Taxi Téhéran
Est ce un documentaire ?
Non non, ce n'est pas un documentaire (je me suis mal exprimée), mais c'est bien là où le bât blesse, justement: ça ressemble à un documentaire (amateur....) alors que ça n'en n'est pas un (il y a un scénario), du coup c'est un film sauf que ça ne ressemble pas non plus à un film étant donné que visuellement c'est hideux.
Bref, ça laisse franchement pantois!
Mais j'ai aimé le fond, quand même, notamment sur la censure.
En fait, c'est Borat ?
Bah merde, alors, un haut de page pour ça, c'est beaucoup trop d'honneurs.
Taxi Téhéran
Est ce un documentaire ?
Non non, ce n'est pas un documentaire (je me suis mal exprimée), mais c'est bien là où le bât blesse, justement: ça ressemble à un documentaire (amateur....) alors que ça n'en n'est pas un (il y a un scénario), du coup c'est un film sauf que ça ne ressemble pas non plus à un film étant donné que visuellement c'est hideux.
Bref, ça laisse franchement pantois!
Mais j'ai aimé le fond, quand même, notamment sur la censure.
En fait, c'est Borat ?
Non plus, car ce n'est pas un documentaire parodique.
Vu ce matin, à la télé, ''l'été de mes onze ans''. Dans ce film, il y a Dan Aykroyd, Jamie Lee Curtis, Macaulay Culkin et Anna Chlumsky. L'ayant vu lorsque j'étais enfant, ce fut une belle redécouverte. J'avais oublié que les comédies dramatiques pouvaient être bonne parfois et l'histoire de ce film est touchante.
Taxi TéhéranC'est bien la réalité qui est hideuse, tout comme l'absurdité du scénario "en toc". Les propos de la gamine qui explique comment on lui demande de travailler un sujet "positif" (aux yeux du pouvoir islamo-fasciste) sont éloquents. Bien sûr, on aurait pu (?) coller des montages à base de tortures et autres opposants emprisonnés, mais c'est l'ordinaire de la vie là-bas qui est devenu hideux : la "normalité" au soleil avec la perspective de tomber d'une minute à l'autre. C'est plat, ordinaire, étouffant : comme la vie. A voir pour ceux qui ne savent rien de l'Iran.
Est ce un documentaire ?
.....c'est un film sauf que ça ne ressemble pas non plus à un film étant donné que visuellement c'est hideux.
Corbo de Mathieu L. Denis
Je ne suis pas qu’un boulimique du livre. Tout m’intéresse comme le cinéma. J’ai écrit des centaines de commentaires d’œuvres québécoises sur le site Voir du Québec. Pour les cinéphiles québécois, voici mon dernier commentaire.
Qui se souvient des années 1960 telles que vécues au Québec ? Qu’en était-il de l’actualité ? Ce fut une décennie fertile en tous genres. Jean Lesage était porté au pouvoir. Mais ce fut aussi l’explosion des premières bombes artisanales pour promouvoir la nation française du Québec. La mémoire collective n’a retenu que l'assassinat du ministre Pierre Laporte, mais l'incident fut précédé par d’autres, tous aussi tragiques, que nous avons oubliés.
La violence récente des étudiants représente de la petite bière frelatée en comparaison de ce qui s’est passé dans les années 1960. Notre ouverture au monde moderne qu’on a qualifiée de révolution tranquille fut loin d’être tranquille. Nous naissions à l’idée d’un nationalisme pour combattre l’esclavage doré d’un peuple baignant dans le chloroforme, L’éveil des consciences fut brutal. En 1969, élèves du secondaire et étudiants étaient descendus dans les rues en opposition à la loi 63, pas assez ferme selon eux pour défendre la langue française. Sous la férule secrète de certains leaders comme Pierre Vallières, qui avait écrit Les Nègres blancs d’Amérique, les jeunes ont livré des combats beaucoup plus violents que ceux d'aujourd’hui.
Parmi eux, un certain Jean Corbo, né d’un père d’origine italienne, s’est joint à une meute clandestine qui luttait pour la promotion de la nation québécoise de souche. Le jeune Corbo, âgé de seize ans, fut attiré par ce mouvement en fréquentant un collège francophone. Même s’il était né dans une famille aisée de Ville-Mont-Royal, il fut interpelé par la situation désavantageuse de la majorité de la population. Influencé par des leaders charismatiques, qui croyaient que seule la violence pouvait libérer le peuple de ses chaînes, il mit sa vie entre parenthèses pour défendre la cause. Il en vint donc à poser une bombe qui lui fut fatale.
