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Forums  :  Musique & Cinéma  :  Film du moment

Veneziano
avatar 30/12/2015 @ 21:04:03
J'ai revu, avant-hier soir, Fauteuils d'orchestre, de Danièle Thompson, un film choral sur la mise en scène, la vie des collectionneurs d'art, des grands hôtels et des brasseries, qui se croisent allègrement.
Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais une comédie rafraichissante, joyeuse et distrayant, qu'il est agréable de regarder de temps à autre.

Fanou03
avatar 02/01/2016 @ 13:15:37
Vu Star Wars VII hier soir, je rejoins tout à fait Dirlandaise et Kalie dans leur analyse: un bon divertissement de bonne tenue, tout à fait dans l'esprit des IV, V, VI, avec un peu moins d'humour quand même et une trame qui parfois donne l'impression qu'à nouveau les scénaristes ne sont pas trop creusés la cervelle en reprenant le schéma de la trilogie précédente. Harisson tient bien sa place, décidément le charme de la saga repose quand même beaucoup sur lui !

Windigo
avatar 06/01/2016 @ 07:22:28
Je viens de voir le documentaire "La révélation des pyramides", réalisé par Patrice Pooyard et basé sur le livre du même nom de Jacques Grimault. D'après ce que j'ai compris, la pyramide de Khéops aurait, selon ce documentaire, été construit par les atlantes. J'ai trouvé ça intéressant, mais un peu long. Pour voir le documentaire en question, il est disponible sur youtube.

https://www.youtube.com/watch?v=YdOPHZS88TY

Pierrot
avatar 07/01/2016 @ 16:36:40
Bonjour
Quelqu'un pourrait 'il me donner la date de sortie du film italien Hier aujourd'hui et demain de De Sica.
Il existe bien une date sur sa sortie française; mais je cherche sa date de sortie en Italie .

Merci.

Myrco

avatar 07/01/2016 @ 18:53:15
Il serait sorti en 63 en Italie et le 15 mai 64 sur les écrans français (d'après mes recherches sur internet).

Pierrot
avatar 08/01/2016 @ 12:03:42
Merci.

Dans mon répertoire, il me manque très peu de sorties initiales des films que j'ai vu. J'entends l'année et le mois .

Par contre pour les livres lus j'ai beaucoup plus de difficultés à répertorier les premières éditions.

Bizarre, bizarre , vous...

Bonne journée et bonne année!

Cyclo
avatar 09/01/2016 @ 07:50:57
J'ai assez souvent dit que mon film préféré, celui qui me fait rêver le plus, était le film de Kubrick "2001, l'odyssée de l'espace", ce météore cinématographique aperçu en mai 1969 pour la première fois dans ce vieux et immense cinéma de Marmande, et que j'ai revu je ne sais combien de fois depuis, sur mon écran de télé aussi bien qu'à chaque passage sur un écran de cinéma, avec à chaque fois le même émerveillement enfantin. Et la sensation de voir de la poésie pure sur grand écran. D'où sans doute l'enchantement subit qui m'avait époustouflé ce soir-là et scotché sur mon siège avant de me faire éjecter de la salle par le projectionniste qui croyait que je dormais : non, j'étais dans le film, aux confins de l'univers, dans la nuit intérieure.
Eh bien, voici un nouveau météore qui m'y a fait irrésistiblement songer ; cette fois, c'est un film colombien qui nous emmène dans les profondeurs de la forêt amazonienne, tout aussi mystérieuse que les grands espaces interplanétaires kubrickiens. "L’étreinte du serpent", film tout aussi science-fictionnesque de Ciro Guerra (mais ici la science, c'est l'ethnographie et la botanique), dans un noir et Blanc féerique (au point que mes cousins parisiens m'avaient dit qu'ils le pensaient en couleurs) nous conte pendant deux heures un double périple. Mais au lieu de partir vers les étoiles, on part à la rencontre des mystères de la vie terrestre, des peuples et des plantes oubliés.
C'est tout aussi fascinant. C'est tout aussi beau. C'est le même enchantement, et j'ai eu autant de mal à me sortir de mon fauteuil. J'ai assisté à la rencontre de deux mondes : celui de Karamakate, dernier descendant d'un peuple exterminé et celui des hommes blancs qui, à quarante ans d'intervalle, viennent explorer la forêt à la recherche d'une plante sacrée. Entre le chaman indien, qui repère la double nature de l'homme blanc, le découvreur et le pillard ("il y a 2 hommes en toi", dit-il), et les deux explorateurs, qui se veulent scientifiques, se noue une relation complexe. Ils voient bien combien leurs compatriotes européens se sont comportés comme des prédateurs, apportant leur civilisation rapace (éradication des démons originels par le christianisme, accaparement des terres, exploitation économique par le caoutchouc, extermination par les armes ou les maladies), mais ils sont fascinés par leurs découvertes, par la rencontre des hommes.
Chemin faisant, sur la pirogue parcourant les rivières, nos explorateurs revisitent aussi les mythes (dans une mission, on les prend pour les rois mages, ailleurs, un des missionnaires, devenu fou, se prend pour le messie), les croyances (notamment la puissance du rêve) la manière d'apprendre (l'expérience et la mémoire s'opposant au livre) et la nécessité de s'adapter au monde : la technique moderne ne remplace pas tout à fait ici la connaissance ancestrale du milieu et les savoirs forgés à l'écoute de la nature, le temps dans la forêt n'est pas aussi linéaire que dans nos villes. La forêt amazonienne, comme l'immense espace interplanétaire, nous renvoie à notre fragilité, à notre petitesse, à notre solitude et à notre vulnérabilité.
Et, en fin de compte, comme dans le film de Kubrick, on assiste à une initiation, à une quête, à un apprentissage de la survie dans un monde hostile où on doit se confronter aux éléments ou apprendre à vivre en bonne intelligence avec eux. Voici un film tout à fait écolo : on y découvre que la nature ne nous appartient pas, mais que nous appartenons à la nature, on y apprend l'humilité. C'est à la fois un film d'aventures et un film contemplatif, qui nous force à reconsidérer notre représentation du monde.

