Alferi Alikavazovic Arrivé Beinstingel Bergounioux(P) Bergounioux(G) Bertina Bon Cadiot Chamoiseau Chateaureynaud Chevillard Claro Cohen(M) Cosnay Da Silva Decourchelle Desbiolles Echenoz Faye Federman Frappat Garnier Grozdanovitch Hocquard Jauffret Jouet Jourde Laclavetine Lafargue Lê Le Clézio Lefranc Louis-Combet Lucot Mémoire Michon Millet (sic) Minard Mingarelli Modiano Novarina Pagano Pagès Pessan Petit Quintane Rabu Rohe Savitzkaya Verger Volodine Wajsbrot et j'en oublie beaucoup (c'est de tête !) notamment des poètes et puis et puis certainement beaucoup que je n'ai pas lus mais y en a quand même pour tous les goûts.
Parmi les noms cités, je m'apprête à découvrir deux auteures : Pagano et Desbiolles, invitées à Mouans Sartoux. J'ai commandé leurs livres : un renard à mains nues et Dans la route. J'en attends beaucoup.
Non, je ne crois pas que tu me comprennes vraiment (mais ce n'est pas grave du tout, hein !). Je n'ai jamais parlé d'"effort" que le lecteur devrait faire. Le lecteur ne doit rien. En revanche les professionnels du livre, eux, doivent. Ils ne doivent pas mentir sur les livres. Ils doivent être honnêtes. Ils n'ont pas le droit de s'en tenir à la logique marchande (car c'est bien de ça qu'il s'agit - et là je suis sûr que tu vas me comprendre). On ne pardonnera pas à un poissonnier de faire passer sciemment un carrelet pour une sole (je dis ça mais j'aime bien le carrelet aussi - mais je préfère la sole). Que crois-tu qu'ils pensent vraiment de l’œuvre de Zeller ou même de Djian, la plupart des éditeurs de Gallimard ? (Bon, là c'est Gallimard, mais ailleurs, souvent, c'est pas mieux. Parfois c'est pire.)
Oui en fait c'est Saule qui a évoqué l'"effort" et j'ai pensé que ça rejoignait ton opinion, c'est pour cette raison que j'ai fait cette liaison dans mon post. Donc sans l'"effort" je te comprends très bien :-)).
Je suis, bien sûre, entièrement d'accord sur l'attitude des éditeurs et cette logique marchande qui d'ailleurs m'a choquée justement pour le livre de Millet. Mais que faire ? Cette politique qui consiste à ne pas vouloir prendre de risques avec de nouveaux auteurs est révoltante mais de plus en plus les petites maisons d'éditions sont absorbées par les grandes et cette politique va se généraliser. Mais pour survivre les livres doivent se vendre sinon l'édition va mourir. Alors est-ce si grave qu'il y ait quelques têtes de gondole pour faire vivre le fonds de commerce afin de permettre à d'autres livres, sans doute meilleurs, d'être quand même édités. Et faut-il reprocher à des gens de les lire donc de les acheter, donc de permettre à d'autres auteurs d'être publiés. Je ne sais pas comment fonctionne vraiment Gallimard mais il n'y a pas que des best-sellers dans les publications. Est-ce que les éditeurs ont les moyens de ne publier que des livres réservés à des lecteurs restreints, vu la situation ?
Que tu signales de nouveaux auteurs c'est bien sûr un grand plus pour nous. Mais il ne faut pas, à mon avis, que ça crée une sélection à caractère élitiste qui exclue de fait tous ceux qui n'y entre pas. Même si bien entendu la qualité des oeuvres n'est pas du tout remise en cause.
Et puis comme dirait notre ami Virgile tout est relatif, quand je lis des critiques d'un livre qui le descendent ou l’encensent (plage de Manaccora, 16h30, ou La délicatesse, par exemple ) !
Piero a tout dit, elle résume parfaitement ma pensée.
