Aysuun de Ian Manook
Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Romans historiques
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roman d'aventures épiques
AYSUUN,
roman d'aventure
Les territoires mongol et touva dans le Sud de la Sibérie sont le domaine ancestral des nomades avec leurs croyances, leurs modes de vie. Ils ont connu de nombreuses invasions auxquelles les habitants ont résisté.
En 1930, les « soviétiques » ou plutôt Staline et ses amis ont décidé d'imposer la pacification brutale et même la sédentarisation de ce peuple.
En 1930, un chef soviétique qui deviendra colonel, Kariakine, tue une petite fille, viole sa grande sœur, encore enfant et laisse mortes la mère et la fille.
La chance, le hasard ou autre chose, « un miracle » fait qu' Aysunn survit....Sa mère aussi.
Plus de 25 ans après, Aysunn qui n'a rien oublié croise son bourreau.
Il doit payer et payera.
Ce roman raconte cette poursuite infernale qui connaît de nombreux retournements.
Aysunn et son ami, voleur de chevaux sont prêts à tout pour défendre leurs valeurs et surtout à faire payer au colonel russe sa perfidie et son crime.
Le lecteur est enttaîné dans une course poursuite infernale où se mêlent des histoires humaines et des légendes vivantes.
Nous sommes à la fois au cœur du combat entre la terreur stalinienne et dans le pays où règne chamanisme, ce phénomène magique où communiquent ensemble les morts et les vivants, ainsi que les hommes et les animaux.
Le cheval est l'un des héros de ce roman d'aventures, il est fidèle et prêt quand il le faut à prendre en main la destinée de ceux qu'il aime et de ceux qui sont son ennemi.
Les chevauchées fantastiques et le suspense à rebondissements peuplent cette histoire passionnante et haletante.
Jean-François Chalot
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Les éditions
-
Aysuun [Texte imprimé], roman
de Manook, Ian
Albin Michel
ISBN : 9782226475022 ; 21,90 € ; 02/11/2023 ; 336 p. Broché
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Une suite cachée de la série « Yeruldelgger »
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 69 ans) - 31 juillet 2025
Nous ne sommes pas en Mongolie mais en pays soviétique, au sud de la Sibérie, sur des territoires mongol et touva, un peu au nord de la Mongolie.
C’est une vieille, très vieille femme de cent six ans, Aysuun, qui raconte l’histoire, une histoire qui a commencé dans les années 30.
Aysuun a alors treize ans alors et vit une vie de nomades dans la steppe avec père, mère et petite sœur. Le malheur arrive dès le début du roman avec l’arrivée abrupte d’un détachement soviétique mené par le major Kariakine, un russe sans scrupules, sans humanité non plus. Il tue la petite sœur, le père, fait violer la mère par ses hommes et en fait de même avec Aysuun. Tsuyann, la mère et Aysuun ne sont pas tuées par l’adjoint de Kariakine qui lui en a pourtant intimé l’ordre. Il fait semblant et tire à côté. Détruites toutes les deux mais encore (mortes-) vivantes.
Vingt-cinq ans plus tard, un colonel Kariakine vient prendre le commandement d’une garnison soviétique installée dans un fortin au milieu de nulle part dans la steppe de Transbaïkalie. Une des premières personnes rencontrées c’est une Aysuun qui a maintenant trente-huit ans, qu’il ne reconnait pas mais qui le reconnait, lui, pour sûr ! Inutile de préciser que le roman est le récit de la vengeance élaborée par Aysuun et Tsuyann, une Tsuyann qui reviendra peu à peu à la vie une fois confrontée à son bourreau.
C’est l’occasion de belles envolées dans cette steppe commune au sud de la Sibérie et à la Mongolie. Ian Manook est très à l’aise dans la mise en place d’intrigues dans ces lieux plus ou moins exotiques. L’histoire est un peu nunuche, avec de petits à-côtés limite ésotérique (mais nous sommes au pays des chamanes !). Néanmoins tout ceci se lit très plaisamment. Un peu un retour aux sources après la série Yeruldelgger. Au fait, vous vous demandez peut-être pourquoi je parle de suite cachée dudit Yeruldelgger. Faut lire. Jusqu’au bout !
Et c’est une belle lecture.
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