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Frunny
avatar 15/03/2024 @ 19:41:20


Ah ah ! "Qui prend d'immenses risques sur son patrimoine personnel" ! Mais ça affecterait de combien ce patrimoine vu son ampleur ?! On plaisante là !
Un "capitaire d'industrie" ne rime simplement pas avec culture et littérature , il a parfaitement le droit, et il peut être utile au pays dans le domaine de "l'industrie", de prendre tous les risques qu'il veut mais en général ces gens là sont super bien protégés et leurs arrières sont bien assurées. Ce "capitaine" par contre , s'il aime la culture, peut être mécène vu justement son immense patrimoine ..mais là encore fiscalement il s'y retrouve financièrement...En fait c'est vraiment pas le problème en la circonstance , mais j'ai bien noté que tu trouves tout à fait normal qu'une maison d'édition soit comparée à une industrie...


Avec tout le respect que j’ai pour toi Pieronnelle, tu ne sais pas de quoi tu parles. Il s’avère que c’est mon métier. Consentir des concours bancaires à des entrepreneurs qui mettent dans la balance leur patrimoine si leur business ne fonctionne pas. Il faut avoir une très forte personnalité pour se lancer dans ces vastes projets et j’ai un profond respect pour ces Hommes, grands managers et visionnaires.
Jalousé par idéologie par les Gauchistes….

Thaut 15/03/2024 @ 20:09:07
C'est touchant de naïveté cette vision de l'économie :'). J'aimerais avoir tant de candeur.

Sinon, c'est une bien triste nouvelle pour Fayard ; et en même temps, comme il a déjà été relevé, Saporta n'avait pas l'air d'être particulièrement exceptionnelle non plus... J'avoue que son éviction ne m'empêchera pas de dormir. Je ne saute jamais de joie à voir Bolloré renforcer sa mainmise médiatique mais je ne pense pas que ce soit via Fayard qu'il fera beaucoup progresser ses sinistres idées ; à côté de rouleaux compresseurs comme CNews ou Canal, ça ne pèse pas grand-chose un Fayard je pense.

Saule

avatar 15/03/2024 @ 22:36:51
Christian Bourgeois, ils avaient republiés les livres de Barbary Pym dans une belle collection (à l'usage, il me semble pas de supoer qualité cependant), je leur en était très reconnaissant : https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/15193

Pieronnelle

avatar 16/03/2024 @ 00:36:11


Ah ah ! "Qui prend d'immenses risques sur son patrimoine personnel" ! Mais ça affecterait de combien ce patrimoine vu son ampleur ?! On plaisante là !
Un "capitaire d'industrie" ne rime simplement pas avec culture et littérature , il a parfaitement le droit, et il peut être utile au pays dans le domaine de "l'industrie", de prendre tous les risques qu'il veut mais en général ces gens là sont super bien protégés et leurs arrières sont bien assurées. Ce "capitaine" par contre , s'il aime la culture, peut être mécène vu justement son immense patrimoine ..mais là encore fiscalement il s'y retrouve financièrement...En fait c'est vraiment pas le problème en la circonstance , mais j'ai bien noté que tu trouves tout à fait normal qu'une maison d'édition soit comparée à une industrie...