CL a besoin de membres comme Feint, c'est certain, et je suis entièrement d'accord avec lui sur les méthodes de Gallimard (et autres éditeurs). Concernant la définition de la "littérature", je comprends également ses propos, écrire un livre/être un best-seller ne signifie pas faire de la littérature, je suis entièrement d'accord avec cela, mais j'ajouterai juste que si on peut décider de faire l'"effort" de ne lire que de la grande et belle littérature et rejoindre le club des "lecteurs exigeants" (sic! :) ) en piochant ci et là les conseils des pilliers de CL dont Feint et quelques autres font partie ( et je les en remercie pour cela), on peut également considérer que lire également (et non pas "uniquement") des ouvrages moins littéraires, plus populaires, non classables, trop ou trop peu connus, relève également d'une forme d'"effort". Ou appelez cela de la curiosité, du masochisme, de la paresse intellectuelle, de l'éparpillement, comme vous voudrez, moi je trouve qu'il est plus difficile de faire le grand écart que de se maintenir au sommet :)
C'est ce que j'aime dans la "littérature" ("littérature" au sens plus que large, ne me frappez pas) : passer d'un moment juste agréable à un vertige, passer du médiocre au sublime, varier les intensités, découvrir des auteurs (et me planter parfois), me réjouir d'une jolie trouvaille le lendemain, être déçue ou en colère suite à la lecture d'un livre.
La recherche de l'excellence à tout prix me fatigue, la facilité continuelle également, en résumé j'essaie de trouver mon juste milieu, entre navets et caviar comme je le disais plus haut.
CL a besoin de membres comme Feint, c'est certain, et je suis entièrement d'accord avec lui sur les méthodes de Gallimard (et autres éditeurs). Concernant la définition de la "littérature", je comprends également ses propos, écrire un livre/être un best-seller ne signifie pas faire de la littérature, je suis entièrement d'accord avec cela, mais j'ajouterai juste que si on peut décider de faire l'"effort" de ne lire que de la grande et belle littérature et rejoindre le club des "lecteurs exigeants" (sic! :) ) en piochant ci et là les conseils des pilliers de CL dont Feint et quelques autres font partie ( et je les en remercie pour cela), on peut également considérer que lire également (et non pas "uniquement") des ouvrages moins littéraires, plus populaires, non classables, trop ou trop peu connus, relève également d'une forme d'"effort". Ou appelez cela de la curiosité, du masochisme, de la paresse intellectuelle, de l'éparpillement, comme vous voudrez, moi je trouve qu'il est plus difficile de faire le grand écart que de se maintenir au sommet :)
C'est ce que j'aime dans la "littérature" ("littérature" au sens plus que large, ne me frappez pas) : passer d'un moment juste agréable à un vertige, passer du médiocre au sublime, varier les intensités, découvrir des auteurs (et me planter parfois), me réjouir d'une jolie trouvaille le lendemain, être déçue ou en colère suite à la lecture d'un livre.
La recherche de l'excellence à tout prix me fatigue, la facilité continuelle également, en résumé j'essaie de trouver mon juste milieu, entre navets et caviar comme je le disais plus haut.
Piero a tout dit, elle résume parfaitement ma pensée.
CL a besoin de membres comme Feint, c'est certain, et je suis entièrement d'accord avec lui sur les méthodes de Gallimard (et autres éditeurs). Concernant la définition de la "littérature", je comprends également ses propos, écrire un livre/être un best-seller ne signifie pas faire de la littérature, je suis entièrement d'accord avec cela, mais j'ajouterai juste que si on peut décider de faire l'"effort" de ne lire que de la grande et belle littérature et rejoindre le club des "lecteurs exigeants" (sic! :) ) en piochant ci et là les conseils des pilliers de CL dont Feint et quelques autres font partie ( et je les en remercie pour cela), on peut également considérer que lire également (et non pas "uniquement") des ouvrages moins littéraires, plus populaires, non classables, trop ou trop peu connus, relève également d'une forme d'"effort". Ou appelez cela de la curiosité, du masochisme, de la paresse intellectuelle, de l'éparpillement, comme vous voudrez, moi je trouve qu'il est plus difficile de faire le grand écart que de se maintenir au sommet :)
C'est ce que j'aime dans la "littérature" ("littérature" au sens plus que large, ne me frappez pas) : passer d'un moment juste agréable à un vertige, passer du médiocre au sublime, varier les intensités, découvrir des auteurs (et me planter parfois), me réjouir d'une jolie trouvaille le lendemain, être déçue ou en colère suite à la lecture d'un livre.
