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Forums  :  Musique & Cinéma  :  Film du moment

Veneziano
avatar 24/05/2020 @ 08:13:23
Hier soir, j'ai revu Le Fantôme de la liberté, de Luis Buñuel.
Une série d'histoire sans queue ni tête se succède, avec étrangeté, mystère, au moyen d'un humour déconcertant et sarcastique, qui sert au mieux la cause du surréalisme. Rien n'est à comprendre ; autant s'y laisser voguer.

Veneziano
avatar 25/05/2020 @ 13:08:01
Hier, j'ai revu Mes meilleurs copains, de Jean-Marie Poiré, de 1989, et le Brio, d'Yvan Attal, de 2017.
Le premier film est une comédie plan-plan, bien sympathique, mais assez molle et faiblement dotée d'attraits ; le second s'avère beaucoup plus fin.

Veneziano
avatar 28/05/2020 @ 10:33:30
Hier soir, j'ai revu Conte d'automne.
Ce badinage sentimental met en scène une libraire qui veut aider son ami viticultrice à retrouver l'âme-soeur après son veuvage. Elle passe une annonce pour elle et rencontre l'homme qu'elle veut lui présenter. Des quiproquos s'ensuivent, de manière fraiche et franche. C'est agréable.

Veneziano
avatar 31/05/2020 @ 08:03:16
Hier soir, j'ai revu Vincent, François, Paul et les autres.
Cette aventure choral d'une bande de potes croisant leurs difficultés personnelles constitue une chronique intéressante du milieu des années 1970, qui connaît toutefois quelques longueurs ; elle connaît une belle brochette de grands acteurs.

Veneziano
avatar 31/05/2020 @ 17:28:02
Je viens de revoir Roman de gare, de Claude Lelouch, avec Fanny Ardant et Dominique Pinon.
Une écrivaine est accusée d'avoir fait disparaître son nègre. La coiffeuse qu'il a aidée à rejoindre la maison de montagne de ses parents a servi d'inspiration au dernier livre, et se retrouve en situation d'accusatrice face à l'auteure. Des rebondissements rocambolesques forgent un jeu policier sombre et rieur, assez bien fait.

Veneziano
avatar 01/06/2020 @ 07:47:54
Hier soir, j'ai revu Coup de torchon, de 1981, par Bertrand Tavernier.
Un commissaire de police de l'Afrique coloniale française des années 1930 (Philippe Noiret), sous ses airs débonnaires, se trouve flinguer à tout-va, à la moindre contrariété, en maquillant ses méfaits, surtout depuis son humiliation par un supérieur hiérarchique (Guy Marchand). Or, les trois personnes avec lesquelles il vit (Stéphane Audran, Isabelle Huppert et Eddy Mitchell), se montrent assez avides et, malgré une solidarité originelle, finissent par se désolidariser, le tout dans une ambiance étonnamment loufoque qui tient de la tragicomédie.

Veneziano
avatar 01/06/2020 @ 11:56:13
Je viens de revoir La Grande bellezza ("la grande beauté"), de Paolo Sorrentino.
D'inspiration fellinienne, ce film retrace l'existence d'un journaliste et écrivain en manque d'inspiration, envahi par l'ennui, alors qu'il mène grand train, de fête en fête, au sein de la haute bourgeoisie et la jet-set de Rome. Cette analyse de décadence huppée fait réfléchir sur le besoin de rechercher la beauté et le divertissement.

Veneziano
avatar 01/06/2020 @ 16:11:14
Je viens de revoir L'Arbre, le maire et la médiathèque, d'Eric Rohmer.
Un maire socialiste de Vendée veut construire un grand équipement culturel et sportif dans son village, alors que l'instituteur lutte contre l'arrachage d'un arbre centenaire et l'inutilité du projet. Cette étude politique et sociologique sur l'aménagement du territoire est traitée de façon plaisante et pratique, bien qu'il connaisse des longueurs.

Martin1

avatar 01/06/2020 @ 20:23:28
Je viens de revoir L'Arbre, le maire et la médiathèque, d'Eric Rohmer.
Un maire socialiste de Vendée veut construire un grand équipement culturel et sportif dans son village, alors que l'instituteur lutte contre l'arrachage d'un arbre centenaire et l'inutilité du projet. Cette étude politique et sociologique sur l'aménagement du territoire est traitée de façon plaisante et pratique, bien qu'il connaisse des longueurs.


Ce film est un chef d'oeuvre ;-) Je l'ai revu il y a quelques jours et il me servira d'introduction en cas de dissert sur les espaces ruraux en France.

Veneziano
avatar 07/06/2020 @ 10:11:01
Je viens de revoir L'Arbre, le maire et la médiathèque, d'Eric Rohmer.
Un maire socialiste de Vendée veut construire un grand équipement culturel et sportif dans son village, alors que l'instituteur lutte contre l'arrachage d'un arbre centenaire et l'inutilité du projet. Cette étude politique et sociologique sur l'aménagement du territoire est traitée de façon plaisante et pratique, bien qu'il connaisse des longueurs.



Ce film est un chef d'oeuvre ;-) Je l'ai revu il y a quelques jours et il me servira d'introduction en cas de dissert sur les espaces ruraux en France.