Avec tout le respect que j’ai pour toi Pieronnelle, tu ne sais pas de quoi tu parles. Il s’avère que c’est mon métier. Consentir des concours bancaires à des entrepreneurs qui mettent dans la balance leur patrimoine si leur business ne fonctionne pas. Il faut avoir une très forte personnalité pour se lancer dans ces vastes projets et j’ai un profond respect pour ces Hommes, grands managers et visionnaires.
Jalousé par idéologie par les Gauchistes….
.
Tu sais moi aussi de par mon travail aux Finances publiques et dans le cadre du contrôle de la fraude fiscale j'en ai vu des entrepreneurs qui se sont lancés dans des projets d'entreprises dont certains mettaient en balance leur patrimoine ; j'ai du respect et de l'admiration pour les petits entrepreneurs surtout à ceux détenteurs de brevets (inventeurs artistes , ) éditeurs ...et qui ont énormément du mal à obtenir des fonds des banques pour démarrer leur entreprise ...ceux-là vraiment risquent gros (j'espère que dans le cadre de ton travail tu les aides aussi...) Je n'ai pas de mépris pour les grandes, les puissantes ,mais celles là se lancent avec énormément soit de patrimoine soit de garanties extérieures souvent en tiroirs et même sans transparence... ; je ne dis pas qu'elles n'ont pas de mérite et il y a eu de grands créateurs entreprenants benéfiques pour la société, mais cette tendance à tout racheter pour détenir un pouvoir sur tout et éliminer les petits ou moyens , pour moi c'est néfaste car il n'y a plus de liberté surtout dans l'information et la culture, mais un but financier et surtout une pensée unique ; quoique tu dises il y a derrière une idéologie societale et politique car plus le pouvoir est grand plus on pourra l'imposer (exemple Bolloré et autres.. ) . De plus dans ces rachats la plupart du temps il y a des supressions d'emplois et tu le sais bien, pas de choix véritables pour ceux qui font pourtant fonctionner ces entreprises (j'espère que tu as aussi pour eux de l'admiration) ah mais zut c'est vrai ça c'est du gauchisme...on n'en sort pas :-)

Lobe
avatar 16/03/2024 @ 08:50:54
Christian Bourgois c’est toujours Mitterrand à la direction, et une valse d’éditeurs et éditrices à l'intérieur, parce que plus vraiment de vision d’ensemble de ce qu’est la maison. Mais ça ne veut pas dire que ceux qui décident (les éditeurs et éditrices, avant de valser ailleurs quand ils et elles se sont fait essorer par les décisions contradictoires de la direction, justement) ne font pas des choix motivés au premier chef par des envies de littérature : ils publient des livres chouettes, trouve-je.

Lobe
avatar 16/03/2024 @ 11:28:20
ceux qui décident *des livres à paraître*

Débézed

avatar 16/03/2024 @ 11:42:40
Fayard appartient désormais Bolloré ; Isabelle Saporta qui dirigeait la maison est remerciée (c'est un euphémisme). La marque va servir à publier les amis de Bolloré ; ça ne va pas faire plaisir à quelques auteurs, qui n'auront pas vraiment envie de se retrouver au même catalogue que Jordan Bardella. Le pouvoir de l'argent.
https://nouvelobs.com/societe/20240308.OBS85475/…


C'est surtout pour cette raison que je ne lis presque plus que des livres publiés par des éditeurs indépendants qui mettent leurs économies dans leur passion où j'essaie de les accompagner.

Je souhaite bon vent aux Editions Marie Romaine qui se lancent dans la bataille éditoriale.

Débézed

avatar 16/03/2024 @ 11:51:19

C'est surtout pour cette raison que je ne lis presque plus que des livres publiés par des éditeurs indépendants qui mettent leurs économies dans leur passion où j'essaie de les accompagner.

Je souhaite bon vent aux Editions Marie Romaine qui se lancent dans la bataille éditoriale.


Je me souviens d'une rencontre CL au Café le Rostand avec Stavro, La Nymphette, Antinea, Gaëlle, Ven, Shelton,... Ven complète ou corrige,.. tout ça pour dire que les Editions Marie Romaine ont installé leur siège au-dessus de ce café fréquenté par de nombreux gens de lettres.

La minute nostalgie !

Saule

avatar 16/03/2024 @ 13:31:02
Un bon souvenir…
Une autre maison d’édition dont j’ai perdu la trace c’est 10/18, la collection domaine étranger. Ils avaient une ligne, de belles couvertures et républiaient des classiques.
Comme quoi il y’a encore des maisons d’édition mais je ne les connais plus. Sauf led éditions de minuit grâce à mon préféré JP Toussaint. Mais racheté par Gallimard disait Feint plus haut (si je ne me trompe)

Frunny
avatar 16/03/2024 @ 16:47:33
C'est touchant de naïveté cette vision de l'économie :'). J'aimerais avoir tant de candeur.