La recherche de l'excellence à tout prix me fatigue, la facilité continuelle également, en résumé j'essaie de trouver mon juste milieu, entre navets et caviar comme je le disais plus haut.
:-)))
La recherche de l'excellence à tout prix me fatigue, la facilité continuelle également, en résumé j'essaie de trouver mon juste milieu, entre navets et caviar comme je le disais plus haut.
Bon en même temps, pour apprécier le caviar on n'est pas obligé de manger complètement dégueu non plus, on peut se contenter d'un mets simple mais quand même bon! :-)
Et je pense que Feint est d'accord avec ça (le fait qu'on ait le "droit" de lire de tout) ce qui le dérange c'est justement quand on ne fait pas le distinguo entre les deux, et qu'on fait passer une immonde bouillie en caviar justement.
La recherche de l'excellence à tout prix me fatigue, la facilité continuelle également, en résumé j'essaie de trouver mon juste milieu, entre navets et caviar comme je le disais plus haut.
Bon en même temps, pour apprécier le caviar on n'est pas obligé de manger complètement dégueu non plus, on peut se contenter d'un mets simple mais quand même bon! :-)
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C'est exactement ce que je dis quand je parle de "juste milieu".
Et je pense que Feint est d'accord avec ça [..], ce qui le dérange c'est justement quand on ne fait pas le distinguo entre les deux, et qu'on fait passer une immonde bouillie en caviar justement.
Je reprends ce passage aussi : certes, j'ai bien compris, mais à lire Feint j'ai comme l'impression que les lecteurs de Djian (m'en fiche, suis pas concernée, héhé), par exemple, passent au final pour des moutons guidés par la ligne éditoriale d'un Gallimard ou autre, prêts à croire qu'ils lisent un des meilleurs auteurs contemporains, pauvre bernés qu'ils sont. Bah...non :)
On peut avoir conscience de la publicité surrévaluée d'un livre et décider de le lire quand même, en toute connaissance de cause. Comme c'est l'heure de mon petit-dej tardif, je reste dans la veine pseudo-culinaire en ajoutant que l'on a conscience tout de même de ce qu'on ingurgite quand on passe au MacDo malgré leurs propagandes risibles qui tentent de démontrer sans rire l'équilibre alimentaire d'un big mac/frites, et on bâffre quand même de bon coeur. C'est grave, docteur? ;)))
La recherche de l'excellence à tout prix me fatigue, la facilité continuelle également, en résumé j'essaie de trouver mon juste milieu, entre navets et caviar comme je le disais plus haut.
Bon en même temps, pour apprécier le caviar on n'est pas obligé de manger complètement dégueu non plus, on peut se contenter d'un mets simple mais quand même bon! :-)
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C'est exactement ce que je dis quand je parle de "juste milieu".
Oui mais comment tu l'obtiens ton juste milieu: en alternant un excellent livre à un très mauvais, ou en en lisant que des moyen?
On peut avoir conscience de la publicité surrévaluée d'un livre et décider de le lire quand même, en toute connaissance de cause
Pourquoi? Il y a tellement d'autres choses à lire! (et pas forcément de l'ardu).
Les lecteurs ont quand même une responsabilité dans ce qu'est/adviendra la littérature.
Se ruer sur les livres à la mode n'est quand même lui rendre un super service.
Oui mais comment tu l'obtiens ton juste milieu: en alternant un excellent livre à un très mauvais, ou en en lisant que des moyen?
Tout ça à la fois, bien sûr :)
C'est là toute la difficulté de la chose, parce que pour alterner du bon et du mauvais, encore faudrait-il les avoir lus, ces livres? Et la notion de "bon" et "mauvais" est évidement subjective, il y a autant de frontières entre "belle littérature" et "littérature basique" que de lecteurs.
J'ai énormément de mal avec les auteurs blacklistés d'office (même par moi :) ). Je procède peu à peu à ma propre "liste noire".
