Pucksimberg
avatar 20/08/2013 @ 00:17:51
Une chose assez surprenante dans la structure même du roman : généralement, un chapitre contient une certaine unité, avec un thème bien précis ou une péripétie clairement identifiable. Dans ce roman, le chapitre peut commencer par une partie de foot, se poursuivre avec une réunion "politique", pour s'achever sur un moment intime.

Je ne dis pas que cela manque de cohésion, mais cela occasionne un rythme particulier. Les chapitres ne font pas sens par rapport à un thème, mais plutôt par rapport à un laps de temps variable ( une journée, une semaine, une durée parfois indéfinie ... ).

Sissi

avatar 20/08/2013 @ 09:17:27
Une chose assez surprenante dans la structure même du roman : généralement, un chapitre contient une certaine unité, avec un thème bien précis ou une péripétie clairement identifiable. Dans ce roman, le chapitre peut commencer par une partie de foot, se poursuivre avec une réunion "politique", pour s'achever sur un moment intime.

Je ne dis pas que cela manque de cohésion, mais cela occasionne un rythme particulier. Les chapitres ne font pas sens par rapport à un thème, mais plutôt par rapport à un laps de temps variable ( une journée, une semaine, une durée parfois indéfinie ... ).


Oui!!! J'y ai pensé aussi!! Et puis on passe un "an après", "deux ans" après etc.
Le rythme du livre correspond au titre, on fait des petits bonds dans le temps en permanence, et le rythme n'est pas linéaire, il est saccadé volontairement.

J'ai fini la deuxième partie, après l'enfant, l'ado/jeune homme, je pense que la troisième partie raconte Saltatempo adulte?

Cette deuxième partie est effectivement plus grave, mais j'ai quand même bien ri avec le prof qui dit qu'il ne commencera que lorsqu'il n'entendra plus tousser, et qui fait des cours de dix minutes l'hiver!

Koudoux

avatar 20/08/2013 @ 11:06:27
Je termine la première partie, je suis à la traîne...
Il m'a fallu du temps pour rentrer dans ce livre et m'habituer à l'humour de l'auteur.
C'est l'avantage des lectures communes, cela nous rend plus persévérant.
La version Babel n'est pas confortable pour mes petits yeux!
Pas de panique la deuxième partie va cartonner!!

LesieG

avatar 20/08/2013 @ 13:52:12
Ca y est, j'ai fini et j'ai apprécié ce roman tout du long. Reste toujours mon petit bémol sur le voyage dans le temps qui n'est qu'accessoire en fin de compte.

Saint Jean-Baptiste 20/08/2013 @ 19:29:37


C'est l'avantage des lectures communes, cela nous rend plus persévérant.

Pas de panique la deuxième partie va cartonner!!

Tu as raison Koudoux, la lecture commune incite à la persévérance. Sans elle je crois que j'aurais déjà balancé les aventures de Salamento sur le rayon des livres destinés à la Croix-Rouge.
Ne perds surtout pas ton ardeur pour la deuxième partie mais attends-toi au... Non je te dirai après, c'est trop...


Je termine le chapitre V de la deuxième partie et...
Attention SPOILER
Je me demande franchement qu'est-ce qui s'est passé.
Après la soirée mondaine il a encore une fois escarpagné dans la forêt ; bon, c'est très bien mais après...

Il va à une réunion politique où il fait l'inventaire des filles à baiser (encore une fois, désolé, Mesdames, pour le mot mais j'ai lu dans un autre chapitre que ceux qui n'aimaient pas ce mot là étaient des puritains... alors allons-y pour baiser, nous ne sommes pas des puritains, n'est-il pas.)

Son père à une maîtresse, son oncle est candidat à la mairie, il va loger en ville, il couche avec Sélémé, un éboulement dans la montagne, un accident sur l'autoroute, Trois nouvelles filles dans le village alors, grand suspens, qui va coucher avec ! et puis le remplissage habituel avec les caricatures des gens de son école et de son village... Pffff ! Mais, est-ce que pour finir, il va se passer quelque chose dans ce fichu bouquin ?

Ah oui ! On entre pour du vrai dans l'action.
Attention RE-SPOILER !
Il joue au foot dans l'équipe du Dynamo (8 pages !)
Et devinez quelle est la meilleure équipe sur le terrain ! Et devinez qui est le meilleur joueur de son équipe ! Ben voyons, on est jamais si bien servi que par soi-même...

Il sort dans une discothèque avec ses copains ; alors là, l'action est à son paroxysme, pensez donc : on flirte, on danse, on boit, on boit trop, et ça finit pas une bagarre !
10 pages pour raconter cet événement sensationnel !

Allons, courage, on continue...

