Les forums

Forums  :  Musique & Cinéma  :  Film du moment

Veneziano
avatar 01/08/2016 @ 16:32:11
J'ai revu, hier soir, Basic Instinct, de Paul Verhoeven. Ce devait être la quatrième ou la cinquième fois pour moi. Rude, pervers, sanglant, il reste très bien mené, érotique et finement analysé sur le plan psychologique, dans l'analyse du désir et des diverses dépendances. La trame narrative "attache" le spectateur, bien décidé d'aller au terme de l'intrigue. Les deux acteurs, Sharon Stone et Michael Douglas, certes très beaux, sont brillants dans leur style.

Sissi

avatar 08/08/2016 @ 19:54:53
Oui c'est un beau film, qui a marqué en son temps.
J'avais beaucoup aimé la parodie des Nuls "et qu'est-ce que vous allez me faire? Me coffrer pour mangeage de choucroute prohibé?" ( parodie de la séquence où elle fume pendant l'interrogatoire).

Bon, ça m'a fait flash tout à l'heure, je n'ai pas mis les pieds dans un cinéma depuis une éternité, et j'ai une envie furieuse d'y aller du coup!
Mais je n'ai rien suivi des dernières semaines, je ne sais pas du tout ce qui est sorti, ce qui est bien, pas bien....
Je vais regarder tout ça mais si vous avez des conseils, je prends!

Veneziano
avatar 14/08/2016 @ 14:05:34
Oui c'est un beau film, qui a marqué en son temps.
J'avais beaucoup aimé la parodie des Nuls "et qu'est-ce que vous allez me faire? Me coffrer pour mangeage de choucroute prohibé?" ( parodie de la séquence où elle fume pendant l'interrogatoire).

Bon, ça m'a fait flash tout à l'heure, je n'ai pas mis les pieds dans un cinéma depuis une éternité, et j'ai une envie furieuse d'y aller du coup!
Mais je n'ai rien suivi des dernières semaines, je ne sais pas du tout ce qui est sorti, ce qui est bien, pas bien....
Je vais regarder tout ça mais si vous avez des conseils, je prends!


J'avais adoré le sketch !

Veneziano
avatar 14/08/2016 @ 14:11:37
Pour les amatrices et amateurs d'Eric Rohmer, j'ai découvert hier soir 4 aventures de Reinette et Mirabelle, de 1986. Une citadine rencontre une paysanne, suite à une crevaison de pneu de vélo, et le déclic de l'amitié s'opère instantanément. Reinette fait découvrir à Mirabelle la vie de la campagne à Reinette, sa grange retapée en maison, l'heure bleue au lever du soleil. Puis elle emménage à Paris, pour étudier les beaux-arts. Trois nouvelles petites histoires s'offrent aux colocataires d'une chambre. Elles se prennent de bec avec un serveur aussi suspicieux que mal aimable, Mirabelle subtilise le sac d'une voleuse au supermarché pour l'empêcher de se faire prendre et Reinette tente de faire vendre un de ses tableaux dans une galerie pour pouvoir payer le loyer de la chambre.

Ce petit monde et ses histoires paraissent très sympathiques et rafraichissants, sans rester grandioses, ni même marquants.

Eric Eliès
avatar 14/08/2016 @ 21:17:45
"La tortue rouge" est un film somptueux, d'une beauté absolue, de cette beauté qui "sauvera le monde" selon Dostoïevski. Ici, pas de personnages idiots, pas de dialogues insipides censés nous faire rire, comme dans la plupart des films d'animation. Non, on entre dans la magie d'une île déserte, d'un naufragé qui tente de survivre et de s'en évader en construisant des radeaux. Et puis le rêve, la tortue rouge... Je n'en dis pas plus. Ici, aucun dialogue, la seule force des images, la seule beauté des décors (j'ai pensé aux albums pour enfants japonais des années 70/80) et d'une histoire qui tient du conte, de la romance sentimentale et du récit de survie. Je le recommande à tous les jeunes de 7 à 107 ans, qui ont encore du rêve plein la tête, à mille lieues de cette pauvre technologie contemporaine qui fait de nous des robots : ça décrasse l'esprit de tous ces films inutiles qui, hélas, pullulent et dominent le marché.