Le film se présente comme des condoléances pour la mort du jeune Corbo sans pour autant nier l’importance de son combat. On ne fait pas d’omelette sans casser d'œufs. C’est le même adage qui anime les étudiants et les djihadistes qui prônent la violence comme moteur d’action pour l’avènement d’un monde meilleur ou, selon moi, pour un certain pouvoir. Le scénario contribue à la compréhension et non à la justification des jeunes qui tournent leur révolte contre l’injustice vers les institutions, responsables des maux de la société.
Mathieu L. Denis s’est inspiré d’un moment charnière de l’Histoire du Québec pour tracer le cheminement des Québécois de souche vers leur libération culturelle. Son film, tourné avec sobriété, saisit très bien les enjeux de l’époque. Ils se présentent dans une ambiance lourde que traduisent des images ajustées à un propos grave qui véhicule la tragédie en bordure de l’émancipation d’un peuple maintenu depuis longtemps dans une « grande noirceur » L’école était naguère aux mains des intérêts privés. La démonstration est solide, et la technique cinématographique qui la soutient est d’une grande justesse. Bref, un film brillant qui rappelle un passé récent et qui explique l'implication des jeunes qui se sont radicalisés pour la cause de l'époque.
Je ne suis pas qu’un boulimique du livre. Tout m’intéresse comme le cinéma. J’ai écrit des centaines de commentaires d’œuvres québécoises sur le site Voir du Québec. Pour les cinéphiles québécois, voici mon dernier commentaire.
Qui se souvient des années 1960 telles que vécues au Québec ? Qu’en était-il de l’actualité ? Ce fut une décennie fertile en tous genres. Jean Lesage était porté au pouvoir. Mais ce fut aussi l’explosion des premières bombes artisanales pour promouvoir la nation française du Québec. La mémoire collective n’a retenu que l'assassinat du ministre Pierre Laporte, mais l'incident fut précédé par d’autres, tous aussi tragiques, que nous avons oubliés.
La violence récente des étudiants représente de la petite bière frelatée en comparaison de ce qui s’est passé dans les années 1960. Notre ouverture au monde moderne qu’on a qualifiée de révolution tranquille fut loin d’être tranquille. Nous naissions à l’idée d’un nationalisme pour combattre l’esclavage doré d’un peuple baignant dans le chloroforme, L’éveil des consciences fut brutal. En 1969, élèves du secondaire et étudiants étaient descendus dans les rues en opposition à la loi 63, pas assez ferme selon eux pour défendre la langue française. Sous la férule secrète de certains leaders comme Pierre Vallières, qui avait écrit Les Nègres blancs d’Amérique, les jeunes ont livré des combats beaucoup plus violents que ceux d'aujourd’hui.
Parmi eux, un certain Jean Corbo, né d’un père d’origine italienne, s’est joint à une meute clandestine qui luttait pour la promotion de la nation québécoise de souche. Le jeune Corbo, âgé de seize ans, fut attiré par ce mouvement en fréquentant un collège francophone. Même s’il était né dans une famille aisée de Ville-Mont-Royal, il fut interpelé par la situation désavantageuse de la majorité de la population. Influencé par des leaders charismatiques, qui croyaient que seule la violence pouvait libérer le peuple de ses chaînes, il mit sa vie entre parenthèses pour défendre la cause. Il en vint donc à poser une bombe qui lui fut fatale.
Le film se présente comme des condoléances pour la mort du jeune Corbo sans pour autant nier l’importance de son combat. On ne fait pas d’omelette sans casser d'œufs. C’est le même adage qui anime les étudiants et les djihadistes qui prônent la violence comme moteur d’action pour l’avènement d’un monde meilleur ou, selon moi, pour un certain pouvoir. Le scénario contribue à la compréhension et non à la justification des jeunes qui tournent leur révolte contre l’injustice vers les institutions, responsables des maux de la société.
Mathieu L. Denis s’est inspiré d’un moment charnière de l’Histoire du Québec pour tracer le cheminement des Québécois de souche vers leur libération culturelle. Son film, tourné avec sobriété, saisit très bien les enjeux de l’époque. Ils se présentent dans une ambiance lourde que traduisent des images ajustées à un propos grave qui véhicule la tragédie en bordure de l’émancipation d’un peuple maintenu depuis longtemps dans une « grande noirceur » L’école était naguère aux mains des intérêts privés. La démonstration est solide, et la technique cinématographique qui la soutient est d’une grande justesse. Bref, un film brillant qui rappelle un passé récent et qui explique l'implication des jeunes qui se sont radicalisés pour la cause de l'époque.
