Voici une "journée particulière", qui voit s'éteindre Ettore Scola. Quel étrange et sombre début d'année !
C'est étrange, oui, chaque matin c'est un peu "A qui le tour?"
Je reverrai, dès que possible, les films d'Ettore Scola, parce que c'est vraiment du grand et beau cinéma.
Je me rends compte que je suis triste, en fait...
Je reverrai, dès que possible, les films d'Ettore Scola, parce que c'est vraiment du grand et beau cinéma.
Je me rends compte que je suis triste, en fait...
Mon petit coeur n'arrête pas de saigner. Je reverrai ce week end "Nous nous sommes tant aimés".
"Une journée particulière"n'est pas disponible en DVD de qualité acceptable. J'espère une prochaine édition en B.R.
"Une journée particulière"n'est pas disponible en DVD de qualité acceptable. J'espère une prochaine édition en B.R.
Bon y'a quoi de bien au ciné?
Rocky Balboa !
Bon y'a quoi de bien au ciné?
J'ai réussi à choper Au-dela des montagnes in extremis. J'ai été un peu déçu par rapport au percutant A touch of sin. La faute notamment à une troisième partie en Australie totalement ratée et à base de symboliques très lourdes (le gosse en mal de mère tombe amoureux de sa prof, opposition entre un Occident tout de froides technologies et une Chine traditionnelle où l'on fait des raviolis maisons...). C'est dommage parce qu'on retrouvait dans les deux premières la violence sociale latente qui faisait la force d'A touch of sin. Avec déjà moins de force toutefois : un triangle amoureux un peu caricatural entre la femme qui fait raviolis, le gentil ouvrier et le méchant golden boy. A regarder si vous avez le temps, mais c'est pas un film mineur.
Au ciné, sinon, y a Carol dont il paraît que c'est bien. Et je suis presque tenté d'aller voir Saisons pour les jolies images.
Merci Stavro!
Alors, Carol ça ne m'attire déjà pas des masses (j'ai le sentiment que ça va être un peu "surfait", mais ce n'est qu'un sentiment), et je n'entends pas de retours très enthousiastes ("c'était pas mal", "oui oui c'était bien.." sans conviction).
Mais je suis pour ma part très tentée par Saisons, dont je viens de lire un article à l'instant, juste avant de lire ton message (c'est marrant, non?)
Bon, allez je vais voir un peu par moi-même ce qu'il y a de (peut-être) beau.
Alors, Carol ça ne m'attire déjà pas des masses (j'ai le sentiment que ça va être un peu "surfait", mais ce n'est qu'un sentiment), et je n'entends pas de retours très enthousiastes ("c'était pas mal", "oui oui c'était bien.." sans conviction).
Mais je suis pour ma part très tentée par Saisons, dont je viens de lire un article à l'instant, juste avant de lire ton message (c'est marrant, non?)
Bon, allez je vais voir un peu par moi-même ce qu'il y a de (peut-être) beau.
J'ai beaucoup apprecié Star Wars !
le scénario est sans doute plus simple que dans les autres opus de cette saga mythique, mais j'ai bien aimé quand même.
le scénario est sans doute plus simple que dans les autres opus de cette saga mythique, mais j'ai bien aimé quand même.
Mon engouement pour découvrir Star Wars est retombé comme un soufflé.
J'étais hyper motive pour enchaîner, ça ne s'est pas fait, du coup je n'ai plus tellement envie...ça reviendra peut-être.
Sinon j'ai bien envie d'aller voir Les délices de Tokyo, tiens.
J'étais hyper motive pour enchaîner, ça ne s'est pas fait, du coup je n'ai plus tellement envie...ça reviendra peut-être.
Sinon j'ai bien envie d'aller voir Les délices de Tokyo, tiens.
motivée
Pas de ciné, mais un film qui me confirme ce que je savais déjà, à savoir qu'Andreï Tarkovski compte véritablement parmi mes réalisateurs préférés, occupant même peut-être la première place. Il s'agissait de L'enfance d'Ivan, en l'occurrence, son premier film (peut-être pas encore son meilleur, mais difficile de rivaliser avec des chefs-d'oeuvre tels qu'Andreï Roublev, Stalker ou Sacrifice) de facture plus classique que ceux qui suivront. J'ai d'ailleurs l'impression qu'en littérature aussi un jeune auteur a d'abord besoin de la présence confortante d'une histoire avant de s'en défaire pour s'exprimer totalement. Le lecteur aussi, du reste. Ici, c'est donc l'histoire d'Ivan, qui n'a pas eu d'enfance, ou du moins dont l'enfance fut très raccourcie par la fautes de nazis qui le firent orphelin. Il rejoint les Partisans, puis l'armée rouge pour mener des opérations de renseignement derrière les lignes ennemies (on pense déjà à Stalker). On le suit. Evidemment, posé comme ça, on croirait presque qu'on a vu ça mille fois, mais c'est Tarkovski et le film dépasse déjà l'histoire : on sent l'auteur, derrière, qui perce sa coquille, contemple, s'attarde sur des personnages secondaires, fait des détours, semble vouloir tout faire pour reléguer la narration au second plan. Ceux-ci sont déjà superbes (Tarkovski sait filmer), mais pas encore de la longueur qui caractérisera les oeuvres futures, ce qui contribue sans doute, avec la narration, à rendre le film plus abordable pour ceux qui voudraient découvrir un autre cinéma.