Vu la semaine dernière : c'est effectivement un superbe film d'animation, à l'histoire simple mais pleine de résonances fabuleuses. C'est un dessin animé assez particulier : on sent bien la touche "animiste" du studio Ghibli, qui aime traiter des rapports de l'homme et de la nature, mais le ton général et le style de dessin sont européens ; ils m'ont fait songer à Peeters / Schuiten par le mélange de la précision du trait et de l'onirisme des situations. Toute l'histoire se passe sur une île déserte, où échoue un naufragé. Il n'y aucun dialogue : tout le récit s'appuie sur la mystérieuse évidence des images... Les couleurs sont très pastellisées, à l'opposé du style usuel des dessins animés : on a parfois l'impression, devant certains paysages, de se trouver devant un tableau animé par le souffle des éléments... Je ne raconterai pas l'histoire mais il s'agit d'un conte ou d'une fable sur l'homme et la nature, sur la vie et la mort : il est accessible aux enfants même si les plus jeunes seront sans doute décontenancés (dans la salle, on entendait plusieurs enfants s'étonner et poser des questions mais leur spontanéité était plus amusante que gênante). En tout cas, un très beau film qui laisse un souvenir durable !

Sissi

avatar 14/08/2016 @ 22:38:59
Pour les amatrices et amateurs d'Eric Rohmer, j'ai découvert hier soir 4 aventures de Reinette et Mirabelle, de 1986. Une citadine rencontre une paysanne, suite à une crevaison de pneu de vélo, et le déclic de l'amitié s'opère instantanément. Reinette fait découvrir à Mirabelle la vie de la campagne à Reinette, sa grange retapée en maison, l'heure bleue au lever du soleil. Puis elle emménage à Paris, pour étudier les beaux-arts. Trois nouvelles petites histoires s'offrent aux colocataires d'une chambre. Elles se prennent de bec avec un serveur aussi suspicieux que mal aimable, Mirabelle subtilise le sac d'une voleuse au supermarché pour l'empêcher de se faire prendre et Reinette tente de faire vendre un de ses tableaux dans une galerie pour pouvoir payer le loyer de la chambre.

Ce petit monde et ses histoires paraissent très sympathiques et rafraichissants, sans rester grandioses, ni même marquants.


Ah mince j'ai loupé, j'aime bien, moi, Rohmer (mais à part toi je ne connais personne d'autre! :-)
Mais bon, l'été je ne regarde quasiment rien...(enfin, quand il fait beau)

Sissi

avatar 14/08/2016 @ 22:40:19
Pas allée au ciné, il fait trop beau, mais j'ai une copine (dont je me moque beaucoup) qui, elle, quand il fait beau, va au ciné justement!
Alors l'explication est peut-être infondée.

Veneziano
avatar 15/08/2016 @ 19:29:16
Pour les amatrices et amateurs d'Eric Rohmer, j'ai découvert hier soir 4 aventures de Reinette et Mirabelle, de 1986. Une citadine rencontre une paysanne, suite à une crevaison de pneu de vélo, et le déclic de l'amitié s'opère instantanément. Reinette fait découvrir à Mirabelle la vie de la campagne à Reinette, sa grange retapée en maison, l'heure bleue au lever du soleil. Puis elle emménage à Paris, pour étudier les beaux-arts. Trois nouvelles petites histoires s'offrent aux colocataires d'une chambre. Elles se prennent de bec avec un serveur aussi suspicieux que mal aimable, Mirabelle subtilise le sac d'une voleuse au supermarché pour l'empêcher de se faire prendre et Reinette tente de faire vendre un de ses tableaux dans une galerie pour pouvoir payer le loyer de la chambre.

Ce petit monde et ses histoires paraissent très sympathiques et rafraichissants, sans rester grandioses, ni même marquants.



