(M,JSB.......Ton bon sens,toujours...)
.................................................
Moi,je me souviens,quand j'étais petite,avec ma meilleure copine,on s'enfermait pour s'exercer à danser le twist...comme Johnny!
...Je me souviens-toujours avec la même,nous enfilions de vieilles très lonues robes de sa mère(ça ressemblait,de loin,au style liberty,fleurs and co...et on jouait des heures"aux grandes dâmes..
.....Je me souviens,quand j'étais petite de la 1ere injustice dont je m'étais sentie une grande victime:mon instit voulait me supprimer mon 1er prix(le prix d'honneur,quand même!) parce que,déjà indisciplinée et bavarde,elle m'avait gardée en punition après la classe et,rebelle à la punition,à la suppression de mon prix mérité et à sa menace de le dire à mes parents,je l'ai attrapée par les mains et lui ai fait tourner les bras jusqu'à ce qu'elle cède et reconnaisse mon droit..Non,mais!
...Je me souviens,avec sourires,tendresse de l'été de "Les jolies colonies de vacances"...J'étais,justement,en colo en Bretagne;on la connaissait par coeur,bien sûr,puisqu'elle avait pu passer quelque temps sur les ondes avant son interdiction!Alors,vous imaginez:à tue-tête et en boucle!:-)
Et,pendant cette même colo,je me souviens du mono qui nous avait appris qu'il fallait TOUJOURS dormir...tout nus!...Parce que c'était plus sain..ce en quoi il a eu tout à fait raison...!et dans cette presqu'île de Quiberon...la loco à vapeur qui nous crachait son feu...!:()))))
..............................................
Mais,moi aussi,je me souviens du Heyzel...le drame absolu..en direct...cette fureur..ces cris..(j'ai toujours été une habituée des sports...et que je suivais tous les matchs de foot...)...
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Moi,je me souviens,quand j'étais petite,avec ma meilleure copine,on s'enfermait pour s'exercer à danser le twist...comme Johnny!
...Je me souviens-toujours avec la même,nous enfilions de vieilles très lonues robes de sa mère(ça ressemblait,de loin,au style liberty,fleurs and co...et on jouait des heures"aux grandes dâmes..
.....Je me souviens,quand j'étais petite de la 1ere injustice dont je m'étais sentie une grande victime:mon instit voulait me supprimer mon 1er prix(le prix d'honneur,quand même!) parce que,déjà indisciplinée et bavarde,elle m'avait gardée en punition après la classe et,rebelle à la punition,à la suppression de mon prix mérité et à sa menace de le dire à mes parents,je l'ai attrapée par les mains et lui ai fait tourner les bras jusqu'à ce qu'elle cède et reconnaisse mon droit..Non,mais!
...Je me souviens,avec sourires,tendresse de l'été de "Les jolies colonies de vacances"...J'étais,justement,en colo en Bretagne;on la connaissait par coeur,bien sûr,puisqu'elle avait pu passer quelque temps sur les ondes avant son interdiction!Alors,vous imaginez:à tue-tête et en boucle!:-)
Et,pendant cette même colo,je me souviens du mono qui nous avait appris qu'il fallait TOUJOURS dormir...tout nus!...Parce que c'était plus sain..ce en quoi il a eu tout à fait raison...!et dans cette presqu'île de Quiberon...la loco à vapeur qui nous crachait son feu...!:()))))
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Mais,moi aussi,je me souviens du Heyzel...le drame absolu..en direct...cette fureur..ces cris..(j'ai toujours été une habituée des sports...et que je suivais tous les matchs de foot...)...