Merci à Cyclo et Stavroguine d'avoir souligné la qualité onirique de L'étreinte du serpent, je serais passée à côté autrement. J'ai été séduite-troublée aussi, et ça a résonné avec certains faits consignés par Philippe Descola dans Les lances du crépuscule.
Un petit peu de pub pour le festival du film d'amour de Saint-Amour (dans le Jura), découvert l'an passé, et qui prouve que même en milieu rural, la culture peut-être bien présente !
Voici le programme: http://paysdesaintamour.fr/les-animations-culturel… (avec notamment une journée "italienne" le 16)
et le livret : http://fr.calameo.com/books/002353416f4129bc30b5a.
Voici le programme: http://paysdesaintamour.fr/les-animations-culturel… (avec notamment une journée "italienne" le 16)
et le livret : http://fr.calameo.com/books/002353416f4129bc30b5a.
Pour ma part, je préfère la légèreté, la fantaisie et le sentiment, bref, ce qui fonde l'humanité, la vraie. Tout ce que j'ai trouvé dans le film "La vache", de Mohamed Hamidi, vu hier soir en avant-première. Un paysan algérien, Fatah (joué par le fabuleux Fatsa Bouyahmed, prix d'interprétation mérité pour ce rôle au Festival de L'Alpe d'Huez)), après plusieurs réponses négatives les années précédentes, est enfin accepté pour présenter sa vache, Jacqueline, au salon international de l'agriculture de Paris, qui lui envoie une invitation et un visa pour la France, mais il doit lui-même se payer le voyage. Malgré l'opinion parfois négative des villageois (il donne l'impression de s'occuper davantage de Jacqueline que de sa femme et de ses deux filles), tout le village se cotise pour lui permettre de partir. Lui qui n'est jamais sorti de son village, quitte donc sa femme et ses filles. Il arrive à Marseille (scène très drôle à la douane), et de là, Fatah tente de gagner Paris à pied, avec sa vache. Un road movie donc, qui offre l'occasion de rencontres truculentes (comme une fête où on le fait chanter... et boire), dramatiques (il se trouve pris dans une manifestation d'agriculteurs où la police le prend pour un des meneurs et casseurs, et il passe la nuit au poste) et aussi amicales (une fermière, prénommée aussi Jacqueline, qui lui donne l'hospitalité, un aristocrate désargenté (Lambert Wilson) à qui il regonfle le moral, et même son beau-frère Hassan (Jamel Debbouze), exilé en France et au départ mécontent de sa venue, car il a caché à sa famille qu'il a épousé une Française, mais qui devient son plus fervent supporter)... Interviewé par la télévision, il acquiert la célébrité sur les réseaux sociaux et on attend avec impatience son arrivée au salon.
Très belle histoire où l'on passe du rire aux larmes, le choc des cultures est une belle occasion pour le réalisateur de montrer la profonde humanité qu'il y a chez les uns et les autres, tant sur la route en France qu'au bled où on suit les péripéties du voyage de Fatah et de Jacqueline avec passion, jusque dans l'école primaire, où ça donne lieu à des cours de géographie. Voilà, La vache est un film émouvant parce qu'il nous parle de l'Homme : c'en est presque troublant, tant on avait perdu de vue, dans les blockbusters et les comédies habituelles, la joie, la simplicité et la richesse intérieure qui existe chez l'être humain. On n'oubliera pas de sitôt Fatah, sa bonhommie souriante, sa manière hasardeuse de parler français et de détourner nos proverbes : "Qui veut voyager loin, il change de voiture" ou "Rien ne sert de courir, faut partir en avance", ni sa vache Jacqueline, aux si beaux yeux. Le deuxième film de Mohamed Hamidi (après l'excellent "Né quelque part") est tout aussi tonique, optimiste et indispensable dans l'atmosphère délétère qui règne chez nous en ce moment !
Bref, on en sort heureux. J'espère que le public sera au rendez-vous, ou c'est à désespérer de l'humanité. Le film m'a rappelé "La vache et le prisonnier" avec Fernandel et Marguerite, aussi bien que le beau récit autobiographique d'Hadrien Rabouin, "Le journal d'Hadrien et Caroline" (Ed. du Rocher, 2009), où un jeune paysan raconte ses pérégrinations avec sa vache le long des routes de France. La même humanité irrigue ces trois œuvres.
Le film sort officiellement mercredi prochain.