Ah mince j'ai loupé, j'aime bien, moi, Rohmer (mais à part toi je ne connais personne d'autre! :-)
Mais bon, l'été je ne regarde quasiment rien...(enfin, quand il fait beau)


Je l'ai en DVD dans mon coffret. Valadon et Sidonie Lassalle, je crois qu'elles l'aiment bien, non ?

Veneziano
avatar 15/08/2016 @ 19:45:27
Il faut dire que Rohmer est très basé sur la psychologie et la vie quotidienne, ce qui peut doublement déconcerter, comme décevoir. Et l'élocution qu'il impose à ses comédiens, surtout aux femmes, qui doivent adopter un ton très académique, surprend, voire rebute, souvent.

Veneziano
avatar 15/08/2016 @ 19:52:15
J'ai revu, avant-hier, Par-delà les nuages, de Michelangelo Antonioni. Il est composé de quatre histoires courtes relatives au caractère éphémère du bonheur en amour et l'incommunicabilité entre les êtres. Comme toujours chez lui, c'est très fin et sensible.
Après son accident de santé, le réalisateur a dû être secondé par Win Wenders.

Veneziano
avatar 15/08/2016 @ 19:55:09
J'ai revu, avant-hier, Par-delà les nuages, de Michelangelo Antonioni. Il est composé de quatre histoires courtes relatives au caractère éphémère du bonheur en amour et l'incommunicabilité entre les êtres. Comme toujours chez lui, c'est très fin et sensible.
Après son accident de santé, le réalisateur a dû être secondé par Win Wenders.


Voici la bande-annonce, pour une petite idée :

https://www.youtube.com/watch?v=Q2tJWT0RNIg

Veneziano
avatar 20/08/2016 @ 10:04:45
Je ne sais pas si on parle de la même série, la mienne la 1ère est sur César, la 2e sur Auguste/Antoine/Cléopatre. Ils étaient sensés faire plusieurs autres saisons, avec les autres empereurs et dont une avec Jésus comme protagoniste, mais ils ont laissé tomber.



C'est la série UK où l'on suit les personnages de Titus Pullo et Lucius Veronus. Effectivement, la première saison il y a Jules César, puis après Antoine, Cléopâtre, Auguste...


Je viens de voir la conversation. Pardon.

Oui, c'est cela, mais on n'y parle pas de Jésus.

Pjb33
avatar 20/08/2016 @ 14:24:41
vu au cinéma "Stefan Zweig, adieu l'Europe", une biographie des dernières années (1936-1941) de Stefan Zweig, après son exil hors d'Europe. Permet de mieux comprendre son suicide, lui, le grand Européen devant l'attitude suicidaire de l'Europe de l'époque Agréable à regarder, le film peut donner envie de lire ou relire l'écrivain et le biographe !

Veneziano
avatar 23/08/2016 @ 20:23:02
J'ai découvert, hier soir, Les Roseaux sauvages, d'André Téchiné, sur la jeunesse du début des années 60, avec les tourments de l'adolescence, du début de conscience politique et de la guerre d'Algérie. Comme souvent chez ce cinéaste, ce film est fin et léché.

Veneziano
avatar 28/08/2016 @ 20:54:23
vu au cinéma "Stefan Zweig, adieu l'Europe", une biographie des dernières années (1936-1941) de Stefan Zweig, après son exil hors d'Europe. Permet de mieux comprendre son suicide, lui, le grand Européen devant l'attitude suicidaire de l'Europe de l'époque Agréable à regarder, le film peut donner envie de lire ou relire l'écrivain et le biographe !


Je l'ai vu ce matin, et je l'ai trouvé tres fin et très utile (malheureusement) dans le climat actuel.

Eric Eliès
avatar 02/09/2016 @ 23:50:02
Il faut dire que Rohmer est très basé sur la psychologie et la vie quotidienne, ce qui peut doublement déconcerter, comme décevoir. Et l'élocution qu'il impose à ses comédiens, surtout aux femmes, qui doivent adopter un ton très académique, surprend, voire rebute, souvent.


