Les forums

Forums  :  Vos écrits  :  Je me souviens...

Saule

avatar 04/06/2009 @ 23:48:29
Je me souviens de Lyra Will, de ses textes, de son humour ingénu
Je me souviens de Tophiv, Killis, KillGrieg, Yali, Gini, tout les autres
Je me souviens de ma première critique sur CL, sur le livre "La Musique" de Mishima
Je me souviens de ma surprise et de mon plaisir le lendemain, en trouvant une réaction de Jules à ma critique
Je me souviens d'une soirée à Gand, et d'un retour au camping hasardeux
Je me souviens quand j'étais enfant, je jouais moins bien au foot que mes frères, et pour compenser ma mère avait décrété que j'étais le meilleur en natation
Je me souviens, à la grande école, au premier cours de natation, j'avais été surpris quand on m'avait mis dans le couloir des faibles
..

TELEMAQUE 04/06/2009 @ 23:55:10
Tiens-donc. Ce post était un lieu de mémoire Pérecquien et SJB en a fait un Lieu de Mémoire Péguyien.

Les Cathédrales et leurs flêches surgissant des champs de blé, circonscrivant leurs parvis, lançant au ciel l'interrogation des hommes, leurs espoirs, et faisant crouler sous leur inébranlable stature la Vanité toute humaine celle-là, où ai-je senti plus que dans ces lieux où résonnent les voix, où les regards se fixent sur d'impossibles images d'un au-delà inatteignable (deux T, j'hésite?), cette aspiration vers l'absolu, que dans les ruines grecques et romaines?

Je ne sais. Mais la continuité de l'Esprit, des unes aux autres, me semble si évidente que je tremble que plus jamais humain ne se sente capable d'édifier de tels monuments. Des tours de béton de 400 mètres, sans âme, sont pour un athée, plus insultantes à l'homme que ces flèches vaines d'entrelacs.

As-tu, SJB, puisque tu es voisin, vu les églises fortifiées de la Thiérache?

Ce n'est pas loin de chez toi.


Bon, si je ne me remonte pas, la page va cmmencer par Saule et personne ne lira plus la précédente. Je commence à avoir des coquetteries d'auteur.

TELEMAQUE 04/06/2009 @ 23:56:21
Ca me passera. Peut-êtres dès demain...

Saint Jean-Baptiste 05/06/2009 @ 13:16:03
.

Les Cathédrales et leurs flêches surgissant des champs de blé, circonscrivant leurs parvis, lançant au ciel l'interrogation des hommes, leurs espoirs, et faisant crouler sous leur inébranlable stature la Vanité toute humaine celle-là, où ai-je senti plus que dans ces lieux où résonnent les voix, où les regards se fixent sur d'impossibles images d'un au-delà inatteignable (deux T, j'hésite?), cette aspiration vers l'absolu, que dans les ruines grecques et romaines?
.
C'est un peu alambiqué ton histoire... Tememaque.
;-))
Si je comprends bien, c'est dans les temples grecs et romains qu'on trouve le plus d'aspiration à l'Absolu ?
Bon, si on veut...
Mais pour moi ces temples anciens sont des merveilles mais ils sont désertés. Leurs dieux ont disparu : Rhâ n'est plus dans sa pyramide et Apollon n'est plus à l'Acropole...
Mais si quelqu'un veut les trouver là, pourquoi pas...

Saint Jean-Baptiste 05/06/2009 @ 13:28:39
L'intérieur de cette cathédrale est un miracle d'harmonie et d'équilibre. Il ne s'y trouve aucune démesure : c'est le bon sens paysan qui a guidé les constructeurs à créer de la beauté simplement... De la beauté, simplement, pour honorer le Très-Haut. Il n'y a aucune recherche d'esthétisme. La cathédrale est un acte de foi. Le bâtisseur du Moyen-Âge savait que toute construction participe à l'œuvre du Créateur et que créer de la beauté en empilant des pierres, c'était prier avec les mains.