Je me souviens des campagnes bretonnes
avant les ruisseaux et les puits pollués
avant l'élevage intensif
avant le béton si près des menhirs
avant les odeurs de lisiers printaniers déversés près des rivières
Je me souviens des ruisseaux, des rivières, de la mer en Bretagne
avant l'Amoco Cadiz et ses copains mazouteurs
avant les algues vertes
avant les désherbants balancés avec générosité sur les bassins versants
avant les terrains de golf grands consommateurs d'eau et leurs sportifs en 4x4 et autres grosses cylindrées même pas consommateurs de Breizh-Cola ou de bières bretonnes (ou belges:))
avant les immenses champs de maïs consommateurs identiques
avant les champs inondés parce que les talus de nos anciens qui, avant de disparaître, jouaient un rôle sympathiquement régulateur
Je me souviens que ces mêmes anciens ont aimé beaucoup de ces choses modernes qui leur facilitait la vie
Je me souviens les avoir entendus me parler de leur vie si difficile,
avant
Je me souviens que certains se sont donnés la mort suite au remembrement, parce que les champs que cultivaient leurs aïeux étaient attribués d'office aux voisins par une administration qui ne faisait "que" respecter la loi
Je me souviens que dans le Finistère ils ont mieux résisté, contre le nucléaire, contre le remembrement, qu'ils résistent souvent quand il le faut. Et qu'ils gagnent souvent
Je me souviens d'une conférence de Jean-Claude Pierre qui, écologiste avant-gardiste, avançait sans tenir compte de ses détracteurs
Je me souviens d' il y a quelques jours, quand, au petit déjeuner, j'ai appris que la première force politique à Rennes, capitale de la Bretagne, était désormais verte.
Je me dis que j'aime le confort, l'eau de la longue douche, le chauffage en hiver
Je me dis que j'aime autant, comme quand j'étais enfant,
m'abreuver à l'eau du ruisseau
quand mes longues promenades en forêt me mènent loin des hommes, loin du bruit, loin du monde dont je fais partie.
...Très beau ce que tu as écrit...d'autant que j'Y allais tous les étés Vers cette si belle,douce et rebelle Bretagne,toujours chère à mon coeur...et ou,c'est certain,j'aimerais y respirer mon dernier souffle...
Notre guide occasionnelle était du genre à qui on dit : «voulez-vous vous assoire, vous devez être fatiguée...» Je lui fis cette proposition mais elle me répondit gaillardement :
- Asseyez-vous si vous voulez, Monsieur, moi je vais bien, je continue...
Nous nous saluâmes des deux mains. Elle nous dit qu'elle ouvrait sa cathédrale dès le lendemain à neuf heures et nous nous fixâmes rendez-vous pour le lendemain à cette heure là.
Elle ne nous avait rien raconté de sa vie, bien entendu, mais elle nous avait quand-même appris qu'elle n'était pas seule : elle habitait chez la petite-fille de sa sœur qui tenait un restaurant.
- Enfin, ce n'est pas vraiment un restaurant ; il n'y a pas d'enseigne parce que, disait-elle en riant, ma petite-nièce ne veut pas de touristes ; elle dit qu'ils sont trop mal élevés... Mais si le cœur vous en dit, ajouta-t-elle...
Nous lui avons alors expliqué que nous avions notre tente à monter quelque part, mais qu'après...
- Ça tombe bien, nous dit-elle, ça lui laissera le temps de vous préparer quelque chose.
Nous étions à la fin du mois de juillet, la campagne était superbe, tout était paisible et silencieux. On voyait jusqu'à l'horizon l'alternance de couleurs des champs de blé et des prairies avec, par-ci par-là, des bocages de charmes et de châtaigniers. Au loin, la fumée du feu d'un paysan montait droit jusqu'au ciel comme la fumée d'Abel et de grands oiseaux flottaient dans le ciel, toujours plus haut, pour y passer la nuit.
La première étoile du ciel, l'étoile du berger, s'allumait au firmament.
C'était l'heure excise, l'heure du soir, où la nuit s'annonce et où le soleil s'efface dans les brumes du lointain.
C'était l'heure où la création honore son Créateur en lui offrant ses plus belles couleurs. La majesté de la cathédrale avec ses clochers ajourés se profilait dans ciel bariolé de rouge d'ocre et de sang.
