Ce fut une semaine "cinéma" décidément pour moi: j'y suis retourné hier soir, pour visionner "The Assassin" de Hou Hsiao Hsien
Je découvre à ce sujet que ce que j'appelle "film de cape et d'épée" se nomme plutôt "film de sabre" pour les films asiatiques, ou "Wu Xia Pian".
HHH, c'est rarement débordant d'action ! On est loin des Shaw Brothers & co.
Je dois aller voir Mia Madre dont j'attends beaucoup. Je vous dirai !
Je dois aller voir Mia Madre dont j'attends beaucoup. Je vous dirai !
Je dois aller voir Mia Madre dont j'attends beaucoup. Je vous dirai !
Anch'io lo voglio assolutamente vedere questa fine settimana!
Moi aussi je vous dirai ;-)
HHH, c'est rarement débordant d'action ! On est loin des Shaw Brothers & co.
Oui, je ne connaissais pas "HHH", mais d'après ce que j'ai pu lire, "The Assassin" est effectivement tout à fait dans la veine contemplative et esthétique de ses précédents films. Bon, au bout de 30 minutes d'images magnifiques mais sans beaucoup de rythme, j'ai dû bien comprendre que je ne regardai pas un film de sabre traditionnel !
Je viens de voir l'excellent "Ixcanul" du Guatémaltèque Jayro Bustamante. Tourné en langue locale, visiblement les paysans ne parlent pas l'espagnol. Très belle histoire, d'une grande humanité. Attention, on ne change pas de plan à chaque seconde, voire plusieurs fois par seconde comme dans les films d'action.
J'ai beaucoup appris sur les rituels des Indiens de ce pays, avec une histoire qui rappelle les premiers romans paysans de Giono.
J'ai beaucoup appris sur les rituels des Indiens de ce pays, avec une histoire qui rappelle les premiers romans paysans de Giono.
HHH, c'est rarement débordant d'action ! On est loin des Shaw Brothers & co.
Je dois aller voir Mia Madre dont j'attends beaucoup. Je vous dirai !
Suis allée le voir cet aprèm: à toi de voir et d'en parler!
Comme j'adore Moretti, évidemment:-)
Je viens de voir l'excellent "Ixcanul" du Guatémaltèque Jayro Bustamante. Tourné en langue locale, visiblement les paysans ne parlent pas l'espagnol. Très belle histoire, d'une grande humanité. Attention, on ne change pas de plan à chaque seconde, voire plusieurs fois par seconde comme dans les films d'action.
J'ai beaucoup appris sur les rituels des Indiens de ce pays, avec une histoire qui rappelle les premiers romans paysans de Giono.
Je dois le voir très prochainement et ton avis m'est précieux puisque tu y évoques "la belle humanité" de l'histoire.
Alors, Sissi, tu l'as vu Mia Madre ?
Moi, pas encore, et je désespère d'avoir quelques chose de prévu ce soir (qui n'est même pas la rencontre avec (Pas) Feint !) et j'espère (puisque l'"on désespère alors qu'on espère toujours") bien le voir ce weekend.
En attendant, y en a-t-il ici qui ont vu Cosmos ? La critique est pour le moins divisée... Mais si je ne connais pas le roman, je place très haut La Pornographie du même Gombrowicz et d'autres placent encore plus haut son Ferdydurke (que je n'ai pas lu non plus). J'ai donc aussi très envie d'aller le voir et je me disais que s'il y avait bien un endroit où on pouvait parler de ce film, ce serait bien ici ! Alors ?
Moi, pas encore, et je désespère d'avoir quelques chose de prévu ce soir (qui n'est même pas la rencontre avec (Pas) Feint !) et j'espère (puisque l'"on désespère alors qu'on espère toujours") bien le voir ce weekend.
En attendant, y en a-t-il ici qui ont vu Cosmos ? La critique est pour le moins divisée... Mais si je ne connais pas le roman, je place très haut La Pornographie du même Gombrowicz et d'autres placent encore plus haut son Ferdydurke (que je n'ai pas lu non plus). J'ai donc aussi très envie d'aller le voir et je me disais que s'il y avait bien un endroit où on pouvait parler de ce film, ce serait bien ici ! Alors ?
Bon, eh bien j'ai vu Mia Madre. J'ai ri pendant 1h30 et puis, je me suis retrouvé à pleurer comme ça ne m'était jamais arrivé au cinéma dans le dernier quart d'heure. Ce film est d'une justesse incroyable. Je suis souvent critique vis-à-vis des films fortement émotionnels : j'ai l'impression qu'ils le sont au détriment de l'intelligence (un peu comme nos médias, nos sociétés de l'image). Ce n'est pas le cas ici. L'intelligence, la finesse et l'émotion sont également presentes, en même temps presentes. C'est réellement un film magnifique. On pense au récent Amour de Haneke. Et puis on pense à sa grand-mère, à sa mère, à soi-même.
Ça me fait plaisir Stavro que tu aies ri, parce que j'en parlais avec deux copines qui disaient avoir souri, certes, mais pas ri du tout.
Et bien moi si! Turturro est grandiose, excellentissime, il a une de ces bouilles!! La scène de la voiture, de l'apéro, de l'arrivée, du tournage etc...tout m'a fait rire.
Je n'ai pas pleuré, mais comme dans "La chambre du fils" (puisqu'on est dans le même registre, celui du drame intime et familial) je suis sortie un peu prostrée, avec la boule au ventre. Les acteurs sont parfaits.
Oui c'est juste, parfaitement juste, sobre, vrai.
Et Moretti se moque gentiment du métier de "regista", du cinéma.
(Mais pas d'accord par contre avec la comparaison avec Amour que je n'ai pas aimé du tout et qui m'a laissée pas mal de marbre, ni avec le fait que l'émotion ne ferait pas bon ménage avec l'intelligence...??)
Et bien moi si! Turturro est grandiose, excellentissime, il a une de ces bouilles!! La scène de la voiture, de l'apéro, de l'arrivée, du tournage etc...tout m'a fait rire.
Je n'ai pas pleuré, mais comme dans "La chambre du fils" (puisqu'on est dans le même registre, celui du drame intime et familial) je suis sortie un peu prostrée, avec la boule au ventre. Les acteurs sont parfaits.
Oui c'est juste, parfaitement juste, sobre, vrai.
Et Moretti se moque gentiment du métier de "regista", du cinéma.
(Mais pas d'accord par contre avec la comparaison avec Amour que je n'ai pas aimé du tout et qui m'a laissée pas mal de marbre, ni avec le fait que l'émotion ne ferait pas bon ménage avec l'intelligence...??)
Ca me donne très envie d'aller le voir... à suivre
Je veux voir aussi "La vie très privée de Mister Sim" avec Bacri, mais j'aimerai lire le livre avant.
Je veux voir aussi "La vie très privée de Mister Sim" avec Bacri, mais j'aimerai lire le livre avant.
Ça me fait plaisir Stavro que tu aies ri, parce que j'en parlais avec deux copines qui disaient avoir souri, certes, mais pas ri du tout.
Et bien moi si! Turturro est grandiose, excellentissime, il a une de ces bouilles!! La scène de la voiture, de l'apéro, de l'arrivée, du tournage etc...tout m'a fait rire.
Je n'ai pas pleuré, mais comme dans "La chambre du fils" (puisqu'on est dans le même registre, celui du drame intime et familial) je suis sortie un peu prostrée, avec la boule au ventre. Les acteurs sont parfaits.
Oui c'est juste, parfaitement juste, sobre, vrai.
Et Moretti se moque gentiment du métier de "regista", du cinéma.
(Mais pas d'accord par contre avec la comparaison avec Amour que je n'ai pas aimé du tout et qui m'a laissée pas mal de marbre, ni avec le fait que l'émotion ne ferait pas bon ménage avec l'intelligence...??)
Ah!Merci Sissi pour ton post!
Je m'interrogeais sur mes "capacités" critiques sur ce film et je retrouve dans ton avis tout ce que j'ai pu ressentir.
D'ailleurs, c'est, pour moi, ce qui fait toujours ce "plus" émotionnel que j'aime tant dans les films de Moretti(qui me charme, par ailleurs...question d'âge, sans doute!).
En général, à présent, j'évite de lire les critiques de critiques qui, souvent, sont à l'opposé de mon avis!
Par contre, le lendemain, je suis allée voir "L'hermine" avec Lucchini et, contrairement aux avis de nombreux critiques, je suis sortie déçue.
J'ai trouvé Lucchini terne et, surtout, il m'était impossible de l'imaginer ainsi dans une espèce de bluette sentimentale:-)
Par contre, bouleversée par le jeu de ces acteurs au rôle "secondaire"- l'accusé et sa compagne- :impressionnants.
J'ai trouvé Lucchini terne et, surtout, il m'était impossible de l'imaginer ainsi dans une espèce de bluette sentimentale:-)
Par contre, bouleversée par le jeu de ces acteurs au rôle "secondaire"- l'accusé et sa compagne- :impressionnants.
Saule, vas-y sans hésiter.
Et Sissi (et Provisette, donc) entièrement d'accord avec toi et avec les scènes que tu évoques (celle de la voiture est extraordinaire).
Pour Amour, c'est avant tout le sujet qui y fait penser, et j'avais trouvé chez Haneke la même justesse que chez Moretti. Bien sur sans son humour, et sans la "distraction" que représente le tournage du film, ce qui la version de Haneke plus pesante, mais avec une justesse égale en ce qui concerne les réactions des proches face à la mort (après, Haneke posait la question de l'accompagnement actif). Et puis les deux personnages (la grand-mère ici, la femme chez Haneke) se ressemblent un peu : deux professeurs (de latin, de musique) que viennent encore voir leurs anciens élèves, et leur douceur, le fait qu'elles soient toutes deux profondément aimables, et puis le trajet opérés par les enfants et le mari, les phases de refus, d'incompréhension, d'énervement, et surtout l'immense amour. Mais on n'est pas obligés de partager et les deux films sont différents. Je les aime seulement tous les deux, mais différemment.
Pour l'émotion contre l'intelligence, je pensais plus à des trucs comme Maiwenn qui te tirent des larmes sans aller très profondément. Mais heureusement, certains conjuguent les deux aspects.
Et Sissi (et Provisette, donc) entièrement d'accord avec toi et avec les scènes que tu évoques (celle de la voiture est extraordinaire).
Pour Amour, c'est avant tout le sujet qui y fait penser, et j'avais trouvé chez Haneke la même justesse que chez Moretti. Bien sur sans son humour, et sans la "distraction" que représente le tournage du film, ce qui la version de Haneke plus pesante, mais avec une justesse égale en ce qui concerne les réactions des proches face à la mort (après, Haneke posait la question de l'accompagnement actif). Et puis les deux personnages (la grand-mère ici, la femme chez Haneke) se ressemblent un peu : deux professeurs (de latin, de musique) que viennent encore voir leurs anciens élèves, et leur douceur, le fait qu'elles soient toutes deux profondément aimables, et puis le trajet opérés par les enfants et le mari, les phases de refus, d'incompréhension, d'énervement, et surtout l'immense amour. Mais on n'est pas obligés de partager et les deux films sont différents. Je les aime seulement tous les deux, mais différemment.
Pour l'émotion contre l'intelligence, je pensais plus à des trucs comme Maiwenn qui te tirent des larmes sans aller très profondément. Mais heureusement, certains conjuguent les deux aspects.
Ca me donne très envie d'aller le voir... à suivre
Vas-y vas-y vas-y!
C'est un très très beau film, un superbe moment de cinéma.
Je veux voir aussi "La vie très privée de Mister Sim" avec Bacri, mais j'aimerai lire le livre avant.
Ah moi aussi je vais y aller c'est sûr et certain.
Je suis une grande fan de Bacri, que ce soit l'acteur ou l'homme.
Et je me suis dit que j'allais aussi lire le livre...mais moi ce sera plutôt après.
D'ailleurs, c'est, pour moi, ce qui fait toujours ce "plus" émotionnel que j'aime tant dans les films de Moretti(qui me charme, par ailleurs...question d'âge, sans doute!).
Non non.
Je trouve aussi cet homme plein de charme et attirant (pourtant il n'est pas vraiment beau, mais c'est un peu comme notre Gérard Darmon que nous aimons beaucoup toutes les deux je crois, il a un truc, quelque chose...qui ne s'explique pas!)
Pour Amour, c'est avant tout le sujet qui y fait penser, et j'avais trouvé chez Haneke la même justesse que chez Moretti. Bien sur sans son humour, et sans la "distraction" que représente le tournage du film, ce qui la version de Haneke plus pesante, mais avec une justesse égale en ce qui concerne les réactions des proches face à la mort (après, Haneke posait la question de l'accompagnement actif). Et puis les deux personnages (la grand-mère ici, la femme chez Haneke) se ressemblent un peu : deux professeurs (de latin, de musique) que viennent encore voir leurs anciens élèves, et leur douceur, le fait qu'elles soient toutes deux profondément aimables, et puis le trajet opérés par les enfants et le mari, les phases de refus, d'incompréhension, d'énervement, et surtout l'immense amour. Mais on n'est pas obligés de partager et les deux films sont différents. Je les aime seulement tous les deux, mais différemment.
Il y a effectivement des similitudes, ne serait-ce que dans le thème (même s'il est abordé différemment) de l'imminence de la perte d'un être cher, et, par voie de conséquence, de toutes les phases par lesquelles un être humain passe fatalement dans ces cas-là (le refus, le déni, la colère, la prise de conscience etc..).
Après...on en avait parlé en son temps, je n'ai pour ma part pas été convaincue par le jeu de la femme de Trintignant dans le film (je ne sais plus son nom), j'ai vu une actrice qui joue (même si il faut voir l'actrice, et puis la femme à côté, clin d'oeil à Mia madre ;-), du coup elle n'a pas réussi à m'émouvoir.
Le rythme ne m'a pas convenu, trop lent (alors que j'aime les rythmes lents, les films d'atmosphère et d'ambiance, c'est contradictoire je sais mais là je me suis emmerdée).
Dans Mia madre au contraire, la madre/nonna est à croquer, j'ai eu tout le temps envie de lui faire un gros bisou (l'autre, pas du tout du tout).
Et le fait d'avoir alterné les phases truculentes et celles plus graves ont donné un relief au film qui n'a fait que renforcer les émotions.
Je trouve aussi les relations inter familiales plus justes, et plus chaleureuses (j'ai beaucoup aimé la scène où la grand-mère aide sa petite fille à faire son latin, cette idée de la transmission du savoir à travers les générations)
Enfin bref, moi j'ai aimé l'un, pas aimé l'autre, mais tout ça est bien entendu du subjectif pur jus.
Pour l'émotion contre l'intelligence, je pensais plus à des trucs comme Maiwenn
Ah...notre copine Maïwenn, je l'avais oubliée, tiens, celle-là :-)
(Bon, je ne sais pas si tu avais lu, mais j'avais finalement vu Mon roi et, il faut être honnête, j'ai trouvé ça vraiment bien)
D'ailleurs, c'est, pour moi, ce qui fait toujours ce "plus" émotionnel que j'aime tant dans les films de Moretti(qui me charme, par ailleurs...question d'âge, sans doute!).
Non non.
Je trouve aussi cet homme plein de charme et attirant (pourtant il n'est pas vraiment beau, mais c'est un peu comme notre Gérard Darmon que nous aimons beaucoup toutes les deux je crois, il a un truc, quelque chose...qui ne s'explique pas!)
Oui, oui, oui pour nôtre Gégé!
La voix?...Une aura, un magnétisme particulièrs, c'est certain!
Ce truc en plus que d'autres n'ont pas:-)
Absolument.
Et pour la voix, il est clair qu'elle y est pour beaucoup! Et puis je sais pas...l'élocution, la façon d'être, de regarder...enfin, tout, quoi!
Et pour la voix, il est clair qu'elle y est pour beaucoup! Et puis je sais pas...l'élocution, la façon d'être, de regarder...enfin, tout, quoi!
Et si on regarde bien, il n'est pas vraiment beau non plus!
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