Quiconque pénètre dans cette cathédrale est saisi par la transcendance qui émane de ses pierres et on ne peut qu'être ému par cette ambiance de sérénité qui se dégage de l'édifice. On n'y sent une présence...

Nous sommes restés en contemplation pendant un temps immesurable.
Le soleil du soir passait par les vitraux ses couleurs rouges et oranges qui faisaient danser des petits papillons sur les murs.
Et tout à coup, d'un commun accord, nous nous sommes levés, la dame qui devait fermer les portes et nous, et nous sommes sortis.

Cette dame aurait pu inspirer Jacques Brel quand il a écrit ses Dames Patronnesses, "un point pour saint Joseph, un point pour saint Thomas". Elle était charmante. Elle nous donna un pas de conduite pour redescendre par la vieille ville. Elle était très mince et paraissait fragile.
Je me mis à penser qu'il y a cinquante ans, cette dame devant être une jolie fille qui faisait tourner la tête des garçons. Les chemins creux de sa jeunesse à elle, c'était ces sentiers qui escaladent la colline où elle marchait en rêvant quand un garçon la tenait par la main.
Aujourd'hui, elle était peut-être veuve et c'est peut-être à ce garçon qu'elle parlait tout à l'heure dans l'église...
Ou bien était-elle tombée sur un prometteur de beaux jours, un menteur, un sale type...?
Toute notre vie dépend d'une rencontre que nous faisons quand nous avons vingt ans...

Mais j'aurais mieux fait d'écouter ce qu'elle nous racontait. Elle nous parlait de "sa" cathédrale :
- Vous voyez, disait-elle, regardez ces deux tours au-dessus des portails : elles paraissent massives mais elles sont d'une élégance extraordinaire. On dirait qu'on les a embellies au fur et à mesure de la construction, pour le plaisir de faire du beau. Elles commencent en carré massif. Puis elles deviennent des rectangles ; plus haut elles sont hexagonales et puis encore plus haut, octogonales.
Et on a ajouté des tourelles sur les côtés. On dirait que certaines ont des piliers en porte-à-faux dans le vide, comme si la place avait manqué...

Elle était remontée, notre gentille dame...
Elle était en train de dire :
- parfois j'ai le sentiment qu'elle a été construite à la manière d'un château de cartes...

C'est tout à fait vrai : on a l'impression qu'il n'y avait pas de plan préconçu ; on construisait une tour et puis on disait : maintenant il serait prudent de s'arrêter, passons à la suivante ; et la suivante on la fera plus large pour la faire monter plus haut...
Pourtant le tout donne une impression d'unité et de légèreté incroyable.
Tout en haut des tours, des bœufs de pierre regardent le paysage comme s'ils se penchaient à la fenêtre. Les paysans ont voulu leur rendre un hommage bien mérité : ce sont ces bœufs qui ont monté les pierres de l'édifice en haut de la colline.
La dame nous apprend encore que du côté sud, au-dessus de la galerie, s'élevait un superbe clocher...
La Révolution, cette fille un peu fofolle des Lumières, a cru bon de la démolire mais, que Dieu lui pardonne, c'était pour la bonne cause : c'était pour l'avènement d'un monde meilleur...!

(à suivre)

Tophiv
05/06/2009 @ 14:24:20
Je me souviens de Tophiv, Killis, KillGrieg, Yali, Gini, tout les autres..


Je m'en souviens aussi ;-)

et je me souviens du premier CL où la partie "livre d'or" permettait aux habitués de converser ... ;-)

TELEMAQUE 05/06/2009 @ 14:25:20
Le Dieu des Cathédrales aussi a disparu, SJB. Il reste les pierres, seul témoignage de la grandeur de l'homme.

Saint Jean-Baptiste 05/06/2009 @ 18:14:34
Le Dieu des Cathédrales aussi a disparu, SJB.

Tu me fais penser à Gagarine, tu sais le cosmonaute russe.
Quand il est revenu du ciel il disait :
- Je ne l'ai pas vu, il n'est pas là...
;-))

Saule

avatar 05/06/2009 @ 21:05:51
Je me souviens de Tophiv, Killis, KillGrieg, Yali, Gini, tout les autres..


