Un fils exemplaire de Angela Huth

Un fils exemplaire de Angela Huth
( The boy who stood under the horse)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Pascale Ew., le 15 janvier 2009 (Inscrite le 8 septembre 2006, 56 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (40 970ème position).
Visites : 4 286 

Ce que l’amour d’une mère pour son fils peut lui faire faire

Lorsque Tim a huit ans, son père Barney quitte sa mère Belle. Belle se retrouvant seule reporte tout son amour sur son unique fils. Sa vie ne tourne qu'autour de lui. Mais que se passera-t-il lorsque l’heure de l’indépendance aura sonné ?
Ce roman est extrêmement réaliste et exprime beaucoup de légitimes questions que peut se poser une mère. Il aborde de problèmes de relation courants de manière très pertinente. Mais je lui reproche d’être un peu trop banal, trop plat : le lecteur se demande quand il va enfin se passer quelque chose et doit attendre la toute fin pour qu’un événement se produise enfin.

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Cultivons notre jardin !

8 étoiles

Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 7 février 2009

Un joli roman qui présente un intéressant portrait de femme, tout en creux .

Belle la bien nommée, qui brille d’une beauté intérieure faite de sérénité, qui semble ne pas avoir conscience de sa solitude et suscite une sorte de consensus autour d’elle . C’est le bon ange du village .
Belle semble vivre dans un univers intemporel, presque comme au 19e siècle . Sensible aux couleurs, lumières et senteurs de son jardin, elle vit dans une succession de cocons protecteurs : maison, jardin, épicerie, village ,un bonheur modeste et discret qui aurait pu durer si elle n’avait pas éprouvé une jalousie dangereuse à l’égard de la petite amie de son fils Tim et si elle n’avait pas commis la maladresse de suggérer à son jeune compagnon Windham de séduire celle-ci . Tout bascule alors .

Construit en deux temps, la douceur de la première partie faisant place ensuite à la violence des gestes et des paroles , le roman se clôt par un dénouement ouvert, qui laisse entrevoir un happy end . Le nouveau propriétaire de la maison de ses parents l’emmène sur sa moto comme Barney l’avait fait avant leur mariage……

Epicé par la présence de quelques personnages en relief servant de révélateur à Belle et présentés avec humour : notamment Barney et sa compagne et les parents de Belle , le roman n’est ni fade ni mièvre .

Elle a un fils, elle a son fils

6 étoiles

Critique de Lutzie (Paris, Inscrite le 20 octobre 2008, 59 ans) - 27 janvier 2009

Ça commence très tranquillement, dans un cottage anglais où deux conjoints se séparent dans une bienséance toute british. Monsieur, le maréchal-ferrand du village, vient de tomber fou amoureux d'une demoiselle qui va lui faire découvrir (entre autres) les joies de la ferronnerie érigées en savant business. Mais on ne va pas se fâcher pour autant avec Madame, à qui l'on n'a rien à reprocher. Laquelle, passé le premier choc, bien naturel, accueille la nouvelle avec sérénité et décide de se consacrer toute à Tim, leur unique enfant.

Toute ? Pas seulement. Il y a Richard, le vieil ami de Belle, c'est son prénom, et dont elle recopie, à temps partiel, les notes manuscrites in silico. Lorsque la poste du village est amenée à disparaître, elle a un rôle majeur dans sa reconversion en magasin de denrées un peu raffinées, ce qui permet en outre à l'activité postale de se maintenir. Une vie bien réglée, dans laquelle arrive un jour un amoureux, le neveu de Richard. Il est jeune, il est beau, et il initie Belle à des choses qu'elle n'imaginait même pas. Et Tim, pendant ce temps, continue de grandir…

Comme dans tous les romans d'Angela Huth, celui-ci fleure bon la campagne anglaise et l'Earl Grey. On est dans le cottage, dehors il bruine, la neige n'a pas tenu, on entend la bouilloire siffler, le facteur arriver sur son vélo, les pas des visiteurs crisser sur le gravier du jardinet, et même les SMS s'annoncer, bip bip, car l'histoire se passe de nos jours. Mais comme toujours, une fois ses personnages campés avec leurs comportements carrés, la romancière nous mène où bon lui chante. On peut trouver ça souvent mièvre, certes certes. Mais ça procure le même plaisir que l'odeur matinale d'un toast grillé.

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