Wonderland Avenue de Michael Connelly
Wonderland Avenue de Michael Connelly
( City of bones)
( City of bones)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Critiqué par Sharky, le 17 avril 2002
(Rouen, Inscrite le 8 avril 2002, 52 ans)
Critiqué par Sharky, le 17 avril 2002
(Rouen, Inscrite le 8 avril 2002, 52 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 19 avis)
Cote pondérée : (3 092ème position).
Visites : 9 031 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 19 avis)
Cote pondérée : (3 092ème position).
Visites : 9 031 (depuis Novembre 2007)
un connelly décevant
En fait, les polars de Connelly sont de plus en plus décevants il me semble; j'étais tellement pressée de lire le dernier que la lenteur (pourtant habituelle chez cet auteur)m'a frustrée et, comble du malheur, j'en suis arrivée à sauter des pages, pour finalement lire la fin, histoire de connaître tout de même l'assassin. J'aimerais vraiment qu'un autre lecteur m'assure que ce livre vaut d'être lu!
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Les éditions
-
Wonderland avenue [Texte imprimé], roman Michael Connelly trad. de l'américain par Robert Pépin
de Connelly, Michael Pépin, Robert (Traducteur)
Seuil / Seuil policiers (Paris).
ISBN : 9782020524377 ; 20,30 € ; 08/04/2002 ; 338 p. ; Broché
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Harry Bosch
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Les critiques éclairs (18)
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Tenir ferme
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 16 octobre 2024
Absolument pas d'accord avec la critique principale, ce huitième "Bosch" est une belle réussite, assez sombre, très sombre même (avec des sujets tels que la violence faite aux enfants et la mort de flics, ça n'aide pas à mettre de l'humour), mais que l'on prend énormément de plaisir à lire. Un roman qui se dévore comme les précédents de la série et sans doute comme les suivants, je verrai bien en ce qui me concerne. Mais ce "Wonderland Avenue" (un des quatre "Bosch" qui, à ce jour, n'a apparemment pas été réédité au Livre de Poche et ne reste disponible que chez Points, curieux) est vraiment un très bon cru, un petit régal de plus. Vivement le suivant.
Harry Bosch, opus 8
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 2 novembre 2017
Pas le meilleur plan que de commencer le premier jour de l’année en étant de garde et en devant constater que l’os que le chien d’un particulier vient de trouver dans les bois derrière un lotissement du côté d’Hollywood est un humérus d’enfant ! Non, pas terrible. Surtout quand on a déjà au compteur deux suicides depuis les premières heures de l’année.
Et qui avait été tiré au sort pour assurer la garde ce Premier Janvier ? Hieronymus Bosch, l’inspecteur Harry Bosch, bien sûr.
« À un moment donné, la vieille dame n’avait plus voulu mourir, mais il était trop tard. Elle avait griffé le plâtre et la peinture du mur jusqu’à ne plus avoir d’ongles. Elle avait porté les mains à son cou, luttant pour glisser ses bouts de doigts ensanglantés sous le fil électrique. Elle s’était cassé quatre orteils à force de donner des coups de pieds dans les murs. Elle avait tout essayé et montré tant de détermination à rester en vie qu’Harry Bosch se demanda ce qui avait pu se produire avant. Où était passé sa volonté de vivre et pourquoi l’avait-elle perdue lorsqu’elle avait noué la rallonge de fil électrique autour de son cou et renversé sa chaise d’un coup de pied ? Pourquoi cette volonté s’était-elle dérobée à son esprit ?
Ce n’était pas les questions qu’il soulèverait dans son constat. Mais c’étaient bien celles auxquelles il ne pouvait s’empêcher de penser lorsqu’il se rassit dans sa voiture garée devant la maison de retraite « le splendide », sise dans Sunset Boulevard, à l’est du Hollywood freeway. Il était 16h20 et c’était le premier jour de l’année. Au tirage au sort, il avait hérité du service de garde pour les vacances.
