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Par ailleurs je vous signale qu'une étude des experts de l'université de Pleksy-Gladz en Syldavie a révélé que les porteurs de masque étaient des gens paranoïaques, conformistes, grégaires et sujets à la dépression."

Bizarre la situation en France : les râleurs du samedi poursuivent leurs jérémiades en même temps – si l’on suit les sondages – que progressent la satisfaction sur l’action du gouvernement et la cote de popularité du président sortant.


Il y a bien longtemps que j'ai renoncé à comprendre nos amis français.

Et quant à dire que ce sont ces antivax extrêmistes qui font la loi c'est à pouffer de rire quand on voit le matraquage médiatique des provax (en plus du gouvernement).

« On se bat pour eux, mais ils persistent à refuser le vaccin »
Anne-Sophie Leurquin / Le Soir 25 septembre 2021
Une fibroscopie permet au médecin de visualiser l’état des poumons dont il faut retirer le pus. Dominique Duchesnes.
Avec des paramètres à contrôler en permanence, les soins aux patients covid requièrent une attention 24h sur 24.Dominique Duchesnes.
Épuisés après un an et demi de pandémie, des soignants avouent perdre de l’empathie vis-à-vis des personnes non vaccinées qui encombrent leurs services de soins intensifs. Au CHR de Liège, sur les dix patients covid qui sont admis, aucun n’est vacciné.
Reportage
La vie a doucement repris un semblant de normalité dans les restaurants, les bars, les salles de spectacle et de sport… Mais dans les hôpitaux, un tunnel sans fin a installé une nouvelle anormalité depuis un an et demi. Les soignants harassés continuent de se battre pour des patients covid qu’ils espéraient ne plus voir affluer grâce aux vaccins. Ce qui est loin d’être le cas, surtout là où le taux de vaccination plafonne, comme à Liège, Bruxelles ou Charleroi. Aux soins intensifs, c’est le même constat partout : les patients covid sont, dans leur écrasante majorité, non vaccinés et beaucoup plus jeunes.
Un corps de trentenaire gît dans l’une des chambres de l’unité de réanimation du CHR de la Citadelle, à Liège. Celui d’un gaillard plutôt costaud. Obèse, corrige le médecin, même si on ne le qualifierait pas spontanément de la sorte. Le diagnostic est pourtant formel : indice de masse corporelle trop élevé (au-delà de 30). Disons un homme en surpoids – ce qui, avec le diabète, l’âge ou l’hypertension, constitue un risque accru de faire une forme sévère de covid. Et qui n’était pas protégé par le vaccin…
Autour du corps inanimé, des tas de tuyaux, un respirateur artificiel, des sondes, plusieurs perfusions intraveineuses pour le nourrir, le sédater puissamment et éviter les complications à l’aide d’un cocktail d’antibiotiques, d’anticoagulants et d’anti-inflammatoires. Sur son côté droit, deux grosses canules remplies d’un cinquième de son sang, d’un diamètre semblable à celui d’un tuyau d’arrosage. L’une part de la veine fémorale pour évacuer le liquide grenat que le cœur et les poumons ne sont plus à même d’oxygéner, traverse une membrane qui élimine le dioxyde de carbone pour réinjecter le sang ainsi purifié (devenu beaucoup plus clair) dans l’autre canule qui rentre dans la veine jugulaire.
Un dernier recours coûteux
Développée dans les années 70, cette technique de la dernière chance pour les patients en détresse respiratoire et/ou cardiaque, dite Ecmo (oxygénation par membrane extracorporelle), consiste à mettre le cœur et les poumons au repos. Elle est très coûteuse, y compris en termes de ressources humaines puisqu’un infirmier est dédié 24 heures sur 24 au chevet de ces malades. Tous les hôpitaux belges n’en sont d’ailleurs pas équipés. Au CHR de la Citadelle, l’unité Ecmo des soins intensifs compte deux lits et occupe donc deux infirmières à temps plein (soit 6 ETP sur 24 h). Un autre patient sous Ecmo, âgé de 61 ans et lui aussi obèse, a été transféré d’un autre hôpital de la région qui ne disposait pas de la machine.
« L’Ecmo, c’est vraiment le dernier recours quand tout le reste n’a pas marché. Les vaccins viennent bien en amont en limitant fortement le risque de dégradation. On doit donc déployer une énergie folle et des moyens énormes pour des gens qui le plus souvent refusent le vaccin ! », ramasse un médecin intensiviste qui souhaite garder l’anonymat. « On leur donne des médicaments et ils ne demandent pas ce qu’il y a dedans, du moment qu’on leur sauve la vie. Mais les vaccins sauvent des vies ! On se bat pour eux, on est à genoux et à cran, mais quand on leur demande après les avoir sauvés si leur position sur les vaccins a changé, ils persistent dans le non… »
