Rouge sang de Melvin Burgess

Rouge sang de Melvin Burgess
(Bloodtide)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique , Littérature => Anglophone

Critiqué par Isad, le 27 novembre 2011 (Inscrite le 3 avril 2011, - ans)
La note : 4 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (55 214ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 3 451 

Mélange indigeste

Le livre mêle allégrement des dieux et des androïdes, des mi-hommes clonés issus d’hommes et d’animaux. Les personnages sèment la terreur et la destruction sous prétexte d’unifier les peuples contre un ennemi commun.

Il s’agit d’une vieille histoire sanguinaire de pouvoir et de vengeance mise au goût post-apocalyptique. La thèse est que toujours il est facile d’abuser du pouvoir qui amène, immanquablement, à la trahison. Et aussi que les foules acceptent les tyrans ou suivent aveuglément ceux qui veulent se rebeller.

Bref un récit brut de décoffrage autour de quelques personnages principaux qui agissent et d’autres qui refusent de jouer le jeu jusqu’à ce que leur propre camp l’y oblige, pour le bien de tous évidemment ! Assez cynique au premier abord, mais finalement, n’est-ce pas la réalité. On pressent déjà comment tout cela va se terminer, donc il y a peu de suspense. Et le ton parfois un peu mièvre ou naïf ne rachète pas cette absence.

IF-1111-3811

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Moyen moyen

6 étoiles

Critique de Nabu (Paris, Inscrit le 26 février 2005, 37 ans) - 13 mai 2012

« Rouge Sang » nous emmène dans une épopée aux airs épiques. En effet, on peut lire sur le quatrième de couverture que le récit s’inspire d’une ancienne saga islandaise. Deux camps, un seul terrain de jeu, qui sera le gagnant ?

On retrouve un peu cela dans le jeu de traîtrise et l’ambiance glauque qui teinte ce récit. Choix d’ambiance qui est tout à fait pertinente.

Bref, le récit se place dans une Londres apocalyptique. La guerre a fait des ravages, la population est pauvre, l’essence commence à manquer, des être mi-animaux mi-hommes en bandes désorganisées cernent la ville. Pour ne rien arranger, deux seigneurs de guerre se divisent Londres et se tirent dans les pattes. C’est la merde en gros.

Mais Val Volson, l’un des deux seigneurs de guerre, décide d’arrêter le bullshit et de donner sa fille, Signy, en mariage à Conor, l’autre seigneur de guerre, pour faire la paix et faire progresser la civilisation.

Manque de bol, Conor est un sacré psycho et Siggy, le frère jumeau de Signy, ne voit pas ça d’un bon œil. Ca ne va donc pas se passer comme prévu.

Le récit n’est pas mal, ça se lit relativement bien. Mais je pense que le bât blesse à cause de l’écart entre l’aspiration de l’auteur (être dans un registre épique avec de la baston, des traitres, des dieux nordiques, un tyran, des résistants…) et sa qualité d’écriture ainsi que ses capacités d’imagination.

En effet, on tombe rapidement dans un récit qui veut mimer des conflits d’anciennes légendes. Malheureusement, ça ne sonne pas pareil et cela donne un récit moyen. Pas mauvais mais pas mortel non plus. Les semi-hommes et l’ambiance post-apocalyptique un peu glauque rajoutent un cachet plutôt sympa au récit mais ne suffisent pas à relever le défi.

On constate le même défaut pour les personnages. Bien qu’ils aient des fortes personnalités, ils restent fades malgré tout. On ne s’attache pas à eux, on suit leurs péripéties avec un petit intérêt car le récit bien ficelé même s’il manque de rebondissements et d’intensité.

En conclusion, ce récit est une petite déception. Vu les bases posées pour le background, l’auteur avait clairement les moyens de sortir quelque chose d’épique. Dommage.

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  MIXAGE 1 Bobo-Merde 27 novembre 2011 @ 19:42

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