C'est marrant SJB, j'ai comme un doute sur ta compatibilité d'humeur avec Rachida Dati !Bah, Tistou, à un souper CL, on rirait bien avec elle, tu ne crois pas ?
;-))
Allez, Feint, des noms, des noms... ! ;-))Tu recliques sur mon lien, tu descends un peu et tu regardes en bas à droite, par le hublot droit ; c'est plein de noms.
Moi, je proposerais, si on me demandait mon avis :
"Sa majesté des mouches" de William Golding en 3ème : ça déménage, mais .....quel apport !
Et en terminale : "Le seigneur des porcheries" de Tristan Egolf : re déménagement intérieur, mais la scolarité n'est'elle pas faite pour déranger et accompagner ce dérangement ?
Pas sûre que l'Education Nationale suivrait mes préconisations et ça n'engage que moi ......................
"Sa majesté des mouches" de William Golding en 3ème : ça déménage, mais .....quel apport !
Et en terminale : "Le seigneur des porcheries" de Tristan Egolf : re déménagement intérieur, mais la scolarité n'est'elle pas faite pour déranger et accompagner ce dérangement ?
Pas sûre que l'Education Nationale suivrait mes préconisations et ça n'engage que moi ......................
De mon temps, c'était il y a une soixantaine d'années, une toute petite soixantaine d'années à peine, on donnait comme récompense aux bons élèves un Saint-Exupéry dans les collèges catholiques, et un Camus dans les « écoles sans Dieu ».
Ben les choses ont dû changer alors. Dans les années 60 j'ai reçu un livre de Michel Quoist, et j'étais à l'école officielle.
Nous, on avait pas doit à des livres, plutôt l'inverse ! Nos lectures étaient surveillées par les bonnes (?) soeurs de service. D'ou, quel bonheur que ces ouvrages lus en cachette ....!
Mais, soyons clair : ce n'est pas l'interdit qui me faisait lire ; mais sans doute, l'interdit qui me faisait approcher, entre autres, les livres dits incorrects !
Mais, soyons clair : ce n'est pas l'interdit qui me faisait lire ; mais sans doute, l'interdit qui me faisait approcher, entre autres, les livres dits incorrects !
Cela partait d'une si belle idée.. Bref.
Au sein du collège de ma fille, on offre aux élèves (ayant eu les félicitations du conseil de classe aux 3 trimestre de l'année) une... clef USB.
Cela vaut-il mieux qu'un pavé de Levy? A débattre :)
Au sein du collège de ma fille, on offre aux élèves (ayant eu les félicitations du conseil de classe aux 3 trimestre de l'année) une... clef USB.
Cela vaut-il mieux qu'un pavé de Levy? A débattre :)
Je serais plutôt de cet avis.
"De mon temps", on offrait des tas de livres divers, j'avais de la chance avec mon collège !
Aussi bien des "Contes et légendes" (fameuse collection que j'adorais) que Selma Lagerlof. Ou bien des livres sur différents pays... Pas eu de Camus !
La classe où j'ai emporté tous les prix (sauf en maths, malheureuse que j'étais, nullissime !), c'est en 5ème. Quelle moisson et que des livres intéressants ! Ensuite, j'étais carrément moins douée... ;))
J'ai eu en 1ère ou Terminale un beau livre sur Londres, mais tout un feuillet (SJB dira comment ça s'appelle réellement : j'ai fait de la reliure pourtant, mais je ne me souviens plus...) était monté à l'envers (ce que j'étais déçue !).
@Sidonie : Un clef USB est mieux qu'un Lévy, ça c'est sûr !
Mais il y a d'autres choix tout de même. je trouve que c'est un choix "paresseux". On n'ose plus devancer les goûts des élèves, même les très bons, ça me paraît bizarre.
Aussi bien des "Contes et légendes" (fameuse collection que j'adorais) que Selma Lagerlof. Ou bien des livres sur différents pays... Pas eu de Camus !
La classe où j'ai emporté tous les prix (sauf en maths, malheureuse que j'étais, nullissime !), c'est en 5ème. Quelle moisson et que des livres intéressants ! Ensuite, j'étais carrément moins douée... ;))
J'ai eu en 1ère ou Terminale un beau livre sur Londres, mais tout un feuillet (SJB dira comment ça s'appelle réellement : j'ai fait de la reliure pourtant, mais je ne me souviens plus...) était monté à l'envers (ce que j'étais déçue !).