Provisette1 09/01/2016 @ 11:35:55
Vu le film documentaire "Le bouton de nacre" il y a qq jours: outre d'une grande beauté, particulièrement bouleversants sont le récit avec documents et "démonstration" sur la torture, toutes ces horreurs exercées pendant la dictature au Pérou et l'histoire dramatique des Patagons, que l'on peut connaître déjà par d'autres documentaires.

Darius
avatar 09/01/2016 @ 15:30:45
Vu hier le film du réalisateur d'origine iranienne Kheiron, alias Nouri Tahib où il raconte et joue le rôle de son père avocat emprisonné sous le Shah, puis recherché sous Khomeini ensuite...et qui fuit vers la France..

Avec dans le rôle de sa femme, l'actrice Leila Beikhti, (très bonne actrice) et dans le rôle du grand père Gérard Darmon avec sa femme Zabou Breitman. (un petit rôle)

On passe un bon moment car on rit beaucoup malgré la gravité du sujet, car Kheiron est un humoriste, mais cela ne vaut pas les vrais films iraniens...

Titre : "Nous 3 ou rien"

Stavroguine 09/01/2016 @ 21:46:04
Cyclo, je n'ai lu que jusqu'au début de ton deuxième paragraphe car j'avais très envie de voir ce film et tu viens de me donner le mouvement décisif : j'essaierai d'y aller demain. Je lirai la suite de ton message après et te ferai part (ainsi qu'aux autres de mes impressions).

Quelqu'un a vu Au-dela des montagnes, du réalisateur chinois de A touch of sin ?

Le rat des champs
avatar 10/01/2016 @ 13:56:46
Hier soir j'ai regardé "le tout nouveau testament" et j'ai bien ri. Pour ceux qui adorent l'humour de Thomas Gunzig, les mises en scène fines et spirituelles de Jaco Van Dormael et les inconditionnels de Poelvoorde et Yolande Moreau.

Provisette1 11/01/2016 @ 06:22:01
Vu le film documentaire "Le bouton de nacre" il y a qq jours: outre d'une grande beauté, particulièrement bouleversants sont le récit avec documents et "démonstration" sur la torture, toutes ces horreurs exercées pendant la dictature au Pérou et l'histoire dramatique des Patagons, que l'on peut connaître déjà par d'autres documentaires.


Chacun aura rectifié: un film documentaire sur le Chili, bien sûr.

Cyclo
avatar 11/01/2016 @ 13:33:19
Quelqu'un a vu Au-dela des montagnes, du réalisateur chinois de A touch of sin ?


Je devais y aller aujourd'hui, mais... insomnie la nuit dernière... et pluie et vent m'en dissuadent... On m'en a dit beaucoup de bien ! J'irai vendredi ou samedi prochain...

Cyclo
avatar 11/01/2016 @ 13:34:19
Comment fait-on pour reprendre une partie du texte de quelqu'un pour lui répondre et que ça apparaisse en vert ?

Stavroguine 11/01/2016 @ 13:59:41
J'ai vu comme prévu L'étreinte du serpent et je partage l'enthousiasme de Cyclo.