Je m'en souviens aussi ;-)

et je me souviens du premier CL où la partie "livre d'or" permettait aux habitués de converser ... ;-)


Le premier CL,... je vais reconstruire l'interface tiens.

Le livre d'or existe toujours.

http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

Saule

avatar 05/06/2009 @ 23:14:21
Magnifique texte sur la cathédrale de Laon, c'est magique. Vivement la suite.

Saint Jean-Baptiste 06/06/2009 @ 00:11:43
Notre guide occasionnelle était du genre à qui on dit : «voulez-vous vous assoire, vous devez être fatiguée...» Je lui fis cette proposition mais elle me répondit gaillardement :
- Asseyez-vous si vous voulez, Monsieur, moi je vais bien, je continue...
Nous nous saluâmes des deux mains. Elle nous dit qu'elle ouvrait sa cathédrale dès le lendemain à neuf heures et nous nous fixâmes rendez-vous pour le lendemain à cette heure là.

Elle ne nous avait rien raconté de sa vie, bien entendu, mais elle nous avait quand-même appris qu'elle n'était pas seule : elle habitait chez la petite-fille de sa sœur qui tenait un restaurant.
- Enfin, ce n'est pas vraiment un restaurant ; il n'y a pas d'enseigne parce que, disait-elle en riant, ma petite-nièce ne veut pas de touristes ; elle dit qu'ils sont trop mal élevés... Mais si le cœur vous en dit, ajouta-t-elle...
Nous lui avons alors expliqué que nous avions notre tente à monter quelque part, mais qu'après...
- Ça tombe bien, nous dit-elle, ça lui laissera le temps de vous préparer quelque chose.

Nous étions à la fin du mois de juillet, la campagne était superbe, tout était paisible et silencieux. On voyait jusqu'à l'horizon l'alternance de couleurs des champs de blé et des prairies avec, par-ci par-là, des bocages de charmes et de châtaigniers. Au loin, la fumée du feu d'un paysan montait droit jusqu'au ciel comme la fumée d'Abel et de grands oiseaux flottaient dans le ciel, toujours plus haut, pour y passer la nuit.

La première étoile du ciel, l'étoile du berger, s'allumait au firmament.
C'était l'heure excise, l'heure du soir, où la nuit s'annonce et où le soleil s'efface dans les brumes du lointain.
C'était l'heure où la création honore son Créateur en lui offrant ses plus belles couleurs. La majesté de la cathédrale avec ses clochers ajourés se profilait dans ciel bariolé de rouge d'ocre et de sang.
C'était l'heure où toute la nature entame son hymne à la beauté, comme une offrande du soir et, ce jour là, les anges, s'étaient penchés au bord du ciel, pour écouter...

(à suivre)

Saint Jean-Baptiste 06/06/2009 @ 19:35:24
Nous sommes remontés le lendemain, fascinés par cette cathédrale qui se profilait sur le bleu du ciel.
Cette cathédrale a un charme étrange et ce sont surtout ses tours qui lui donnent ce charme très particulier.
Elle est exactement contemporaine de Notre-Dame de Paris. Elles ont été construites toutes les deux entre 1150 et 1200. En cinquante ans tout le gros œuvre était fini. Mais autant Notre-Dame de Paris est citadine, symétrique et raffinée, autant Laon est rustique et paysanne.

Personne ne sait très bien comment les bâtisseurs s'y sont pris pour construire ces chefs-d'œuvre en si peu de temps.
Ils n'avaient même pas les moyens dont disposaient les constructeurs des pyramides. Ils avaient tout au plus des cordes des poulies et des leviers.
Ma conviction est que c'est un miracle. Un miracle de la foi. Ils avaient la foi qui soulève les montagnes. Mais quand je dis ça à des spécialistes, ils tapent du poing sur la table en disant :
- Non ! en architecture les miracles n'existent pas !

