L'idée des prêts par les bib est intéressante. Les libraires pourraient s'y mettre, non?
Ce qui me manque avec les liseuses, c'est de ne pas pouvoir souligner, noter dans la marge, etc.. Mais je crois que certaines tablettes le permettrait.
La prise en mains et le poids pour de longues lectures est un handicap pour les tablettes.
Par contre les liseuses Kindle mais surtout Kobo sont légères.
François Bon a testé le Kobo. Il est élogieux.
Mais le nerf de cette guerre, c'est le prix !
Ce qui me manque avec les liseuses, c'est de ne pas pouvoir souligner, noter dans la marge, etc.. Mais je crois que certaines tablettes le permettrait.
La prise en mains et le poids pour de longues lectures est un handicap pour les tablettes.
Par contre les liseuses Kindle mais surtout Kobo sont légères.
François Bon a testé le Kobo. Il est élogieux.
Mais le nerf de cette guerre, c'est le prix !
Honnêtement le respect de la mise en page du texte m'importe vraiment peu, je ne vois pas ce que cela change au texte ! Incompréhension totale de ma part sur ce sujet là.C'est sans doute parce que tu ne lis que des textes où la mise en page joue un rôle secondaire.
Personnellement je ne lis presque jamais de livres en collection de poche pour la même raison.
Dans 99,9% des cas ça ne change rien. Je pense que Feint et Palo ont en tête la fraction de pourcent pour lesquels c'est important.Là, Saule ; on n'a pas les mêmes proportions. Déjà, à peu près toute la poésie est concernée - environ la moitié de ce que je lis, donc. Et même pour le reste : j'ai l'impression que la majorité des autres livres, y compris des romans, que je lis, sont concernés. Je suis peut-être un peu maniaque, mais même dans le travail, je ne supporte pas les défauts de mise en page ; pour moi c'est comme des fautes d'orthographe.
Cela dit, un epub, ce n'est pas n'importe quoi non plus. L'éditeur a tout de même donné son aval (je suppose). Les paragraphes, les blancs (voir page 42 de Nagasaki :-)) ... sont respectés. Mais un mot qui dans l'édition originale se trouvait en haut à droite peut, sur la machine, se retrouver en bas à gauche.
Cela dit, un epub, ce n'est pas n'importe quoi non plus. L'éditeur a tout de même donné son aval (je suppose). Les paragraphes, les blancs (voir page 42 de Nagasaki :-)) ... sont respectés. Mais un mot qui dans l'édition originale se trouvait en haut à droite peut, sur la machine, se retrouver en bas à gauche.
Et ça change quoi ?
Ca change qu'un mot mot être mis en retrait volontairement, à tel endroit par rapport aux autres, parmi tant d'autres exemples.
Emission instructive hier sur le kindle. Où comment les éditeurs freinent des 4 fers. Interrogée sur la raison pour laquelle les livres de poches sont moins chers que la version ebook, la responsable de Laffont n'a pipé mot. En fait il y aurait un accord avec le poche pour le préserver. Intéressant également, les éditeurs gagnent plus d'argent avec l'électronique et l'auteur aussi. Evidemment plus de fabrication, plus de stockage et plus de distribution. Amazon essaie d'être agressif en demandant à des éditeurs de faire des efforts pendant une semaine pour pouvoir accrocher le client.
Et dire que le vieux de monde de l'édition ne sent pas le vent du boulet qui va le décapiter, saut réaction imminente.
Et dire que le vieux de monde de l'édition ne sent pas le vent du boulet qui va le décapiter, saut réaction imminente.
Le monopole qu'Amazon risque d'exercer à terme est bien dangereux aussi pour l'édition.
Intéressant également, les éditeurs gagnent plus d'argent avec l'électronique et l'auteur aussi. Evidemment plus de fabrication, plus de stockage et plus de distribution.C'est oublier que les gros distributeurs (chargés de la distribution et du stockage) appartiennent aux gros éditeurs et que ces gros distributeurs gagnent beaucoup d'argent. Bref les gros éditeurs ont beaucoup à perdre dans cette affaire et les petits pas grand-chose à gagner.
Avec le livre papier, les éditeurs peuvent cibler la clientèle : ils vendent des ouvrages en belle édition aux vrais amateurs qui ont les moyens, et ils vendent les poches (mais quelques mois plus tard) aux étudiants et aux fauchés.
C'est difficile avec le livre numérique, car comment différencier le produit ? A part le fait de la nouveauté bien sur.
Et quid du service de prêt ? Comment est-ce que les bibliothèques vont prêter les livres numériques ? Si on peut les "emprunter" directement sur le site internet de la bibliothèque, ça va heurter de plein fouet les ventes, non ?
Bref, c'est tout le modèle économique qui est boiteux.
