Zweig est un auteur que je compte lire bientôt. Brown, j'ai déjà donné. Dumas, faudrait que je m'y mette...
alors 1er bilan :
pour Zweig : le joueur d'échecs 2 votes
24h dans la vie d'une femme 2 votes aussi
Pour Brown : Anges et démons à égalité avec le Da Vinci
D'autres votes en faveur d'un livre ?? nous vous attendons. Merci
pour Zweig : le joueur d'échecs 2 votes
24h dans la vie d'une femme 2 votes aussi
Pour Brown : Anges et démons à égalité avec le Da Vinci
D'autres votes en faveur d'un livre ?? nous vous attendons. Merci
Je dois dire que Zweig j'en ai entendu tellement de bien que j'ai bien envie de tenter.
Moi, je me demande si Zweig n'est pas un auteur dont on entend trop de bien. J'ai pris plaisir à lire ce que j'ai lu de lui (nouvelles et bios), mais je n'ai jamais été renversé. Je me demande parfois à quoi tient un tel succès. Peut-être parce qu'il fait court et fait donc figure de "classique accessible" ? N'ayant pas lu Vingt-quatre heures de la vie d'une femme (ni Marie-Antoinette), j'irais avec Le joueur d'échecs.
Pour Dumas, Le Comte de Monte-Cristo.
Pour Brown, Le Comte de Monte-Cristo (de Dumas).
j'irais avec Le joueur d'échecs.
Alors trois votes pour le joueur d'échecs ;
Il s'agit juste de découvrir un auteur par le biais d'un seul livre, après on aime ou on n'aime pas, comme pour moi, je ne connais pas sweig , si je vois que c'est le joueur d'échecs qui a le plus de votes, je prendrai ce livre afin de le découvrir, après libre à moi de poursuivre ou pas mes lectures avec cet auteur.
Et pourquoi pas des livres plutôt courts pour débuter sur un auteur méconnu à nos yeux? [Même si je reconnais que les petits livres ne sont pas forcément les meilleurs...]
Je propose:
- "Le dernier jour d'un condamné" de Hugo
- "Génitrix" ou "Le Noeud de vipères" de Mauriac
- "La Nuit de Valognes" de Schmitt
- "Le Blé en herbe" de Colette
Et puis pour la route : "Les Métamorphoses ou l'âne d'or" d'Apulée, antique, mais si délectable... (c:
Je propose:
- "Le dernier jour d'un condamné" de Hugo
- "Génitrix" ou "Le Noeud de vipères" de Mauriac
- "La Nuit de Valognes" de Schmitt
- "Le Blé en herbe" de Colette
Et puis pour la route : "Les Métamorphoses ou l'âne d'or" d'Apulée, antique, mais si délectable... (c:
Moi, je me demande si Zweig n'est pas un auteur dont on entend trop de bien. J'ai pris plaisir à lire ce que j'ai lu de lui (nouvelles et bios), mais je n'ai jamais été renversé. Je me demande parfois à quoi tient un tel succès. Peut-être parce qu'il fait court et fait donc figure de "classique accessible" ?
ça m'a déjà traversé aussi, mais je n'ai lu que Vingt quatre heures de la vie d'une femme. C'est très bien, mais sur un thème en partie voisin, c'est en dessous du Joueur, qui à mes yeux est loin d'être le meilleur Dostoïevski, même parmi ses romans courts.
Après, pour les courageux amateurs de baroque, une opportunité s'offre à eux: "Le rivage des Syrtes" de Gracq...
Moi, je me demande si Zweig n'est pas un auteur dont on entend trop de bien. J'ai pris plaisir à lire ce que j'ai lu de lui (nouvelles et bios), mais je n'ai jamais été renversé. Je me demande parfois à quoi tient un tel succès. Peut-être parce qu'il fait court et fait donc figure de "classique accessible" ?
ça m'a déjà traversé aussi, mais je n'ai lu que Vingt quatre heures de la vie d'une femme. C'est très bien, mais sur un thème en partie voisin, c'est en dessous du Joueur, qui à mes yeux est loin d'être le meilleur Dostoïevski, même parmi ses romans courts.
Ah Le Joueur... Sur le fond, je suis d'accord avec toi, mais tout de même, j'y reste très attaché. D'abord, parce que ça a été le premier pour moi et puis parce que, quand même, le fait qu'il soit partiellement autobiographique et qu'il ait été dicté en un mois lui donne un cachet, une spontanéité que j'aime vraiment. Ca s'en ressent dans sa construction, sa narration, ses personnages qui sont clairement loin d'être les meilleurs de Dostoïevski, mais quelque part, ça le rend tout à fait unique.
Sergio Leone disait de Giu la testa (Il était une fois la révolution - qu'il n'était pas censé réaliser à la base et aux commandes duquel il a du se mettre au pied levé) qu'il l'aimait comme on aime un enfant avec une malformation. Je pense qu'on pourrait dire la même chose du Joueur : ce n'est pas le plus réussi, mais il a un statut à part.
Pour moi aussi, il y a des écrivains beaucoup plus intéressants que Zweig. On vante souvent sa finesse dans l'analyse psychologique, mais pour ma part, je le trouve souvent plutôt manichéen, pas très fin justement (c'est même la première chose qui m'apparaît en le lisant, ce manque de finesse). Cela dit, de lui je n'ai lu que "Le joueur échecs", "La confusion des sentiments" et "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme". Pas mal, mais il y a quand même beaucoup, beaucoup plus subtil que ça.
Moi, je me demande si Zweig n'est pas un auteur dont on entend trop de bien. J'ai pris plaisir à lire ce que j'ai lu de lui (nouvelles et bios), mais je n'ai jamais été renversé. Je me demande parfois à quoi tient un tel succès. Peut-être parce qu'il fait court et fait donc figure de "classique accessible" ?
ça m'a déjà traversé aussi, mais je n'ai lu que Vingt quatre heures de la vie d'une femme. C'est très bien, mais sur un thème en partie voisin, c'est en dessous du Joueur, qui à mes yeux est loin d'être le meilleur Dostoïevski, même parmi ses romans courts.
Ah Le Joueur... Sur le fond, je suis d'accord avec toi, mais tout de même, j'y reste très attaché. D'abord, parce que ça a été le premier pour moi et puis parce que, quand même, le fait qu'il soit partiellement autobiographique et qu'il ait été dicté en un mois lui donne un cachet, une spontanéité que j'aime vraiment. Ca s'en ressent dans sa construction, sa narration, ses personnages qui sont clairement loin d'être les meilleurs de Dostoïevski, mais quelque part, ça le rend tout à fait unique.
Sergio Leone disait de Giu la testa (Il était une fois la révolution - qu'il n'était pas censé réaliser à la base et aux commandes duquel il a du se mettre au pied levé) qu'il l'aimait comme on aime un enfant avec une malformation. Je pense qu'on pourrait dire la même chose du Joueur : ce n'est pas le plus réussi, mais il a un statut à part.
Entendons-nous bien : mes réserves sur le Joueur, c'est juste parce que c'est signé Dostoïevski ; je fais mon difficile. ça reste un très beau roman - mais mais mais... "du même auteur" (ça me fait toujours rire, cette expression - mais elle a quand même un sens), il y a bien d'autres que je préfère.
Bon alors pour Zweig que décidons nous ?
Le joueur d'échecs ou 24h dans la vie d'une femme ?????
Pour dan brown : je pense qu'on va retenir anges et démons, celui ayant été le 1er livre de Dan Brown et d'après ce que j'ai pu lire un peu partout, qui a davantage plu que da vinci code.
La semaine prochaine : je pense que sans sourciller on parlera de Dostoïevski :)) vu déjà les nombreux commentaires
que souhaitez vous proposer comme deuxième auteur ? je m'adresse à Aria plus particulièrement :)
A+
Le joueur d'échecs ou 24h dans la vie d'une femme ?????
Pour dan brown : je pense qu'on va retenir anges et démons, celui ayant été le 1er livre de Dan Brown et d'après ce que j'ai pu lire un peu partout, qui a davantage plu que da vinci code.
La semaine prochaine : je pense que sans sourciller on parlera de Dostoïevski :)) vu déjà les nombreux commentaires
que souhaitez vous proposer comme deuxième auteur ? je m'adresse à Aria plus particulièrement :)
A+
Bon alors pour Zweig que décidons nous ?
Le joueur d'échecs ou 24h dans la vie d'une femme ?????
Pour dan brown : je pense qu'on va retenir anges et démons, celui ayant été le 1er livre de Dan Brown et d'après ce que j'ai pu lire un peu partout, qui a davantage plu que da vinci code.
La semaine prochaine : je pense que sans sourciller on parlera de Dostoïevski :)) vu déjà les nombreux commentaires
que souhaitez vous proposer comme deuxième auteur ? je m'adresse à Aria plus particulièrement :)
A+
Pour Dan Brown, ok. Pour Zweig, je suis tentée par les deux, on va voir.
En ce qui concerne Dostoïevski, je ne l'ai jamais lu alors pourquoi pas.
En ce qui concerne Dostoïevski, je ne l'ai jamais lu alors pourquoi pas.
Idem je n'ai jamais lu Dostoïevski (enfin je crois..)
Je proposerais bien Maupassant, mais le choix reste ouvert...
