D'autant qu'il doit etre ecrit par un nègre...s'il s'en vend 10000 pour les meilleurs, c'est le bout du monde...
Pareil !
Mais de façon générale, les livres sur les politiciens/de politiciens, même de "mon bord" disons, me paraissent tout sauf exaltants.
J'étais "tombée" sur cet article, sur ActuaLitté
https://actualitte.com/article/116133/…
@Nathafi : c'est atterrant et en même temps guère surprenant : là où il y a de l'argent, il y a du business. Bolloré fait du business mais visiblement Isabelle Saporta, que l'article présente comme une petite protégée de Sarkozy, participait déjà de ce système vu le salaire qui lui fut proposé pour rester en poste sans faire trop de vague (450 000 euros /an !!!). In fine, je ne vois pas trop ce que change l'arrivée de Bolloré car, visiblement, c'était déjà du politico-business avant son arrivée... Cela dit, ça m'embête un peu que tant de bons auteurs publiés chez Fayard (dont l'un de mes préférés, Ismail Kadaré) soient les pions de ces manigances qui rendent l'édition assez sordide.
D'autant qu'il doit etre ecrit par un nègre...s'il s'en vend 10000 pour les meilleurs, c'est le bout du monde...Même 10000 ça me paraîtrait beaucoup. Je crois me souvenir qu'un livre de Christine Boutin (peut-être bien le dernier) s'est vendu à moins de 60 exemplaires.
Et comme il n'y a strictement aucun argent à gagner avec la littérature, Fayard va être réorienté vers des publications plus rentables.
J'étais "tombée" sur cet article, sur ActuaLitté
https://actualitte.com/article/116133/…
@Nathafi : c'est atterrant et en même temps guère surprenant : là où il y a de l'argent, il y a du business. Bolloré fait du business mais visiblement Isabelle Saporta, que l'article présente comme une petite protégée de Sarkozy, participait déjà de ce système vu le salaire qui lui fut proposé pour rester en poste sans faire trop de vague (450 000 euros /an !!!). In fine, je ne vois pas trop ce que change l'arrivée de Bolloré car, visiblement, c'était déjà du politico-business avant son arrivée... Cela dit, ça m'embête un peu que tant de bons auteurs publiés chez Fayard (dont l'un de mes préférés, Ismail Kadaré) soient les pions de ces manigances qui rendent l'édition assez sordide.
Et comme il n'y a strictement aucun argent à gagner avec la littérature, Fayard va être réorienté vers des publications plus rentables.
@Feint : on va bien voir si Fayard se met à ne publier que des livres de cuisine, de la bit-lit ou de la chick-lit, comme on dit sur Book.node ! :P Mais, en fait, je suis presque prêt à parier que ça ne va rien changer sauf qu'il y aura effectivement quelques auteurs aimés du patron qui auront un accès direct aux rayons des librairies. Ca ne me paraît pas pire que Saporta, protégée de Sarkozy, publiant Sarkozy...
C'est vrai que Fayard n'était dans l'ensemble pas franchement à la pointe de ce qui s'écrit en littérature contemporaine : appartenir à Hachette l'obligeait déjà à un certain niveau de rentabilité.
Si vous ne savez pas ce qu’est un Grand patron, capitaine d’industrie, qui prend d’immenses risques sur son patrimoine personnel quand il lève des capitaux auprès des banques , je vous invite à visionner son audition à l.assemblée nationale. Il était entendu pour la polémique sur Cnews. C’est à mourir de rire, il a donné une leçon d’économie et de gestion à des Gauchistes . Un très grand Monsieur….
La culture - et le livre dans ce cas précis - c'est quand meme une denrée particulière, qui ne fait pas bon ménage avec l'économie. C'est pour ca que c'est pas génial d'avoir un capitaine d'industrie qui s'empare de maison d'édition, le problème n'est pas Bolloré en lui-meme, c'est la marchandisation de la culture.
C'est vrai que Fayard n'était dans l'ensemble pas franchement à la pointe de ce qui s'écrit en littérature contemporaine : appartenir à Hachette l'obligeait déjà à un certain niveau de rentabilité.
La culture - et le livre dans ce cas précis - c'est quand meme une denrée particulière, qui ne fait pas bon ménage avec l'économie. C'est pour ca que c'est pas génial d'avoir un capitaine d'industrie qui s'empare de maison d'édition, le problème n'est pas Bolloré en lui-meme, c'est la marchandisation de la culture.
Mais Saule c'est justement ce que veulent ces " chevaliers de l'industrie " niveler, assimiler, dévorer et garder la main d'oeuvre dans le moins faisant, préte à travailler mais pas à réfléchir. LE POUVOIR ! à quelque niveau qu'il se plasse ( hum! )ne veut que grandir par tout les moyens, politiques, culturelles, industrielles et ils ne pensent pas que le mur de l'écologie est là ,pas bien loin devant et que de ce pouvoir ils ne leurs resteras que des bribes, au mieux.
DESOLE- LE MATRICULE ?- EST ENTRE EN ACTION-
Actes Sud est un poids lourd de l'édition : la 2e plus grosse maison d'édition indépendante, derrière Gallimard.
Indépendante ? Mouais, faut le dire vite. Avec une actionnaire majoritaire qui traîne quelques casseroles quand même.