L’énervement est palpable, dans toute l’unité mobilisée par l’épidémie depuis un an et demi. A Liège, le taux de vaccination s’établit à 58,8 %. Parmi les dix patients covid âgés de 33 à 61 ans qui sont actuellement hospitalisés aux soins intensifs de la Citadelle, aucun n’était vacciné. A elles seules, ces personnes occupent un quart des lits disponibles en réanimation, qu’elles monopolisent entre un et trois mois. L’unité n’a admis jusqu’ici qu’un seul patient vacciné, qui était immunodéprimé et n’a pas dû être intubé. « Sans les vaccins, il serait mort du covid », estime le médecin.
« Le système de soins n’est pas calibré pour soutenir cet afflux constant. Ce n’est pas une maladie comme les autres. Un patient covid sévèrement critique reste en moyenne 45 jours aux soins intensifs, là où un opéré du cœur reste environ trois jours. Donc, théoriquement, si on a dix patients covid sur un mois, ça représente 450 jours de réanimation et 100 chirurgies cardiaques qu’on doit reporter », calcule un autre intensiviste. « La pression sur les lits est énorme. »
Devoir choisir entre deux cœurs
Mêlée à l’irritation, la fatigue gagne les soignants, qui sont à bout après un an et demi de vagues successives qu’ils ne comptent plus. Ils sont de plus en plus nombreux à s’interroger sur l’essence même de leur profession. « Nos conditions de travail se sont dégradées parce qu’on n’a plus le temps de faire notre métier correctement », déplore une jeune infirmière de 25 ans plongée dans le covid quelques mois après avoir fini ses cinq ans d’études. Sa voix se brise aussitôt d’une émotion difficilement contenue à l’évocation de la fois, au plus fort de la crise sanitaire, où elle s’est retrouvée à devoir veiller sur trois patients en même temps, dont deux covid intubés en arrêt cardiaque... « C’est inhumain de devoir faire ça. Inhumain », répète-t-elle, les yeux mouillés au-dessus de son masque.
Puis elle se reprend : « Ici, c’est un service hypertechnique avec des tas de paramètres et de machines à surveiller, mais l’humain compte aussi énormément. Il y a des patients conscients avec qui on veut pouvoir parler de ce qu’ils ressentent parce que ça reste du soin, comme le fait de laver les cheveux, c’est important aussi. Mais si on doit rogner sur quelque chose faute de temps, ce sera sur la relation humaine parce que la priorité reste la qualité des soins. » C’est que le covid est une pathologie extrêmement lourde à soigner, qui nécessite de rester plusieurs heures en chambre, outre le fait de devoir s’habiller de pied en cap avant d’y entrer et de se déshabiller en prenant soin de tout désinfecter à l’alcool en sortant pour ne pas contaminer d’autres patients. Un rituel à recommencer de très nombreuses fois sur une même pause de travail, parfois jusqu’à l’épuisement.
Une perte d’empathie
« Notre art de soigner, c’est l’empathie et c’est triste de la voir vaciller. Je ne me reconnais pas », s’effraie une autre infirmière. Après 15 ans de métier, comme beaucoup d’autres « piliers » qui ont quitté le service, elle avoue s’être posé la question de partir ou rester. « Moi aussi, je constate qu’autant j’étais touché par les patients lors des 1 re et 2 e vagues, autant je n’arrive pas à comprendre ceux qui se retrouvent aujourd’hui à occuper nos lits parce qu’ils ont décidé que le vaccin n’était pas pour eux, hypothéquant notre capacité de prise en charge des autres patients », corrobore le médecin intensiviste. « Pourtant, des maladies liées à des comportements, tout le monde en développe, que ce soit parce qu’on mange trop, qu’on boit ou qu’on fume… Dans ces cas, les patients prennent des risques pour eux seuls. Mais la charge de travail est différente avec le covid. On n’a pas signé pour faire ça. C’est extrêmement long, pénible et douloureux pour nous. »
Le moral des troupes est abîmé : « On avait l’impression que c’était quelque chose qui aurait une fin pour nous aux soins intensifs, grâce à la vaccination. On aurait encore eu un patient ou l’autre dont le système immunitaire ne répond pas bien aux vaccins. Mais ici, à cause du comportement de certains, on n’a pas le droit de se reposer un tout petit peu. Ils nous enlèvent notre normalité en reprenant la leur. Nous aussi, on voudrait pouvoir dire : c’est mon choix, j’arrête de travailler à ce rythme fou parce que d’autres ont décidé de risquer leur vie en ne se faisant pas vacciner. Mais on ne veut pas se dire ça. Et on ne peut pas dire ça, c’est contre nos valeurs et ce pourquoi nous sommes devenus soignants. » Mais peuvent-ils tenir ? « Là, c’est vraiment un trop-plein, on en a marre ! »
Heureusement, il arrive qu’un ex-patient vienne leur dire bonjour, plein de gratitude. C’était le cas d’Elia, il y a peu. La jeune fille de 18 ans avait été leur premier patient covid et la première sous Ecmo. L’avoir sauvée leur rappelle l’essence de leur magnifique métier.

