Fee carabine 13/08/2004 @ 04:30:52

Le tort de Flaubert peut-être - et de Proust, Cohen et les autres: n'avoir pas anticipé l'idée d'Einstein!


Heu... Albert Cohen n'est-il pas un peu trop "jeune" que pour "anticiper" les travaux d'Einstein? Les 1ères publications d'Einstein à ce sujet datent de 1905, Albert Cohen avait 10 ans et Proust n'était pas encore parti à la recherche du temps perdu... A moins d'un effet relativiste ;-)... J'ai de très vagues souvenirs de mésons µ, débarqués des étoiles avec un temps de vie ridicule dans l'atmosphère terrestre, mais qui finissent quand même par atteindre le plancher des vaches grâce à un effet du genre... Je suis très confuse, mais ces souvenirs sont vraiment très vagues ;-).

Monique 13/08/2004 @ 07:55:31
Albert Cohen n'est-il pas un peu trop "jeune" que pour "anticiper" les travaux d'Einstein? Les 1ères publications d'Einstein à ce sujet datent de 1905, Albert Cohen avait 10 ans et Proust n'était pas encore parti à la recherche du temps perdu... A moins d'un effet relativiste ;-)... J'ai de très vagues souvenirs de mésons µ, débarqués des étoiles avec un temps de vie ridicule dans l'atmosphère terrestre, mais qui finissent quand même par atteindre le plancher des vaches grâce à un effet du genre... Je suis très confuse, mais ces souvenirs sont vraiment très vagues ;-).
La précision, y qu'ça d'vrai ! Bravo. Et un peu d'humour par dessus, excellent

Saint Jean-Baptiste 13/08/2004 @ 11:08:39
Devant Mona Lisa, il y en a qui disent : Comme elle est moche ! Elle est vieille ! Elle est laide !
Devant Guernica, il paraît qu'on peut entendre : vous savez, Picasso était un chaud lapin !(?)
Quand le Pape Hadrien a vu la chapelle Sixtine il a dit : elle aurait été plus belle peinte tout en blanc !
D'autre encore ont dit : Le vieil Homme et la mer, un fait divers long et ennuyeux (ah ! Bon ? tiens, tiens, tiens !)
Notre ami Thomas a dit : Madame Bovary, inachevé et soporifique !
Devant tant de profanations, il est normal qu'on s'indigne. On pourrait aussi hausser les épaules, secouer la poussière de ses sandales et s'en aller ; mais alors s'en serait fini de notre site favori.
Personnellement, je trouve que Mme Bovary n'est pas très drôle, elle commence à lasser, on l'a assez vue ; il serait temps qu'on nous en présente une autre : Anna Karénine, Eugénie Grandet, Thérèse Desqueyroux, Carmen ?
Allons qui se décide ?
Toi Thomas, par exemple ? Allez, vas-y Thomas, fonce !
;-)

Lucien
avatar 13/08/2004 @ 12:33:00
Allons qui se décide ?
Toi Thomas, par exemple ? Allez, vas-y Thomas, fonce !
;-)


Mais non, SJB, Thomas ne foncera pas. Je l'ai traumatisé, tu comprends? A l'heure qu'il est, il doit avoir fait appel au service d'aide aux victimes et il soigne ses bleus à l'âme.

Tu as raison, par ailleurs. Nous pourrions trouver un autre sujet de débat. Pourquoi pas l'Hérodias de Flaubert ou sa réincarnation, Salomé, qui ne voulait pas que du bien au saint homme à qui tu empruntes ton pseudo. Te souviens-tu de cette danse où se décida son destin?

Allez, un petit extrait pour te rafraîchir la mémoire :

Sur le haut de l'estrade, elle retira son voile. C'était Hérodias, comme autrefois dans sa jeunesse. Puis, elle se mit à danser.