A ceux que ne rebute pas le formalisme de Rohmer, je conseille les films d'Eugène Green, notamment "Le pont des arts". C'est très déroutant au début, on peut presque croire à une parodie involontairement comique de théâtre filmé ou de film d'auteur hyper-maniéré (neutralité du jeu des acteurs, élocution forcée, etc.) mais, si on fait l'effort de surmonter ce premier ressenti, on s'aperçoit que le film est trop intelligent, avec un humour à froid très corrosif, et par moments trop beau (notamment certains passages chantés) pour être l'œuvre d'un tâcheron et il laisse au final un souvenir indélébile...

Fanou03
avatar 05/09/2016 @ 15:27:07
Il faut dire que Rohmer est très basé sur la psychologie et la vie quotidienne, ce qui peut doublement déconcerter, comme décevoir. Et l'élocution qu'il impose à ses comédiens, surtout aux femmes, qui doivent adopter un ton très académique, surprend, voire rebute, souvent.


Tiens j'ai vu justement hier soir Le Genou de Claire de Rohmer, que j'ai enregistré depuis un moment sur Arte. Vraiment un bon moment, avec un Jean-Jacques Brialy et un Fabrice Luchini tout jeune, de charmantes interprètes féminines et les jolis paysages du lac d'Annecy.

Fanou03
avatar 14/09/2016 @ 09:03:50
Vu Jane got a gun, une sorte de western moyennement réussi. Belle photographie, mais que de clichés et une narration bancale assez peu rythmée alors qu'on attendait un peu plus de tonus au vu de la bande annonce. Heureusement que Nathalie Portman en femme déterminée sauve un peu le film.

Pjb33
avatar 14/09/2016 @ 20:46:41
Vu deux films français très bons :
Le fils de Jean, un superbe mélo d'après Jean-Paul Dubois. une paternité non assumée. Préparez vos mouchoirs, super émouvant !
Voir du pays, histoire du débriefing pendant quelques jours à Chypre dans un hôtel de luxe pour un régiment de retour après six mois d'Afghanistan. Ce sas de décompression doit leur permettre de regagner plus sereinement la France. Très bien joué.

Cyclo
avatar 14/09/2016 @ 20:54:12
Retour de la Mostra de Venise, où je vais presque chaque année, car je ne me lasse pratiquement pas de cette ville, et j'aime découvrir des films du monde entier. J'y ai passé dix jours.

Commençons par les films italiens, car tout de même, quitte à être à Venise, j'en vois le maximum, puisque la France rechigne à les distribuer.
"L'estate addosso", de Gabriele Muccino, est un excellent film sur la fin de l'adolescence et les intermittences du cœur : deux jeunes Italiens sont invités par un copain déjà installé là-bas à aller passer quelques jours en Californie ; ils seront logés à San Francisco chez un couple de trentenaires gays. Ils y apprendront la liberté et la tolérance.
"Piuma", de Roan Johnson, conte une autre histoire d'adolescents : un trop jeune couple attend un bébé, vont-ils pouvoir le garder ? Ça m'a beaucoup plu, un des rares moments joyeux dans une cohorte de films tragiques.
"Tommaso", du pimpant Kim Rossi Stuart (réalisateur et acteur principal), narre les affres d'un quadragénaire qui voit s'envoler la jeunesse. Ça m'a beaucoup fait rire aussi.
Les deux derniers films italiens vus étaient des documentaires, l'un très dur sur la jeunesse délinquante de Naples, "Robinù" (Michele Santoro), l'autre sur un prêtre exorciste en Sicile, "Liberami" (Federica Di Giacomo), que j'ai regardé avec curiosité et finalement assez d'intérêt.