Il est intéressant. Rohmer s'intéresse de manière récurrente à l'aménagement du territoire, avec deux réflexions sur les villes nouvelles (Les Nuits de la pleine lune à Marne-la-Vallée et L'Ami de mon amie à Cergy).

Veneziano
avatar 07/06/2020 @ 10:13:38
Hier, j'ai revu Habemus Papam, de Nanni Moretti (2011), et Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), de Luis Buñuel.
Les deux films restent excellents et demeurent dans mon Panthéon personnel, le premier traitant de l'aspect tétanisant des responsabilités du pouvoir, surtout quand elles ne sont pas cherchées, le second apparaissant comme un modèle du monde surréaliste, où le rêve se mélange au réel et l'incongruité prime, au sein des relatons entre deux couples nantis et un ambassadeur latino-américain.

Veneziano
avatar 08/06/2020 @ 08:06:03
Hier, j'ai revu L'Appartement, de Gilles Mimouni, avec Monica Bellucci, Vincent Cassel et Romane Bohringer.
Un jeune homme d'affaires, qui s'apprête à se marier, pense avoir recroisé par hasard, sur le fil, un amour récent, Laura, et il fait tout pour la retrouver. Il tombe sur une homonyme qui a, en réalité, tout fait, pour se rapprocher de lui. Un jeu de chassé-croisé s'instaure, les coïncidences étant multipliées, pas toujours pour le meilleur. Un suspense psychologique habite constamment ce film, où les personnages courent beaucoup. Il s'avère intrigant.

Veneziano
avatar 10/06/2020 @ 08:16:17
Hier soir, j'ai revu Chambre 212, de Christophe Honoré, avec Chiara Mastroianni, Bienjamin Biolay, Camille Cottin, Vincent Lacoste et Carole Bouquet.
Une enseignante du supérieur prend pour amant un de ses étudiants, et son mari s'en sent abattu. Elle le quitte, pour louer une chambre d'hôtel en face. Elle repasse toute sa vie, en dialoguant avec les personnages de son passé. C'est aussi barré que jouissif, c'est agréable.

Veneziano
avatar 11/06/2020 @ 13:49:46
Hier soir, j'ai revu Rien ne va plus, de Claude Chabrol. Un couple de malfrats vit de leurs petites escroqueries, entourloupe un industriel, mais tombe sur plus coriace, et se range des voitures; C'est assez irréel, mais assez drôle.

Minoritaire

avatar 13/06/2020 @ 19:39:21
Je viens de voir le film "Life of Pi". De belles images, un scénario intéressant, mais au final, je ne suis ni follement enthousiasmé, ni foncièrement déçu. Cependant, il restera dans ma mémoire pour un passage qui m'a ramené à cette histoire-ci http://critiqueslibres.com/i.php/forum/… :-)

Veneziano
avatar 14/06/2020 @ 08:44:00
Hier soir, j'ai revu Blow Up, de Michelangelo Antonioni (1966), avec Vanessa Redgrave, Jane Birkin et David Hemmings.
Un photographe de mode photographie un couple s'embrassant dans un jardin public. La femme fait des pieds et des mains, pour récupérer les négatifs, et lui, joue de sa demande. En les développant, il découvre l'existence d'un meurtre. En retournant sur les lieux, il retrouve un cadavre. Le lendemain, il n'y est plus.
Cette sorte de polar cosmétique de la période anglaise du cinéaste italien fait mouche, dans une ambiance qui mélange les genres. Il est intéressant.

Veneziano
avatar 14/06/2020 @ 16:27:42
Aujourd'hui, j'ai revue Les Etreintes brisées (2009), de Pedro Almodovar, et Nelly et Monsieur Arnaud (1995), de Claude Sautet.
Dans le premier, un réalisateur devenu aveugle subit des drames croisés qui alimentent la trame du film, entre amours déçus et naissants, vengeances et pardons. Dans le second, un homme mûr esseulé emploie une jeune femme dans le besoin comme secrétaire, en vue de la publication de son livre. Leurs désagréments sentimentaux les mettent à l'abri d'une volonté de mise en couple immédiate, et pourtant, une affectation les lie.
Ces deux films, très différents, sont liés par des sentiments contrariés qui tournent bien ; je les apprécie tous deux.

Windigo
avatar 20/06/2020 @ 13:55:33
Hier soir, j'ai vu pour la première fois, ''Lolita'', film réalisé par Stanley Kubrick, d'après le roman de Vladimir Nabokov, livre que j'ai lu il y a quelques mois, dont j'avais fait une critique éclair ici ; http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1462
Quant au film, je l'ai trouvé excellent. Dommage que l'actrice principale, Sue Lyon, soit morte en décembre 2019, à l'âge de 73 ans.

Veneziano
avatar 21/06/2020 @ 07:50:51
Hier soir, j'ai revu Yves Saint-Laurent (2014), de Jallil Lespert, avec Pierre Niney, dans le rôle-titre. Il m'a semblé fidèle à la vie de l'homme, respectueux, sans pathos excessif, ce qui eût été facile et tentant. Pierre Niney se fond bien dans le personnage, et donne l'impression de le revoir, bien davantage que Romain Gary dans la Promesse de l'aube.

Shelton
avatar 21/06/2020 @ 08:40:03
Et demain, réouverture des cinémas en France !

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