Merrybelle
avatar 20/08/2013 @ 20:33:32
Je suis écroulée de rire devant l'écran en lisant le résumé de SJB à mille lieux des autres lecteurs.^^

Sache que je compatis SJB,
et que tu as bien du courage parce que 416 pages tout de même... (mais surtout garde ta liberté de pensée :) )

Pucksimberg
avatar 20/08/2013 @ 21:32:11

Le rythme du livre correspond au titre, on fait des petits bonds dans le temps en permanence, et le rythme n'est pas linéaire, il est saccadé volontairement.


Oui c'est vrai que le titre du roman donne du sens à la structure même du roman.

Pucksimberg
avatar 20/08/2013 @ 21:33:19
Je termine la première partie, je suis à la traîne...
Il m'a fallu du temps pour rentrer dans ce livre et m'habituer à l'humour de l'auteur.
C'est l'avantage des lectures communes, cela nous rend plus persévérant.


J'ai l'impression que pas mal de lecteurs ont eu besoin de s'adapter tout d'abord au style de l'auteur et à son humour.

Pucksimberg
avatar 20/08/2013 @ 21:35:00




Je termine le chapitre V de la deuxième partie et...
Attention SPOILER
Je me demande franchement qu'est-ce qui s'est passé.
Après la soirée mondaine il a encore une fois escarpagné dans la forêt ; bon, c'est très bien mais après...

Il va à une réunion politique où il fait l'inventaire des filles à baiser (encore une fois, désolé, Mesdames, pour le mot mais j'ai lu dans un autre chapitre que ceux qui n'aimaient pas ce mot là étaient des puritains... alors allons-y pour baiser, nous ne sommes pas des puritains, n'est-il pas.)

Son père à une maîtresse, son oncle est candidat à la mairie, il va loger en ville, il couche avec Sélémé, un éboulement dans la montagne, un accident sur l'autoroute, Trois nouvelles filles dans le village alors, grand suspens, qui va coucher avec ! et puis le remplissage habituel avec les caricatures des gens de son école et de son village... Pffff ! Mais, est-ce que pour finir, il va se passer quelque chose dans ce fichu bouquin ?



Il se passe déjà pas mal de choses dans ton résumé, non ? Quel scrogneugneu ! ;-)

Pucksimberg
avatar 20/08/2013 @ 21:41:05
p.292. ( SPOILER )

Dommage que l'épisode se déroulant à Paris n'ait pas été plus étoffé ... J'aimais bien l'excitation et la fascination de Saltatempo pour la capitale et surtout tout ce qu'il projette sur les lieux ( maison habitée par tel auteur, toilettes utilisés par tel grand peintre ... )
Ce qui est amusant, c'est qu'il vient dans la capitale pendant les événements de mai 1968, manifestations auxquelles il ne participera pas, occupé à d'autres activités plus sensuelles ...

Il est souvent question d'engagement, mais il se défile assez souvent. Il a quand même un avis sur tout et comparera le pauvre Sartre à un crapaud ! Ben tout compte fait ...

Pucksimberg
avatar 20/08/2013 @ 21:46:28
Lu à gauche, à droite sur des sites italiens que Stefano Benni est surnommé Lupetto ou Lupo ( loup ). Avant de s'appeler Saltatempo, le personnage s'appelle P'tit loup.
Comme il est dit sur ces sites, le roman serait vaguement autobiographique. ( J'aime beaucoup le "vaguement" que j'ai emprunté à l'article italien wikipedia ).

ça peut donner un autre éclairage à ce roman qui semblait pourtant bien loin du réel ...

Saint Jean-Baptiste 20/08/2013 @ 23:09:34

Il se passe déjà pas mal de choses dans ton résumé, non ? Quel scrogneugneu ! ;-)
En fait, Pucksimberg, je n'étais pas scrogneugneux avant d'entamer ce livre...;-))

Ben oui, il se passe un tas de petites anecdotes insignifiantes et jamais abouties, qui s'ajoutent les unes derrière les autres sans queue ni tête, comme si c'était raconté au jour le jour.
Je crois que je passe à côté de quelque chose mais je ne désespère pas, je sens que je vais m'y faire et qu'il va bientôt se développer de grandes choses...

Alors courage, je suis déjà à la page 241. Plus que 173 pages ...de découvertes (?)

Sissi

avatar 20/08/2013 @ 23:28:49


Ben oui, il se passe un tas de petites anecdotes insignifiantes et jamais abouties, qui s'ajoutent les unes derrière les autres sans queue ni tête, comme si c'était raconté au jour le jour.


Oui ce sont des petits moments de vie, qui en s'ajoutant les uns aux autres constituent une vie.
Ils se relient les uns aux autres, tous ces moments, et en les reliant ça prend sens.