@Sidonie : Un clef USB est mieux qu'un Lévy, ça c'est sûr !
Mais il y a d'autres choix tout de même. je trouve que c'est un choix "paresseux". On n'ose plus devancer les goûts des élèves, même les très bons, ça me paraît bizarre.
Je pense aussi qu'il y a le problème du politiquement correct. Rares sont les écrivains d'un certain niveau qui n'ont jamais pris position et hormis les classiques, je vois bien les remous que pourraient susciter certains choix dans une presse toujours à l'affut de la moindre controverse. Au moins, avec Levy, y a pas de prise de risque. Dati passe juste pour être un peu coconne, mais je crois pas qu'elle cherche beaucoup de voix dans le milieu culturel de toute façon. Je pense qu'on est aussi un peu responsable de cette "paresse" de nos politiques. Oser devient presque un tabou et d'un point de vue calcul politique, ça vaut sûrement pas le coup de prendre le risque de se faire descendre dans les médias juste pour offrir un bon livre à des élèves méritants.
Excellente remarque Stavro!
Je pense aussi qu'il y a le problème du politiquement correct. Rares sont les écrivains d'un certain niveau qui n'ont jamais pris position et hormis les classiques, je vois bien les remous que pourraient susciter certains choix dans une presse toujours à l'affut de la moindre controverse. Au moins, avec Levy, y a pas de prise de risque. Dati passe juste pour être un peu coconne, mais je crois pas qu'elle cherche beaucoup de voix dans le milieu culturel de toute façon. Je pense qu'on est aussi un peu responsable de cette "paresse" de nos politiques. Oser devient presque un tabou et d'un point de vue calcul politique, ça vaut sûrement pas le coup de prendre le risque de se faire descendre dans les médias juste pour offrir un bon livre à des élèves méritants.
Avec tout le respect pour une telle remarque (intelligente, je ne dis pas le contraire) je crois que tu te trompes.
Tu parles en terme de calculs politiques or, je ne pense pas que Dati ait eu de telles considérations en offrant ce livre. L'idée d'offrir à des élèves est bonne, je crois la démarche sincère mais, contrairement à toi je ne pense pas que le choix de Levy soit motivé par de quelconque 'tabou', 'calcul' ou 'paresse'. Je crois au contraire (et c'est ce qui est navrant et choquant dans toute cette histoire) qu'elle a offert Levy parce qu'il est, vraiment, à ses yeux, l'incarnation même de l'écrivain génial et admirable. Tout simplement.
Comme Veneziano le laisse entendre plus haut, Levy c'est l'exemple typique de l'usine à pondre des bests sellers, faciles, qui font du fric et lui valent un succès de mode -le type qui s'est fait 'in' dans certains cercles et le tout avec un minimum d'effort. Il est à la littérature ce que Pop Star est à la musique, pour suivre sur un autre domaine culturel : navrant et pauvre mais, eh ! l'argent coule, donc n'est-ce pas là preuve de qualité ?
Dati, en offrant Levy, elle ne calcule pas : elle est au contraire tout ce qu'il y a de plus sincère. Elle affiche et encourage ses convictions que, la qualité d'une oeuvre artistique se juge selon la réussite financière qu'elle procure à son créateur, au pognon qu'elle génère.
Je parlais de manière plus générale. Dati a déjà cité Levy comme son écrivain préféré et je ne suis pas sûr non plus que sa décision, dans ce cas précis, soit le résultat d'un calcul (comme tu le dis, Levy doit certainement correspondre à l'idée qu'elle se fait d'un bon écrivain).
Mais de manière générale, je pense que c'est malheureusement le genre de choses qu'un politicien doit avoir à l'esprit aujourd'hui. Avant d'offrir un livre à des élèves, tu devrais presque t'assurer qu'il n'y a pas une ligne dans son oeuvre ou sa biographie qui pourrait prêter à controverse. Je parlais des classiques, mais imaginez qu'un politique décide d'offrir Voyage au bout de la nuit à des élèves de terminale, par exemple.
Mais de manière générale, je pense que c'est malheureusement le genre de choses qu'un politicien doit avoir à l'esprit aujourd'hui. Avant d'offrir un livre à des élèves, tu devrais presque t'assurer qu'il n'y a pas une ligne dans son oeuvre ou sa biographie qui pourrait prêter à controverse. Je parlais des classiques, mais imaginez qu'un politique décide d'offrir Voyage au bout de la nuit à des élèves de terminale, par exemple.