C'était l'heure où toute la nature entame son hymne à la beauté, comme une offrande du soir et, ce jour là, les anges, s'étaient penchés au bord du ciel, pour écouter...
(à suivre)
...Quels plaisirs,à l'aube naissante,de lire ce doux récit,SJB...comme un bonheur du jour...
Nous étions à la fin du mois de juillet, la campagne était superbe, tout était paisible et silencieux. On voyait jusqu'à l'horizon l'alternance de couleurs des champs de blé et des prairies avec, par-ci par-là, des bocages de charmes et de châtaigniers. Au loin, la fumée du feu d'un paysan montait droit jusqu'au ciel comme la fumée d'Abel et de grands oiseaux flottaient dans le ciel, toujours plus haut, pour y passer la nuit.
La première étoile du ciel, l'étoile du berger, s'allumait au firmament.
C'était l'heure excise, l'heure du soir, où la nuit s'annonce et où le soleil s'efface dans les brumes du lointain.
C'était l'heure où la création honore son Créateur en lui offrant ses plus belles couleurs. La majesté de la cathédrale avec ses clochers ajourés se profilait dans ciel bariolé de rouge d'ocre et de sang.
C'était l'heure où toute la nature entame son hymne à la beauté, comme une offrande du soir et, ce jour là, les anges, s'étaient penchés au bord du ciel, pour écouter...
(à suivre)
C'est du baume à l'âme SJB, c'est beau comme le chant profond d'un violoncelle et comme un tableau de Millet .... Merci, ça fait tellement de bien...
Merci, Pieronnelle, ça c’est gentil. ;-))
Maintenant, va-s-y ! De quoi te souviens-tu ?
Maintenant, va-s-y ! De quoi te souviens-tu ?
Merci, Pieronnelle, ça c’est gentil. ;-))
Maintenant, va-s-y ! De quoi te souviens-tu ?
Attends, je cherche......
J'ai des trous de mémoire.... quand un évènement a occupé toutes les secondes de votre vie pendant un temps relativement court par rapport à ce que vous avez vécu, et d'une façon tellement forte et violente, on a l'impression que tous les souvenirs anciens ont disparu et il faut les reconstituer petit à petit... c'est ce que je cherche en ce moment et la surprise sera sans doute pour moi aussi !
Je me souviens de l’époque où google n’existait pas et on accédait aux sites via les portails.
Je cherche un fuseau où le CLiens racontaient comment ils sont tombé sur CL … et ils y sont restés. Pourriez-vous m’aider à le trouver ?
Ah non, c'est ici : http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
[quotej'Y allais tous les étés Vers cette si belle,douce et rebelle Bretagne,toujours chère à mon coeur...et ou,c'est certain,j'aimerais y respirer mon dernier souffle...
Mourir en Bretagne, j'y songe aussi :)
Si un jour tu passes par chez nous, dis-moi.
Mourir en Bretagne, j'y songe aussi :)
Si un jour tu passes par chez nous, dis-moi.
[quotej'Y allais tous les étés Vers cette si belle,douce et rebelle Bretagne,toujours chère à mon coeur...et ou,c'est certain,j'aimerais y respirer mon dernier souffle...
Mourir en Bretagne, j'y songe aussi :)
Si un jour tu passes par chez nous, dis-moi.
...Si tu savais combien elle me manque,MA Bretagne....(J'y ai des racines ancestrales,par ma mère...et la grand-mère de ma grand-mère-dont elle avait honte..à cause de sa coiffe bigouden..qu'elle ne voulait jamais retirer!Même mon nom de famille est le nom d'une petite ville ou l'on peut visiter un beau château,d'ailleurs...)
Et,au lieu de cette mut brutale,ici,à 25 kms d'une famille qui semble habiter au-delà de Pluton..:-((...,il eut suffi que je tente d'encore patienter..et,chic!chic..j'avais Le Palais disponible...........
C'est la vie,dit-on...:-(((
Wouaich..No comment!
