Les imprimeurs coutent de moins en moins cher, tout d'abord parce qu'ils sont trés nombreux, du franchisé à l'artisan local, en passant par les PME de toutes tailles, et qu'ils sont en concurrence.
Croyez moi, ou jetez un oeil sur Docteur Watson ( le site consacré à la petite édition vue de l'éditeur ), étre commercial dans l'imprimerie de nos jours est une rude mission consistant à harceler les clients potentiels, et sacrifier les marges.
C'est à tel point que les plus malins commencent à s"équiper en numérique pour répondre à la demande grandissante des autoédités, soit faire des petits prix sur de la petite quantité à la demande.
Devant un marché aussi prometteur, on peut supposer que les salons, les foires aux livres, vont se multiplier : les municipalités y trouvant leur compte sous couvert de culture. Que de plus en plus d'auteurs vont déferler sur ces marchés parralléles, que tôt ou tard, la grande distribution va se dire que ..., ma foi, hein.
ET encore une fois : Dieu reconnaitra les siens, ou alors c'est le lecteur devra se recommander à Dieu pour y trouver sa nourriture spirituelle quotidienne.
Poourquoi pas ! si les ventes critiques peuvent donner aux écrivains l'envie ou la nécessité de faire plus de salons, d'être plus proches de leurs lecteurs et bien pourquoi pas ? Un peu comme pour la musique ou le téléchargement a contraint les auteurs à plus de concert. J'ai souvent parlé ici de l'arnaque d'un CD a 20 euros et idem our le livre 23 euros, je ne suis pas acheteur.
Plus proche du lecteur ! Celà demande réflexion, car tout dépend de ce que l'on écrit.
Belle littérature, roman d'amour, Harlequin, pire du Musso ou du Levy...Aucun probléme pour bavarder avec son lecteur, où sa Françoise Doussot par exemple, sans oublier Marie-Chantal, sans oublier Ginette.
Mes collégues du polar à intrigue ou du thriller qui tue sa race écrit par des facteurs - trés bien, on peut parler suspense, angoisse, frisson,etc
Mais dans mon cas, j'hésite par bienséance, ou alors faut que je me procure un costard de Dantec, lunettes noires comprises ( on planquera la Porsche dérriére la buvette).
Belle littérature, roman d'amour, Harlequin, pire du Musso ou du Levy...Aucun probléme pour bavarder avec son lecteur, où sa Françoise Doussot par exemple, sans oublier Marie-Chantal, sans oublier Ginette.
Mes collégues du polar à intrigue ou du thriller qui tue sa race écrit par des facteurs - trés bien, on peut parler suspense, angoisse, frisson,etc
Mais dans mon cas, j'hésite par bienséance, ou alors faut que je me procure un costard de Dantec, lunettes noires comprises ( on planquera la Porsche dérriére la buvette).
le lecteur devra se recommander à Dieu pour y trouver sa nourriture spirituelle quotidienne.
Demander à Dieu, bon idée, ça ! ;-))
Moi en attendant, je consulte CL, mon site littéraire favori…
Les lecteurs ne sont pas forcément des troncs, ils sont parfois capables de dénicher de belles choses correspondant à leur goût et il y a une telle production qu'ils ne pourront jamais lire tous les livres qu'ils aiment. J'oubliais, ce n'es tque mon cas !
le lecteur devra se recommander à Dieu pour y trouver sa nourriture spirituelle quotidienne.
Demander à Dieu, bon idée, ça ! ;-))
Moi en attendant, je consulte CL, mon site littéraire favori…
Les lecteurs ne sont pas forcément des troncs, ils sont parfois capables de dénicher de belles choses correspondant à leur goût et il y a une telle production qu'ils ne pourront jamais lire tous les livres qu'ils aiment. J'oubliais, ce n'es tque mon cas !
C'est notre miracle quotidien à nous autres, écrivains underground, que vous décrivez là, mon ami !
Oui, ce lecteur existe et nous n'écrivons que pour lui. Parfois, il nous fait la grace de nous dire son avis ou mieux encore, il se fend d'un bel article. C'est que celui-là n'est pas Françoise Dousso, ni Marie Chantal, encore moins Ginette ! Il écrit souvent fort bien lui-même, est capable de fouiller, scruter la matiére, dont nous lui faisons don, parfois il investigue sur les pistes que nous lui laissons de façon subliminale.
EN vérité, je vous le dis : heureux sont les auteurs qui ont de tels lecteurs.
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