Indépendante au sens où elle n'appartient pas à un groupe. Ce n'est pas un jugement de valeur, loin de là. Il y a des maisons d'édition qui ne sont pas indépendantes et qui font quand même du bon travail : POL, Verticales (qui appartiennent à Gallimard) ; Inculte (qui appartient à Actes Sud) ; L'Olivier (qui appartient au groupe La Martinière-Le Seuil...) Il y a aussi des éditeurs indépendants dont le travail me paraît sans grand intérêt. Ce qui devrait nous alerter, c'est cette concentration : je serais bien en peine de citer un éditeur indépendant de taille moyenne (comme Minuit l'a été avant d'être racheté par Gallimard). Christian Bourgois, peut-être (mais depuis la mort du fondateur la maison est passée dans des mains étrangères, il me semble).
Actes Sud est un poids lourd de l'édition : la 2e plus grosse maison d'édition indépendante, derrière Gallimard.
Indépendante ? Mouais, faut le dire vite. Avec une actionnaire majoritaire qui traîne quelques casseroles quand même.
Les Éditions Christian Bourgois, c'est la famille Mitterrand depuis 4 ou 5 ans ...
Je trouve que les éditions " Monsieur toussaint louverture" font un beau travail, ils font de beaux livres et respectent le lecteur, les prix n'étant pas hors normes.
Je trouve que les éditions " Monsieur toussaint louverture" font un beau travail, ils font de beaux livres et respectent le lecteur, les prix n'étant pas hors normes.
J'ai parfois un peu de mal avec leurs couvertures tape-à-l’œil... mais c'est marketing et ça attire les jeunes je suppose. Ils ont eu l'excellente idée de republier à un prix très abordable le fabuleux roman de Richard Adams "Watership Down" !!!!!! Je vous en recommande à tous la lecture.
Voici la critique sur CL : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/19116
Si vous ne savez pas ce qu’est un Grand patron, capitaine d’industrie, qui prend d’immenses risques sur son patrimoine personnel quand il lève des capitaux auprès des banques , je vous invite à visionner son audition à l.assemblée nationale. Il était entendu pour la polémique sur Cnews. C’est à mourir de rire, il a donné une leçon d’économie et de gestion à des Gauchistes . Un très grand Monsieur….
Ah ah ! "Qui prend d'immenses risques sur son patrimoine personnel" ! Mais ça affecterait de combien ce patrimoine vu son ampleur ?! On plaisante là !
Un "capitaire d'industrie" ne rime simplement pas avec culture et littérature , il a parfaitement le droit, et il peut être utile au pays dans le domaine de "l'industrie", de prendre tous les risques qu'il veut mais en général ces gens là sont super bien protégés et leurs arrières sont bien assurées. Ce "capitaine" par contre , s'il aime la culture, peut être mécène vu justement son immense patrimoine ..mais là encore fiscalement il s'y retrouve financièrement...En fait c'est vraiment pas le problème en la circonstance , mais j'ai bien noté que tu trouves tout à fait normal qu'une maison d'édition soit comparée à une industrie...
, mais j'ai bien noté que tu trouves tout à fait normal qu'une maison d'édition soit comparée à une industrie...
Qu'on le veuille ou non, C'EST une industrie ! Il est passé depuis longtemps le temps joli de l'éditeur amoureux des livres, aujourd'hui il faut être rentable ou ça dégage. C'est aussi simple que ça. Bien sûr il existe encore des petites maisons qui aspirent au travail bien fait et qui aiment leurs auteurs même s'ils ne sont pas "bankable", mais ceux là on les retrouvent dans les salons du livre indépendant pendant quelques années au mieux puis ils disparaissent, faute de distribution et de visibilité. C'est moche, mais c'est la réalité.
Les Éditions Christian Bourgois, c'est la famille Mitterrand depuis 4 ou 5 ans ...J'avais vu que Frédéric Mitterrand avait été parachuté - incongrument et fugitivement - à la direction...
Je trouve que les éditions " Monsieur toussaint louverture" font un beau travail, ils font de beaux livres et respectent le lecteur, les prix n'étant pas hors normes.J'ai été très heureux d'être sollicité pour écrire la préface d'Enig Marcheur (de Russell Hoban) dans la collection de poche de cette belle maison.
Canal + perdait de l’argent quand Bolloré l’a repris.
Cnews perdait de l’argent quand Bolloré l’a repris.
Aujourd’hui, ces 2 entreprises gagnent de l’argent et rendent dingues certains députés LFistes et Socialistes…
Ne doutons pas que Bolloré transforme Fayard en une maison d’édition rentable.
Pour votre information, rentable signifie maintien des emplois et développement des moyens et investissements.
Il sera une nouvelle fois convoqué par des parlementaires de Gauche qui lui reprocheront sa ligne éditoriale de Droite…
Et une fois encore, il leur donnera une leçon d’économie.
Cnews perdait de l’argent quand Bolloré l’a repris.
Aujourd’hui, ces 2 entreprises gagnent de l’argent et rendent dingues certains députés LFistes et Socialistes…
Ne doutons pas que Bolloré transforme Fayard en une maison d’édition rentable.
Pour votre information, rentable signifie maintien des emplois et développement des moyens et investissements.
Il sera une nouvelle fois convoqué par des parlementaires de Gauche qui lui reprocheront sa ligne éditoriale de Droite…
Et une fois encore, il leur donnera une leçon d’économie.
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