Alors, disons que c'est un mystère...
Et pourquoi pas ! Le Moyen-Âge est un monde bien plus mystérieux pour nous que le monde des Incas ou des Guatémaltèques.
On se demande, et on se demandera jusqu'à la nuit des temps, ce qu'il y avait dans la tête de nos arrières arrières-grands-pères qui ont construit ces cathédrales.
Le mieux est d'interroger leur chef-d'œuvre et de tâcher de lire dans la pierre ce qu'ils nous ont transmis.

À Laon, les portails sont remplis de scènes de la bible racontées dans un but didactique : la cathédrale était la bible du Moyen-Âge et les gens comprenaient très bien un tas de choses qui nous échappent aujourd'hui. Une scène raconte le Jugement dernier, une autre la Résurrection des morts, la Nativité, les Prophètes et les Rois mages, les Vierges folles et les Vierges sages, la gloire de la Vierge Marie entourée de ses anges... et encore bien d'autres choses.
Et puis il y a toutes les scènes de la vie quotidienne racontées par les gens qui ont bâti la cathédrale...

Les statues sont très nombreuses et très variées : outre les statues des apôtres et des saints, on peut y voir la Philosophie avec la tête dans les nuages, la Grammaire qu'on apprend aux enfants, la Rhétorique avec les bras jetés au ciel et la Dialectique avec son serpent...
Tout l'esprit imaginatif du Moyen-Âge est incarné dans ces sculptures.
Puis il y a encore les «sciences» : le Calcul, la Musique, l'Astronomie, la Médecine...
On n'en finirait pas d'énumérer tout ce qu'il y a à déchiffrer dans une cathédrale. C'est là qu'apparaît le mieux l'âme du Moyen-Âge.

Ces statues appartiennent aux plus belles œuvres d'art du patrimoine de l'humanité ; ce sont des trésors de beauté et à Laon, comme ailleurs, il faudrait passer des jours et des jours pour regarder la cathédrale convenablement.
D'ailleurs, notre nouvelle amie, la gentille dame qui nous a guidés, nous disait :
- Je la contemple tous les jours, voyez-vous, et tous les jours je découvre quelque chose de nouveau...

Les cathédrales sont les joyaux du Moyen-Âge et nous avons tous notre préférée : pour certain c'est Amiens parce que c'est la plus grande, pour d'autres c'est Reims parce que c'est la plus parfaite et pour d'autre c'est Paris parce qu'elle est à Paris ou encore Chartres parce qu'elle est la plus fervente...
Pour nous, c'est Laon parce qu'il y a une petite dame qui tricote pour les enfants, un point pour saint Joseph un point pour saint Thomas. Les soirs d'été quand il a fait beau, elle attend que l'étoile du berger s'allume au firmament pour fermer sa cathédrale et parle à son amoureux qui la prenait par la main, pour gravir les sentiers de la colline, quand elle avait vingt ans.

Quand vous irez à Laon, vous grimperez aussi par les chemins escarpés de la cathédrale et vous verrez les bœufs tout en haut des tours qui se penchent aux fenêtres pour voir qui arrive. Et, au fur et à mesure que vous approcherez, vous verrez qu'ils se penchent encore un peu plus pour vous saluer.

(fin)

Antinea
avatar 06/06/2009 @ 22:36:59
C'est beau comme un conte ! J'ai cru lire une de ces petites histoires des "contes de Bonne Perrette" de René Bazin !
C'est emprunt de nostalgie, de petits rien qui fleurent bon le souvenir mélancolique (la Dame et le souvenir du jeune homme de sa jeunesse) et la joie de vivre simplement...
Vraiment bravo !

Saule

avatar 07/06/2009 @ 13:24:09
Oui, j'aime beaucoup aussi, ça mériterait un fil à part.

Pour les statues, cependant, Laon ne peut pas se comparer à Amiens, ni à Reims ou Chartres. Il reste peu de statues à Laon, et peu de vitraux. Les rares qui restent furent décapitées par les iconoclastes. Pour le mobilier intérieur, il ne reste pour ainsi dire rien. Mais ce n'est pas grave, à Laon c'est épuré, mais l'atmosphère y est.