Concernant l'alternance, pour répondre à ta question : si je veux ne pas prendre trop de risques et lire un livre qui me parait "bon" voire "très bon", je lis le fil "Que lisez-vous en ce moment", les critiques et CL en général. C'est ainsi qu'un Thomas Vinau s'est retrouvé dans ma pile-à-lire, ou le fameux Equilibre du Monde de Rohinton Mistry, suite à une majorité de messages plus qu'enthousiastes et de jolies critiques. Je les aimerai...ou pas, ces livres, mais peu importe, la route est balisée, on va dire.
C'est pour cela que j'aime ce site car il me donne des idées de lectures que je n'aurais pas forcément d'emblée choisies dans les rayons de ma librairie.
Mais je me fie aussi à mes intuitions, à mon humeur du moment et surtout au hasard, une décision impulsive à la lecture d'une 4ième de couv, pour tout le reste. Ce qui m'amène à prendre des livres (que d'aucuns qualifieraient de "moyens" mais que personnellement je ne classe pas dans les navets absolus) un peu comme on joue à la loterie. M'inspirer de CL me plait, me guide, je suis venue pour ça à la base, mais jouer le jeu de la découverte me plait aussi.
Si je fais le bilan de mes 5 dernières lectures, j'ai lu, selon mes critères et mes goûts :
- un très grand livre (pas choisi via CL)
- deux sympas (l'un choisi par moi, l'autre via CL)
- un très bof-bof (choisi par moi)
- un navet (tu vois de quoi je parle, hmm?- connu via CL)
C'est ça, en gros, mon juste milieu.
On peut avoir conscience de la publicité surrévaluée d'un livre et décider de le lire quand même, en toute connaissance de cause
Pourquoi? Il y a tellement d'autres choses à lire! (et pas forcément de l'ardu).
Les lecteurs ont quand même une responsabilité dans ce qu'est/adviendra la littérature.
Se ruer sur les livres à la mode n'est quand même lui rendre un super service.
Quand je parle de publicité, ce n'est pas "temporellement" parlant (la rentrée littéraire, la sortie d'un bouquin dont on parle partout), je parle de la valeur annoncée ("c'est un des grands auteurs de notre siècle, blabla"), peu importe que le livre soit sorti il y a 15 jours ou 3 ans, suis-je claire? :-/
La mode, je m'en fiche un peu, étant donné que dans ma liste à lire il y a des bouquins sortis il y a plusieurs années, je dois être la seule ici à ne pas les avoir lus :)
Je voulais juste dire qu'on peut pertinemment savoir que X ou Y n'est pas l'un des monstres sacrés de la littérature de notre siècle (malgré la présentation que son éditeur ou une certaine presse en font de lui), et avoir envie de le lire quand même, on n'est pas dupes, en résumé.
Quand je parle de publicité, ce n'est pas "temporellement" parlant (la rentrée littéraire, la sortie d'un bouquin dont on parle partout), je parle de la valeur annoncée ("c'est un des grands auteurs de notre siècle, blabla"), peu importe que le livre soit sorti il y a 15 jours ou 3 ans, suis-je claire? :-/
Oui très, mais ça ne change rien au problème: si tu achètes dans deux ans le bouquin de Djian édité chez Gallimard, tu donnera tes sous à Djian et à Gallimard, et tu gonfleras les ventes de Djian.
Moi je préfère les donner à Vinau! :-)
Quand je parle de publicité, ce n'est pas "temporellement" parlant (la rentrée littéraire, la sortie d'un bouquin dont on parle partout), je parle de la valeur annoncée ("c'est un des grands auteurs de notre siècle, blabla"), peu importe que le livre soit sorti il y a 15 jours ou 3 ans, suis-je claire? :-/
Oui très, mais ça ne change rien au problème: si tu achètes dans deux ans le bouquin de Djian édité chez Gallimard, tu donnera tes sous à Djian et à Gallimard, et tu gonfleras les ventes de Djian.