Très belle histoire où l'on passe du rire aux larmes, le choc des cultures est une belle occasion pour le réalisateur de montrer la profonde humanité qu'il y a chez les uns et les autres, tant sur la route en France qu'au bled où on suit les péripéties du voyage de Fatah et de Jacqueline avec passion, jusque dans l'école primaire, où ça donne lieu à des cours de géographie. Voilà, La vache est un film émouvant parce qu'il nous parle de l'Homme : c'en est presque troublant, tant on avait perdu de vue, dans les blockbusters et les comédies habituelles, la joie, la simplicité et la richesse intérieure qui existe chez l'être humain. On n'oubliera pas de sitôt Fatah, sa bonhommie souriante, sa manière hasardeuse de parler français et de détourner nos proverbes : "Qui veut voyager loin, il change de voiture" ou "Rien ne sert de courir, faut partir en avance", ni sa vache Jacqueline, aux si beaux yeux. Le deuxième film de Mohamed Hamidi (après l'excellent "Né quelque part") est tout aussi tonique, optimiste et indispensable dans l'atmosphère délétère qui règne chez nous en ce moment !
Bref, on en sort heureux. J'espère que le public sera au rendez-vous, ou c'est à désespérer de l'humanité. Le film m'a rappelé "La vache et le prisonnier" avec Fernandel et Marguerite, aussi bien que le beau récit autobiographique d'Hadrien Rabouin, "Le journal d'Hadrien et Caroline" (Ed. du Rocher, 2009), où un jeune paysan raconte ses pérégrinations avec sa vache le long des routes de France. La même humanité irrigue ces trois œuvres.
Le film sort officiellement mercredi prochain.
J'ai beau revenir en arrière, je ne vois aucun retour sur Spotlight, ni sur les délices de Tokyo, deux films que j'ai envie de voir (mais je ne sais pas dans quel ordre, en fait).
Personne ne les a vus?
Personne ne les a vus?
Vu hier soir "Creed" le dernier opus de la saga Rocky Balboa, un personnage que j'ai toujours aimé et qui m'a souvent presque tiré des larmes. C'est un personnage magnifiquement incarné par Stallone, jamais il n'a été aussi bon que lorsqu'il entre dans la peau de Rocky. Et puis, j'aime bien lorsqu'il est dans la dèche et qu'il doit recommencer encore et encore. Lorsqu'il se promène dans les rues d'un quartier défavorisé de Philadelphie et qu'on entend en arrière plan la fameuse musique, je suis toujours bouleversée. Aucun autre personnage ne m'a touchée à ce point.
Ceci écrit, je craignais un désastre avec ce nouveau film mais non, au contraire, il m'a replongé dans l'univers de Rocky avec une belle sensibilité et une pudeur de bon aloi. Rocky a vieilli mais sous cette vieille carcasse subsiste le Rocky de toujours un peu lourdaud et empreint d'une philosophie de vie qui lui est propre. C'est un film qui ne se base pas seulement sur l'action et les combats mais qui laisse la place aux sentiments. Je suis contente de cette réussite et les fameuses marches du musée de Philadelphie ne pouvaient pas ne pas y être... ;-)
Ceci écrit, je craignais un désastre avec ce nouveau film mais non, au contraire, il m'a replongé dans l'univers de Rocky avec une belle sensibilité et une pudeur de bon aloi. Rocky a vieilli mais sous cette vieille carcasse subsiste le Rocky de toujours un peu lourdaud et empreint d'une philosophie de vie qui lui est propre. C'est un film qui ne se base pas seulement sur l'action et les combats mais qui laisse la place aux sentiments. Je suis contente de cette réussite et les fameuses marches du musée de Philadelphie ne pouvaient pas ne pas y être... ;-)
Comme toi, Dirlandaise. Le personnage de Rocky (en tout cas dans les premiers) m'avait beaucoup marqué, je trouve Rocky 1 un excellent film. Je suis bien content si le nouvel opus est réussi !
J'ai beau revenir en arrière, je ne vois aucun retour sur Spotlight, ni sur les délices de Tokyo, deux films que j'ai envie de voir (mais je ne sais pas dans quel ordre, en fait).
Personne ne les a vus?
Une amie m'a dit beaucoup de bien de Spotlight!
Comme toi, Dirlandaise. Le personnage de Rocky (en tout cas dans les premiers) m'avait beaucoup marqué, je trouve Rocky 1 un excellent film. Je suis bien content si le nouvel opus est réussi !
Oui le premier est vraiment encore le meilleur à mon avis. Stallone est tellement vrai dans ce rôle, tellement humain avec son air abruti alors qu'il ne l'est pas du tout. Il est tendre et désire le bonheur de son entourage. C'est l'un des plus intéressants personnages du cinéma américain je trouve. Il est tellement paumé au début et le voir se débattre pour y arriver, ce sont des scènes inoubliables en particulier la course et la montée des marches avec cette musique... ouf !
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