"On constate que cette violence est là aux entrées de l’hôpital. Des vigiles se sont fait frapper, des étudiants ont été agressés verbalement. La violence vient de l’extérieur, mais elle arrive de plus en plus à l’intérieur. Pourtant, notre rôle en tant qu’hôpital est de soigner, pas de se défendre !".

,la chasse aux sorcières est ouverte ( France où es-tu dans tes valeurs de liberté?!) et le virus continuera à circuler, et on dira que c'est tout à fait normal car il y a des non vaccinés les bons boucs émissaires...

savent vraiment pourquoi les Australiens ne tombent pas dans le vide.


Le fait que les Australiens ne tombent pas dans le vide est un argument sérieux en faveur d'une Terre plate.

Si la terre est plate et qu’on marche toujours tout droit on va tomber dans le vide, si elle est ronde on va revenir au point de départ. Donc c’est possible de prouver qu’elle est ronde, il faut juste marcher longtemps

Si la terre est plate et qu’on marche toujours tout droit on va tomber dans le vide, si elle est ronde on va revenir au point de départ. Donc c’est possible de prouver qu’elle est ronde, il faut juste marcher longtemps

Si la terre est plate et qu’on marche toujours tout droit on va tomber dans le vide, si elle est ronde on va revenir au point de départ. Donc c’est possible de prouver qu’elle est ronde, il faut juste marcher longtemps

C'est d'ailleurs ce qui arrive à Tintin et au capitaine Haddock dans Tintin au pays de l'or noir. Roulant longtemps tout droit (pour sortir du désert), ils se retrouvent à leur point de départ. Si ça n'est pas une preuve que la Terre est ronde...

Mino a raison, les antivax sont loin d'appartenir en tant que tel au groupe dit "d'extrême-droite

« De ces choses, et de beaucoup d’autres semblables ou pires, naquirent diverses peurs et imaginations chez ceux qui restaient en vie, et presque tous tendaient cruellement à éviter ou à fuir les malades {…} ne laissant personne leur parler, et ne voulant entendre aucune nouvelle du dehors. D’autres, à l’opposé, estimaient que face à un si grand mal, nul remède n’était plus sûr que de boire beaucoup, de se donner du bon temps. »

Yep, ça fait opportuniste, je suis d'accord. Mais justement, Philippot en s'autoproclamant chef de la croisade antivax s'est mis à cibler une population assez différente du militant FN de base. ça va annoncer des quiproquos, je le vois venir gros comme une maison.