Un magnifique film "de jungle" au rythme comme celui du fleuve où navigue la pirogue : lent (mais sans jamais être ennuyeux) avec parfois des rapides assez extraordinaires. On flotte dans un espèce de rêve entre deux époques, au début du 20 ème siècle, dans cette Amazonie déjà menacée par la cupidité des Européens. Coïncidence de calendrier, je lisais récemment le petit essai de Pierre Bergounioux sur "Le style comme expérience" et dans lequel est fait une rapide mention des sociétés dites primitives et de la façon dont nous les avons abordées durant cinq siècles : en destructeurs convaincus de notre supériorité à la fois technique, scientifique, culturelle, morale et "raciale", avant de nous rendre contre à la fin du dernier des richesses de ces peuples, de ce qu'on aurait pu également apprendre d'eux ; trop tard : ils avaient disparu. Le film est d'ailleurs un hommage à ces peuples dont tout ce qui survit est quelques notes sur les carnets d'explorateurs d'un autre temps. Cet angle ne semble pas vraiment avoir pour but de culpabiliser (même si je suis ressorti avec une immense impression de gâchis) : c'est plus un réalisateur qui part à la rencontre de ce qu'était son pays avant lui. Cependant, la confrontation entre les deux mondes s'incarne en celle de l'indien Karamakate et, donc, les deux explorateurs occidentaux qui ne sont en fait qu'un (le thème du double, ou plutôt de la dissociation d'un individu en deux partis est omniprésent) et illustrent (un peu grossièrement peut-être), partis à la recherche d'une fleur sacrée, les deux quêtes de l'homme blanc : l'immortalité pour le premier, malade comme un Amfortas (d'ailleurs, il pêche, dans une scène absolument magnifique) au château du Graal, et la supériorité technique pour l'autre, qui veut se servir de la plante, qui purifie les hévéas sur lesquels elle pousse, pour donner à son pays une supériorité technique décisive dure la WW2.

Mais le film ne se limite pas à cet aspect politique. C'est une sorte de long trip entre les mille rives de l'Amazonie (il est question de plantes sacrées, donc hallucinogènes) qui s'achève d'ailleurs par une initiation en couleur qui peut en effet faire penser à 2001 : L'odyssée de l'espace. Un trip, c'est un voyage, ponctué ici de scènes hallucinantes telles les deux visites, à 40 ans d'écart, d'une mission de capucins, telle aussi cette autre, traumatisante, cette fois, dans une plantation d'hévéas. Le film, sorti toute fin 2015, est selon moi un des plus beaux de l'année. Courez-y tant qu'il passe encore.

Stavroguine 11/01/2016 @ 14:00:11
Comment fait-on pour reprendre une partie du texte de quelqu'un pour lui répondre et que ça apparaisse en vert ?


Il faut cliquer sur "Citer" en haut à droite du message que tu veux citer.

Minoritaire

avatar 11/01/2016 @ 15:13:57
Comment fait-on pour reprendre une partie du texte de quelqu'un pour lui répondre et que ça apparaisse en vert ?



Il faut cliquer sur "Citer" en haut à droite du message que tu veux citer.
Le message apparait alors en noir dans ta fenêtre de message, mais entouré des signes "cabalistiques" [quote ] et [/quote ]. A l'intérieur de ces signes, tu peux faire des coupures si tu ne désires pas reprendre l'intégralité du commentaire. Les balises disparaitront lors de ton envoi et la citation apparaitra en vert.

Et une adresse pour utiliser les grasses, les italiques, les soulignages et les tabulations http://critiqueslibres.com/i.php/forum/… Sur un long texte, ce n'est pas toujours un luxe. :-)

SpaceCadet
avatar 11/01/2016 @ 18:40:43
Quelqu'un a vu Au-dela des montagnes, du réalisateur chinois de A touch of sin ?


Je devais y aller aujourd'hui, mais... insomnie la nuit dernière... et pluie et vent m'en dissuadent... On m'en a dit beaucoup de bien ! J'irai vendredi ou samedi prochain...


Bonjour Cyclo,

Voici un article qui pourrait t'intéresser.

http://chinesemovies.com.fr/films_Jia_Zhangke_Moun…

Nance
avatar 14/01/2016 @ 17:20:00
Alan Rickman vient de nous quitter, c'est tellement soudain. C'est un acteur que j'ai toujours aimer...

Fanou03
avatar 20/01/2016 @ 10:39:29
Vu hier soir "Béliers", film islandais, réalisé par Grímur Hákonarson (prix "Un Certain Regard" en 2015).

"Deux frères islandais ont beau habiter à 50 mètres l’un de l’autre, cela fait désormais près de 40 ans que les deux ne s’adressent plus la parole. Mais le sort qui va s’abattre sur leurs troupeaux de béliers va les pousser à renouer contact…"

Une belle "tragi-comédie", sans fioriture, avec quelques éléments burlesques qui évitent d'en faire un pur drame et allègent l'ambiance. Dans l'esprit et la thématique de la ruralité, le film est à rapprocher du film québécois "Le démantèlement".

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