Par contre,n'aies de cesse d'attendre ma visite:depuis plusieurs années,je ne pense qu'au bout-du-bout-du-monde..tu sais:le finis-terre,celui que nous chante si bien Denez...(je vais l'écouter tous les jours sur youtube,à défaut-même à la Fnac!..-d'avoir pu trouver 1 de ses enregistrements.....
Finalement:la Bretagne???c'est toujours aussi loin de la France,non????:-)))..(ça prête à sourire,non?..)
Je me souviens de la jeune fille qui m'a offert son corps et qui est devenue ma femme...!
1. Je me souviens d’avoir demandé à ma mère comment cela se faisait que j’avais eux petites boules en dessous du zizi et qu’elle m’a répondu que tant qu’elles étaient là, j’étais en bonne santé.
2. Je me souviens de Télé-Luxembourg, de l’Ecole buissonnière, de Rusty, de Rintintin, et de Helmut-le-petit-bricoleur.
3. Je me souviens que je voulais devenir pape sous le saint nom de Jean XXllll.
4. Je me souviens de ma première éjaculation. Je me mis à prier de toute mon âme, implorant le ciel de ne pas mourir cette nuit-là.
5. Je me souviens du jour où, à la clinique de Bastogne, l’on m’a enlevé les agrafes, punaisées sur mon ventre à la suite d’une opération due à une obstruction intestinale. J’ai hurlé comme un goret.
6. Je me souviens du jour où, jouant à cache-cache avec mes sœurs, je me réfugiai dans une horloge de trois mètres de haut. Elle bascula et se fracassa en mille morceaux. Alors que tout le monde s’étonnait du fait que je n’avais pas été blessé ou transpercé de part en part par le long balancier, mon père, lui, voulut m’étrangler sur place.
7. Je me souviens du « Tintin « ( la b.d. ) que ma mère m’offrit pour ma première communion.
8. Je me souviens de la cabane en bois où avec mes potes et l’une ou l’autre fille qui traînait par là, nous jouions au docteur.
9. Je me souviens de Kalou Clotuche, tué à vélo sur une route du village.
10. Je me souviens de la salle « Ciné chez nous « , des « Sept Mercenaires « ; de « Barabbas « , de « la Grande Evasion « , de « L’Auberge du sixième bonheur « , de « La Famille Trap en Amérique « .
11. Je me souviens de Karabouya, vendus par un nègre à la foire de jeunesse.
12. Je me souviens du vicaire qui jetait à la poubelle les piécettes de 25 centimes , celles avec un trou au centre, récoltés à la collecte du dimanche, et qu’il qualifiait de « crottes du Diable « .
13. Je me souviens de « J’ai le hoquet. C’est Dieu qui me l’a donné. Vive Jésus, je ne l’ai plus « .
14. Je me souviens des leçons de piano donnée par Arsène Colin, à demi aveugle.
15. Je me souviens des rogations, des crécelles du temps pascal, des gamins qui hurlaient : « Au chemin de croix « , « A L’office « , en s’attardant tout particulièrement devant les maisons des témoins de Jéhovah ou des mécréants.
16. Je me souviens de ma première panoplie de cow boy, de curé.
17. Je me souviens des crèches vivantes avec mes sœurs.
18. Je me souviens de ma première radio grâce à laquelle j’écoutais « La famille Duraton « , « Zappy Max-Ca va bouillir ! «
19. Je me souviens de mon premier 45 tours, « Pour moi la vie va commencer « de Johnny Hallyday.
20. Je me souviens de la mort du pape Jean XXlll.
2. Je me souviens de Télé-Luxembourg, de l’Ecole buissonnière, de Rusty, de Rintintin, et de Helmut-le-petit-bricoleur.
3. Je me souviens que je voulais devenir pape sous le saint nom de Jean XXllll.
4. Je me souviens de ma première éjaculation. Je me mis à prier de toute mon âme, implorant le ciel de ne pas mourir cette nuit-là.
5. Je me souviens du jour où, à la clinique de Bastogne, l’on m’a enlevé les agrafes, punaisées sur mon ventre à la suite d’une opération due à une obstruction intestinale. J’ai hurlé comme un goret.
6. Je me souviens du jour où, jouant à cache-cache avec mes sœurs, je me réfugiai dans une horloge de trois mètres de haut. Elle bascula et se fracassa en mille morceaux. Alors que tout le monde s’étonnait du fait que je n’avais pas été blessé ou transpercé de part en part par le long balancier, mon père, lui, voulut m’étrangler sur place.
7. Je me souviens du « Tintin « ( la b.d. ) que ma mère m’offrit pour ma première communion.
8. Je me souviens de la cabane en bois où avec mes potes et l’une ou l’autre fille qui traînait par là, nous jouions au docteur.
9. Je me souviens de Kalou Clotuche, tué à vélo sur une route du village.
10. Je me souviens de la salle « Ciné chez nous « , des « Sept Mercenaires « ; de « Barabbas « , de « la Grande Evasion « , de « L’Auberge du sixième bonheur « , de « La Famille Trap en Amérique « .
11. Je me souviens de Karabouya, vendus par un nègre à la foire de jeunesse.
12. Je me souviens du vicaire qui jetait à la poubelle les piécettes de 25 centimes , celles avec un trou au centre, récoltés à la collecte du dimanche, et qu’il qualifiait de « crottes du Diable « .
13. Je me souviens de « J’ai le hoquet. C’est Dieu qui me l’a donné. Vive Jésus, je ne l’ai plus « .
14. Je me souviens des leçons de piano donnée par Arsène Colin, à demi aveugle.
15. Je me souviens des rogations, des crécelles du temps pascal, des gamins qui hurlaient : « Au chemin de croix « , « A L’office « , en s’attardant tout particulièrement devant les maisons des témoins de Jéhovah ou des mécréants.
16. Je me souviens de ma première panoplie de cow boy, de curé.
17. Je me souviens des crèches vivantes avec mes sœurs.
18. Je me souviens de ma première radio grâce à laquelle j’écoutais « La famille Duraton « , « Zappy Max-Ca va bouillir ! «
19. Je me souviens de mon premier 45 tours, « Pour moi la vie va commencer « de Johnny Hallyday.
20. Je me souviens de la mort du pape Jean XXlll.
....Je me souviens de toi...de chaque jour avec toi...
Avec ta haine,tes colères,tes mépris,tes jalousies,tes mots cruels et redoutés,de ta violence...
De ces soirs-tous ces soirs-,de ces nuits-toutes ces nuits-ou je vivais dans la crainte,dans cette angoisse qui ne m'a plus jamais quittée...
Je me souviens de cette vie schizophrénique qu'il me fallait mener..de mes deux vies en parallèle...
.................................................
Alors,je me souviens de toutes ces heures-n'importe ou,n'importe quand-ou je lisais,je lisais...encore et encore...pour oublier...
Oublier la vie,t'oublier toi,quelques heures....pour de rares bonheurs..
Rêver un peu,pleurer beaucoup,sombrer parfois...
Se relever,toujours,pour les autres...
Mais ne plus jamais taire...
Avec ta haine,tes colères,tes mépris,tes jalousies,tes mots cruels et redoutés,de ta violence...
De ces soirs-tous ces soirs-,de ces nuits-toutes ces nuits-ou je vivais dans la crainte,dans cette angoisse qui ne m'a plus jamais quittée...
Je me souviens de cette vie schizophrénique qu'il me fallait mener..de mes deux vies en parallèle...
.................................................
Alors,je me souviens de toutes ces heures-n'importe ou,n'importe quand-ou je lisais,je lisais...encore et encore...pour oublier...
Oublier la vie,t'oublier toi,quelques heures....pour de rares bonheurs..
Rêver un peu,pleurer beaucoup,sombrer parfois...
Se relever,toujours,pour les autres...
Mais ne plus jamais taire...
....Je me souviens de toi...de chaque jour avec toi...
Avec ta haine,tes colères,tes mépris,tes jalousies,tes mots cruels et redoutés,de ta violence...
De ces soirs-tous ces soirs-,de ces nuits-toutes ces nuits-ou je vivais dans la crainte,dans cette angoisse qui ne m'a plus jamais quittée...
Je me souviens de cette vie schizophrénique qu'il me fallait mener..de mes deux vies en parallèle...
.................................................
Alors,je me souviens de toutes ces heures-n'importe ou,n'importe quand-ou je lisais,je lisais...encore et encore...pour oublier...
Oublier la vie,t'oublier toi,quelques heures....pour de rares bonheurs..
Rêver un peu,pleurer beaucoup,sombrer parfois...
Se relever,toujours,pour les autres...
Mais ne plus jamais taire...
Se relever, Laventurière, pour les autres mais d'abord pour soi.
Cri de souvenirs douloureux. Enfouis ? Gommés ?
Ecrire pour s'en libérer un peu ?
Ca m'épate toujours ces petits bouts de soi que les uns et les autres mettent ici. Oser.
Ne plus jamais se taire en tout cas, tu sembles décidée à le vivre. Et c'est si réconfortant de SE dire.
J'ai vu ta réponse (pas lue auparavant je crois) sur tes origines bretonnes. C'est fort, ce sentiment d'appartenance à une terre, à un esprit de quelque chose d'ancré qui vient d'on ne sait où. Il y a deux jours j'étais dans ce Finis-Terre où une bourguignonne vit depuis cinq ans, dans le cap Sizun, à retaper une vieille maison avec son compagnon, surfer né. Pour rien au monde elle ne repartirait de là. A 5 kms de la mer, les jours de tempête, ils entendent son rugissement.
Oui, Laventurière, la Bretagne c'est loin de la France. Impossible de démentir.
....Je me souviens de toi...de chaque jour avec toi...
Avec ta haine,tes colères,tes mépris,tes jalousies,tes mots cruels et redoutés,de ta violence...
De ces soirs-tous ces soirs-,de ces nuits-toutes ces nuits-ou je vivais dans la crainte,dans cette angoisse qui ne m'a plus jamais quittée...
Je me souviens de cette vie schizophrénique qu'il me fallait mener..de mes deux vies en parallèle...
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Alors,je me souviens de toutes ces heures-n'importe ou,n'importe quand-ou je lisais,je lisais...encore et encore...pour oublier...
Oublier la vie,t'oublier toi,quelques heures....pour de rares bonheurs..
Rêver un peu,pleurer beaucoup,sombrer parfois...
Se relever,toujours,pour les autres...
Mais ne plus jamais taire...
Se relever, Laventurière, pour les autres mais d'abord pour soi.
Cri de souvenirs douloureux. Enfouis ? Gommés ?
Ecrire pour s'en libérer un peu ?
Ca m'épate toujours ces petits bouts de soi que les uns et les autres mettent ici. Oser.
Ne plus jamais se taire en tout cas, tu sembles décidée à le vivre. Et c'est si réconfortant de SE dire.
J'ai vu ta réponse (pas lue auparavant je crois) sur tes origines bretonnes. C'est fort, ce sentiment d'appartenance à une terre, à un esprit de quelque chose d'ancré qui vient d'on ne sait où. Il y a deux jours j'étais dans ce Finis-Terre où une bourguignonne vit depuis cinq ans, dans le cap Sizun, à retaper une vieille maison avec son compagnon, surfer né. Pour rien au monde elle ne repartirait de là. A 5 kms de la mer, les jours de tempête, ils entendent son rugissement.
Oui, Laventurière, la Bretagne c'est loin de la France. Impossible de démentir.
Merci,chère Garance,de ces gentils mots,tous tes mots...
Je me demande,encore aujourd'hui,comment j'ai pu autant en dire,en écrire hier...