Sinon, c'est une bien triste nouvelle pour Fayard ; et en même temps, comme il a déjà été relevé, Saporta n'avait pas l'air d'être particulièrement exceptionnelle non plus... J'avoue que son éviction ne m'empêchera pas de dormir. Je ne saute jamais de joie à voir Bolloré renforcer sa mainmise médiatique mais je ne pense pas que ce soit via Fayard qu'il fera beaucoup progresser ses sinistres idées ; à côté de rouleaux compresseurs comme CNews ou Canal, ça ne pèse pas grand-chose un Fayard je pense.


De mon côté, j'apprécie les critiques des romans que tu postes sur CL. Elles sont enrichissantes.
ça fait plaisir d'être interpelé par un membre actif....

Frunny
avatar 16/03/2024 @ 16:52:35
Je partage ton avis Saule ( et Feint aussi ). L'édition et la Culture d'une manière générale ont une place à part.
Ce n'est pas un "business" . Pourtant, il faut bien que les maisons d'édition soient rentables pour perdurer , non ?
Vous semblez convaincu que Bolloré fait ça pour le pouvoir ?
Je pense au contraire que c'est une opportunité pour un secteur qui va très mal.
Alors, si ses copains " de Droite" sont avantagés mais que d'autres écrivains sont publiés aussi, ou est le mal ?

Feint

avatar 16/03/2024 @ 18:04:01
Christian Bourgois c’est toujours Mitterrand à la direction, et une valse d’éditeurs et éditrices à l'intérieur, parce que plus vraiment de vision d’ensemble de ce qu’est la maison. Mais ça ne veut pas dire que ceux qui décident (les éditeurs et éditrices, avant de valser ailleurs quand ils et elles se sont fait essorer par les décisions contradictoires de la direction, justement) ne font pas des choix motivés au premier chef par des envies de littérature : ils publient des livres chouettes, trouve-je.
Mais ce n'est plus Frédéric Mitterrand qui est en charge de la direction éditoriale (heureusement, car éditeur est un métier). C'est toujours un problème quand les éditeurs meurent. De son vivant, quand on avait besoin de contacter les éditions Christian Bourgois, on avait affaire directement à Christian Bourgois ; c'était bien. La plupart des maisons d'éditions qui comptent ont eu un éditeur historique (Gaston Gallimard, Jérôme Lindon, Hubert Nyssen...) et après leur disparition, la maison perd de son âme.

Feint

avatar 16/03/2024 @ 18:07:53
Un bon souvenir…
Une autre maison d’édition dont j’ai perdu la trace c’est 10/18, la collection domaine étranger. Ils avaient une ligne, de belles couvertures et républiaient des classiques.
Comme quoi il y’a encore des maisons d’édition mais je ne les connais plus. Sauf led éditions de minuit grâce à mon préféré JP Toussaint. Mais racheté par Gallimard disait Feint plus haut (si je ne me trompe)
10/18 appartient à Editis et n'a jamais tout en faisant du bon travail, comme quoi c'est possible. Mais c'est une collection de poche qui ne faisait que de la réédition.
Oui, Minuit a été racheté il y a deux ans je crois par Gallimard. Mais il y a longtemps que ce n'était plus le Minuit de la grande époque.

Feint

avatar 16/03/2024 @ 18:18:06
Je partage ton avis Saule ( et Feint aussi ). L'édition et la Culture d'une manière générale ont une place à part.
Ce n'est pas un "business" . Pourtant, il faut bien que les maisons d'édition soient rentables pour perdurer , non ?
Vous semblez convaincu que Bolloré fait ça pour le pouvoir ?
Je pense au contraire que c'est une opportunité pour un secteur qui va très mal.
Alors, si ses copains " de Droite" sont avantagés mais que d'autres écrivains sont publiés aussi, ou est le mal ?
Je ne pense pas qu'il le fasse pour le pouvoir : ça ne lui rapportera rien ni en pouvoir, ni en argent. C'est juste une vitrine, comme une sorte de sponsor. En soi le principe n'est pas nécessairement mauvais, à la condition qu'il n'y ait pas d'ingérence de la part de l'actionnaire majoritaire qui n'est pas éditeur, sans quoi on se retrouve dans la situation vers laquelle on se dirige : l'édition sans éditeur (je reprends le titre de l'excellent bouquin d'André Schiffrin qui justement traite de la question).
Le problème de l'édition contemporaine, c'est le brouillage des cartes. On publie tout et n'importe quoi sous la même couverture, prétendument prestigieuse. On voit ça aussi bien chez Gallimard. Et pourquoi les éditeurs se livrent à cette confusion organisée (et souvent avec cynisme ; certains savent très bien quand ils publient de la merde) ? Tout simplement dans un espoir de rentabilité à court terme, car en effet ces livres faiblards ont souvent un potentiel de vente assez fort au départ, mais ce potentiel ne dure pas, ne crée pas de fonds pour la maison d'édition, et cette pratique écœure et éloigne les lecteurs un peu exigeants qui sont davantage sûrs de ne pas se tromper en lisant des auteurs anciens.