C'est difficile avec le livre numérique, car comment différencier le produit ? A part le fait de la nouveauté bien sur.
Et quid du service de prêt ? Comment est-ce que les bibliothèques vont prêter les livres numériques ? Si on peut les "emprunter" directement sur le site internet de la bibliothèque, ça va heurter de plein fouet les ventes, non ?
Bref, c'est tout le modèle économique qui est boiteux.
D'accord avec Feint pour le risque de monopole des géants : Amazon et son modèle de vente hyper-performant, Google et son projet de numériser tout les ouvrages,.. c'est vrai que le métier de l'édition va devoir résister.
Je ne connais rien au KINDLE. Des couvertures sont-elles numérisées ? Pour moi le "packaging" a toujours été important : les couvertures des livres mais aussi les coffrets des VHS puis des DVD etc.
Si ce n'est pas le cas, je pense que sur ce point, cet appareil va participer à l'uniformisation ambiante.
Pour les enthousiastes qui ne jurent que par lui, n'oubliez pas que lorsque l'on aime le café, ce n'est pas la machine la plus importante mais sa finalité.
Si ce n'est pas le cas, je pense que sur ce point, cet appareil va participer à l'uniformisation ambiante.
Pour les enthousiastes qui ne jurent que par lui, n'oubliez pas que lorsque l'on aime le café, ce n'est pas la machine la plus importante mais sa finalité.
Oui, les couvertures sont numérisées.
Oui, les couvertures sont numérisées.
Merci pour l'info. Je possède un certain nombre de livres papiers à relire mais à l'avenir j'y viendrais peut-être.
La BNF va apparemment numériser les oeuvres qui ne sont plus disponibles et plus édités, de ce fait on pourra les télécharger. Cela va coûter environ 50 millions d'euros. Pas mal, comme cela on pourra lire des auteurs que l'on ne trouve plus que sur les vide-greniers et encore plein de poussière. Voici un bon argument pour les liseuses. Bien sûr des héritiers s'insurgent contre cette mesure, je ne comprends pas pourquoi ?
La BNF va apparemment numériser les oeuvres qui ne sont plus disponibles et plus édités, de ce fait on pourra les télécharger. Cela va coûter environ 50 millions d'euros. Pas mal, comme cela on pourra lire des auteurs que l'on ne trouve plus que sur les vide-greniers et encore plein de poussière. Voici un bon argument pour les liseuses. Bien sûr des héritiers s'insurgent contre cette mesure, je ne comprends pas pourquoi ?C'est bien simple. Quand un livre n'est pas réédité, c'est en général par défection de l'éditeur, auquel cas l'auteur rentre dans ses droits concernant ce texte : il est libre de le présenter à un éditeur DE SON CHOIX ou de ne pas le présenter s'il ne souhaite pas une réédition. D'après ton lien, ce projet de loi concernerait toute œuvre du XXe siècle non rééditée ; si c'est le cas, ça pose vraiment problème.
Quel problème !!! un auteur qui n'est plus lu faute d'édition le devient grâce au numérique. J'ai vraiment l'impression que le monde est un peuplé d'individus qui vivent retranchés et refusent toute remise en cause de leur système, un peu comme certains mamaouth de la société. Je ne connais rien à ce monde mais ça ne donne pas envie.
Le numérique n'est pas du tout en cause dans cette affaire. Si ce que dit l'article est exact - mais il doit manquer des précisions tant cela me paraît énorme -, à neuf mois près l'un de mes livres aurait pu être concerné (ouf, de justesse il est paru au XXIe siècle). J'ai récupéré mes droits dessus et j'estime que c'est à moi qu'il revient en premier lieu de juger s'il mérite ou non d'être à nouveau publié, et si je trouve que c'est le cas, c'est aussi à moi de décider par quel éditeur et dans quelles conditions. Et je n'aurais rien contre une édition numérique, ou mixte - mais pas chez n'importe quel éditeur.
Un exemple à suivre :
:///www.ebouquin.fr/2012/…
:///www.ebouquin.fr/2012/…
J'espère que dans le futur ça ne va pas être seulement du numérique. Mixte (papier et numérique), ça ne me dérange pas, mais moi les liseuses, ça ne m'attire vraiment pas pour le moment. Si ça se tourne juste vers le numérique, et bien tant pis, je ne lirai que les vieux livres et les usagés.
Perso je dématérialise petit à petit tous mes supports cd ou papier. Les livres que j'ai conservé jusqu'à présent environ 500, je suis en train de les revendre, et les cd je les extrais en numérique pour les revendre aussi.
3 sauvegardes sur 3 disques durs différents et le tour est joué, je prends un peu d'argent au passage et je libère de la place.
3 sauvegardes sur 3 disques durs différents et le tour est joué, je prends un peu d'argent au passage et je libère de la place.
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