Le pouvoir magique de CL...sans doute...ce site pour lequel je nourris tant d"'affection"!:
Et le pouvoir des mots pour nos maux est d'une bienfaisante puissance..même s'il nous semble trop souvent-comme ici-relever de la plus totale impudeur...
Comme je n'ai -hélas!-pas le talent de Stavro,j'ai laissé glisser ma petite souris...
.............................................................
Pour mon amour de Bretagne:ah!que j'en rêve,d'elle!
Sacré Bondiou!
J'ai rencontré,au boulot,ces dernières années,un jeune "gamin"(il a 20 ans!),Breton pur jus..et nous nous sommes "reconnus"!(et on a gardé le contact +++,évidemment!Histoire de "causer" "bout-du-bout",tempêtes,plages infinies,crachin,landes,etc,etc...jusqu'au doux "Kenavo"!)
Et,puis,quand j'ai l'occasion d'aller sur la cyberbase ou d'emprunter le DVD,j'écoute-à fond le son-mon beau Denez et je regarde ses "petons-bretonnants-dansants"(regarde-le bien!) ou Susana Seivane(gaélique espagnole,je te le concède mais quel talent!) ou ce cher Alastair,pur Irish!
Ah!que j'aurais aimé apprendre le biniou et autres bombardes!Dès que j'en entends un tout petit morceau,ça y est:suis aux anges!:-))
Pour les origines,pas de doute!
Un peu de papotage suffit:demande-moi,pendant plusieurs heures!,combien je veux manger d'oeufs,je te répondrai-pendant des heures!-"Oh!2 ou 3"...
-"Oui mais:c'est 2 ou 3 que tu veux?"
-"Oh!ben...2 ou 3"!
Bizoos du soleil!Et envoie-moi de l'air des brumes,quelques résonnances de la lande!
....Je me souviens de toi...de chaque jour avec toi...
Avec ta haine,tes colères,tes mépris,tes jalousies,tes mots cruels et redoutés,de ta violence...
De ces soirs-tous ces soirs-,de ces nuits-toutes ces nuits-ou je vivais dans la crainte,dans cette angoisse qui ne m'a plus jamais quittée...
Je me souviens de cette vie schizophrénique qu'il me fallait mener..de mes deux vies en parallèle...
.................................................
Alors,je me souviens de toutes ces heures-n'importe ou,n'importe quand-ou je lisais,je lisais...encore et encore...pour oublier...
Oublier la vie,t'oublier toi,quelques heures....pour de rares bonheurs..
Rêver un peu,pleurer beaucoup,sombrer parfois...
Se relever,toujours,pour les autres...
Mais ne plus jamais taire...
Que dire? Qu'il faut dire pour oublier ! Ca vient du plus profond de soi et d'un seul coup remonte comme un jeyser, pour s'en aller et guérir.... Bon vent Laventurière vers des eaux calmes et souriantes !
....Je me souviens de toi...de chaque jour avec toi...
Avec ta haine,tes colères,tes mépris,tes jalousies,tes mots cruels et redoutés,de ta violence...
De ces soirs-tous ces soirs-,de ces nuits-toutes ces nuits-ou je vivais dans la crainte,dans cette angoisse qui ne m'a plus jamais quittée...
Je me souviens de cette vie schizophrénique qu'il me fallait mener..de mes deux vies en parallèle...
.................................................
Alors,je me souviens de toutes ces heures-n'importe ou,n'importe quand-ou je lisais,je lisais...encore et encore...pour oublier...
Oublier la vie,t'oublier toi,quelques heures....pour de rares bonheurs..
Rêver un peu,pleurer beaucoup,sombrer parfois...
Se relever,toujours,pour les autres...
Mais ne plus jamais taire...
Que dire? Qu'il faut dire pour oublier ! Ca vient du plus profond de soi et d'un seul coup remonte comme un jeyser, pour s'en aller et guérir.... Bon vent Laventurière vers des eaux calmes et souriantes !
!Glups!!!Le calme,le grand calme,j'y cours!Mercredi sous anesthésie générale:-(
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