Feint

avatar 16/03/2024 @ 18:19:31
Un bon souvenir…
Une autre maison d’édition dont j’ai perdu la trace c’est 10/18, la collection domaine étranger. Ils avaient une ligne, de belles couvertures et républiaient des classiques.
Comme quoi il y’a encore des maisons d’édition mais je ne les connais plus. Sauf led éditions de minuit grâce à mon préféré JP Toussaint. Mais racheté par Gallimard disait Feint plus haut (si je ne me trompe)

10/18 appartient à Editis et n'a jamais tout en faisant du bon travail, comme quoi c'est possible. Mais c'est une collection de poche qui ne faisait que de la réédition.
Oui, Minuit a été racheté il y a deux ans je crois par Gallimard. Mais il y a longtemps que ce n'était plus le Minuit de la grande époque.
Correction : 10/18 appartient à Editis et n'a jamais été indépendnt tout en faisant du bon travail,

Saule

avatar 17/03/2024 @ 04:05:13


C'est surtout pour cette raison que je ne lis presque plus que des livres publiés par des éditeurs indépendants qui mettent leurs économies dans leur passion où j'essaie de les accompagner.

Je souhaite bon vent aux Editions Marie Romaine qui se lancent dans la bataille éditoriale.

Je trouve ca admirable Débézed, en plus tu les connais et parfois tu les rencontres. Quand je lirai à nouveau en francais j'essaiera de faire comme toi, par exemple suivre un éditeur et acheter au moins un livre par mois de cet éditeur.

Spirit
avatar 17/03/2024 @ 10:42:44
Canal + perdait de l’argent quand Bolloré l’a repris.
Cnews perdait de l’argent quand Bolloré l’a repris.
Aujourd’hui, ces 2 entreprises gagnent de l’argent et rendent dingues certains députés LFistes et Socialistes…
Ne doutons pas que Bolloré transforme Fayard en une maison d’édition rentable.
Pour votre information, rentable signifie maintien des emplois et développement des moyens et investissements.
Il sera une nouvelle fois convoqué par des parlementaires de Gauche qui lui reprocheront sa ligne éditoriale de Droite…
Et une fois encore, il leur donnera une leçon d’économie.



Tu vois de méchands gauchistes partout et de gentils "capitalaux"qui s'en mettent plein les poches.


Pour canal+ elle a perdu sa libertéé
Pour c-news ils rêves de limiter le libertée des autres
C-8 est une poubelle que l'ont aurait pas vidée de puis trop longtemps.

Tu cours aprés le " gauchiste" comme si tu avez la plus petite pointe de savoir sur ce que ces personnes penses.