Merci Libris, j'ai bien hâte de le voir ce film !
Dirlandaire, le film est tragique comme ce n'est pas possible. C'est un fait vécu tournébrillamment. Son frère enseigne à l'UQUAM.
Oui, je connais depuis longtemps l'histoire de Jean Corbo mais le voir en film, je ne m'y attendais pas et cela me fait plaisir !
Gaston Miron a d'ailleurs écrit un beau poème intitulé "Camarade" sur ce thème :
Camarade tu passes invisible dans la foule
ton visage disparaît dans la marée brumeuse
de ce peuple au regard épaillé sur ce qu'il voit
la tristesse a partout de beaux yeux de hublot
tu écoutes les plaintes de graffiti sur les murs
tu touches les pierres de l'innombrable solitude
tu entends battre dans l'ondulation des épaules
ce coeur lourd par la rumeur de la ville en fuite
tu allais Jean Corbo* au rendez-vous de ton geste
tandis qu'un vent souterrain tonnait et cognait
pour des années à venir
dans les entonnoirs de l'espérance
qui donc démêlera la mort de l'avenir
(Gaston Miron)
Camarade tu passes invisible dans la foule
ton visage disparaît dans la marée brumeuse
de ce peuple au regard épaillé sur ce qu'il voit
la tristesse a partout de beaux yeux de hublot
tu écoutes les plaintes de graffiti sur les murs
tu touches les pierres de l'innombrable solitude
tu entends battre dans l'ondulation des épaules
ce coeur lourd par la rumeur de la ville en fuite
tu allais Jean Corbo* au rendez-vous de ton geste
tandis qu'un vent souterrain tonnait et cognait
pour des années à venir
dans les entonnoirs de l'espérance
qui donc démêlera la mort de l'avenir
(Gaston Miron)
Correction : "Le camarade"...
J'ai vu "Night Call" ou Nightcrawler en VO, avec toujours cet incroyable Jake Gyllenhall, qui, sans être un acteur exceptionnel... mais joue dans tous les films exceptionnels que je connais !
Et là, pas manqué. Décidément, il sait où mettre son argent. Nightcrawler raconte l'histoire d'un chômeur qui décide de devenir pigiste à la télévision. Il n'y connaît rien, mais apprend vite, et se montre très très dur en affaires.
Le personnage principal, minute après minute, nous apparaît sous son vrai jour... excellent, on ne s'ennuie pas une seconde, je préfère voir ça que bien des films de mafieux.
Et le scénario est très original.
Et là, pas manqué. Décidément, il sait où mettre son argent. Nightcrawler raconte l'histoire d'un chômeur qui décide de devenir pigiste à la télévision. Il n'y connaît rien, mais apprend vite, et se montre très très dur en affaires.
Le personnage principal, minute après minute, nous apparaît sous son vrai jour... excellent, on ne s'ennuie pas une seconde, je préfère voir ça que bien des films de mafieux.
Et le scénario est très original.
Vu récemment deux très beaux films français : dans l'ordre, Trois souvenirs de ma jeunesse de Desplechin, puis, L'ombre des femmes de Garrel.
Le second est le meilleur. Dans un superbe noir et blanc, Garrel filme une histoire de couple à la fois moderne (parce qu'actuelle, interrogeant sur les rapports entre hommes et femmes, sur l'amour, l'adultère, la façon dont on mène ses relations dans les grandes villes modernes) et intemporelle (un Paris en noir et blanc étrangement libéré de ses habitants (comme un Paris en août, où le temps s'arrête un peu dans la capitale), donc, des scènes et des dialogues qui font penser à la nouvelle vague, l'évocation de la résistance - à travers un autre couple). L'histoire est simple, mais c'est très juste, très bien interprété et superbement filmé. Une variation plus qu'une réflexion, un thème plus qu'un sujet et cela donne un beau film, relativement dense dans la mesure il boucle tout et sait assez paradoxalement être contemplatif, prendre le temps, en tout juste 1h09.