Ses pieds passaient l'un devant l'autre, au rythme de la flûte et d'une paire de crotales. Ses bras arrondis appelaient quelqu'un, qui s'enfuyait toujours. Elle le poursuivait, plus légère qu'un papillon, comme une Psyché curieuse, comme une âme vagabonde, et semblait prête à s'envoler.

Les sons funèbres de la gingras remplacèrent les crotales. L'accablement avait suivi l'espoir. Ses attitudes exprimaient des soupirs, et toute sa personne une telle langueur qu'on ne savait pas si elle pleurait un dieu, ou se mourait dans sa caresse. Les paupières entre-closes, elle se tordait la taille, balançait son ventre avec des ondulations de houle, faisait trembler ses deux seins, et son visage demeurait immobile, et ses pieds n'arrêtaient pas.

Vitellius la compara à Mnestor, le pantomime. Aulus vomissait encore. Le Tétrarque se perdait dans un rêve, et ne songeait plus à Hérodias. Il crut la voir près des Sadducéens. La vision s'éloigna.

Ce n'était pas une vision. Elle avait fait instruire, loin de Machaerous, Salomé sa fille, que le Tétrarque aimerait ; et l'idée était bonne. Elle en était sûre, maintenant !


Puis, ce fut l'emportement de l'amour qui veut être assouvi. Elle dansa comme les prêtresses des Indes, comme les Nubiennes des cataractes, comme les bacchantes de Lydie. Elle se renversait de tous les côtés, pareille à une fleur que la tempête agite. Les brillants de ses oreilles sautaient, l'étoffe de son dos chatoyait ; de ses bras, de ses pieds, de ses vêtements jaillissaient d'invisibles étincelles qui enflammaient les hommes. Une harpe chanta ; la multitude y répondit par des acclamations. Sans fléchir ses genoux en écartant les jambes, elle se courba si bien que son menton frôlait le plancher ; et les nomades habitués à l'abstinence, les soldats de Rome experts en débauches, les avares publicains, les vieux prêtres aigris par les disputes, tous, dilatant leurs narines, palpitaient de convoitise.

Ensuite elle tourna autour de la table d'Antipas, frénétiquement, comme le rhombe des sorcières ; et d'une voix que des sanglots de volupté entrecoupaient, il lui disait : «Viens ! viens !» » Elle tournait toujours ; les tympanons sonnaient à éclater, la foule hurlait. Mais le Tétrarque criait plus fort : «Viens ! viens ! Tu auras Capharnaum ! la plaine de Tibérias ! mes citadelles ! la moitié de mon royaume !»

Elle se jeta sur les mains, les talons en l'air, parcourut ainsi l'estrade comme un grand scarabée ; et s'arrêta, brusquement.

Sa nuque et ses vertèbres faisaient un angle droit. Les fourreaux de couleur qui enveloppaient ses jambes, lui passant par-dessus l'épaule, comme des arcs-en-ciel, accompagnaient sa figure, à une coudée du sol. Ses lèvres étaient peintes, ses sourcils très noirs, ses yeux presque terribles, et des gouttelettes à son front semblaient une vapeur sur du marbre blanc.

Elle ne parlait pas. Ils se regardaient.

Un claquement de doigts se fit dans la tribune. Elle y monta, reparut ; et, en zézayant un peu, prononça ces mots, d'un air enfantin :

«Je veux que tu me donnes dans un plat, la tête...» Elle avait oublié le nom, mais reprit en souriant : «La tête de Iaokanann !»

Redoutable, non?

Saule

avatar 13/08/2004 @ 15:42:26
Redoutable en effet.

Pour les références à SJB dans la littérature, il y a aussi "La Chute" de Camus, avec Jean-Baptiste Clamence le "prophète vide pour temps médiocres".

