Le chinois de Henning Mankell

Le chinois de Henning Mankell
(Kinesen)

Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone , Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Falgo, le 29 octobre 2011 (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 84 ans)
La note : 4 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 12 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 228ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
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Qui trop embrasse mal étreint

J'éprouve une grande admiration pour Henning Mankell dont j'ai aimé sans restriction la belle série des enquêtes de Kurt Wallander. J'y ai trouvé le portrait d'un homme avançant malaisément dans la vie, confronté à des aspects terriblement noirs de la société suédoise.
Dans "Le Chinois", à nouveau un thriller, Mankell poursuit une tout autre ambition. Son héros est une juge suédoise, une sorte de Wallander en jupons par bien des aspects, mêlée à un effroyable fait divers survenu dans un village perdu du nord de la Suède. Elle découvre certains indices qui la poussent à conduire sa propre enquête en marge de celle de la police. Elle est ainsi conduite en Chine où elle croise la route d'un moderne entrepreneur chinois aux méthodes douteuses et expéditives, fasciné par le parcours douloureux de son grand père 150 ans auparavant entre la Chine et les Etats Unis. L'histoire fait un détour par le Zimbabwe pour se terminer, si l'on peut dire, à Londres. Au passage on fréquente Robert Mugabe, les pensés de Mao et des leçons bien convenues de géopolitique. Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce récit truffé d'invraisemblances, de banalités sur l'état du monde et de clichés sur celui de la Chine. Loin de Kurt Wallander, Mankell a perdu le sens du plausible et son ambition s'enlise dans un interminable marécage.

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Les éditions

  • Le Chinois [Texte imprimé], roman Henning Mankell traduit du suédois par Rémi Cassaigne
    de Mankell, Henning Cassaigne, Rémi (Traducteur)
    Seuil / Seuil policiers (Paris).
    ISBN : 9782020982658 ; 22,30 € ; 06/10/2011 ; 554 p. ; Broché
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Plusieurs lièvres

7 étoiles

Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 76 ans) - 8 janvier 2020

Un peu déçu par les derniers livres de cet auteur, j’ai été ravi par les 150 premières pages du « Chinois » : toute la maîtrise de Mankell est présente dans ces épisodes où un horrible massacre sur 19 personnes sans histoires a lieu dans une petite bourgade du Nord de la Suède. Le mystère est entier et les faits tout à fait horribles et incompréhensibles... Ensuite, j’ai été intrigué et même intéressé par une histoire qui se déroule à Canton en 1863. L’histoire de ces pauvres paysans chinois victimes de leur condition puis exploités aux nouveaux USA est bien contée et … il doit bien y avoir un rapport avec « l’introduction » qui tient en haleine et permet de s’intéresser à cette période peu glorieuse (encore une !) des américains.

Par la suite, j’ai été franchement dépité même si le personnage principal, Birgitta Roslin, un juge suédois, permet de faire la liaison entre les 2 époques puis avec les 2 continents quand l’action se déroule « de nos jours » dans le Nord de l’Europe et en Chine nouvelle, ce personnage donc est très intelligemment décrit. Cette suite est vraiment un fourre-tout, indigeste par le nombre de personnages secondaires prenant tout à coup le statut de personnages principaux et les digressions de l’auteur. On dirait que Mankell, l’homme de gauche, est à un tournant de sa propre existence et qu’au-dessus de son roman, il veut raconter des erreurs et ses errements de jeunesse et montrer le cheminement de personnages qui selon moi seraient son alter-ego. Il se perd dans des détails qui n’ont plus rien à voir avec une intrigue policière, qui relèvent plutôt de l’essai ou de la chronique politique (les années de la contestation estudiantine en 1968, la révolution dans la Chine de Mao, la crise de régime dans la Chine néo-libérale du XXIe, un possible néo-colonialisme chinois dans les pays africains). Puis il revient intelligemment au massacre mais entre-temps « le ruban rouge » de la couverture (en poche) est un peu chiffonné (voir le roman) et l’intrigue diminuée.

Pérégrinations chinoises

6 étoiles

Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 22 mai 2019

En 1863, 3 frères Chinois émigrent aux USA pour y construire le chemin de fer : « Le bruit courait qu’on pouvait embarquer clandestinement à bord de navires et traverser l’océan jusqu’à un pays où les rivières charriaient des pépites d’or grosses comme des œufs de poule. Ce pays habité par des diables étrangers était si prospère que même de simples Chinois pouvaient là-bas échapper à la misère et devenir riches et puissants ».

Hélas, 2 des frères ne survivent pas et le 3ème écrit les souffrances qu’ils ont endurées aux USA sous la maltraitance d’un contremaître sadique.
138 ans plus tard, l’un des descendants retrouve ces écrits et décide de les venger en assassinant les habitants d'un tout petit village en Suède.. Une juge d'instruction, Birgitta Roslin se rend rapidement compte qu'un même nom de famille (celui des parents adoptifs de sa mère ) revient sans cesse parmi les victimes.

Le roman est un peu tiré par les cheveux, une vengeance de plus d’un siècle, orchestrée par un homme riche, c’est un peu bizarre.

Les pérégrinations chinoises n’en finissent plus. On est en Chine, on en sort, puis on y revient. On nous décrit des discours inaudibles qui durent 5 heures, ainsi que toutes les réalisations de Mao. Je dois dire que j’ai bien failli abandonner le roman…

Polar géopolitique

8 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 67 ans) - 22 novembre 2015

Henning Mankell s’essaie à la géopolitique, à une vaste échelle, ni plus ni moins que le monde en passe d’être dominé par la Chine, dans ce polar qui n’est pas une enquête du commissaire Wallander (et loin s’en faut).
Le héros est ici une héroïne, Birgit Roslin, une juge suédoise proche de la retraite. Une juge un peu trop curieuse qui, parce qu’elle est un peu concernée par le massacre sortant de l’ordinaire d’un village où sa mère a passé une partie de son enfance, met le doigt sur des points qui ne collent pas avec la version officielle et, du coup, le bras dans un engrenage démoniaque.
Le roman commence très polar avec le massacre quasi intégral des habitants d’un petit village isolé au cœur de la Suède. Une enquête un peu bâclée qui débouche sur l’inculpation de ce qu’elle considère comme un bouc-émissaire et qui meurt opportunément. Mais Brigitta Roslin décidément met le doigt sur trop d’incohérences et d’invraisemblances et elle reste persuadée que le coupable n’est pas celui qu’on pense.
C’est alors que le polar proprement dit entre dans la sphère de la géopolitique, dans la politique – fiction la plus élaborée. L’enquête qu’elle va mener à titre personnel va la mener en Chine, à Pékin. Le Pékin moderne où les capitalistes les plus sauvages font partie intégrante du Parti Communiste, le seul autorisé. Bonjour la schizophrénie, et partant, les dégâts !
Pour expliquer les tenants et aboutissants Henning Mankell nous fait voyager, nous les lecteurs, également dans l’Ouest américain où fin XIXème siècle des immigrés européens, suédois, chinois, construisaient les voies ferrées pour avancer toujours plus vers l’ouest. Et puis au Zimbabwe également, époque actuelle, dans cette Afrique en cours de recolonisation par les Chinois, recherches de matières premières et d’espaces obligent. Sa thèse est intéressante et correspond, au moins pour cet aspect de « rechercheurs », à la réalité. L’analyse qu’Henning Mankell développe après … les Chinois en seraient bien capables me semble-t-il ? Mais libre à chacun d’apprécier.
Quant à l’enquête, Birgitta Roslin finira par la boucler. Justice sera finalement faite dans le cadre d’une improbable alliance « de la carpe et du lapin » (mais qu’est-ce qui n’est pas improbable en Chine ?).
En tout état de cause un improbable polar !

Un thriller suédois qui nous plonge dans l'histoire , la société et la politique chinoises

9 étoiles

Critique de Nav33 (, Inscrit le 17 octobre 2009, 76 ans) - 10 février 2014

Ce roman en contient au moins deux. Le plus intéressant concerne l’histoire de l’ancêtre chinois (à l’âge de jeune homme) et de ses frères fuyant une misère et une servitude totales qui perdurent depuis des siècles dans leur pays . Ils ne s’échappent que pour être finalement enlevés et servir à nouveau comme esclaves dans la construction d’une voie de chemin de fer à travers les Etats-Unis. Cette histoire va faire l’objet d’une vengeance un siècle plus tard dans une intrigue en Suède , et surtout de manière plus intéressante à Pékin.
C’est vrai que Mankell a inséré un véritable essai à l’intérieur de son roman , mais ce n'est pas gratuit ni artificiel. Pour ma part , n’étant pas sinologue averti , j’ai été très intéressé. Certes sa vision est celle d’un occidental , mais la perspective historique et l’interrogation sur l’avenir qui sont posées sont bienvenus.
Il serait dommage de passer à côté de ce Mankell bien meilleur que par exemple « Le cerveau de Kennedy »

Pas le meilleur mais pourquoi pas

7 étoiles

Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 1 janvier 2014

Un Mankell qui déstabilisera les fans de Wallander... car ils ne l'y trouveront pas.

Si le héros n'est pas présent, on retrouve toutefois l'atmosphère suédoise dès les premières lignes. Le reste du livre nous fait voyager à travers le monde et dans le temps mais on trouve toujours cette ambiance où la gaieté n'est pas de mise, où la condition humaine est toujours aussi difficile.

La structure de l'intrigue policière est présente mais on a l'impression que le roman sert plutôt de prétexte à narrer la situation de la Chine ainsi que celle dans les chantiers des chemins de fer de l'Amérique en dénonçant différentes sortes d'absolutisme.
L'exercice aurait gagné en force en raccourcissant certains passages il me semble.

Tout à fait d'accord avec les diverses critiques mettant en avant le mélange des genres. Ce n'est nullement gênant, bien au contraire, et participe certainement à la valeur du roman.

Pas le meilleur Mankell mais un roman qui se laisse lire. Si l'on a déjà lu du Mankell, il faut se mettre à la lecture en se défaisant de ce que l'on attend de ses écrits.

Ceci dit le roman se laisse lire avec plaisir.

Roman policier pour ceux qui n'aiment pas les romans policiers

7 étoiles

Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 12 avril 2013

Plantant d’abord le décor sanglant d’un massacre dans un décor neigeux suédois, point de départ du récit, l’auteur nous fait vite oublier qu’on est dans le genre policier. Il nous balade au 19ème siècle, en Chine et en Afrique en l’évoquant l’emprise chinoise sur le continent noir.

Le personnage central, une juge expérimentée, est rendue attachante et très humaine par ses problèmes de couple et de santé.

Certainement il s'agit d'une histoire plaisante à lire et sans véritables temps morts. Dommage que l’auteur donne beaucoup trop vite les clés au lecteur qui a décodé l’intrigue bien avant tout le monde.

La fin est donc sans grande surprise. Contrairement à certaines critiques, je n'ai pas trouvé qu'il s'agissait d'une histoire complexe, bien au contraire.

Pour une réhabilitation du chinois!

8 étoiles

Critique de Carole31 (, Inscrite le 22 mars 2013, 57 ans) - 22 mars 2013

A la lecture des critiques négatives sur ce titre, je me suis empressée de m'inscrire sur le site pour réhabiliter "le chinois" que j'ai beaucoup aimé. L'intrigue est complexe mais toujours haletante. Je n'ai pas eu la sensation de lenteur dans certains passages. C'est vrai qu'il peut y avoir quelques invraisemblances mais cela n'a pas gâché mon plaisir!

....en plus y a même pas de scènes de Kung-fu

3 étoiles

Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 9 octobre 2012

Un polar ambitieux, qui se transforme en cours de Géopolitique pour les nuls.
Grosse déception que ce Mankell, après l'introduction, la mise en place des personnages et l'élaboration des premières conclusions de l'enquête, nous abandonnons celle-ci pour nous consacrer à la vie d'un Chinois du siècle dernier et nous parcourons le monde en nous demandant, que diable sommes nous venus faire dans cette galère ?
Mankell essaie de nous dire quelque chose, certes, mais son message cousu de fil blanc manque un tantinet de finesse.
Mankell devrait peut-être revenir à plus de simplicité.

passez votre chemin

3 étoiles

Critique de Tetedelivres (, Inscrite le 31 août 2011, 40 ans) - 9 janvier 2012

Autant être directe, si vous croisez ce livre, laissez-le sur le présentoir et si vous venait l'envie de l'acheter ( pensant retrouver un bon Mankell qui nous avait manqué dans L'homme Inquiet ) laissez tomber !

Tout allait bien jusqu'au moment où est apparu le chapitre sur la Chine qui dure qui dure ... les prémices de l'intrigue. Ce chapitre Chinois est à mon sens sans intérêt et soporifique, il casse le rythme. J'avoue voyant arriver sa fin ..... j'étais heureuse ( car il dure !! )
Un petit tour en Suède et nous revoilà en Chine. Arrivée au 3/4 du livre, on en a plein le dos de la Chine et de toutes les descriptions de l'auteur. On perd le fil, le livre n'a plus aucun rythme ... plus aucun intérêt !

J'ai donc mis 1 mois 1/2 à lire un polar sans fin ... La pauvre Birgitta Roslin, je l'ai laissé tombée en pleine Chine avec notre auteur.

En gros, passez votre chemin !!!

Quelle déception, l'homme inquiet et le Chinois semblent vraiment annoncer la fin des bons Mankell qu'on aimait tant.

Néo-néo-colonialisme

7 étoiles

Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 23 décembre 2011

Après un étrange Indridason islandais, voici une autre curiosité avec ce déroutant Mankell suédois. Et ici, avec Le Chinois, on ne peut guère accuser l'éditeur de récupérer des fonds de tiroir pour surfer sur la succès de romans plus récents : le bouquin date de 2008 et résonne presque comme, sinon un testament, du moins un témoignage de notre fameux Henning Mankell.
Ça commence plutôt bien avec un massacre inexplicable dans un petit village suédois. Tout le village y est passé, plusieurs maisons, plusieurs familles.
Et puis comme Indridason, Mankell abandonne son Wallander fétiche et nous voici accrochés aux basques de deux dames : une fliquette un peu bourrue et une juge qui voudrait en savoir plus (elle a de vagues relations familiales avec les victimes de l'une des maisonnées du village).
Mais bien vite Mankell abandonne les traces de la fliquette (dommage, on s'y attachait) et nous emmène ... à la fin du XIX° siècle avec les coolies chinois (joli mot pour esclave, non, coolie ?) qui construisaient le chemin de fer de l'Oncle Sam.
Une échelle de valeurs assez rigoureuse régit alors la société progressiste américaine de l'époque : tout en bas les noirs, un peu au-dessus (à peine) les chinois et juste un cran plus haut les rares indiens qui restent. Les contremaîtres viennent d'Europe, parfois de Suède. Alors oui, on comprend bien vite que le massacre de 2008 est certainement une vengeance posthume (plusieurs fois posthume) de la famille San.
Ces chapitres de chinoiseries western ne sont pas les meilleures pages de Mankell, disons-le. On se demande bien pourquoi on s'enlise ainsi dans ce long flash-back pas très heureux. Plus tard il emmènera même la juge suédoise à Pékin pour d'autres chinoiseries plus modernes mais pas mieux venues. Alors quoi ?
Où veut-il en venir l'ami Mankell ? Parce qu'on se doute bien qu'il y a hareng sous la Baltique ...
On le connaissait amoureux de l'Afrique en général et du Mozambique en particulier, alors qu'est-il venu faire en Chine ?
Et puis bientôt on découvre enfin le véritable propos de ce bouquin. Qui finira évidemment au Mozambique. Ah !
Le bouquin ne mérite guère le titre de polar, l'intrigue policière n'est qu'un vague prétexte vite délaissé, le roman de Mankell est presque un essai de géopolitique (on avait dit : testament ou témoignage).
Sa thèse nous montre les chinois d'aujourd'hui (ou de demain matin) prêts à néo-coloniser les terres d'Afrique pour y déporter ses trop nombreux paysans pauvres que le modèle socio-économique chinois peine à satisfaire. L'Afrique personne n'en voulait plus, l'Empire du Milieu a des paysans à ne plus savoir qu'en faire, l'équation est simple.
Depuis 4 ou 5 ans, la vente de terres agricoles à des états ou consortiums étrangers explose en Afrique : l'Egypte achète des terres en Ouganda et au Soudan, Daewoo a failli obtenir un leasing sur la moitié de Madagascar, l'Italie et la Malaisie rachète l'Ethiopie, la liste s'allonge de jour en jour ...
Les cultures sont généralement extensives et destinées ... à l'exportation, évidemment. Les éthiopiens n'auront pas plus de riz qu'avant. Peut-être un peu de travail (donc un misérable salaire pour ... racheter trop peu de leur propre riz ?) sauf si la thèse de Mankell se vérifie et que les paysans sont chinois ...
Bien sûr on comprend bien que Mankell cherche à défendre son Afrique contre une troisième vague de colonisation mais malgré ses 500 pages, sa thèse a vraiment des relents nauséabonds de péril jaune et la démonstration est vraiment un peu courte.

Un Mankell nouveau ?

8 étoiles

Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 84 ans) - 5 décembre 2011

Le massacre évoqué par Mankell dès le début de son roman n’est pas banal et l’enquête s’avère difficile. Le lecteur sait à quoi s’attendre, mais il va être entraîné par l’auteur dans le temps et l’espace : construction du chemin de fer aux USA au XIXème siècle, évangélisation de la Chine à la même époque par exemple. Nous irons au Zimbabwe, au Mozambique, à Londres et chaque fois le mystère s’épaissit. Rassurez-vous, tout finira par s’éclaircir au bout de presque 600 pages. Personnellement, j’ai passé un bon moment et je n’ai pas honte de le dire…

Mais je fais quelques reproches à l’auteur. Sa documentation est un peu rudimentaire que ce soit au point de vue géographique ou historique, son point de vue péremptoire, sur la situation en Chine par exemple, ou le colonialisme, les droits de l’homme, la peine de mort, etc… est irritant (mais il ne faut pas oublier que c’est un Suédois fils de 68 !).

Allez ! Oublions le fond et goûtons la forme ; Wallander a assuré sa succession…

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  Les "gros sabots" de Mankell 16 Catherine de france 13 janvier 2012 @ 00:42

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