Mais bon, je crois que te concernant les carottes sont cuites, courage! :-)

Dudule

avatar 21/08/2013 @ 05:56:55
J'ai fini et apprécié ce roman, le ton, l'humour, la tendresse et la poésie qui en ressort.
L'évolution de Saltatempo à travers ces petits et grands moments qui font la vie, la résistance au pouvoir de l’argent et de la bêtise humaine, les valeurs humaines difficiles à sauvegarder.
J’ai aimé le regard que porte l’auteur sur cette histoire et sa belle façon de nous la raconter.

Sissi

avatar 21/08/2013 @ 10:56:03
Comme je suis très romantique, je suis complètement tombée sous le charme de la fin du chapitre 2 de la troisième partie!!!
Je ne sais même pas comment j'ai pu m'arrêter là (parce que je m'endormais, peut-être?)
Et là comme je m'en vais, je ne vais pas pouvoir continuer, mais je me réjouis à l'avance de pouvoir le faire ce soir.

AmaranthMimo
avatar 21/08/2013 @ 13:01:28
Je vais bientôt finir ce roman et je suis également déçue par le résumé inscrit en quatrième de couverture. Il y a certes des sauts dans le temps mais pas tant que ça au final, on évolue plus avec le personnage.
Toutefois, j'apprécie ce roman (la description de l'urbanisation dévastatrice) et le personnage de Saltatempo.
Comme Pucksimberg j'aurai préféré une description plus étoffée du voyage à Paris !

Saint Jean-Baptiste 21/08/2013 @ 17:55:28


Sache que je compatis SJB,

;-))) merci, Merrybelle, j'en ai bien besoin... ;-))

Saint Jean-Baptiste 21/08/2013 @ 17:57:48
J'ai terminé la deuxième partie... ouf ! Il s'en est passé des choses !

Attention SPOILER.
Notre héros a couché avec la belle Marella mais c'est elle qui voulait... Veinard, va ! (je suis jaloux). Puis, de mieux en mieux, il s'est tapé les trois pâtissières, et allez donc ! Mais c'est encore elles qui voulaient ; il ne sais pas dire non, le brave !

Et puis le train-train continue : dispute à la Don Camillo entre le vilain Feffeli et le gentil oncle Nevio, l'équipe de foot, manif à l'usine, les bons (Saltatempo) contre les méchants (les flics)... etc, etc...

Mais il ne faut pas toujours râler ; il y a un bon passage  : il entre dans un journal pour la rubrique des sports et les petites annonces, et là, c'est intéressant, il nous raconte comment fonctionne un journal à sensation et se découvre un talent pour l'écriture. (4 pages, seulement!)

Alors, l'histoire inévitable dans tout bouquin moderne qui se respecte, une histoire d'homo au bar Mephisto. De plus en plus passionnant !

Vous, êtes toujours là, vous tenez le coup ?
Ouf ! La deuxième partie est finie. Plus que 150 pages des grrrrandes aventures de notre grrrrand héros !
;-))

Pucksimberg
avatar 21/08/2013 @ 18:28:24
Je vais bientôt finir ce roman et je suis également déçue par le résumé inscrit en quatrième de couverture. Il y a certes des sauts dans le temps mais pas tant que ça au final, on évolue plus avec le personnage.
Toutefois, j'apprécie ce roman (la description de l'urbanisation dévastatrice) et le personnage de Saltatempo.
Comme Pucksimberg j'aurai préféré une description plus étoffée du voyage à Paris !


C'est vrai que les sauts temporels ne sont pas primordiaux dans ce roman, mais parfois ils renforcent l'humour. Dans l'un des premiers chapitres de la troisième partie, Saltatempo, agacé par certains personnages, voit leur avenir peu séduisant et bien ridicule et par là même se sent ainsi vengé.

C'est peut-être une ruse de la part de l'écrivain car il ne se focalise pas que sur le personnage principal, mais évoque aussi de nombreux habitants ( famille, amis, maire, curé ... ). Par ces visions dans le futur, Stefano Benni décrit rapidement au lecteur le devenir de la plupart des personnages. On a ainsi accès à l'évolution de ce petit monde.

Pucksimberg
avatar 21/08/2013 @ 18:36:15
p.350.

Le ton est bien plus grave que précédemment : corruption, intimidation de l'oncle Nevio, affaires étouffées lorsque Saltatempo porte un dossier dense aux avocats aux noms significatifs.

A la page 339, il y a un spoiler, oui, oui, un spoiler dans le roman, dans lequel il est révélé comment se termine "Martin Eden" ... C'était un roman que je comptais lire prochainement, ça tombe mal ...
En revanche, la raison pour laquelle cette allusion est faite est touchante.

Le dialogue de Saltatempo avec son père, après ce fameux spoiler, est plein de sincérité.

La scène de l'éboulement ne fait que renforcer cette tonalité plus sérieuse. Une scène à laquelle je ne m'attendais pas.

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