Trois souvenirs de ma jeunesse est aussi un beau film, mais un peu plus brouillon (ce qui lui confère aussi un charme). On l'a qualifié à droite à gauche dans la presse comme "proustien". Ca me semble un peu abusif à moins que toute oeuvre sur le souvenir soit par essence proustienne, mais dans ce cas "proustien" ne voudrait plus rien dire et ce serait énervant. Il y a des choses très intéressantes, dans ce film, et les plus réjouissantes sont souvent les plus désordonnées. La construction en trois chapitres de longueurs très inégales est étonnantes avec cette histoire de passeport prétexte à un interrogatoire tout droit sorti d'un mauvais film noir (dans une cave de la DGSE, mené par un vieil inspecteur anonyme en imper, où l'on s'attendrait presque à ce que le pauvre Paul Dedalus (tiens...) soit passé à tabac comme un vulgaire djihadiste) et lui-même prétexte à l'évocation d'une aventure de jeunesse. Et puis, alors qu'il n'a plus rien à voir avec l'histoire de passeport, le souvenir continue (mais le narrateur change, passe de la première à la troisième personne, comme on était plus dans le récit, le témoignage, mais dans le roman, l'invention, au moins partielle ; ou au contraire, comme si les événements n'étaient plus vus de façon subjective mais objective -- seconde hypothèse que le reste du film tendrait à démentir) pour évoquer un amour de jeunesse. C'est parfois anecdotique, comme peuvent l'être les oeuvres d'hommes mûrs sur leur adolescence et on se croirait, un peu comme dans Le péril jeune, dans un film revival : on fume des joints en écoutant George Clinton ou les tout premiers morceaux de rap (Desplechin nous a quand même épargné les couleurs fluo et les coupes estampillées 80s), mais c'est aussi touchant quand on voit se dessiner un amour de jeunesse qui détruit les deux jeunes gens qui prennent de l'épaisseur au fil du film, et parfois dans le sens contraire de celui qu'on aurait attendu, même si ça tourne un peu au cliché : la fille fatale du lycée dévoile une profonde sensibilité tandis que l'intello un peu pataud devient un poseur un petit peu égoïste. Un croisement s'opère d'ailleurs vers le milieu de ce chapitre quand Paul est pour la première infidèle à Esther qui avait jusqu'ici pratiqué un pluralisme amoureux de son côté. Ce qui nous ramène au Garrel...
Le second est le meilleur. Dans un superbe noir et blanc, Garrel filme une histoire de couple à la fois moderne (parce qu'actuelle, interrogeant sur les rapports entre hommes et femmes, sur l'amour, l'adultère, la façon dont on mène ses relations dans les grandes villes modernes) et intemporelle (un Paris en noir et blanc étrangement libéré de ses habitants (comme un Paris en août, où le temps s'arrête un peu dans la capitale), donc, des scènes et des dialogues qui font penser à la nouvelle vague, l'évocation de la résistance - à travers un autre couple). L'histoire est simple, mais c'est très juste, très bien interprété et superbement filmé. Une variation plus qu'une réflexion, un thème plus qu'un sujet et cela donne un beau film, relativement dense dans la mesure il boucle tout et sait assez paradoxalement être contemplatif, prendre le temps, en tout juste 1h09.
Trois souvenirs de ma jeunesse est aussi un beau film, mais un peu plus brouillon (ce qui lui confère aussi un charme). On l'a qualifié à droite à gauche dans la presse comme "proustien". Ca me semble un peu abusif à moins que toute oeuvre sur le souvenir soit par essence proustienne, mais dans ce cas "proustien" ne voudrait plus rien dire et ce serait énervant. Il y a des choses très intéressantes, dans ce film, et les plus réjouissantes sont souvent les plus désordonnées. La construction en trois chapitres de longueurs très inégales est étonnantes avec cette histoire de passeport prétexte à un interrogatoire tout droit sorti d'un mauvais film noir (dans une cave de la DGSE, mené par un vieil inspecteur anonyme en imper, où l'on s'attendrait presque à ce que le pauvre Paul Dedalus (tiens...) soit passé à tabac comme un vulgaire djihadiste) et lui-même prétexte à l'évocation d'une aventure de jeunesse. Et puis, alors qu'il n'a plus rien à voir avec l'histoire de passeport, le souvenir continue (mais le narrateur change, passe de la première à la troisième personne, comme on était plus dans le récit, le témoignage, mais dans le roman, l'invention, au moins partielle ; ou au contraire, comme si les événements n'étaient plus vus de façon subjective mais objective -- seconde hypothèse que le reste du film tendrait à démentir) pour évoquer un amour de jeunesse. C'est parfois anecdotique, comme peuvent l'être les oeuvres d'hommes mûrs sur leur adolescence et on se croirait, un peu comme dans Le péril jeune, dans un film revival : on fume des joints en écoutant George Clinton ou les tout premiers morceaux de rap (Desplechin nous a quand même épargné les couleurs fluo et les coupes estampillées 80s), mais c'est aussi touchant quand on voit se dessiner un amour de jeunesse qui détruit les deux jeunes gens qui prennent de l'épaisseur au fil du film, et parfois dans le sens contraire de celui qu'on aurait attendu, même si ça tourne un peu au cliché : la fille fatale du lycée dévoile une profonde sensibilité tandis que l'intello un peu pataud devient un poseur un petit peu égoïste. Un croisement s'opère d'ailleurs vers le milieu de ce chapitre quand Paul est pour la première infidèle à Esther qui avait jusqu'ici pratiqué un pluralisme amoureux de son côté. Ce qui nous ramène au Garrel...
