent de cette façon: nous ne sommes pas seuls, c'est de dires ce que nous pensons et comment nous le pensons à ceux qui veulent l'entendre et surtout à ceux qui ne le veulent pas qui changeras les mentalités...nous sommes capables de bouger les montagnes par le simple fait de ne pas avoir honte d'être ce que nous sommes et de comment nous pensons...l'humanisme est un bien commun à nombre de personnes mais souvent ils n'osent pas en faire part de peur d'être raillé ou taxé de naïveté confondante, moi je n'ai pas honte d'aimer les autres et de ne pas aimer les "méchants"...
...il faudrait plutôt se demander pourquoi nous voyons subitement dans les rues des femmes jeunes "survoilés" et des hommes jeunes avec des barbes jusqu'aux genoux alors qu'il y a quelques années je n'en voyais jamais...et là nos sociétés a peut être des questions à se poser qu'en à l'origine de ce repli sur eux mêmes...
Oui, et je pense sincèrement que le manque de travail est en très grande partie responsable de ce relent d'identité (un peu usurpée d'ailleurs car se sont les jeunes issus de la première, voire de la seconde génération d'immigrés qui sombrent dans ce besoin d'identité).
Le Rat, super d'avoir mis ici ce témoignage. Et le Club Med... et bien... je resterai polie.
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