Saint Jean-Baptiste 13/08/2004 @ 15:44:08
Houuuu !!! Ca chauffe !!! Redoutable, oh ! combien ! Epoustouflant !
A-t-on jamais fait mieux depuis ?
Tu m'as mis l'eau à la bouche, Lucien. Sans délai, je vais, je "dois", re-re-re-lire ce conte fabuleux ! (Dès ce soir, après l'ouverture des jeux).
Mais maintenant, tout à coup, j'ai un peu peur de porter mon pseudo ! Je devrai me méfier plus que jamais des dames lascives qui dansent trop bien !

Karl glogauer 13/08/2004 @ 17:54:49
"...oraison funèbre, begayée par un prêtre larmoyant..." (?)

Ben ça alors, j'ai pas compris...
Tu veux bien expliquer, Karl Glogauer ?
Et au passage, si tu pouvais complèter ta fiche, qu'on puisse t'imaginer, c'est tellement plus sympa pour communiquer.


c'etait juste histoire d'en rajouter un peu, de facon a bien decrire comme c'est insupportable pour moi... peut etre aussi pour asticoter les adorateurs de proust...
pour la fiche, je vais voir ce que je peux faire, mais j'aime bien laisser planer un peu de mystere....

Saint Jean-Baptiste 13/08/2004 @ 19:31:10
Tiens, tiens, "Karl Glogauer", on dirait un "double" ?
Le dédoublement d'un autre... !?

Fee carabine 13/08/2004 @ 19:33:18
Personnellement, je trouve que Mme Bovary n'est pas très drôle, elle commence à lasser, on l'a assez vue ; il serait temps qu'on nous en présente une autre : Anna Karénine, Eugénie Grandet, Thérèse Desqueyroux, Carmen ?


Un volontaire pour s'attaquer à Eugénie Grandet... Je me propose avec plaisir...Elle a bien failli me dégoûter définitivement de Balzac! "Eugénie Grandet", c'était ma 1ère rencontre avec Balzac - rencontre contrainte et forcée dans le cadre de mon cours de Français de 5ème, pour la raison irréfutable mais fort peu satisfaisante que "Balzac est au programme". Emma s'ennuie pendant 500 pages, elle se marie, prend des amants, elle tue le temps et finalement elle se tue... Elle déborde d'activité et d'imagination en comparaison de cette bécasse d'Eugénie qui passe 300 pages à ne rien faire pendant que le Père Grandet compte ses sous (sans être fichu de calculer correctement!).

Sérieusement, "Eugénie Grandet" n'est vraiment pas ce que Balzac a écrit de mieux! Mais "Les secrets de la princesse de Cadignan", voilà une vraie merveille!... que j'avais découverte grâce à Proust d'ailleurs et à une robe de Fortuny qu'Albertine porte lors d'une soirée chez les Verdurin (pendant le 2ème séjour à Balbec, dans "Sodome et Gomorrhe", si je me souviens bien), une robe dont Proust nous dit qu'elle pourrait être celle que Balzac fait porter à son héroïne. Une vraie merveille que cette nouvelle de Balzac, à laquelle la critique de Ferragus ne rend pas tout à fait justice ( http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=1725 ). Ferragus parle des artifices avec lesquelles la princesse ferre Daniel d'Arthez. C'est juste, Balzac dresse un catalogue très complet des artifices de la séductrice, mensonges, dissimulations, robes aux teintes assourdies... tout y passe. Mais le génie de Balzac dans cette nouvelle, c'est qu'il nous fait bien voir que la princesse de Cadignan - croqueuse d'hommes et de fortunes - est tout simplement une femme amoureuse, et que son angoisse est bien réelle lorsqu'elle attend le retour de son amant, après le banquet fatidique où il risque de découvrir tout ce qu'elle a tenté de lui dissimuler de son lourd passé... Et toute femme amoureuse qui attend un signe de l'homme qu'elle aime ne comprend que trop l'angoisse de la princesse - il ne faut pas avoir un lourd passé à cacher pour cela, les questions sont les mêmes: reviendra-t-il? écrira-t-il? et s'il n'écrivait pas ? et je vous épargne la suite de la litanie...
Et puis, d'Arthez est-il vraiment dupe? ou simplement amoureux lui aussi?
Une merveille de psychologie et une très belle histoire d'amour... Que demander de plus?