Moi je préfère les donner à Vinau! :-)
Et moi je préfère lire Djian un jour avant de dire que je veux plus lui donner de sous :)
je NE veux plus
Tiens ça me fait penser que je lis en ce moment "De la liberté de penser dans un Etat libre" de Spinoza. Ce besoin est venu suite à ma lecture de "Le problème Spinoza" de Yalom qui met en parallèle le philosophe et l'idéologue nazi Rosenberg, livre excellent (pour moi) qui lui peut être lu par tous et qui fera l'objet de publicité car Yalom est reconnu. Ensuite je me suis plongée sur l'histoire de Rosenberg (Haï, ne pas regarder l'autre fil!)...Et ça m'a rappellé un livre "le tableau de l'apothicaire" qui est pour moi un bon polar sur l'histoire des tableaux volés pendant le Reich et dont l'organisateur était Rosenberg...etc;
On aurait pu faire le chemin en sens inverse, partir d'un simple polar pour arriver à Spinoza...
Pour moi c'est aussi ça la littérature, plonger dans la connaissance en partant d'un livre lu pour se distraire. Mais bien sûr ce n'est pas seulement ça, c'est un exemple, c'est pour dire que c'est possible ; et si on fait l'état de toutes les conneries avec lesquelles on perd son temps dans la vie, lire un livre banal ou distrayant n'est pas la pire...
Les recommandations sur CL on sait d'où elles viennent, on a les avis par les critiques. Mais quand je lis certaines critiques du genre "j'ai perdu mon temps, livre mal écrit, creux..." qui est sans aucun doute le vrai ressenti de celui qui l'a écrit, et un peu plus loin un autre avis "c'est le meilleur livre que j'ai lu depuis longtemps", la question se pose : doit-on accepter le risque de perdre son temps ou de passer à côté d'un vrai plaisir car il faut le reconnaitre la critique négative a tendance à vraiment dissuader? Alors on peut se référer aux autres critiques de ces clients? C'est quand même extrêmement subjectif et pas du tout un gage de certitude (par exemple "le tableau de l'apothicaire" que Shakti et moi ont apprécié, Valadon avec laquelle j'ai beaucoup d'affinités, n'a pas du tout aimé...).
Conclusion la lecture est une aventure ! :-))
On aurait pu faire le chemin en sens inverse, partir d'un simple polar pour arriver à Spinoza...
Pour moi c'est aussi ça la littérature, plonger dans la connaissance en partant d'un livre lu pour se distraire. Mais bien sûr ce n'est pas seulement ça, c'est un exemple, c'est pour dire que c'est possible ; et si on fait l'état de toutes les conneries avec lesquelles on perd son temps dans la vie, lire un livre banal ou distrayant n'est pas la pire...
Les recommandations sur CL on sait d'où elles viennent, on a les avis par les critiques. Mais quand je lis certaines critiques du genre "j'ai perdu mon temps, livre mal écrit, creux..." qui est sans aucun doute le vrai ressenti de celui qui l'a écrit, et un peu plus loin un autre avis "c'est le meilleur livre que j'ai lu depuis longtemps", la question se pose : doit-on accepter le risque de perdre son temps ou de passer à côté d'un vrai plaisir car il faut le reconnaitre la critique négative a tendance à vraiment dissuader? Alors on peut se référer aux autres critiques de ces clients? C'est quand même extrêmement subjectif et pas du tout un gage de certitude (par exemple "le tableau de l'apothicaire" que Shakti et moi ont apprécié, Valadon avec laquelle j'ai beaucoup d'affinités, n'a pas du tout aimé...).
Conclusion la lecture est une aventure ! :-))
Cliens et pas clients bien sûr ! :-))
Merci Feint.
Alferi Alikavazovic Arrivé Beinstingel Bergounioux(P) Bergounioux(G) Bertina Bon Cadiot Chamoiseau Chateaureynaud Chevillard Claro Cohen(M) Cosnay Da Silva Decourchelle Desbiolles Echenoz Faye Federman Frappat Garnier Grozdanovitch Hocquard Jauffret Jouet Jourde Laclavetine Lafargue Lê Le Clézio Lefranc Louis-Combet Lucot Mémoire Michon Millet (sic) Minard Mingarelli Modiano Novarina Pagano Pagès Pessan Petit Quintane Rabu Rohe Savitzkaya Verger Volodine Wajsbrot et j'en oublie beaucoup (c'est de tête !) notamment des poètes et puis et puis certainement beaucoup que je n'ai pas lus mais y en a quand même pour tous les goûts.
Feint, j'ai certainement lu ceux que tu as oubliés :-)))
Sérieusement, je me rends compte de plus en plus que je suis à des années lumières de votre littérature !
C'est une sacrée claque !
Je reviendrai dans 10 ans quand j'aurai lu au moins un livre de tous les auteurs que tu as cités, c'est impressionnant comme on peut être à côté de la plaque de la sorte !
Pourtant je n'ai réellement pas l'impression de m'ennuyer, un peu empêtrée dans le 19ème, mais quel bonheur !!!
Une toute autre approche, le dernier français contemporain que j'ai lu doit être Sampiero, tu ne l'as pas cité, je n'ai pas trouvé ça super non plus. Je ne parle pas des auteurs auto-édités que je croise et dont j'ai plaisir à acheter un livre de temps en temps (mais ça, je sais que ça fâche et que c'est négligeable).
Le lecteur ne doit rien. En revanche les professionnels du livre, eux, doivent. Ils ne doivent pas mentir sur les livres. Ils doivent être honnêtes. Ils n'ont pas le droit de s'en tenir à la logique marchande (car c'est bien de ça qu'il s'agit - et là je suis sûr que tu vas me comprendre).
Que crois-tu qu'ils pensent vraiment de l’œuvre de Zeller ou même de Djian, la plupart des éditeurs de Gallimard ? (Bon, là c'est Gallimard, mais ailleurs, souvent, c'est pas mieux. Parfois c'est pire.)
Mais que faire ? Cette politique qui consiste à ne pas vouloir prendre de risques avec de nouveaux auteurs est révoltante mais de plus en plus les petites maisons d'éditions sont absorbées par les grandes et cette politique va se généraliser. Mais pour survivre les livres doivent se vendre sinon l'édition va mourir. Alors est-ce si grave qu'il y ait quelques têtes de gondole pour faire vivre le fonds de commerce afin de permettre à d'autres livres, sans doute meilleurs, d'être quand même édités. Et faut-il reprocher à des gens de les lire donc de les acheter, donc de permettre à d'autres auteurs d'être publiés. Je ne sais pas comment fonctionne vraiment Gallimard mais il n'y a pas que des best-sellers dans les publications. Est-ce que les éditeurs ont les moyens de ne publier que des livres réservés à des lecteurs restreints, vu la situation ?
Que tu signales de nouveaux auteurs c'est bien sûr un grand plus pour nous. Mais il ne faut pas, à mon avis, que ça crée une sélection à caractère élitiste qui exclue de fait tous ceux qui n'y entre pas. Même si bien entendu la qualité des oeuvres n'est pas du tout remise en cause.
Et puis comme dirait notre ami Virgile tout est relatif, quand je lis des critiques d'un livre qui le descendent ou l’encensent (plage de Manaccora, 16h30, ou La délicatesse, par exemple ) !
L'ayant déjà conseillé par ailleurs, je vous invite à lire "Un clou chasse l'autre: ou la vie d'artiste" de Pascal LAINE sur le sujet, un constat sans compromis vis-à-vis des éditeurs.
Tout à fait intelligent.Nécessaire.
S'il m'a été agréable de découvrir de nouveaux auteurs contemporains grâce à Palorel et Feint ainsi que d'autres grâce à Sissi, Stavro, Frunny ou DBZ, des auteurs talentueux, fort éloignés dans leur style, leur écriture de ces trop nombreux clones d'une pseudo- nouvelle littérature, prétentieux, illisibles, "imbuvables" de fatuité, autocentrés- et, là, pour ces belles et magiques découvertes, je tiens à citer à nouveau Joël Vernet, Thomas Vinau, Patrick Chamoiseau et son admirable "L'esclave vieil homme et le molosse" ou encore Pierre Silvain et sans omettre Philippe Annocque dont l'écriture est un régal, seul(e)s ici peuvent réellement exprimer leurs goûts, leurs choix certain(e)s lecteurs-lectrices et je rejoins tout à fait Nathafi: sans doute reviendrai-je dans quelques années lorsque les choix, les "écrits" divers, les interventions de certain(e)s ne seront plus considérés comme de la "daube".
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