En un plus d'une demi-journée de travail, il avait déjà eu droit à deux suicides, le premier par balle, le second par pendaison. »
Dire qu’il apprécie peu est faible. Il semble plutôt abattu et dégoûté, et l’enquête va se poursuivre dans cette ambiance. On va lui adjoindre une jeune recrue, Julia Brasher, admiratrice du susnommé Bosch, ainsi qu’un dénommé Edgar. Et vogue la galère pour tenter d’élucider un meurtre vieux d’une vingtaine d’années sur la personne d’un petit garçon de dix ans ayant en outre manifestement subi de mauvais traitements. Bien entendu, nous trouvant dans un polar « Boschien » de Michael Connelly, la part belle est faite à l’environnement psychologique des différents protagonistes, qui ne seront jamais ni tout blancs ni tout noirs. Qui douteront, se tromperont, tromperont, … ! Tendance vie réelle, quoi.
L’occasion pour Michael Connelly d’égratigner aussi différentes institutions ; policières, judiciaires, qui seraient tentées de privilégier du « qui parait simple et logique » à la véritable recherche de la vérité, parfois dérangeante, ou de « mettre le couvercle sur la casserole » pour éviter d’éclabousser personnages haut placés ou institutions.
Tout est très humain chez Michael Connelly et ces dérives-là sont hélas très humaines …
Et qui avait été tiré au sort pour assurer la garde ce Premier Janvier ? Hieronymus Bosch, l’inspecteur Harry Bosch, bien sûr.
« À un moment donné, la vieille dame n’avait plus voulu mourir, mais il était trop tard. Elle avait griffé le plâtre et la peinture du mur jusqu’à ne plus avoir d’ongles. Elle avait porté les mains à son cou, luttant pour glisser ses bouts de doigts ensanglantés sous le fil électrique. Elle s’était cassé quatre orteils à force de donner des coups de pieds dans les murs. Elle avait tout essayé et montré tant de détermination à rester en vie qu’Harry Bosch se demanda ce qui avait pu se produire avant. Où était passé sa volonté de vivre et pourquoi l’avait-elle perdue lorsqu’elle avait noué la rallonge de fil électrique autour de son cou et renversé sa chaise d’un coup de pied ? Pourquoi cette volonté s’était-elle dérobée à son esprit ?
Ce n’était pas les questions qu’il soulèverait dans son constat. Mais c’étaient bien celles auxquelles il ne pouvait s’empêcher de penser lorsqu’il se rassit dans sa voiture garée devant la maison de retraite « le splendide », sise dans Sunset Boulevard, à l’est du Hollywood freeway. Il était 16h20 et c’était le premier jour de l’année. Au tirage au sort, il avait hérité du service de garde pour les vacances.
En un plus d'une demi-journée de travail, il avait déjà eu droit à deux suicides, le premier par balle, le second par pendaison. »
Dire qu’il apprécie peu est faible. Il semble plutôt abattu et dégoûté, et l’enquête va se poursuivre dans cette ambiance. On va lui adjoindre une jeune recrue, Julia Brasher, admiratrice du susnommé Bosch, ainsi qu’un dénommé Edgar. Et vogue la galère pour tenter d’élucider un meurtre vieux d’une vingtaine d’années sur la personne d’un petit garçon de dix ans ayant en outre manifestement subi de mauvais traitements. Bien entendu, nous trouvant dans un polar « Boschien » de Michael Connelly, la part belle est faite à l’environnement psychologique des différents protagonistes, qui ne seront jamais ni tout blancs ni tout noirs. Qui douteront, se tromperont, tromperont, … ! Tendance vie réelle, quoi.
L’occasion pour Michael Connelly d’égratigner aussi différentes institutions ; policières, judiciaires, qui seraient tentées de privilégier du « qui parait simple et logique » à la véritable recherche de la vérité, parfois dérangeante, ou de « mettre le couvercle sur la casserole » pour éviter d’éclabousser personnages haut placés ou institutions.
Tout est très humain chez Michael Connelly et ces dérives-là sont hélas très humaines …
Connelly idem à lui-même
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 26 janvier 2012
Michael Connelly nous propose une fois de plus une histoire passionnante, avec son héros le plus utilisé jusqu’à présent, à savoir Harry Bosch.
C’est simple, tout se tient : les évènements se déroulent avec une logique implacable, les différents éléments de l’enquête s’imbriquent parfaitement, le suspense est maintenu jusqu’aux dernières pages, et enfin Bosch est un personnage de plus en plus attachant.
Avec un tel cocktail, on ne peut passer qu’un très agréable moment. Un roman donc à dévorer, comme tous ceux d’ailleurs mettant en scène l’inspecteur Hyeronimus Bosch.
Des ossements humains viennent d’être découverts fortuitement en haut d’une colline tout au bout de Wonderland Avenue. Bosch étant le premier inspecteur sur les lieux, cette affaire est désormais la sienne. Peu importe le temps que cela prendra, c’est avec abnégation et professionnalisme et comme à son habitude, qu’il remplira au mieux sa mission.
C’est simple, tout se tient : les évènements se déroulent avec une logique implacable, les différents éléments de l’enquête s’imbriquent parfaitement, le suspense est maintenu jusqu’aux dernières pages, et enfin Bosch est un personnage de plus en plus attachant.
Avec un tel cocktail, on ne peut passer qu’un très agréable moment. Un roman donc à dévorer, comme tous ceux d’ailleurs mettant en scène l’inspecteur Hyeronimus Bosch.
Des ossements humains viennent d’être découverts fortuitement en haut d’une colline tout au bout de Wonderland Avenue. Bosch étant le premier inspecteur sur les lieux, cette affaire est désormais la sienne. Peu importe le temps que cela prendra, c’est avec abnégation et professionnalisme et comme à son habitude, qu’il remplira au mieux sa mission.
Wonderland Avenue
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 8 août 2011
Tout ce que je demande à un roman policier c'est une bonne intrigue et une surprise sur l'identité du meurtrier. Avec Michael Connelly, je ne suis jamais déçu. C'est mon auteur de polar préféré. J'adore le développement qu'il a fait de son personnage fétiche, l'inspecteur Harry Bosh. Tout le long de ce livre j'ai cherché sans cesse qui était le meurtrier pour ne le savoir qu'à la toute fin. J'ai dévoré le livre en moins d'une semaine.
A part la fin, je dirai "pas mal"
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 26 avril 2011
C'est pour moi le premier Connelly qui peut se lire sans que le fond de l'histoire n'ait de réel lien avec ses enquêtes précédentes, ce qui peut être un plus pour le lecteur qui prend ces œuvres dans le désordre.
Pour l'histoire, j'ai trouvé l'idée différente de ce que je lis d'habitude donc un côté rafraichissant. En revanche, j'ai été déçue par la fin car pas de coup de théâtre, un mobile bancal, une platitude vraiment dommage.
On ne peut pas être parfait tout le temps non plus...
Pour l'histoire, j'ai trouvé l'idée différente de ce que je lis d'habitude donc un côté rafraichissant. En revanche, j'ai été déçue par la fin car pas de coup de théâtre, un mobile bancal, une platitude vraiment dommage.
On ne peut pas être parfait tout le temps non plus...
Ras le bol du héros ou de l'auteur?
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 18 septembre 2006
L'histoire a été résumée, inutile de revenir là-dessus.
Cet épisode de la série Harry Bosch ne m'a pas convaincue à 100%. Je lui reproche certaines longueurs, un sentiment de pesanteur, comme si Connelly, à force de vouloir faire sentir la lassitude de Bosch (et aussi la sienne?) en tartinait des couches pas forcément utiles. D'autant plus que son intrigue repose sur quelques évidences et facilités, du genre identité de l'assassin réel et implication de la soeur. Pas de grande surprise donc en ce qui me concerne, mais toujours un plaisir à lire l'écriture dense et détaillée de Connelly, qui n'a pas son pareil pour poser un décor, un état d'âme ou une tension nerveuse.