Alors, donnez moi du Balzac, oui, mais pas Eugénie Grandet... Les pècheresses touchées par la grâce, ça fait de la meilleure littérature que les oies blanches... ou bien, prenons carrément un personnage de femme bien machiavélique - la marquise d'Espart, sous son jour le plus noir, face à son mari dans "L'interdiction": une tragédie réduite à l'épure, avec un juge intègre coincé entre les deux (si si, il y a un juge intègre dans la comédie humaine, mais impossible de me souvenir de son nom...).


Et pour revenir à cette autre femme fatale qu'est Salomé, Saint-Jean Baptiste, je te conseille d'écouter La danse des sept voiles de Richard Strauss pendant que tu liras Flaubert, ou bien carrément tout son opéra, sur un livret d'Oscar Wilde, que tu peux lire aussi... Mais je dois bien te dire que chez Flaubert, Strauss et Wilde, tu n'échappes malheureusement pas à ton sort funeste ;-).

Lucien
avatar 14/08/2004 @ 11:26:38
Pour te rafraîchir la mémoire, Fée Carabine, le juge intègre de la Comédie humaine, c'est Popinot.

Saint Jean-Baptiste 14/08/2004 @ 18:29:19
Dis, la Fée Carabine, les journées ont combien d'heures en Ontario, 30, 36, 40 ?
Et encore, serait-ce assez pour parler d'Eugénie, écouter Strauss, Beethoven, Janacec, lire Proust, Cohen, Balzac, Flaubert ?Plus, Anna Karénine à re-lire, sans parler d'Einstein !
Et encore Salman Rushdie (ouf !) et en faire une si belle critique !
Tu dois être issue du cyclone qui est passé sur la Floride ? (tout ça c'est pour rire un peu, hein !)
Je vais laisser dormir cette brave Eugénie et suivre ton conseil : je vais tâcher de découvrir les secrets de la Princesse de Cadignan. Tâcher, parce qu'ici les journées ne durent pas si longtemps, et puis maintenant il y a les J-O et il faut bien un peu participer : "notre" Axel Merckx a déjà une médaille!
Eugénie attendra bien, avant de venir animer les débats sur notre site favori. D'autan plus, que Lucien a de nouveau lâché ses chiens à propos d'une autre critique-éclair ! ;-)

Tu crois vraiment que Strauss, Flaubert, et Wilde veulent aussi me couper la tête ? ;-)

Sahkti
avatar 15/08/2004 @ 15:03:51
L'est toujours sur ce site Thomas ou il a pris sa carte d'adhérent ailleurs?

Monique 15/08/2004 @ 15:35:08
Thomas ? Qui c'est Thomas ? Bovary ? C'est qui ? Ici, on parle entre nous, ok ? Voir Faulkner

Monique 15/08/2004 @ 15:44:40
Allons qui se décide ?
Toi Thomas, par exemple ? Allez, vas-y Thomas, fonce !


http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

Fee carabine 16/08/2004 @ 04:53:15
Pour te rafraîchir la mémoire, Fée Carabine, le juge intègre de la Comédie humaine, c'est Popinot.


Merci Lucien!

Comme ma biliothèque se trouve d'un côté de l'Atlantique et moi de l'autre, et que nous serons pas réunies avant décembre, tu m'épargnes quatre longs mois d'insomnies à me torturer les méninges pour retrouver le nom de ce brave juge ;-)!

Fee carabine 16/08/2004 @ 05:31:38
Dis, la Fée Carabine, les journées ont combien d'heures en Ontario, 30, 36, 40 ?


Oui... Mes amis me disent parfois que je suis fatigante... et j'ai encore aggravé mon cas avec ma dernière critique ;-).