Vu hier soir "Maggie" avec ce cher Arnold. Un film de zombies fort différent de ceux que l'on peut voir habituellement. J'ai bien aimé en particulier pour l'atmosphère angoissante, les prises de vue sublimes et le jeu d'Arnold... Je vous le recommande si vous aimez les films de ce genre car celui-ci les surpasse tous à mon avis. Très bien fait. Je ne vous raconte pas l'histoire mais moi, j'ai été captivée du début à la fin.
Et bien entendu, je regarde la nouvelle saison de GOT. Un must à ne pas manquer.
Vu hier soir "Maggie" avec ce cher Arnold. Un film de zombies fort différent de ceux que l'on peut voir habituellement. J'ai bien aimé en particulier pour l'atmosphère angoissante, les prises de vue sublimes et le jeu d'Arnold... Je vous le recommande si vous aimez les films de ce genre car celui-ci les surpasse tous à mon avis. Très bien fait. Je ne vous raconte pas l'histoire mais moi, j'ai été captivée du début à la fin.
Bof, perso j'ai moyennement aimé la réalisation. Les trop nombreux gros plans et les arrière-plans flous m'ont considérablement gêné. Schwarzy fait de son mieux mais son jeu dans le registre émotionnel est un peu limité (souvent la même expression, regard sombre). Mais surtout, l'histoire est dénuée de suspense car le dénouement est inéluctable. Il y a des invraisemblances (la contaminée confinée au début du film finit par sortir avec des copains plus la "maladie" avance, la précaution donnée de ne pas toucher les contaminés n'est guère respectée). Il ne se passe pas grand chose pendant le film. Le réalisateur a tout misé sur la relation père/fille mais je n'ai pas été ému le moins du monde. Reste quelques plans (le sort des voisins, la bise finale inattendue ) et, effectivement, le climat anxiogène. 2/5
Tu es dur vraiment avec ce film. Malgré quelques maladresses dans la réalisation, moi j'ai apprécié l'histoire. Ce n'est pas tant pour le suspense qu'il faut le regarder mais pour la relation père/fille en effet, relation que j'ai trouvée touchante au possible. Ce pauvre père est déchiré et il combat afin de garder sa fille auprès de lui en sachant les risques encourus et les transformations inévitables qui rendront sa fille adorée monstrueuse chaque jour davantage. Vraiment bien je trouve comme histoire.
Dans les films de zombies, il y a toujours au moins un rescapé qui se fait mordre avant de se transformer. Ce passage est souvent survolé. Y consacrer un film est en effet original (et à ma connaissance inédit) ; même si avec l'option d'un traitement intimiste du sujet, il aurait pu s'agir de n'importe quel autre virus (bien réel celui-là). Je viens de voir que le film n'a pas rencontré son public, ni les fans de Schwarzy, ni ceux des films de zombies... ni les autres : 58000 entrées en une semaine sur toute la france !
Je l'ai regardé avant tout pour Arnold car j'étais intriguée par sa présence dans ce genre de film et je ne le regrette nullement. Il est bien je trouve même s'il a pris un sérieux coup de vieux... ;-)
J'ai enregistré Boyhood hier mais je ne me souviens plus de ce que vous en aviez dit, en fait (et j'ai la flemme de rechercher...)
C'était bien?
C'était bien?
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