Eric Eliès
avatar 17/03/2024 @ 14:20:28
J'ai pris le temps d'aller regarder un peu ce qu'il y avait derrière la fameuse irruption de "Bolloré" évoquée par Feint. En fait, il me semble qu'il n'y a rien de nouveau : Bolloré était déjà, depuis des années, "propriétaire" d'une grande partie de l'édition française via Editis. Propriétaire d'Editis, Bolloré est monté au capital d'Hachette, pour répondre - à ce que j'ai compris - à une demande de Nicolas Sarkozy qui voulait aider le groupe Lagardère à contrer l'attaque d'un fonds d'investissement. En conséquence, et afin d'éviter la constitution d'un monopole, Bruxelles a obligé Bolloré à vendre Editis, qui a été racheté par un milliardaire tchèque (Kretinsky, bien connu en France car il essaye aussi en ce moment de racheter le groupe Casino, noyé dans les dettes, et a fait parler de lui récemment en se positionnant pour racheter certaines activités d'Atos, ce qui a provoqué une enquête parlementaire en raison de la sensibilité des activités d'Atos dans le nucléaire et le militaire). Tout ça n'a rien à voir avec la littérature : c'est juste du business et je pense que Bolloré n'a pas l'intention d'entrer dans la gestion du groupe du moment que le groupe est rentable. Feint a lancé la discussion sur Fayard mais, outre Fayard, Bolloré possède aussi désormais Grasset, Stock, Dunod, etc. Avant, via Editis, Bolloré était propriétaire de Plon, Belfond, 10/18, Julliard, Seghers, XO, etc. et ça n'avait pas fait pour autant s'effondrer l'édition française. A la limite, je serai plus inquiet que Bolloré ait quitté Editis pour le vendre à un milliardaire tchèque connu pour sa rapacité, et qui risque de l'essorer puis de le vendre à la découpe comme faisait autrefois Bernard Tapie...

PS pour Frunny et Spirit : si je peux, ce serait sympa d'arrêter votre jeu de ping-pong avec le "gauchisme" en guise de balle !

Feint

avatar 17/03/2024 @ 15:46:52
J'ai pris le temps d'aller regarder un peu ce qu'il y avait derrière la fameuse irruption de "Bolloré" évoquée par Feint. En fait, il me semble qu'il n'y a rien de nouveau : Bolloré était déjà, depuis des années, "propriétaire" d'une grande partie de l'édition française via Editis. Propriétaire d'Editis, Bolloré est monté au capital d'Hachette, pour répondre - à ce que j'ai compris - à une demande de Nicolas Sarkozy qui voulait aider le groupe Lagardère à contrer l'attaque d'un fonds d'investissement. En conséquence, et afin d'éviter la constitution d'un monopole, Bruxelles a obligé Bolloré à vendre Editis, qui a été racheté par un milliardaire tchèque (Kretinsky, bien connu en France car il essaye aussi en ce moment de racheter le groupe Casino, noyé dans les dettes, et a fait parler de lui récemment en se positionnant pour racheter certaines activités d'Atos, ce qui a provoqué une enquête parlementaire en raison de la sensibilité des activités d'Atos dans le nucléaire et le militaire). Tout ça n'a rien à voir avec la littérature : c'est juste du business et je pense que Bolloré n'a pas l'intention d'entrer dans la gestion du groupe du moment que le groupe est rentable. Feint a lancé la discussion sur Fayard mais, outre Fayard, Bolloré possède aussi désormais Grasset, Stock, Dunod, etc. Avant, via Editis, Bolloré était propriétaire de Plon, Belfond, 10/18, Julliard, Seghers, XO, etc. et ça n'avait pas fait pour autant s'effondrer l'édition française. A la limite, je serai plus inquiet que Bolloré ait quitté Editis pour le vendre à un milliardaire tchèque connu pour sa rapacité, et qui risque de l'essorer puis de le vendre à la découpe comme faisait autrefois Bernard Tapie...
La concentration n'a fait qu'augmenter, et ça n'est pas fini. La disparition presque totale des maisons d'édition de taille moyenne est un vrai problème, il me semble.


PS pour Frunny et Spirit : si je peux, ce serait sympa d'arrêter votre jeu de ping-pong avec le "gauchisme" en guise de balle !

C'est vraiment du ping-pong à deux balles, en plus.

Thaut 17/03/2024 @ 16:03:34
Je ne connais pas assez le monde de l'édition (du tout à vrai dire) pour être sûr de bien comprendre ; les maisons de "taille moyenne" disparaissent-elles, ou sont-elles rachetées par de grands groupes ?
Dans le premier cas, je comprends le problème ; mais dans le second, et à supposer que le groupe laisse travailler tranquillement cette maison, comme semble l'expliquer Eric, où est le problème ?

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