A Amiens, le statutaire extérieur (la Bible de pierre), nécessiterait des jours entiers pour tout voir et comprendre. Même chose pour les stèles sculptées.

Saint Jean-Baptiste 07/06/2009 @ 22:34:42
Il est possible que je confonde un peu la statuaire de Reims, d'Amiens et de Laon...
Il y a des choses qui vous frappent et dont on se souvient mais c'est parfois difficile de se souvenir où on les a vues.
Et puis, je ne suis pas une encyclopédie à pattes, moi. ;-))

En fait, ces cathédrales sont assez proches de chez nous. On devrait retourner les voir plus souvent, un peu comme on relit des livres.

Mais il faut dire que parfois on râle des barres : quand on arrive et qu'on voit sur la porte : «Fermé pour cause que la concierge est malade» !

Garance62
avatar 11/06/2009 @ 20:40:55
Je me souviens des campagnes bretonnes
avant les ruisseaux et les puits pollués
avant l'élevage intensif
avant le béton si près des menhirs
avant les odeurs de lisiers printaniers déversés près des rivières

Je me souviens des ruisseaux, des rivières, de la mer en Bretagne
avant l'Amoco Cadiz et ses copains mazouteurs
avant les algues vertes
avant les désherbants balancés avec générosité sur les bassins versants
avant les terrains de golf grands consommateurs d'eau et leurs sportifs en 4x4 et autres grosses cylindrées même pas consommateurs de Breizh-Cola ou de bières bretonnes (ou belges:))
avant les immenses champs de maïs consommateurs identiques
avant les champs inondés parce que les talus de nos anciens qui, avant de disparaître, jouaient un rôle sympathiquement régulateur

Je me souviens que ces mêmes anciens ont aimé beaucoup de ces choses modernes qui leur facilitait la vie
Je me souviens les avoir entendus me parler de leur vie si difficile,
avant
Je me souviens que certains se sont donnés la mort suite au remembrement, parce que les champs que cultivaient leurs aïeux étaient attribués d'office aux voisins par une administration qui ne faisait "que" respecter la loi
Je me souviens que dans le Finistère ils ont mieux résisté, contre le nucléaire, contre le remembrement, qu'ils résistent souvent quand il le faut. Et qu'ils gagnent souvent
Je me souviens d'une conférence de Jean-Claude Pierre qui, écologiste avant-gardiste, avançait sans tenir compte de ses détracteurs
Je me souviens d' il y a quelques jours, quand, au petit déjeuner, j'ai appris que la première force politique à Rennes, capitale de la Bretagne, était désormais verte.

Je me dis que j'aime le confort, l'eau de la longue douche, le chauffage en hiver
Je me dis que j'aime autant, comme quand j'étais enfant,
m'abreuver à l'eau du ruisseau
quand mes longues promenades en forêt me mènent loin des hommes, loin du bruit, loin du monde dont je fais partie.

Saint Jean-Baptiste 11/06/2009 @ 23:03:57
Et bien voilà quelque chose de bien Garance, de très bien !
C'est exactement l'esprit de ce fuseau "je me souviens" : des souvenirs et en même temps une présentation de son propre personnage. Une sorte de carte de visite littéraire...

Saule

avatar 11/06/2009 @ 23:48:08
Je me souviens de Larzac et de la roulotte qui doit nous emmener...

Saint Jean-Baptiste 11/06/2009 @ 23:54:24
...et voilà ! nous savons tout sur Saule. ;-))

Tistou 12/06/2009 @ 08:52:30
Je me souviens de Larzac et de la roulotte qui doit nous emmener...

Je la vois cette roulotte, Saule. Et je vois SJB à tes côtés qui bougonne, qui maugrée ... Allez SJB, c'est joli le Larzac. Et le rythme de la roulotte te laissera le temps de parler écritures !

Début Précédente Page 7 de 10 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier