J'ai regardé le début sur Popcorn time et je trouvais ça très bien. J'ai arrêté après 20 minutes car je veux le voir sur grand écran.
Comment peux-tu déjà l'enregistrer ? Ca passe chez vous sur la TV gratuite ?
Comment peux-tu déjà l'enregistrer ? Ca passe chez vous sur la TV gratuite ?
Pour info, j'ai vu Casa Grande, un film brésilien sur les années de lycée d'un gosse de riches dont les parents se retrouvent d'un coup confrontés à des problèmes d'argent. C'est pas mal, mais sans plus. L'argent est ici le nerf de la guerre et permet évidemment d'aborder les grandes fractures sociales qui existent à Rio (notamment à travers les relations du jeune garçon avec ses domestiques, sa découverte des favelas, des transports en commun, d'une fille métisse et d'un milieu moins aisé) mais c'est finalement quand il est absent que le film est le plus réussi. Rio, déjà, offre un cadre superbe (je regrette vraiment de ne pas y être resté plus longtemps lorsque j'étais en Amérique du Sud, c'est vraiment le plus bel environnement urbain -- pas la plus belle ville, mais le plus beau cadre pour une ville -- que je connaisse) ou voir défiler ce jeune homme et se jouer ses premières amours et ses relations avec ses camarades, étudier l'impact qu'elles ont sur celles qu'il entretient avec sa famille. Beaucoup de bonnes choses, de belles idées, mais il manque quelque chose, un liant. Ca vaut tout de même le coup d'oeil, mais peut-être pas d'en faire une priorité.
J'ai regardé le début sur Popcorn time et je trouvais ça très bien. J'ai arrêté après 20 minutes car je veux le voir sur grand écran.
Comment peux-tu déjà l'enregistrer ? Ca passe chez vous sur la TV gratuite ?
Non, sur Canal+, une chaîne payante où les films passent en général 6 mois après leur sortie cinéma ....et où il y a beaucoup beaucoup (trop quand même) de foot.
Mais toi, comment vas-tu faire pour le voir sur grand écran, il n'est pas encore passer au cinéma chez vous?
passé
Popcorn time c'est sur l'écran de PC, donc la TV c'est déjà un plus grand écran :-). Sinon peut-être dans un ciné-club mais en fait je crois que tu as raison : c'est trop tard. Ca me tente beaucoup.
Je pense le visionner ce WE (enfin je dis toujours ça et puis....), je t'en reparlerai!
Christopher vient de mourir à 93 ans. Il a près de 300 films à son actif, dont Le seigneur des anneaux, Dracula, Fu Manchu et aussi les nouveaux Star Wars... Il n'était plus jeune jeune, mais pourtant il a fait des films jusqu'à sa fin.
Je pense le visionner ce WE (enfin je dis toujours ça et puis....),
....et puis voilà, rien visionné du tout! (enfin si, de la danse, j'avais oublié que j'avais un spectacle sur le feu).
Et ce ne sera pas ce soir non plus, je veux absolument voir "Dans la maison", et cette fois je m'y tiens.
Même chose pour moi, pourtant il passe encore au ciné club (Styx, pour les Bruxellois) le w-e à 21H. Et comme le w-e prochain je suis pas là, je risque bien de le rater.
Par contre j'ai commencé la saison 3 de Breaking Bad, j'aime toujours autant.
Par contre j'ai commencé la saison 3 de Breaking Bad, j'aime toujours autant.
Par contre j'ai commencé la saison 3 de Breaking Bad, j'aime toujours autant.
Jamais regardé, mais il paraît que c'est bien.
Le problème avec les séries c'est qu'on ne s'en sort plus...là il faut qu'on attaque la 3 de House of cards (vu 2 épisodes seulement), la 5 de The walking dead, et on n'a pas attaqué la saison 1 de The killing (20 épisodes!) prêtée par une amie.
L'été arrive, je ne regarde pas grand chose en cette saison, ou en tout cas beaucoup moins, alors je ne sais plus où donner de la tête...
Oui Breaking Bad c'est terrible, mais j'ai tout vu depuis longtemps, la série s'améliore de saison en saison. Je confondais, c'est House of Cards dont je viens de commencer la saison 3.
Je regarde au mieux un épisode par semaine, donc il me faut du temps pour arriver au bout d'une série..
Je regarde au mieux un épisode par semaine, donc il me faut du temps pour arriver au bout d'une série..
