Clairement, ce n'est pas fait pour les livres d'art.
Si tu achètes la version numérique Folio, tu as exactement le même contenu que dans la version papier.
Pour le prêt, tout dépend si le livre est protégé par un DRM ou non. S'il n'est pas protégé, tu peux l'envoyer à qui tu veux. S'il est protégé, il est réservé à un usage personnel : en fait, tu as le droit de copier le livre sur 6 appareils différents. Rien ne t'empêche donc d'envoyer le livre à quelqu'un d'autre si tu n'utilises pas toi-même ces 6 licences.
Si tu achètes la version numérique Folio, tu as exactement le même contenu que dans la version papier.
Pour le prêt, tout dépend si le livre est protégé par un DRM ou non. S'il n'est pas protégé, tu peux l'envoyer à qui tu veux. S'il est protégé, il est réservé à un usage personnel : en fait, tu as le droit de copier le livre sur 6 appareils différents. Rien ne t'empêche donc d'envoyer le livre à quelqu'un d'autre si tu n'utilises pas toi-même ces 6 licences.
Ok, merci.
Les éditions Tallandier éditent des bouquins sans notes ni apparat critique : on est invité à aller les consulter sur internet ! Comment dit-on déjà...? Ah oui : se tirer une balle dans le pied...
;-). Ils doivent bien avoir une idée derrière la tête.
Pas de problème pour prêter les ebooks, on peut le faire jusqu'à 5 fois pour un livre.
@saule, le monde de l'éduitionn'a qu'a se bouger et faire correctement les choses. L'industrie du cinéma et de la musique est restée inactive pendant des années sans réagir à la déferlante numérique. Quand je vois qu'un livre papier coûte 25 euros pour du papier ordinaire et sans interactivité je n'ai pas envie de l'acheter, ce que je fais d'ailleurs. Les écrivains n'ont qu'a réagir en créant des sites internet, des rencontres avec leurs lecteurs, bref assurer le service parès vente. C'est fini de sortir son bouquin et de vivre dessus. Il va falloir se bouger comme l'ont fait les artistes, qui d'ailleurs ne font pas spécialement des concerts par plaisir mais pour garder le même niveau de vie.
Perso le kindle je n'utilise que ça, c'est trop pratique et ergonomique et hyper confortable. Pour moi le papier c'est mort, comme le mange-disques.
@saule, le monde de l'éduitionn'a qu'a se bouger et faire correctement les choses. L'industrie du cinéma et de la musique est restée inactive pendant des années sans réagir à la déferlante numérique. Quand je vois qu'un livre papier coûte 25 euros pour du papier ordinaire et sans interactivité je n'ai pas envie de l'acheter, ce que je fais d'ailleurs. Les écrivains n'ont qu'a réagir en créant des sites internet, des rencontres avec leurs lecteurs, bref assurer le service parès vente. C'est fini de sortir son bouquin et de vivre dessus. Il va falloir se bouger comme l'ont fait les artistes, qui d'ailleurs ne font pas spécialement des concerts par plaisir mais pour garder le même niveau de vie.
Perso le kindle je n'utilise que ça, c'est trop pratique et ergonomique et hyper confortable. Pour moi le papier c'est mort, comme le mange-disques.
Les écrivains n'ont qu'a réagir en créant des sites internet, des rencontres avec leurs lecteurs, bref assurer le service parès vente. C'est fini de sortir son bouquin et de vivre dessus.Il y a belle lurette que beaucoup le font. ("Vivre dessus", quel optimisme !) (Enfin, le service après-vente, c'est aussi et d'abord le travail de l'éditeur.)
Je ne vois pas bien en quoi le numérique changera quoi que ce soit au désintérêt pour la littérature - même si je n'ai rien contre l'e-book.
Quant au prix moyen d'un roman français en grand format, c'est plutôt 17 à 18 euros plutôt que 25 - les prix sont d'ailleurs plus bas qu'il y a sept ou huit ans.
Des livres neufs à euros !!!
Je prends pour exemple le premier livre le plus vendu chez amazon
http://amazon.fr/couleur-sentiments-Kathryn-Stocke…
En revanche nettement moins cher, mais encore trop, en version ebook.
Je prends pour exemple le premier livre le plus vendu chez amazon
http://amazon.fr/couleur-sentiments-Kathryn-Stocke…
En revanche nettement moins cher, mais encore trop, en version ebook.
Les livres traduits sont plus chers en général. Je ne connais pas les chiffres, mais même 17-18 euros me semble beaucoup, je n'avais pas cette impression. Et c'est vrai que la tendance est à la baisse.
J'ai l'impression que la tendance consommatrice, si elle se confirme, va favoriser la diffusion de la médiocrité imprimée, désormais sous forme de tablettes. Les ouvrages significatifs n'auront vraisemblablement pas plus et plutôt moins de lecteurs "numériques". Là encore la "loi" du marché va faire des ravages. Les méga numérisations du genre google n'y changeront rien : on n'aura pas plus de lecteurs de Kant qu'avec le papier, puisque ce sont les pulsions consommatrices qui vont gouverner ; le risque résidant aussi dans le dépérissement du papier par augmentation exponentielle des prix de fabrication (qui sait, on en reviendra peut-être aux copistes...). Le tri va s'opérer de même par la moindre exposition du papier, par la tendance à la dégradation définitive de la culture en chose commerciale, par l'élimination de la culture scolaire jusqu'ici familière, au bénéfice du tout image...
Je ne me suis jamais vraiment intéressé à Kindle, jusqu'à vous lire.
Sur le site d'amazon, on peut télécharger tout Maupassant (58 tomes) pour 2.99 euros !!
Le dernier Grangé est à 18.99 euros en Kindle et 24 euros en papier.
Ca me laisse rêveur, je sens qu'un truc cloche mais je ne sais pas trop quoi - Un Grangé vaut-il 6 fois tout Maupassant ? L'intérêt d'avoir les 58 tomes des oeuvres complètes de Maupassant ? (peut-être est-ce 'avoir' justement), est-ce que "Boule de suif" valant une poignée de centimes verra le nombre de ses lecteurs exploser ?
Dans le prix de vente d'un livre, plus de la moitié représente les parts libraire, distributeur, fabricant... normalement un kindlebook devrait donc être à moins de la moitié du prix du papier, mais ça reste cher quand même surtout qu'on n'a rien à toucher, à sentir, rien sur quoi mettre des auréoles de café, pas de pages à arracher pour un bébé hilare (quelle frustration).
Je pense aussi que l'édition a du souci à se faire, et les auteurs encore plus... Les grosses machines internationales continueront de tourner mais les "petits" auteurs (terme non péjoratif) doivent peut-être envisager une double carrière: des histoires de sorciers, de vampires, d'enfants de Jésus et de curés comploteurs pour faire bouillir la marmite, et de la littérature pour la postérité.
Sur le site d'amazon, on peut télécharger tout Maupassant (58 tomes) pour 2.99 euros !!
Le dernier Grangé est à 18.99 euros en Kindle et 24 euros en papier.
Ca me laisse rêveur, je sens qu'un truc cloche mais je ne sais pas trop quoi - Un Grangé vaut-il 6 fois tout Maupassant ? L'intérêt d'avoir les 58 tomes des oeuvres complètes de Maupassant ? (peut-être est-ce 'avoir' justement), est-ce que "Boule de suif" valant une poignée de centimes verra le nombre de ses lecteurs exploser ?
Dans le prix de vente d'un livre, plus de la moitié représente les parts libraire, distributeur, fabricant... normalement un kindlebook devrait donc être à moins de la moitié du prix du papier, mais ça reste cher quand même surtout qu'on n'a rien à toucher, à sentir, rien sur quoi mettre des auréoles de café, pas de pages à arracher pour un bébé hilare (quelle frustration).
Je pense aussi que l'édition a du souci à se faire, et les auteurs encore plus... Les grosses machines internationales continueront de tourner mais les "petits" auteurs (terme non péjoratif) doivent peut-être envisager une double carrière: des histoires de sorciers, de vampires, d'enfants de Jésus et de curés comploteurs pour faire bouillir la marmite, et de la littérature pour la postérité.
Des livres neufs à euros !!!Très mauvais exemple. Je parlais de livres FRANçAIS. Les livres étrangers sont plus chers à cause du prix de la traduction ; et plus ils sont gros, plus ils sont chers. 22 euros pour un livre étranger de 525 pages, ça confirme tout à fait la moyenne d'un roman français à 17-18 euros.
Je prends pour exemple le premier livre le plus vendu chez amazon
http://amazon.fr/couleur-sentiments-Kathryn-Stocke…
En revanche nettement moins cher, mais encore trop, en version ebook.
le risque résidant aussi dans le dépérissement du papier par augmentation exponentielle des prix de fabrication (qui sait, on en reviendra peut-être aux copistes...).Le fait est que les ventes de livres (je parle de littérature) en chute libre depuis 30 ans, à terme, si elle se poursuit, risque d'entraîner une hausse du prix de l'objet livre. En effet, pour éviter de vendre à perte, l'éditeur est amené à faire des tirages à un nombre plus modeste d'exemplaires ; mais du coup la fabrication de chaque livre individuellement lui revient plus cher et cette augmentation du coût de fabrication risque naturellement d'être répercuté sur le prix de l'exemplaire. Bref, on est mal barrés.
(Pardon pour le charabia.)
L'intérêt d'avoir les 58 tomes des œuvres complètes de Maupassant ? (peut-être est-ce 'avoir' justement), est-ce que "Boule de suif" valant une poignée de centimes verra le nombre de ses lecteurs exploser ?Oui, ça risque de tuer un peu le désir. Dom Juan serait bien misérable dans un monde où toutes les femmes s'offriraient à lui sans résistance.
En effet, pour éviter de vendre à perte, l'éditeur est amené à faire des tirages à un nombre plus modeste d'exemplaires ; mais du coup la fabrication de chaque livre individuellement lui revient plus cher et cette augmentation du coût de fabrication risque naturellement d'être répercuté sur le prix de l'exemplaire. Bref, on est mal barrés.
D'où l'intérêt du numérique.
Entièrement d'accord. Lire un Maupassant, ça se désire, et ça se mérite. On regarde d'abord les critiques sur CL pour voir lequel on va lire. Ensuite on va le chercher dans une belle édition jaunie à la bibliothèque. Ou si on veut avoir l'objet pour l'annoter et le relire après, ou pour le donner, on l'achète pour cinq euros en Folio (et on a les notes et l'analyse en plus). Le plaisir en est doublé.
Ca n'a rien à voir avec ces textes parfois mal scannés, sans notes, qu'on lit sur son "reader".
Ca n'a rien à voir avec ces textes parfois mal scannés, sans notes, qu'on lit sur son "reader".
Oui mais le problème c'est qu'on ne pense qu'au "coût". Et ce ne sont pas ceux qui auront le moins d'argent qui seront concernés par ce moindre coût; le kindle est cher et il faut être au départ vraiment motivé par la lecture car c'est une liseuse seulement.
Ne peut-on un peu réagir en désir. Obtenir un livre uniquement en cliquant sur une touche (même pas une touche..) enlève tout le plaisir de l'Avoir et surtout de la découverte. Un univers de littérature uniquement en numérique me parait effrayant. L'objet (qui détient tant de plaisir à l'intérieur) est supprimé, le plaisir de le posséder, son odeur, son toucher, son mystère. J'ai bien peur de ne pas beaucoup lire sur mon Kindle...:-((
Ne peut-on un peu réagir en désir. Obtenir un livre uniquement en cliquant sur une touche (même pas une touche..) enlève tout le plaisir de l'Avoir et surtout de la découverte. Un univers de littérature uniquement en numérique me parait effrayant. L'objet (qui détient tant de plaisir à l'intérieur) est supprimé, le plaisir de le posséder, son odeur, son toucher, son mystère. J'ai bien peur de ne pas beaucoup lire sur mon Kindle...:-((
Encore une fois pas d'accord avec vous. Je pense qu'il y a deux façons de voir les choses et que le numérique va prendre de l'ampleur. Perso je pense que les petits écrivains ont tout a gagner avec le numérique. Il crée leur site et on peut télécharger le livre sans souci.
Je ne suis personnellement pas attaché au papier, ça prend la poussière et de la place.
Je ne cherche absolumlent pas à vous convaincre de l'interêt du kindle.
Quant à télécharger tout maupassant , pourquoi pas ?
J'aurai tendance à télécharger plein de livres et à les lire au grè de mes humeurs en les ayant toujours au creux de la main.
Je ne suis personnellement pas attaché au papier, ça prend la poussière et de la place.
Je ne cherche absolumlent pas à vous convaincre de l'interêt du kindle.
Quant à télécharger tout maupassant , pourquoi pas ?
J'aurai tendance à télécharger plein de livres et à les lire au grè de mes humeurs en les ayant toujours au creux de la main.
Oui mais le problème c'est qu'on ne pense qu'au "coût". Et ce ne sont pas ceux qui auront le moins d'argent qui seront concernés par ce moindre coût; le kindle est cher et il faut être au départ vraiment motivé par la lecture car c'est une liseuse seulement.
Ne peut-on un peu réagir en désir. Obtenir un livre uniquement en cliquant sur une touche (même pas une touche..) enlève tout le plaisir de l'Avoir et surtout de la découverte. Un univers de littérature uniquement en numérique me parait effrayant. L'objet (qui détient tant de plaisir à l'intérieur) est supprimé, le plaisir de le posséder, son odeur, son toucher, son mystère. J'ai bien peur de ne pas beaucoup lire sur mon Kindle...:-((
Le kindle cher !!!!
J'ai télécharger l'intégralité des souvenirs entomologiques pour rien, tout les Verne pour rien, Tous les Dumas pour rien, mon kindle est largement remboursé.
En effet, pour éviter de vendre à perte, l'éditeur est amené à faire des tirages à un nombre plus modeste d'exemplaires ; mais du coup la fabrication de chaque livre individuellement lui revient plus cher et cette augmentation du coût de fabrication risque naturellement d'être répercuté sur le prix de l'exemplaire. Bref, on est mal barrés.Bien sûr, maintenir des coûts bas est le principal avantage - mais je ne suis pas certain que le prix bas soit un argument de vente imparable pour les objets de désir. Il y a quelques années, je voulais vendre ma voiture et comme j'étais pressé j'avais proposé un prix vraiment bas. Quand au bout de deux ou trois semaines j'ai vu qu'elle ne faisait pas envie, j'ai augmenté le prix et elle est partie tout de suite.
D'où l'intérêt du numérique.
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