Mais il faut un peu mettre les choses en perspective... J'ai commencé à lire avec assiduité sitôt terminé mon apprentissage de l'alphabet (faut dire que les enfances asthmatiques et la lecture, ça fait bon ménage... il y des précédents célèbres ;-)), et j'avais 8 ans la première fois que mes parents m'ont emmenée à l'opéra (c'était à la Monnaie, "Cendrillon" de Jules Massenet avec Frederica von Stade dans le rôle de Cendrillon et Jules Bastin dans celui de son père). En fait, j'accumule des impressions musicales et littéraires depuis des années, et j'ai une assez bonne mémoire (elle a bien un trou de temps en temps - pour preuve ce brave juge Popinot - mais elle est plutôt bonne).

Alors, mes lectures de cette semaine, c'étaient seulement Akutagawa et Harnoncourt. Mes commentaires sur Balzac et Rushdie reposent sur mes souvenirs de lecture d'il y a quelques années... Et je n'aurais sans doute pas écrit de critique des enfants de minuit, s'il n'y avait pas eu celle d'Aaro-Benjamin, mais là, je trouvais dommage de rester sur une impression tellement négative...

Et pour Salomé de Strauss, je l'ai aussi vue à la Monnaie, dans une mise en scène d'une noirceur impressionnante - tout était noir, les décors et les costumes - et José Van Dam dans le rôle de Jochanaan, qu'on ne voyait jamais parce qu'il passe presque tout l'opéra dans son cul de basse-fosse. Le seul moment de répit dans toute cette noirceur, c'était la prière des sadducéens, une famille tout ce qu'il y a de plus normale, papa, maman et les enfants qui se rendent à la synagogue en gambadant, tout de blanc vêtus... La seule touche de lumière et d'humanité dans toute la noirceur et les turpitudes de la cour d'Hérode. Ca m'a marquée malgré que Richard Strauss ne fasse pas partie de mes compositeurs préférés.

Tu crois vraiment que Strauss, Flaubert, et Wilde veulent aussi me couper la tête ? ;-)


Et pour ce qui est de garder ta tête sur tes épaules, je crois que ta seule chance est de trouver un compositeur qui te consacre une musique de ballet (peut-être qu'il existe... je n'en sais rien en fait). Parce que comme le faisait très justement remarquer Prokofiev "Les morts ne dansent pas", c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il laisse vivre Roméo et Juliette... Alors Prokofiev t'aurait sans doute laissé ta tête, mais malheureusement il est lui-même mort et enterré depuis 50 ans... Mais peut-être qu'un autre compositeur partage ses vues sur le sujet ;-).

Fabienne 21/09/2004 @ 14:34:38
Dites les gars, cette discussion est toujours et sempiternellement la même :

Coelho, j'aime pas et c'est normal, cela ne vaut rien
Cartland, j'aime pas et c'est normal, cela ne vaut rien
Queneau, j'aime pas, mais je lui reconnais une certaine qualité
Eco, j'adore, tout le monde lui reconnaît une certaine qualité, mais peu l'aime(nt)

Balzac, Zola, Proust, Verne, Flaubert, on aime ou on n'aime pas en fonction de son caractère, de sa sensibilité et de son éducation, mais on ne peut en aucun cas leur dénier toute qualité... ou alors on n'a rien à faire sur un site de critiques littéraires, parce qu'on n'y connaît rien et qu'on se targue de donner son avis sur le goût des pommes alors que l'on n'a mangé que des poires toute sa vie !

Quand, bon sang, allez-vous enfin séparer le subjectif de l'objectif !


Comment fais-tu pour savoir si, objectivement, un livre est bon ou non ?
Tu vas te demander si le style est capable de provoquer de l'émotion.
Or, avec l'émotion, on retombe dans le subjectif.

Comme quoi, il n'est pas toujours facile de séparer l'objectif du subjectif.

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