Pour les membres québécois du site. Le film La Passion d'Augustine de Léa Pool ne traversera pas l'Atlantique. Pourtant il est tourné dans un français impeccable.
À l’ombre de l’énorme église paroissiale en pierre de Saint-Ours se dresse, le long du Richelieu, le petit couvent de brique rouge où œuvre une communauté vouée à la musique. Le scénario raconte les dernières années qui ont délogé les religieuses de ce pensionnat pour le transformer en école publique avec la création du ministère de l’Éducation en 1964. Les sœurs de la congrégation du Sacré-Cœur s’apprêtent à vivre ce chambardement. Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’elles se plieront aux nouvelles normes gouvernementales ainsi qu’à celles de Vatican 11 qui leur ordonnent presque de délaisser le saint habit pour une tenue vestimentaire laïque.
Ces femmes ne sont pas préparées à cette mutation qui s’opère en un rien de temps. Elles tiennent à la tradition qui les a attirées vers le service de Dieu à travers les communautés religieuses. Toutes se plaisent dans le rôle qui leur est dévolu, en particulier dans celui d’enseignantes. À Saint-Ours, le couvent s’était donné aussi comme mission d’enseigner la musique. C’est la supérieure même, Mère Augustine, qui dispense cette matière. Ses élèves performent au-delà de toute espérance en remportant des prix à l’échelle de la province.
Cette toile de fond met de l’avant les drames personnels que toute et chacune vit profondément. Ce n’est pas le hasard qui a rassemblé les religieuses et les élèves dans un couvent. Mille et une raisons les y ont conduites. La nièce de la supérieure s’y est retrouvée, par exemple, en attente de la mort de sa mère atteinte d’un cancer. Mais avant tout, ces femmes mènent le même combat. Elles luttent pour se frayer un chemin dans la société. Elles se sentent comme des soubrettes au service d’une communauté et d’un État qui abusent de leurs services. Les réformes inspirées du rapport Parent ne prévoyaient pas par exemple de subventions aux écoles privées des communautés religieuses féminines. Seuls les collèges destinés aux garçons pouvaient jouir de l’aide gouvernementale. Ces inégalités faisaient rager les sœurs du couvent. Le souffle du renouveau ne semblait pas les atteindre. Pourtant, elles ne demandaient que d’être considérées comme des citoyennes à part entière.
C’est un film sur l’Histoire récente du Québec, un film plutôt clinique même si des émotions mielleuses réussissent à franchir l’écran. Les cinéphiles qui ont vécu cette époque se rappelleront de bons et moins bons souvenirs. Pour les jeunes, c’est l’occasion de se tremper dans les us et coutumes de ceux qui les ont devancés dans la vie. Il ne faut pas imaginer que l’on raconte les bondieuseries de l’époque. Pas du tout. C’est l’histoire des revendications féminines de religieuses qui tentent de s’adapter tant bien que mal à un nouvel ordre des choses. Bref, c’est un bon film.
À l’ombre de l’énorme église paroissiale en pierre de Saint-Ours se dresse, le long du Richelieu, le petit couvent de brique rouge où œuvre une communauté vouée à la musique. Le scénario raconte les dernières années qui ont délogé les religieuses de ce pensionnat pour le transformer en école publique avec la création du ministère de l’Éducation en 1964. Les sœurs de la congrégation du Sacré-Cœur s’apprêtent à vivre ce chambardement. Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’elles se plieront aux nouvelles normes gouvernementales ainsi qu’à celles de Vatican 11 qui leur ordonnent presque de délaisser le saint habit pour une tenue vestimentaire laïque.
Ces femmes ne sont pas préparées à cette mutation qui s’opère en un rien de temps. Elles tiennent à la tradition qui les a attirées vers le service de Dieu à travers les communautés religieuses. Toutes se plaisent dans le rôle qui leur est dévolu, en particulier dans celui d’enseignantes. À Saint-Ours, le couvent s’était donné aussi comme mission d’enseigner la musique. C’est la supérieure même, Mère Augustine, qui dispense cette matière. Ses élèves performent au-delà de toute espérance en remportant des prix à l’échelle de la province.
Cette toile de fond met de l’avant les drames personnels que toute et chacune vit profondément. Ce n’est pas le hasard qui a rassemblé les religieuses et les élèves dans un couvent. Mille et une raisons les y ont conduites. La nièce de la supérieure s’y est retrouvée, par exemple, en attente de la mort de sa mère atteinte d’un cancer. Mais avant tout, ces femmes mènent le même combat. Elles luttent pour se frayer un chemin dans la société. Elles se sentent comme des soubrettes au service d’une communauté et d’un État qui abusent de leurs services. Les réformes inspirées du rapport Parent ne prévoyaient pas par exemple de subventions aux écoles privées des communautés religieuses féminines. Seuls les collèges destinés aux garçons pouvaient jouir de l’aide gouvernementale. Ces inégalités faisaient rager les sœurs du couvent. Le souffle du renouveau ne semblait pas les atteindre. Pourtant, elles ne demandaient que d’être considérées comme des citoyennes à part entière.
C’est un film sur l’Histoire récente du Québec, un film plutôt clinique même si des émotions mielleuses réussissent à franchir l’écran. Les cinéphiles qui ont vécu cette époque se rappelleront de bons et moins bons souvenirs. Pour les jeunes, c’est l’occasion de se tremper dans les us et coutumes de ceux qui les ont devancés dans la vie. Il ne faut pas imaginer que l’on raconte les bondieuseries de l’époque. Pas du tout. C’est l’histoire des revendications féminines de religieuses qui tentent de s’adapter tant bien que mal à un nouvel ordre des choses. Bref, c’est un bon film.
J'ai revu, dimanche soir, Dans la maison, de François Ozon, et je confirme mon jugement initial : la première moitié est assez drôle et culottée, la seconde franchement glauque, voire perverse et voyeuriste. C'est dommage, car cela démarre plutôt bien.
D'accord avec toi, Veneziano, ça démarre bien, et ça part en cacahuète selon moi...
Vu Boyhood, j'ai trouvé que c'était un film magnifique.
La lente métamorphose de ce bambin en charmant jeune adulte, (et ce avec le même acteur) la soeur qui passe de gamine effrontée à jeune fille timide, les parents qui vieillissent, la vie qui passe, et puis un beau jour les enfants qui s'en vont, laissant derrière eux quelques babioles et un sacré paquet d'années qui ont défilé bien vite, ça m'a émue.
Le scénario est plus que simple mais les acteurs sont attachants et on apprécie de les voir évoluer dans le temps.
Un beau film, pourtant long mais où je ne me suis jamais ennuyée.
La lente métamorphose de ce bambin en charmant jeune adulte, (et ce avec le même acteur) la soeur qui passe de gamine effrontée à jeune fille timide, les parents qui vieillissent, la vie qui passe, et puis un beau jour les enfants qui s'en vont, laissant derrière eux quelques babioles et un sacré paquet d'années qui ont défilé bien vite, ça m'a émue.
Le scénario est plus que simple mais les acteurs sont attachants et on apprécie de les voir évoluer dans le temps.
Un beau film, pourtant long mais où je ne me suis jamais ennuyée.
Je viens juste de voir Contagion avec mon amie, ça fait quand même froid dans le dos...
J'ai revu, hier soir, Tout pour plaire, de Cécile Telerman, avec Mathilde Seigner, Anne Parillaud, Judith Godrèche et Pascal Elbé. C'est une comédie sympathique avec de bonnes répliques assez récurrentes. Ce film est loin d'être un chef d'oeuvre, mais conserve une certaine fraicheur et de l'humour. Je trouve dommage que Télérama déboise systématiquement et sans aucune nuance ce genre d'oeuvres. Le scénario manque d'ampleur, mais il est en partie sauvé par l'interprétation et d'assez bon dialogues, bien qu'inégaux.
J'ai découvert hier soir Le Conformiste, de Bernardo Bertolucci. Ce film est l'adaptation du livre d'Alberto Moravia, avec Jean-Louis Trintignant dans le rôle principal (qui a joué dans plusieurs films italiens).
L'intrigue est très bien menée, et de manière fidèle au livre. L'oeuvre n'est évidemment pas très agréable, mais elle tient bien en haleine.
L'intrigue est très bien menée, et de manière fidèle au livre. L'oeuvre n'est évidemment pas très agréable, mais elle tient bien en haleine.
Mustang à voir absolument me dit-on de tous les bouts, quelqu'un confirme?
J'ai découvert, hier soir, Le Grand sommeil (The Big Sleep), de Howard Hawks, avec Lauren Bacall et Humphrey Bogart. L'intrigue est haletante, les acteurs parfaits, l'ensemble restant... difficile à suivre, tant les rebondissements se multiplient. Télérama et mes guides cinéma m'en avaient prévenu.
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