Le cinéma français était à l'honneur aussi.
"Frantz", de François Ozon, sorti ici tout de suite après, a été un des chocs esthétiques du festival. Parfaitement maîtrisé, d'un classicisme absolu, c'est une belle réussite (remake d'un film de Lubitsch, Broken lullaby de 1932) sur le thème de la réconciliation franco-allemande difficile après la guerre de 14-18. Belle performance de Pierre Niney et de Paula Beer (primée pour son interprétation). Attention, prévoyez des mouchoirs !
"Jours de France", de Jérôme Reybaud, est un road movie, pérégrination à travers la France d'un trentenaire gay parisien qui, un beau matin, quitte son compagnon et disparaît : l'autre cherche à le retrouver. Quatre jours et quatre nuits à divaguer, au hasard des rencontres, souvent très belles ; un parcours de la France qui m'a bien plu (il ne sortira ici qu'en avril prochain).
"Réparer les vivants", d'après le best-seller éponyme, est un film semi-documentaire sur une transplantation cardiaque. Je suis resté de marbre devant cette histoire pourtant bien ficelée par Katell Quilleveré, et bien interprété par Emmanuelle Seigner, Tahar Rahim, Dominique Blanc. Mais on ne s'ennuie pas ! Sortie en novembre.

De tous les autres pays, je n'ai vu qu'un film ; procédons par ordre alphabétique de nom de pays :
Chili : "El Cristo ciego", de Christopher Murray. Michaël est devenu un fou de Dieu, il se prend pour le Christ. Il quitte tout pour aller sur les routes, pieds nus, et pense qu'il peut faire des miracles. Très bien fait, passionnant, pour peu qu'on admette le thème.
Colombie : "Los nadie", de Juan Sebastián Mesa. Des adolescents essaient de survivre dans une banlieue assez sinistre. Ils n'ont rien. Un beau film social à la Ken Loach.
Corée : "The net", de Kim Ki-Duk. Un pêcheur coréen du nord, dont le bateau tombé en panne a dérivé dans les eaux sud-coréennes, devient un enjeu entre les deux Corée. Parfaitement maîtrisé, un thriller glaçant qui sortira en France. À ne pas manquer.
Espagne : "Tarde para la ira", de Raúl Arévalo. Une histoire vengeance : un homme enquête pour retrouver les traces de ceux qui ont assassiné sa femme huit ans auparavant. Assez classique, mais bien foutu.
Inde : "Hôtel Salvation", de Shubhashish Bhutiani, conte l'histoire d'un vieillard qui, sentant la mort venir, veut absolument partir vers les bords du Gange, le fleuve sacré, selon les rites ancestraux. Son fils, plus moderniste, le suit pour tenter de comprendre. Un moment fort du festival. Mérite une sortie en France.
Islande : "Hjartasteinn", de Guŏmundur Arnar Guŏmundsson. Adolescents en recherche de soi et en quête d'identité sexuelle. Violence des adultes, un film impressionnant.
Japon : "Gukoroku", de Kei Ishikawa. Beau film d'enquête sur des crimes mâtinés d'inceste.
Mexique : "La región salvaje", de Amat Escalante, est un film semi-fantastique, à la limite du film d'horreur, autour d'un gourou prédateur et assassin. Terrible. Primé (meilleur réalisateur ex-aequo).
Népal : "White sun", de Deepak Rauniyar. Après la trêve conclue avec le gouvernement, un guérillero maoïste revient dans son village après douze ans d'absence. Il découvre que sa femme a eu un enfant en son absence et que son père vient de mourir. Il doit participer aux rites traditionnels de crémation, ce contre quoi il se battait. Dans un admirable paysage de montagnes, très belle confrontation entre la tradition et la modernité. Un des chocs du festival.
Philippines : "Pamilya ordinaryo", d'Eduardo Roy Jr. La tragédie des enfants de rue de Manille : un très jeune couple (15 ans) se fait voler son bébé, sans doute pour qu'il soit vendu à de riches bourgeois. Moins fort que "Blanka", vu l'an dernier (et sorti récemment en France), mais tout de même époustouflant.
Turquie : "Koca Dünya", de Reha Erdem. Un jeune homme s'enfuit dans les bois en emmenant avec lui sa jeune sœur, promise en mariage forcé à un vieux imam. Encore un excellent film social, à la limite du fantastique.
Vénézuela : "La soledad", de Jorge Thielen Armand. Une vieille femme noire habite dans une grande maison bourgeoise délabrée. Les propriétaires décident de la vendre. Encore un moment fort.

Début Précédente Page 167 de 244 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier