Je sursaute moi aussi quand je vois comparés "Mein Kampf" et "le Capital"... Qu'on me cite une seule phrase de Marx appelant au meurtre.
Pour en revenir au beau pays français, chacun sait que le président passe actuellement des vacances toutes simples dans une villa appartenant à sa belle famille, que les ministres travaillent dur pendant ce temps, et que le disque de Carla Bruni est le plus grand triomphe commercial de tous les temps.
Y en a un qui dit le contraire? Viré !
Merci d'avoir sursauté devant la comparaison déplacée de "Mein Kampf" et du "Capital".
Dans le genre plus léger que tu évoques ensuite, c'est moins de la censure que de l'auto censure ce qui est peut-être d'ailleurs la pire forme de censure, celle des courtisans ou des peureux. Les exemples que tu cites sont quand même moins ridicules que les palinodies du ministre des affaires étrangères dont la fin de carrière comme avaleur de couleuvres est tristement pitoyable
Qu'on me cite une seule phrase de Marx appelant au meurtre.
Et faut-il censurer les évangiles sous prétexte qu'il s'est trouvé des allumés prompts à allumer des bûchers au nom du Christ ?
Qu'y a-t-il de commun entre Marx et Staline ou Mao ?
Et faut-il censurer les évangiles sous prétexte qu'il s'est trouvé des allumés prompts à allumer des bûchers au nom du Christ ?
Qu'y a-t-il de commun entre Marx et Staline ou Mao ?
Le communisme...( je sais, c'est petit).
Il forme le triangle parfait : la tête pensante, le dictateur sanguinaire du soleil levant et le dictateur sanguinaire de l'occident.
Mais les Evangiles, c'est autre chose, c'est spirituel, le communisme, c'est de l'économie; là par contre j'arriverais pas à comparer ces deux "cas"(faute de trouver une meilleure expression)car ça ne fonctionne pas sur le même plan.
Qu'y a-t-il de commun entre Marx et Staline ou Mao ?
Le communisme...( je sais, c'est petit).
Il forme le triangle parfait : la tête pensante, le dictateur sanguinaire du soleil levant et le dictateur sanguinaire de l'occident.
Mais les Evangiles, c'est autre chose, c'est spirituel, le communisme, c'est de l'économie; là par contre j'arriverais pas à comparer ces deux "cas"(faute de trouver une meilleure expression)car ça ne fonctionne pas sur le même plan.
Pas comparable évidemment, sauf qu'on peut toujours faire n'importe quoi au nom de ceux qui ne sont plus là.
Prince Jean, tu sais qu'il y a des chrétiens marxistes ?
http://lcr-lagauche.be/cm/index.php/…
Les évèques du Brésil :
"Il faut vaincre le capitalisme: c'est le plus grand mal, le péché accumulé, la racine pourrie, l'arbre qui produit tous les fruits que nous connaissons si bien: la pauvreté, la faim, la maladie, la mort. Pour cela, il faut que la propriété privée des moyens de production (usines, terre, commerce, banques) soit dépassée." (Obispos Latinoamericanos, 1978, p. 71).
http://lcr-lagauche.be/cm/index.php/…
Les évèques du Brésil :
"Il faut vaincre le capitalisme: c'est le plus grand mal, le péché accumulé, la racine pourrie, l'arbre qui produit tous les fruits que nous connaissons si bien: la pauvreté, la faim, la maladie, la mort. Pour cela, il faut que la propriété privée des moyens de production (usines, terre, commerce, banques) soit dépassée." (Obispos Latinoamericanos, 1978, p. 71).
Comme je l'ai dit dans un autre post, ce sont les excès du capitalisme qui sont néfastes mais pas le système en lui-même.
Entreprendre,créer de nouveaux services,fonder une fabrique ou un magasin, c'est tout a fait formidable. C'est une aventure humaine et parfois familiale exaltante.
Le magasin de mon grand père fût fondé en 1884. Chaque generation s'est attaché a le faire evoluer.
mon arrière grand pere paternel/maternelle lorsqu'il rentre du québec en 1914 fonde en 1918 une usine sans le sous! Il était valet en ferme a 8 ans!
J'ai d'autres exemples en tête et dire que les patrons sont pouris c'est de l'ignorance. il ne faut pas confondre la finance ou les pdg només en conseille des ministres (eads-air france....) et les vrais patrons qui prennent des risques, se bagarrent avec les banques,la concurrence venue de l'est,ect...
Ouï je croîs que l'application du das kapital est dangereuse,elle est contraire a la liberté. Pour ce qui est de Mein Kampf je ne l'ai jamais lu et c'est mieux comme cela,je déteste les propos de haine et de racisme. J'ai toujours trouvé la violence moche.
Entreprendre,créer de nouveaux services,fonder une fabrique ou un magasin, c'est tout a fait formidable. C'est une aventure humaine et parfois familiale exaltante.
Le magasin de mon grand père fût fondé en 1884. Chaque generation s'est attaché a le faire evoluer.
mon arrière grand pere paternel/maternelle lorsqu'il rentre du québec en 1914 fonde en 1918 une usine sans le sous! Il était valet en ferme a 8 ans!
J'ai d'autres exemples en tête et dire que les patrons sont pouris c'est de l'ignorance. il ne faut pas confondre la finance ou les pdg només en conseille des ministres (eads-air france....) et les vrais patrons qui prennent des risques, se bagarrent avec les banques,la concurrence venue de l'est,ect...
Ouï je croîs que l'application du das kapital est dangereuse,elle est contraire a la liberté. Pour ce qui est de Mein Kampf je ne l'ai jamais lu et c'est mieux comme cela,je déteste les propos de haine et de racisme. J'ai toujours trouvé la violence moche.
Personnellement la censure je suis contre, même lorsqu'il s'agit de révisionnisme ou de discriminations. Il me semble qu'on en avait déjà parlé dans un autre post il y a quelques temps d'ailleurs.
Je trouve qu'arguez du fait que les gens ne sont pas capables de faire la part des choses n'est pas suffisant pour admettre la censure.
Pour que les gens puissent acquérir un esprit critique il faut qu'un maximum d'informations soient disponibles, même des fausses informations justement. On n'éduque pas quelqu'un en l'empêchant de se tromper. Se tromper fait partie du processus d'apprentissage. Et ça à mon avis ça suffit a disqualifier toute forme de censure. :o)
Je trouve qu'arguez du fait que les gens ne sont pas capables de faire la part des choses n'est pas suffisant pour admettre la censure.
Pour que les gens puissent acquérir un esprit critique il faut qu'un maximum d'informations soient disponibles, même des fausses informations justement. On n'éduque pas quelqu'un en l'empêchant de se tromper. Se tromper fait partie du processus d'apprentissage. Et ça à mon avis ça suffit a disqualifier toute forme de censure. :o)
Virgile, je ne peux pas partager ton point de vue. Faire des expériences pour se former, très bien mais il y a des limites. Si je suis contre la censure je ne suis pas pour tout permettre et donc en l'occurence tout écrire. Eh bien oui il faut reconnaître que des esprits faibles peuvent être influencés par des théories sordides ou ignobles ou des relations d'actes criminels. Au nom de quelle liberté faut-il les publier? Celle de l'auteur qui se dédouanera toujours ou du lecteur qui peut en devenir victime? Je comprends tout à fait qu'on ne puisse en France dire et écrire des contre-vérités sur la Shoa. Je comprends qu'on puisse interdire exceptionnellement tel ou tel livre, tel ou tel film. Je sais la frontière dangereuse et les pouvoirs publics parfois se ridiculisent en censurant mais c'est le prix à payer pour pouvoir continuer à vivre dans une société où liberté n'est pas licence. Et aux citoyens d'être vigilants contre toute dérive d'où qu'elle vienne.
Je suis assez d'accord avec Virgile.
Pour moi, un gouvernement dans un état libre comme le notre ne peut pas censurer. La censure est avant tout quelque chose de moral ( donc il est normal que les institutions religieuses utilisent cette "censure"). Je sais que le président utilise depuis peu cette notion de "morale" dans ses discours. Mais la politique n'est pas une question de morale ou même d'éthique, c'est une question de pouvoir.
Car si l'on pousse la réflexion à une limite extrême, notre état est une république (versée dans le capitaliste) il est donc normal d'interdire certains livres considérés comme dangereux pour la population, mais si on est un état communiste, il sera donc parfaitement logique que l'on interdise la Bible, puisqu'Elle est dangereuse pour les citoyens de cet Etat, et si c'est un état d'extrème droite, on retire les oeuvres de Proust ou de Camus,etc ect...Est-normal?(perso je crois pas...)
Et puis franchement, au plus on interdit un livre au plus les gens le lisent, juste par curiosité. Alors, je ne pense pas que la censure soit une solution de choix, mais bon...
Pour moi, un gouvernement dans un état libre comme le notre ne peut pas censurer. La censure est avant tout quelque chose de moral ( donc il est normal que les institutions religieuses utilisent cette "censure"). Je sais que le président utilise depuis peu cette notion de "morale" dans ses discours. Mais la politique n'est pas une question de morale ou même d'éthique, c'est une question de pouvoir.
Car si l'on pousse la réflexion à une limite extrême, notre état est une république (versée dans le capitaliste) il est donc normal d'interdire certains livres considérés comme dangereux pour la population, mais si on est un état communiste, il sera donc parfaitement logique que l'on interdise la Bible, puisqu'Elle est dangereuse pour les citoyens de cet Etat, et si c'est un état d'extrème droite, on retire les oeuvres de Proust ou de Camus,etc ect...Est-normal?(perso je crois pas...)
Et puis franchement, au plus on interdit un livre au plus les gens le lisent, juste par curiosité. Alors, je ne pense pas que la censure soit une solution de choix, mais bon...
Si je suis contre la censure je ne suis pas pour tout permettre et donc en l'occurence tout écrire.
Euh, de mon côté j'ai l'impression que ca veut dire que tu es pour la censure sans l'assumer. ;o)
Eh bien oui il faut reconnaître que des esprits faibles peuvent être influencés par des théories sordides ou ignobles ou des relations d'actes criminels. Au nom de quelle liberté faut-il les publier?
La liberté d'expression c'est pas suffisant? :o)
.
Celle de l'auteur qui se dédouanera toujours ou du lecteur qui peut en devenir victime?
Un auteur devra toujours assumer ses propos si ils violent la loi il me semble. En dehors de ça pour le lecteur comme dit Smokey les livres interdits n'en sont que plus attirants...
Je comprends tout à fait qu'on ne puisse en France dire et écrire des contre-vérités sur la Shoa. Je comprends qu'on puisse interdire exceptionnellement tel ou tel livre, tel ou tel film. Je sais la frontière dangereuse et les pouvoirs publics parfois se ridiculisent en censurant mais c'est le prix à payer pour pouvoir continuer à vivre dans une société où liberté n'est pas licence. Et aux citoyens d'être vigilants contre toute dérive d'où qu'elle vienne.
Ca veut dire quoi la liberté n'est pas licence? Je ne comprends pas cette expression. Si c'est aux citoyens d'être vigilants pourquoi l'état tente t'il de s'y substituer par la censure? :o)
Je suis assez d'accord avec Virgile.
Pour moi, un gouvernement dans un état libre comme le notre ne peut pas censurer. La censure est avant tout quelque chose de moral ( donc il est normal que les institutions religieuses utilisent cette "censure"). Je sais que le président utilise depuis peu cette notion de "morale" dans ses discours. Mais la politique n'est pas une question de morale ou même d'éthique, c'est une question de pouvoir.
Car si l'on pousse la réflexion à une limite extrême, notre état est une république (versée dans le capitaliste) il est donc normal d'interdire certains livres considérés comme dangereux pour la population, mais si on est un état communiste, il sera donc parfaitement logique que l'on interdise la Bible, puisqu'Elle est dangereuse pour les citoyens de cet Etat, et si c'est un état d'extrème droite, on retire les oeuvres de Proust ou de Camus,etc ect...Est-normal?(perso je crois pas...)
Et puis franchement, au plus on interdit un livre au plus les gens le lisent, juste par curiosité. Alors, je ne pense pas que la censure soit une solution de choix, mais bon...
Oui la politique est une affaire de pouvoir mais le pouvoir doit être légitime, au moins en démocratie, et doit être cohérent avec une vision morale. C'est pourquoi je peux comprendre ( et approuver) qu'un pouvoir interdise un livre qui inciterait à la pédophilie ou nierait les chambres a gaz.
La différence entre une démocratie et une dictature pour reprendre tes exemples repose notamment sur le fait que dans une dictature la censure est le fait d'un prince qui n'a aucun compte à rendre alors que dans une démocratie les éventuels interdits sont définis par la loi votée par le parlement qui est l'émanation du peuple souverain, comme on dit.
Ainsi les lois Gayssot ou Taubira, en France, quoiqu'on en pense par ailleurs, ont été votées par le parlement et par là sont l'expression du peuple et qu'il existe un recours devant la justice si le pouvoir excède ses droits en ce domaine comme en d'autres. Mais bien évidemment ceci évolue dans le temps et ce qui est vrai aujourd'hui peut être remis en cause demain. Ainsi en est-il de l'évolution de l'opinion sur la mort ou le suicide assisté qui sont avant tout des problèmes moraux mais que le politique doit prendre en compte.
Quant à la censure qui exciterait la curiosité, tu as raison et c'est pourquoi il faut manier cet outil avec une extrême intelligence. Et je reconnais que ce n'est pas toujours le cas (ex il y a une trentaine d'années, l'interdiction du film "La religieuse" d'après Diderot).
C'est plus compliqué que ça, Virgile: je suis contre la censure (et totalement contre la censure politique) mais je reconnais qu'on ne peut pas, au nom de la liberté d'expression, tout publier. Il y a des lois ou des règles morales qu'on ne peut pas transgresser. Voir les exemples que j'ai donnés à Smokey.
Non.
Toi même tu fais référence à la loi. Or c'est la loi qui définit, ou essaie de définir les domaines qui peuvent faire l'objet de censure.
Pour moi, mais je m'exprime peut-être mal, la licence c'est la liberté de tout faire ou tout dire, ou écrire, sans aucune sanction (la liberté du renard dans le poulailler) alors que ma liberté a pour limite le respect de la tienne. Et c'est en celà que la loi devrait être par définition le meilleur instrument de défense du plus faible.
Eh bien oui il faut reconnaître que des esprits faibles peuvent être influencés par des théories sordides ou ignobles ou des relations d'actes criminels. Au nom de quelle liberté faut-il les publier?
La liberté d'expression c'est pas suffisant? :o)
.
Non.
Celle de l'auteur qui se dédouanera toujours ou du lecteur qui peut en devenir victime?
Un auteur devra toujours assumer ses propos si ils violent la loi il me semble. En dehors de ça pour le lecteur comme dit Smokey les livres interdits n'en sont que plus attirants...
Toi même tu fais référence à la loi. Or c'est la loi qui définit, ou essaie de définir les domaines qui peuvent faire l'objet de censure.
Je comprends tout à fait qu'on ne puisse en France dire et écrire des contre-vérités sur la Shoa. Je comprends qu'on puisse interdire exceptionnellement tel ou tel livre, tel ou tel film. Je sais la frontière dangereuse et les pouvoirs publics parfois se ridiculisent en censurant mais c'est le prix à payer pour pouvoir continuer à vivre dans une société où liberté n'est pas licence. Et aux citoyens d'être vigilants contre toute dérive d'où qu'elle vienne.
Ca veut dire quoi la liberté n'est pas licence? Je ne comprends pas cette expression. Si c'est aux citoyens d'être vigilants pourquoi l'état tente t'il de s'y substituer par la censure? :o)
Pour moi, mais je m'exprime peut-être mal, la licence c'est la liberté de tout faire ou tout dire, ou écrire, sans aucune sanction (la liberté du renard dans le poulailler) alors que ma liberté a pour limite le respect de la tienne. Et c'est en celà que la loi devrait être par définition le meilleur instrument de défense du plus faible.
Entre la liberté d'expression et la licence qui se permet de dire le faux comme le vrai, la différence est pourtant bien compréhensible.
C'est un peu simpliste de dire : le public doit être vigilent, le public doit être suffisamment formé. Tout le monde sait qu'il ne l'est pas, le plus souvent par manque d'information.
Dans l'exemple pris par Smockey : l'Holocauste au Scanner, à l'entendre, les chiffres du livre étaient crédibles et, à en croire Micharlemagne, ils sont trafiqués.
Ça démontre que ceux qui n'ont pas accès aux chiffres officiels peuvent se laisser abuser par un livre. L'intelligence et la "formation du public" n'ont rien à voir la-dedans.
Donc il me semble qu'une censure pour les livres sur la Shoa soit un mal nécessaire.
Il sort régulièrement des livres sur des personnages contemporains qui sont bourrés de calomnies ignobles. Les livres scandaleux trouvent toujours leur audience.
Il sort aussi des livres sur des sujets comme les guerres d'Alger, ou du Viet-Nam, ou sur les colonies qui sont des tissus de mensonges. Moi je voudrais que ces livres soient interdits mais la censure n'est pas possible parce qu'il n'existe pas d'autorité suffisamment intègre pour l'appliquer.
Et puis, quelle autorité pourrait aujourd'hui se permettre de déclarer : je détiens la Vérité ?
C'est un peu simpliste de dire : le public doit être vigilent, le public doit être suffisamment formé. Tout le monde sait qu'il ne l'est pas, le plus souvent par manque d'information.
Dans l'exemple pris par Smockey : l'Holocauste au Scanner, à l'entendre, les chiffres du livre étaient crédibles et, à en croire Micharlemagne, ils sont trafiqués.
Ça démontre que ceux qui n'ont pas accès aux chiffres officiels peuvent se laisser abuser par un livre. L'intelligence et la "formation du public" n'ont rien à voir la-dedans.
Donc il me semble qu'une censure pour les livres sur la Shoa soit un mal nécessaire.
Il sort régulièrement des livres sur des personnages contemporains qui sont bourrés de calomnies ignobles. Les livres scandaleux trouvent toujours leur audience.
Il sort aussi des livres sur des sujets comme les guerres d'Alger, ou du Viet-Nam, ou sur les colonies qui sont des tissus de mensonges. Moi je voudrais que ces livres soient interdits mais la censure n'est pas possible parce qu'il n'existe pas d'autorité suffisamment intègre pour l'appliquer.
Et puis, quelle autorité pourrait aujourd'hui se permettre de déclarer : je détiens la Vérité ?
Yop, je repasse par ici alors voila une petite réponse à Jlc et SJB (que de consonnes, j'achète une voyelle! ;oD)!
Je ne connaissais pas cette définition de licence donc merci pour la précision, tu ne t'exprimes pas plus mal que n'importe qui mais comme je préfère demander quand je comprends pas un truc parce que chacun donne un peu un sens différents au mots même si ce sont souvent des nuances peu importantes. :o)
En matière de liberté d'expression il me semble qu'on devrait pouvoir tout dire tant qu'on n'insulte pas gratuitement quelqu'un (et encore les insultes sont quand même souvent salutaires si elles servent à décharger une agressivité autrement que par des coups ou des bombes :op). Or si des gens écrivent des bouquins niant la shoah ou disant que telle race est supérieure à une autre ou que l'homme n'a jamais mis le pied sur la lune ou qu'il y a une vie après la mort ou que sais je encore, si ils le disent de bonne foi en s'appuyant sur des faits ou ce qu'ils prennent pour des faits j'estime qu'il n'y a pas de raisons de les empêcher de s'exprimer, j'estime que cela ne nuit pas à la liberté des autres. Peut-être pourrais tu m'éclairer sur la façon dont tu penses que cela nuit à la liberté des autres Jlc?
Je fais en effet référence à la loi dans mon post précédent mais ça ne veut pas dire pour autant que je trouve toutes les lois justes ou inattaquables hein. :o)
En effet SJB le public n'est pas suffisamment informé, mais c'est une constatation qu'on peut faire sur tous les sujets il me semble alors pourquoi en censurer certains?
Comme tu le dis très bien il n'y a pas d'autorité détenant la vérité suprême, ou alors si il y en a une je ne l'ai pas encore vu se manifester! ;o)
Je ne connaissais pas cette définition de licence donc merci pour la précision, tu ne t'exprimes pas plus mal que n'importe qui mais comme je préfère demander quand je comprends pas un truc parce que chacun donne un peu un sens différents au mots même si ce sont souvent des nuances peu importantes. :o)
En matière de liberté d'expression il me semble qu'on devrait pouvoir tout dire tant qu'on n'insulte pas gratuitement quelqu'un (et encore les insultes sont quand même souvent salutaires si elles servent à décharger une agressivité autrement que par des coups ou des bombes :op). Or si des gens écrivent des bouquins niant la shoah ou disant que telle race est supérieure à une autre ou que l'homme n'a jamais mis le pied sur la lune ou qu'il y a une vie après la mort ou que sais je encore, si ils le disent de bonne foi en s'appuyant sur des faits ou ce qu'ils prennent pour des faits j'estime qu'il n'y a pas de raisons de les empêcher de s'exprimer, j'estime que cela ne nuit pas à la liberté des autres. Peut-être pourrais tu m'éclairer sur la façon dont tu penses que cela nuit à la liberté des autres Jlc?
Je fais en effet référence à la loi dans mon post précédent mais ça ne veut pas dire pour autant que je trouve toutes les lois justes ou inattaquables hein. :o)
En effet SJB le public n'est pas suffisamment informé, mais c'est une constatation qu'on peut faire sur tous les sujets il me semble alors pourquoi en censurer certains?
Comme tu le dis très bien il n'y a pas d'autorité détenant la vérité suprême, ou alors si il y en a une je ne l'ai pas encore vu se manifester! ;o)
Virgile, je vais te répondre sur trois points - en attendant les lumières de Jlc.
En commençant par la dernière :
Une autorité qui prétendait détenir la vérité suprême : il y a eu jusque naguère, l'Église qui avait inventé l'index...
Nous sommes d'accord que le public ne peut pas être bien informé sur tout. Et donc pourquoi censurer certains sujets et pas d'autres.
Je pense que ton principe est bon ; mais, selon moi, ça doit se faire au nom du bon sens.
Il y a des sujets trop douloureux dont trop de témoins souffrent encore aujourd'hui. Comme la Shoa, la guerre d'Algérie, le Viet-Nam, les colonies, la collaboration ou le 11 septembre.
C'est inutile de remuer des plaies ouvertes. Ce sont des sujets dits, tabous. On ne peut pas inventer des histoires fausses sur ces sujets-là, ni des calomnies qui font souffrire des gens encore aujourd'hui.
Dans cent cinquante ans on pourra en parler, comme de Waterloo, sans faire de sentiment, et sans censure, du moins, je l'espère.
Et la troisième chose, c'est la plus importante : tu fais toi-même une restriction au principe de non-censure : tu dis : les auteurs "de bonne foi".
Justement, la censure tâche de censurer les auteurs de mauvaise foi – et pas les autres. Parce que fondamentalement, c'est la mauvaise foi qui est – ou devrait – être toujours interdite.
En commençant par la dernière :
Une autorité qui prétendait détenir la vérité suprême : il y a eu jusque naguère, l'Église qui avait inventé l'index...
Nous sommes d'accord que le public ne peut pas être bien informé sur tout. Et donc pourquoi censurer certains sujets et pas d'autres.
Je pense que ton principe est bon ; mais, selon moi, ça doit se faire au nom du bon sens.
Il y a des sujets trop douloureux dont trop de témoins souffrent encore aujourd'hui. Comme la Shoa, la guerre d'Algérie, le Viet-Nam, les colonies, la collaboration ou le 11 septembre.
C'est inutile de remuer des plaies ouvertes. Ce sont des sujets dits, tabous. On ne peut pas inventer des histoires fausses sur ces sujets-là, ni des calomnies qui font souffrire des gens encore aujourd'hui.
Dans cent cinquante ans on pourra en parler, comme de Waterloo, sans faire de sentiment, et sans censure, du moins, je l'espère.
Et la troisième chose, c'est la plus importante : tu fais toi-même une restriction au principe de non-censure : tu dis : les auteurs "de bonne foi".
Justement, la censure tâche de censurer les auteurs de mauvaise foi – et pas les autres. Parce que fondamentalement, c'est la mauvaise foi qui est – ou devrait – être toujours interdite.
Salut SJB, des gens qui ont prétendus détenir la vérité suprême bien sûr il y en a eu et il y en a et il y en aura sans doute toujours, mais ça reste une prétention hein et je ne la trouve pas légitime. :o)
Les tabous pour moi c'est un peu comme la censure, je n'en vois pas bien l'intérêt. Ca sert à ménager la susceptibilité de certains? Il faut voir alors ce qu'on décide de privilégier: la liberté d'expression ou la susceptibilité. Qui souffre le plus entre une personne qu'on empêche de parler et une personne qui ne supporte pas qu'on parle de certaines choses? Je ne répondrai pas à cette question mais si je ne vois aucun recours à quelqu'un qu'on empêche de parler je sais que celui que certaines paroles choque peut toujours se boucher les oreilles. ;o)
Quant à ton troisième point je ne voyais pas de restriction à mon principe de non censure en parlant d'auteurs de bonne foi pour la bonne et simple raison que comme dans les affaires criminelles tout le monde est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire. Et prouver la mauvaise fois de quelqu'un me semble très difficile pour ne pas dire impossible... ce qui explique mon rejet de la censure. Voila mon petit avis sur la question. :o)
Les tabous pour moi c'est un peu comme la censure, je n'en vois pas bien l'intérêt. Ca sert à ménager la susceptibilité de certains? Il faut voir alors ce qu'on décide de privilégier: la liberté d'expression ou la susceptibilité. Qui souffre le plus entre une personne qu'on empêche de parler et une personne qui ne supporte pas qu'on parle de certaines choses? Je ne répondrai pas à cette question mais si je ne vois aucun recours à quelqu'un qu'on empêche de parler je sais que celui que certaines paroles choque peut toujours se boucher les oreilles. ;o)
Quant à ton troisième point je ne voyais pas de restriction à mon principe de non censure en parlant d'auteurs de bonne foi pour la bonne et simple raison que comme dans les affaires criminelles tout le monde est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire. Et prouver la mauvaise fois de quelqu'un me semble très difficile pour ne pas dire impossible... ce qui explique mon rejet de la censure. Voila mon petit avis sur la question. :o)
Tu parles de susceptibilité, Virgile, moi je parlais de souffrances.
Je respecte ton avis mais il faut comprendre que la censure est parfois un mal nécessaire.
Ceux qui ont souffert de la Shoa, par exemple, et qui entendent dire que «les fours crématoires c'est une bagatelle de l'Histoire», ça les fait souffrire. Ce n'est pas de la susceptibilité.
Et à quoi bon développer ce genre de thèses à longueur de livre, si ce n'est pour défendre des idéologies racistes ou nazies.
Ça ne peut que provoquer des haines, des souffrances, et ça risque de faire des dégâts dans le public, qui, comme tu le sais, est mal informé.
C'est vrai qu'il est difficile de distinguer la mauvaise foi de l'erreur involontaire.
Beaucoup de gens écrivent sur des sujets porteurs (la religion, par exemple) mais ce n'est pas leur spécialité et ils font des erreurs, peut-être sans s'en rendre compte. Quoique la sensation et le scandale, ça fait toujours mieux vendre.
D'autres auteurs défendent une cause et sont de mauvaise foi. Ils manipulent les textes et ils en inventent ; ils font de fausses citations mélangées avec des vraies.
Si bien que c'est difficile de démêler le vrai du faux.
Je pense qu'il faut toujours essayer de savoir qui écrit et pourquoi il écrit.
Je respecte ton avis mais il faut comprendre que la censure est parfois un mal nécessaire.
Ceux qui ont souffert de la Shoa, par exemple, et qui entendent dire que «les fours crématoires c'est une bagatelle de l'Histoire», ça les fait souffrire. Ce n'est pas de la susceptibilité.
Et à quoi bon développer ce genre de thèses à longueur de livre, si ce n'est pour défendre des idéologies racistes ou nazies.
Ça ne peut que provoquer des haines, des souffrances, et ça risque de faire des dégâts dans le public, qui, comme tu le sais, est mal informé.
C'est vrai qu'il est difficile de distinguer la mauvaise foi de l'erreur involontaire.
Beaucoup de gens écrivent sur des sujets porteurs (la religion, par exemple) mais ce n'est pas leur spécialité et ils font des erreurs, peut-être sans s'en rendre compte. Quoique la sensation et le scandale, ça fait toujours mieux vendre.
D'autres auteurs défendent une cause et sont de mauvaise foi. Ils manipulent les textes et ils en inventent ; ils font de fausses citations mélangées avec des vraies.
Si bien que c'est difficile de démêler le vrai du faux.
Je pense qu'il faut toujours essayer de savoir qui écrit et pourquoi il écrit.
D'autres auteurs défendent une cause et sont de mauvaise foi. Ils manipulent les textes et ils en inventent ; ils font de fausses citations mélangées avec des vraies.
Si bien que c'est difficile de démêler le vrai du faux.
Je pense qu'il faut toujours essayer de savoir qui écrit et pourquoi il écrit.
Oui. Et c'est encore plus vrai depuis Internet.
Ben quand on est susceptible on en souffre il me semble SJB donc je crois qu'on parlais de la même chose. :o)
Je ne nie pas que c'est bien de s'interroger en lisant sur qui écrit et pourquoi mais qu'il n'y aie pas de censure n'empêcherait pas ces interrogations.
Je ne nie pas que c'est bien de s'interroger en lisant sur qui écrit et pourquoi mais qu'il n'y aie pas de censure n'empêcherait pas ces interrogations.
Sur le principe je suis d'accord avec Virgile mais il y a des exceptions : atteinte à la vie privée, désir de faire souffrir, mensonge avéré. Quoique, est est-ce qu'on peut mentir ? est-ce illégal ? Par exemple si je fais un livre en disant que la terre est carrée, j'imagine que la censure pourrait l'interdire. Donc si quelqu'un écrit des choses fausses, de manière avérée, je trouve que c'est normal qu'on interdise son livre. C'était apparemment le cas pour le livre dont parlait Smokey, donc je trouve qu'il faut interdire ce livre.
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