Ca fait peur ce que dit Oboruni mais je crois que c'est comme ça. Dati tomberait des nues si elle venait vous lire, et elle nous prendrait pour des élitistes (injure suprême).
Je trouve que donner une clé USB est carrément débile mais bon c'est une autre histoire !
Je trouve que donner une clé USB est carrément débile mais bon c'est une autre histoire !
Je trouve que donner une clé USB est carrément débile mais bon c'est une autre histoire !
Pareil.
D'autant plus qu'il faut avoir les félicitations aux 3 trimestres, la carotte, quoi...j'avais encore jamais entendu que ça se faisait, mais je ne cautionne pas du tout.
Je n'ai pas pour habitude d'intervenir sur des forums et encore moins pour me faire l'avocat du diable!
Mais depuis dimanche que je suis vos échanges, je suis étonnée de l'unanimité contre Rachida Dati.
Je fais partie des personnes qui pensent qu'il vaut mieux lire un livre d'un niveau peu élevé que de ne pas lire du tout.
Et si Me Dati avait justement offert le livre d'un écrivain "populaire" pour permettre à tous les ados de 15 ans, plus adeptes de séries genres loft/secret story ou de réseaux sociaux, d'ouvrir un livre en évitant qu'on le retrouve aussitôt sur le Boncoin ou Amazon ?
De plus, pour avoir lu Marc Lévy à ses débuts (Et si c'était vrai?), je pense qu'on peut trouver pire comme roman. Il n'élèvera pas le niveau de ses lecteurs, mais qui sait, peut-être ouvriront-ils d'autres livres? Ce livre a été distribué aux élèves du Collège Unique; un seul titre pour des centaines d'élèves de niveaux très différents.
Si j'osais, je vous mettrais au défi de trouver LE titre consensuel ;-))
Là où je trouve son choix aberrant, c'est d'offrir ce livre aux lycéens. On peut penser qu'après avoir étudié la littérature et un peu de philo, le choix aurait pu être plus exigeant.
Mais depuis dimanche que je suis vos échanges, je suis étonnée de l'unanimité contre Rachida Dati.
Je fais partie des personnes qui pensent qu'il vaut mieux lire un livre d'un niveau peu élevé que de ne pas lire du tout.
Et si Me Dati avait justement offert le livre d'un écrivain "populaire" pour permettre à tous les ados de 15 ans, plus adeptes de séries genres loft/secret story ou de réseaux sociaux, d'ouvrir un livre en évitant qu'on le retrouve aussitôt sur le Boncoin ou Amazon ?
De plus, pour avoir lu Marc Lévy à ses débuts (Et si c'était vrai?), je pense qu'on peut trouver pire comme roman. Il n'élèvera pas le niveau de ses lecteurs, mais qui sait, peut-être ouvriront-ils d'autres livres? Ce livre a été distribué aux élèves du Collège Unique; un seul titre pour des centaines d'élèves de niveaux très différents.
Si j'osais, je vous mettrais au défi de trouver LE titre consensuel ;-))
Là où je trouve son choix aberrant, c'est d'offrir ce livre aux lycéens. On peut penser qu'après avoir étudié la littérature et un peu de philo, le choix aurait pu être plus exigeant.
Je pense que pour Dati, Lévy incarne la réussite, comme elle (à ses yeux). La question du talent littéraire ou de la compétence politique sont carrément annulées par le mirage de la réussite.
Marc Lévy à ses débuts (Et si c'était vrai?), je pense qu'on peut trouver pire comme roman.En effet : il en a écrit d'autres.
Marc Lévy à ses débuts (Et si c'était vrai?), je pense qu'on peut trouver pire comme roman.
En effet : il en a écrit d'autres.
Feint, ou l'art de la réponse impertinente sans en avoir l'air, bien joué ^^
Quant-à trouver LE titre consensuel, effectivement, il y à de quoi nourrir des pages et des pages de discussions sur ce forum.
Et il est vrai que le choix de Marc Levy permet d'éviter toute polémique du genre "Dati offre le dernier roman d'un écrivain de droite".
Et il est vrai que le choix de Marc Levy permet d'éviter toute polémique du genre "Dati offre le dernier roman d'un écrivain de droite".
En même temps, je dis ça, mais le succès de ce genre de bouquins ne me gêne pas ; ça ne prétend pas être ce que ça n'est pas et personne n'est dupe, pas même leurs lecteurs. C'est même ce qui rend la confusion de Dati d'autant plus grossière.
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