Je proposerais bien Maupassant, mais le choix reste ouvert...
si je regarde le classement de ses livres sur CL, viennent sur tout en tête Bel ami et une Vie
Je proposerais bien Maupassant, mais le choix reste ouvert...
si je regarde le classement de ses livres sur CL, viennent sur tout en tête Bel ami et une Vie
En ce qui concerne Dostoïevski, je ne l'ai jamais lu alors pourquoi pas.
Idem je n'ai jamais lu Dostoïevski (enfin je crois..)
Ceux qui le connaissent bien, vous ne pourriez pas expliquer à ceux et à celles qui comme moi, ne le connaissent pas du tout, qui il est, son parcours, son style d'écriture, son univers avant de nous proposer des livres ?
Merci
C'est compliqué ce que tu demandes Eva : ça demanderait tout un ouvrage de revenir sur Dostoïevski. Pour faire très court, Dostoïevski est un personnage de roman. Quelques épisodes marquants : il naît en 1821 dans une famille de propriétaires dans la Russie du 19ème siècle et son père est assassiné par ses serfs alors qu'il est adolescent (sa mère était morte de phtisie peu avant). Dans sa jeunesse, il adhère (de loin) aux mouvements progressistes et socialistes qui agitent la jeunesse russe. Parallèlement, il est remarqué par Nekrassov et Belinski (un influent critique littéraire qui voit en lui le nouveau Gogol) pour son premier roman (épistolaire), Les Pauvres gens.
A peu près à cette époque, il fait sa première crise d'épilepsie. Peu après, le cercle de réformistes (modérés) auquel il appartenait est arrêté par le Tsar qui craint un complot et des attentats. Tous les membres sont condamnés à mort. Après un simulacre d'exécution, leur peine est commuée : Dostoïevski est condamné à 10 ans de goulag. Il en fera quatre et rejoindra l'armée en Sibérie pour le reste de sa peine. A la sortie, il écrit Souvenirs de la maison des morts sur son expérience en Sibérie. Il n'est plus le même : l'ancien socialiste se transforme en conservateur ultra-orthodoxe et russophile attendant l'avènement d'un messie russe. Il se marrie, découvre l'Occident (et ne l'aime pas), devient ludophile à Baden Baden, se marrie plusieurs fois et, entre deux crises d'épilepsie, écrit quelques uns des plus grands chefs d'oeuvre de l'histoire de la littérature.
Pour commencer : Le Joueur ou Le Sous-sol. Peut-être Le rêve d'un homme ridicule. A lire : tous (surtout Les Pauvres gens et ces grands romans : Les Démons (Les Possédés), Crime et châtiment, L'idiot, Les Frères Karamazov. Notes d'hiver sur impressions d'été vaut aussi le coup (pas que pour le titre). Tout comme Souvenirs de la maison des morts.
A peu près à cette époque, il fait sa première crise d'épilepsie. Peu après, le cercle de réformistes (modérés) auquel il appartenait est arrêté par le Tsar qui craint un complot et des attentats. Tous les membres sont condamnés à mort. Après un simulacre d'exécution, leur peine est commuée : Dostoïevski est condamné à 10 ans de goulag. Il en fera quatre et rejoindra l'armée en Sibérie pour le reste de sa peine. A la sortie, il écrit Souvenirs de la maison des morts sur son expérience en Sibérie. Il n'est plus le même : l'ancien socialiste se transforme en conservateur ultra-orthodoxe et russophile attendant l'avènement d'un messie russe. Il se marrie, découvre l'Occident (et ne l'aime pas), devient ludophile à Baden Baden, se marrie plusieurs fois et, entre deux crises d'épilepsie, écrit quelques uns des plus grands chefs d'oeuvre de l'histoire de la littérature.
Pour commencer : Le Joueur ou Le Sous-sol. Peut-être Le rêve d'un homme ridicule. A lire : tous (surtout Les Pauvres gens et ces grands romans : Les Démons (Les Possédés), Crime et châtiment, L'idiot, Les Frères Karamazov. Notes d'hiver sur impressions d'été vaut aussi le coup (pas que pour le titre). Tout comme Souvenirs de la maison des morts.
Peut-être Le rêve d'un homme ridicule.
J'y vois également une très bonne entrée.
C'est compliqué ce que tu demandes Eva
En attendant, tu t'es débrouillé comme un chef !! Merci pour ce résumé pas évident à faire, mais j'ai appris en peu de lignes plein de choses sur Dostoïevski que je ne savais pas (épilepsie, l'assassinat de son père...) tu vas me dire que j'aurai pu apprendre tout cela n'importe où, c'est vrai mais je préfère que cela vienne de vous, fidèles de CL.
Merci ! c'était passionnant !
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