La ligue des rouquins de Arthur Conan Doyle

La ligue des rouquins de Arthur Conan Doyle
(The red-headed league)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Tistou, le 7 mai 2017 (Inscrit le 10 mai 2004, 67 ans)
La note : 8 étoiles
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Comment Sherlock Holmes fait échouer le « casse du siècle » (du XIXème siècle !)

Lire à 60 ans (relire) Arthur Conan Doyle, et un épisode de Sherlock Holmes en particulier, tient de la plongée dans les eaux lumineuses de sa jeunesse. Tout le monde a lu, jeune, Conan Doyle et s’est émerveillé de la sagacité de Sherlock Holmes. Tout le monde… enfin, moi en tout cas (et je suis bien sûr de n’être pas le seul ici).
« La ligue des rouquins » est plutôt une grosse nouvelle, écrite en 1891, et constitue un épisode plutôt bon enfant des aventures de Sherlock Holmes. Et je dois dire que sa lecture est convaincante. Cet auteur, pas lu depuis des lustres, s’avère toujours aussi « entrainant », aussi ludique. D’autant que dans cet épisode, Sherlock Holmes n’a pas l’aspect tourmenté et inquiétant qu’il peut parfois revêtir.
Tout commence par la visite au domicile de Sherlock Holmes de Jabez Wilson, prêteur sur gages au petit pied de son état, à qui il vient d’arriver une aventure déconcertante.
Jabez Wilson est roux. Un rouquin de la plus belle espèce qui a intégré récemment une « ligue des rouquins » afin de pouvoir postuler à un poste symbolique mais hautement rémunérateur, et surtout réservé à un rouquin puisque « sponsorisé » par une ligue, une fondation, issue de l’héritage d’un rouquin milliardaire américain décédé. Il a décroché la place, à quatre livres par semaine, censément être une très bonne rémunération, dont les seules obligations consistent à être présent de 10 à 14h chaque jour de la semaine, dans un bureau, à recopier « l’Encyclopedia britannicus ». Une bizarrerie qui n’a pas arrêté notre Jabez Wilson, d’autant que 10 à 14h est une période creuse pour son activité de prêteur sur gages et que son commis, Vincent Spaulding, peut gérer l’affaire en son absence.
Cupidité, qu’en ton nom on ne commettrait pas ! Mais c’est qu’après quelques semaines rémunératrices de ce régime, Jabez Wilson vient de trouver porte close au bureau où il est censé recopier, sans explications. Ayant entendu parler de la réputation de Sherlock Holmes, il vient chercher aide et explications.
On va retrouver les habituels personnages des épisodes « sherlockiens », dont le bon docteur Watson, et la virtuosité du détective préféré de mon enfance. Je ne vous en dis pas plus, allez lire c’est un vrai bain de jouvence.
Arthur Conan Doyle était quand même très fort et ses Sherlock Holmes passent très bien la barre des … siècles.

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