La fin laisse évidemment songeur, on se demande quelle suite pourra être donnée à tout cela (mais suite il y a, d'autres livres ont paru depuis lors); je regrette sa rapidité, ce côté un peu bâclé que je reproche parfois à l'auteur qui prend quelques raccourcis malvenus, alors que des passages auraient mérités d'être davantage développés, quitte à en raccourcir d'autres pas indispensables. Le syndrôme du cinéaste à court de pellicule, qui se dépêche de filmer en vitesse les scènes manquantes pour boucler le film... c'est un regret que je formule à l'égar de ce polar.
Mais cela ne m'a pas empêchée de passer un très bon moment lecture, avec l'envie d'arriver au bout du livre pour connaître le fin mot de toutes les histoires comprises entre et dans les lignes.
Cet épisode de la série Harry Bosch ne m'a pas convaincue à 100%. Je lui reproche certaines longueurs, un sentiment de pesanteur, comme si Connelly, à force de vouloir faire sentir la lassitude de Bosch (et aussi la sienne?) en tartinait des couches pas forcément utiles. D'autant plus que son intrigue repose sur quelques évidences et facilités, du genre identité de l'assassin réel et implication de la soeur. Pas de grande surprise donc en ce qui me concerne, mais toujours un plaisir à lire l'écriture dense et détaillée de Connelly, qui n'a pas son pareil pour poser un décor, un état d'âme ou une tension nerveuse.
La fin laisse évidemment songeur, on se demande quelle suite pourra être donnée à tout cela (mais suite il y a, d'autres livres ont paru depuis lors); je regrette sa rapidité, ce côté un peu bâclé que je reproche parfois à l'auteur qui prend quelques raccourcis malvenus, alors que des passages auraient mérités d'être davantage développés, quitte à en raccourcir d'autres pas indispensables. Le syndrôme du cinéaste à court de pellicule, qui se dépêche de filmer en vitesse les scènes manquantes pour boucler le film... c'est un regret que je formule à l'égar de ce polar.
Mais cela ne m'a pas empêchée de passer un très bon moment lecture, avec l'envie d'arriver au bout du livre pour connaître le fin mot de toutes les histoires comprises entre et dans les lignes.
Fatigue (HB - part 8)
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 20 mars 2006
Dés le début on cherche bien évidemment à deviner qui peut bien être le meurtrier du petit garçon. Plusieurs suspects se présentent à nous, puis tout doucement mais sûrement l’intrigue s’effiloche au rythme des chapitres. Rien de bien nouveau dans tout cela, tant au niveau de l’intrigue que du personnage d’Harry Bosch. Il se dégage un sentiment de grande fatigue et d’ennui de la part de l’auteur, sentiment qu’il a très bien su transmettre à son fidèle lecteur. A moins que cela ne vienne de moi, j’ai peut être fait le tour du sujet et comme je n’aime pas trop l’impression du déjà lu.
Un très bon livre, un très bon auteur
Critique de Tristanf (, Inscrit le 7 juillet 2005, 40 ans) - 7 juillet 2005
Bonsoir,
étant un très grand fan de polar, je ne pouvais pas passer à côté de cet auteur de génie. J'ai découvert le polar en lisant précisément ce livre et le style, les personnages, les lieux, tout m'a plu, j'ai accroché, bref je suis fan et je le resterai. Il se pourrait d'ailleurs bien que je chronique bientôt son dernier livre, "Deuil interdit", que je suis en train de lire.
étant un très grand fan de polar, je ne pouvais pas passer à côté de cet auteur de génie. J'ai découvert le polar en lisant précisément ce livre et le style, les personnages, les lieux, tout m'a plu, j'ai accroché, bref je suis fan et je le resterai. Il se pourrait d'ailleurs bien que je chronique bientôt son dernier livre, "Deuil interdit", que je suis en train de lire.
Dérangeant et mieux que le Poète
Critique de Joehill (, Inscrit le 22 juin 2005, 46 ans) - 24 juin 2005
C'est le premier roman de Connelly que j'aie lu et je l'ai trouvé génial. Un peu sombre, dérangeant, mais très bien écrit et structuré. Par curiosité pour l'auteur, je suis ensuite allé lire le Poète... qui m'a franchement déçu.
du bon polar,classique mais efficace
Critique de Jemangeleslivres (, Inscrite le 25 mai 2004, 51 ans) - 23 février 2005
"Wonderland Avenue" est mon premier Connelly et j'avoue avoir eu un peu de mal à me plonger dans l'histoire... L'entrée en matière m'a parue longue et je me suis dit à plusieurs reprises: "c'est donc ça , Connelly? seulement ça? pas de quoi se rouler par terre"... mon choix pour pénétrer dans l'univers de cet auteur et faire connaissance avec son fameux héros Harry Bosch n'était sans doute pas judicieux. On m'avait conseillé de commencer par"le Poète ou "Le Dernier Coyote", mais par esprit de contradiction... les trente premières pages passées, j'ai malgré tout fini par apprécier cette lecture facile, cette intrigue simple,(un obscur meurtre d'enfant vieux de vingt-cinq années) mais pas mal troussée , ce flic assez touchant auquel on s'attache peu à peu...si l'écriture n'a rien d'exceptionnel (basique, sans effet de style particulier), elle est pourtant suffisamment efficace et concise pour accrocher le lecteur: je me suis surprise à avancer de plus en plus rapidement dans ma lecture, curieuse de connaître le dénouement d'un roman que j'étais sur le point d'abandonner quelques pages auparavant. Petite déception toutefois sur la fin, que j'ai trouvée un poil facile...
En conclusion, c'est du bon polar, classique, bien mené, mais pas spectaculaire... j' en essayerais volontiers un autre, pour voir... Peut-être "Le Poète"ou "Le Dernier Coyote"...
En conclusion, c'est du bon polar, classique, bien mené, mais pas spectaculaire... j' en essayerais volontiers un autre, pour voir... Peut-être "Le Poète"ou "Le Dernier Coyote"...
Moyen
Critique de Bud (Lille, Inscrit le 7 janvier 2005, 44 ans) - 7 janvier 2005
C'est le premier Connelly que j'ai lu, et j'ai failli délaisser cet auteur suite à la lecture de ce livre. Heureusement, je me suis penché sur ses anciens livres, bien plus palpitants.
Wonderland Avenue est une enquête policière finalement assez banale, et la relation qu'entretient Bosch avec sa collègue n'apporte vraiment pas grand chose à l'intrigue. Le héros semble fatigué et on ne retrouve pas son dynamisme légendaire.
Seule la fin intéressera les fans de Bosch...
Wonderland Avenue est une enquête policière finalement assez banale, et la relation qu'entretient Bosch avec sa collègue n'apporte vraiment pas grand chose à l'intrigue. Le héros semble fatigué et on ne retrouve pas son dynamisme légendaire.
Seule la fin intéressera les fans de Bosch...
un bon polar
Critique de Teacher (Pulnoy, Inscrit le 4 juillet 2002, 58 ans) - 18 juillet 2004
Ecriture sous certains aspects très cinématographique dans sa thématique, sa technique et son imagerie, on a l'impression de lire un épisode de série télé efficace et au dessus de la moyenne. Mais ce qui est marquant ici, outre une enquête haletante et passionnante -il est difficile de s'arrêter- c'est le traitement réaliste et quasi documentaire du travail des policiers. L'auteur nous en dévoile même les aspects les plus soporifiques et fastidieux. Il montre aussi à quel point le monde médiatique joue un rôle important et est parfois lui même acteur dans les enquêtes et au delà dans la société américaine toute entière. En outre, tous les personnages sont creusés et ont une véritable épaisseur humaine, avec leurs zones d'ombre qui restent , comme dans la vraie vie, dans l'ombre. Et enfin, Michael Connelly nous livre la radioscopie d'une ville : Los Angeles, ville du cinema, du factice.
La mécanique
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 27 janvier 2004
Un polar assez plat utilisant les trucs habituels du genre pour nous mener d'une piste à l'autre. Pas tellement original, mais je ne suis pas prêt à dire qu'il s'agit d'un mauvais roman.
Harry
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 16 octobre 2003
Effectivement, Wonderland avenue n'est pas un mauvais livre. Darius, si c'est ton 1er Harry Bosch et que tu as beaucoup aimé, alors tu va adorer les autres de la série qui sont, à mon avis, bien meilleurs.
Essaie de les lire dans l'ordre et tu apprécieras l'évolution d'Harry. Le 1er : les égouts de Los Angeles. Et un conseil : prends quelques notes sur les personnages importants de chaque livre car beaucoup d'entre eux font des apparitions importantes dans les romans suivants. Ce qui finit par constituer un vrai petit monde avec une histoire cohérente pour l'ensemble de la série.
A noter que depuis le 1er octobre 2003 , le nouvel Harry Bosch est disponible : Lumière morte (Lost Light)
Essaie de les lire dans l'ordre et tu apprécieras l'évolution d'Harry. Le 1er : les égouts de Los Angeles. Et un conseil : prends quelques notes sur les personnages importants de chaque livre car beaucoup d'entre eux font des apparitions importantes dans les romans suivants. Ce qui finit par constituer un vrai petit monde avec une histoire cohérente pour l'ensemble de la série.
A noter que depuis le 1er octobre 2003 , le nouvel Harry Bosch est disponible : Lumière morte (Lost Light)
L'inspecteur Harry a la pêche !
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 15 octobre 2003
Hautement regrettable que la critique principale ait été rédigée par quelqu'un qui s'est contenté d’enregistrer hâtivement les protagonistes cités au début du bouquin, puis qui s'est apaisé en jetant un oeil rapide sur la dernière page, histoire de découvrir l'assassin…
Si j’ose vous exhorter à la lecture de ce polar, vous découvrirez, par le biais d'une enquête policière menée de main de maître par l'inspecteur Harry Bosch,
une multitude de choses sur le monde policier et judiciaire.
Comme par exemple, comment on préfère parfois une enquête bâclée, avec coupable idéal plutôt qu’une autre qui ferait découvrir le vrai délinquant mais qui prendrait décidément trop de temps.
Comment le service communication de la police tronque la vérité sur les circonstances de la mort de l’un de ses agents pour garder "haut" dans l'opinion publique le métier "à risque" de policier.
Comment le monde judiciaire parvient, par un habile détricotage, à désavouer le travail policier, servi pourtant "sur un plateau d'argent".
Pas étonnant que Michael Connelly ait été journaliste de "faits divers" avant de se consacrer à l’écriture de polars.
A la lecture de ce récit, on sent qu’il sait de quoi il parle, l’inspecteur Harry Bosch, c’est lui.
Son expérience passée auprès du monde policier lui a fourni matière à des enquêtes bien ficelées, l'a enjoint à se méfier du tout cuit qui devient suspect, lui a permis d’ignorer ces procureurs naïfs qui s'imaginent que l'affaire est dans le sac en oubliant un peu vite qu’ils vont devoir compter sur la fourberie des avocats prêts à affirmer que le chat noir était blanc pour sauver la tête de leur client.
Quant à l’inspecteur Harry Bosch, que la plupart des critiqueurs semble considérer comme définitivement fini et fatigué, il m’a semblé humain, bien sympathique, consciencieux, disponible, peu avare de son temps, un de ces inspecteurs dont on aimerait qu’il s'occupe de notre affaire le jour où un drame frappera à notre porte.
Je dois avouer qu’il s'agit de la première enquête que je lis de cet auteur.
Il est vrai qu'à la longue, une certaine lassitude finit par s'installer lorsqu’on cumule plusieurs romans rédigés par la même personne.
En tout cas, ce premier contact avec l'enquêteur fétiche Harry Bosch – qui ressemble comme un frère jumeau à l'inspecteur Wallander, cher à l’auteur de polar suédois Henning Mankell - ne m'a pas déçue et m'encourage à en lire au moins un second.
Si j’ose vous exhorter à la lecture de ce polar, vous découvrirez, par le biais d'une enquête policière menée de main de maître par l'inspecteur Harry Bosch,
une multitude de choses sur le monde policier et judiciaire.
Comme par exemple, comment on préfère parfois une enquête bâclée, avec coupable idéal plutôt qu’une autre qui ferait découvrir le vrai délinquant mais qui prendrait décidément trop de temps.
Comment le service communication de la police tronque la vérité sur les circonstances de la mort de l’un de ses agents pour garder "haut" dans l'opinion publique le métier "à risque" de policier.
Comment le monde judiciaire parvient, par un habile détricotage, à désavouer le travail policier, servi pourtant "sur un plateau d'argent".
Pas étonnant que Michael Connelly ait été journaliste de "faits divers" avant de se consacrer à l’écriture de polars.
A la lecture de ce récit, on sent qu’il sait de quoi il parle, l’inspecteur Harry Bosch, c’est lui.
Son expérience passée auprès du monde policier lui a fourni matière à des enquêtes bien ficelées, l'a enjoint à se méfier du tout cuit qui devient suspect, lui a permis d’ignorer ces procureurs naïfs qui s'imaginent que l'affaire est dans le sac en oubliant un peu vite qu’ils vont devoir compter sur la fourberie des avocats prêts à affirmer que le chat noir était blanc pour sauver la tête de leur client.
Quant à l’inspecteur Harry Bosch, que la plupart des critiqueurs semble considérer comme définitivement fini et fatigué, il m’a semblé humain, bien sympathique, consciencieux, disponible, peu avare de son temps, un de ces inspecteurs dont on aimerait qu’il s'occupe de notre affaire le jour où un drame frappera à notre porte.
Je dois avouer qu’il s'agit de la première enquête que je lis de cet auteur.
Il est vrai qu'à la longue, une certaine lassitude finit par s'installer lorsqu’on cumule plusieurs romans rédigés par la même personne.
En tout cas, ce premier contact avec l'enquêteur fétiche Harry Bosch – qui ressemble comme un frère jumeau à l'inspecteur Wallander, cher à l’auteur de polar suédois Henning Mankell - ne m'a pas déçue et m'encourage à en lire au moins un second.
Suite à la critique de Mildex
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 21 octobre 2002
Ce ne sera pas le dernier Harry Bosch ! Le prochain devrait sortir au printemps 2003. Apparemment, Harry ne sera plus dans la police. Connelly a d'ailleurs livré quelques pistes pour le futur d'Harry : soit il travaillera en tant que détective, soit il consacrera son temps à essayer de résoudre les affaires non résolues qui le hantent(pour le bureau du procureur ou pour lui seul ...).
En attendant, le prochain Connelly devrait sortir dans les prochaines semaines. Le titre en anglais est "chasing the dime"
En attendant, le prochain Connelly devrait sortir dans les prochaines semaines. Le titre en anglais est "chasing the dime"
Critique de Mildex (Liège, Inscrit le 5 octobre 2002, 52 ans) - 14 octobre 2002
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Harry Bosch fatigué, Connelly aussi !
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 14 mai 2002
Pour ma part, j'ai jusqu'à ce dernier roman beaucoup apprécié tous les livres de Connelly, mais c'est vrai que cette fois, je l'ai trouvé un peu "fatigué". Un peu comme s'il était las de nous parler de Harry Bosch.
Il ressasse tout son passé, ses traits de caractère sans rien apporter de vraiment nouveau et il semble écrire par habitude une histoire sans réelle nouveauté.
Il est peut être temps pour connelly de laisser Harry un peu de côté ...
Il ressasse tout son passé, ses traits de caractère sans rien apporter de vraiment nouveau et il semble écrire par habitude une histoire sans réelle nouveauté.
Il est peut être temps pour connelly de laisser Harry un peu de côté ...
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