Mon grand regret est que le roman de Pérochon dont il est tiré soit introuvable en librairie, alors que le film marche bien et que nombreux sont celles et ceux qui voudraient le lire. J'avais lu deux de ses romans paysans (l'excellent "Les creux-de-maison' et son prix Goncourt 1920, "Nêne", très bon aussi), ainsi que son étonnant roman d'anticipation, "Les hommes frénétiques ".
Du coup, poursuivant des recherches sur "Les hommes frénétiques" de Pérochon (je me remet à 'intéresser à la SF ces temps-ci), je découvre cette page http://justaword.eklablog.com/critique-les-hommes-… où l'auteur cite également deux auteurs de la même période qui ont l'air pas mal: Régis Messac avec "Quinzinzinzilli" et Jacques Spitz avec "l’œil du Purgatoire".
"Le semeur": j'ajoute que la modification du titre de "L'homme semence" (le livre) à "Le semeur" (le film) va sans doute dans le sens de cette altération de la signification du récit dans le passage du livre qu film.
je voulais dire: "au film".
"Le semeur": j'ajoute que la modification du titre de "L'homme semence" (le livre) à "Le semeur" (le film) va sans doute dans le sens de cette altération de la signification du récit dans le passage du livre qu film.
D'ailleurs Falgo, as-tu pu voir au fait "Le semeur ?"
Comme d'habitude à cette époque de l'année je poste aussi juste pour faire un peu de pub le programme du Festival du Film d'Amour de Saint-Amour (et pour soutenir la culture en milieu rural !) dans le Jura, même si cette année je ne sûr de pouvoir y aller:
http://fr.calameo.com/read/00307447595874648edab
http://fr.calameo.com/read/00307447595874648edab
Fanou03: quelle question? Compte tenu de ce que j'ai écrit.
Fanou03: quelle question? Compte tenu de ce que j'ai écrit.
Coucou Falgo ! En fait je n'avais pas bien compris si tu avais vu le film "Le Semeur" !
Fanou03 Merci. OK.
Ce matin, je suis allé voir La Douleur, d'Emmanuel Finkiel, après avoir lu le libre de Marguerite Duras, qui m'avais déjà beaucoup touché et ébranlé. Il est fort bien restitué, dans ses tensions et diverses émotions, avec de bons comédiens. Le sujet est certes grave, la déportation et le coupe mis à l'épreuve par la disparition, mais il est bien traité.
Non seulement le roman "Les Gardiennes" n'est pas introuvable à l'état neuf mais in a eu une réédition en 2016 et et une en 2017
Chez Marivole
https://gregoiredetours.fr/xxe-siecle/…
Chez Métive
http://femmesenuniforme.blogspot.fr/2017/12/…
Chez Marivole
https://gregoiredetours.fr/xxe-siecle/…
Chez Métive
http://femmesenuniforme.blogspot.fr/2017/12/…
Sera réédité en 2019 de Pérochon "Les fils Madagascar" chez de Borée ou Marivole. L'action du roman se passe, en gros durant la période 1913-1919, dans le même village que celui des Gardiennes, à Sérigny, comprendre Coulon dans le Marais poitevin.
On peut lire qui compare ce que disent sur le même sujet René Bazin et Pérochon:
Agricultrices durant la Grande Guerre: plus que des gardiennes. Bulletin de la Société des Lettres, des Arts et des Sciences de Cholet et de sa région, n°149, juillet à décembre 2017. Pages 26 à 35.
On peut lire qui compare ce que disent sur le même sujet René Bazin et Pérochon:
Agricultrices durant la Grande Guerre: plus que des gardiennes. Bulletin de la Société des Lettres, des Arts et des Sciences de Cholet et de sa région, n°149, juillet à décembre 2017. Pages 26 à 35.
J'ai revu, hier soir, Un amour de Swann, de Victor Schlöndorff, avec Jeremy Irons dans le rôle de Swann, Ornella Muti dans celui d'Odette de Crécy, Fanny Ardant dans celui d'Oriane de Guermantes, Marie-Christine Barrault dans celui de la Verdurin, Alain Delon dans celui du baron de Charlus. La qualité d'interprétation et la composition, nécessairement adaptée, rendent bien l'esprit de l'oeuvre originelle.
J'ai découvert, hier soir, Jackie, avec Natalie Portman, que j'ai trouvé intéressant, bien joué et assez bien fait, bien que fatalement un peu rude, en raison du thème traité, après la mort du Président.
Je suis allé voir, hier, Pentagons Papers - il n'est pas trop tôt, penserons certains - . Le journalisme politique et l'intrigue quasi-policière m'ont bien plu.
Le rythme s’en trouve trépidant, la tension crescendo, la trame fort bien menée, comme en a l’habitude le cinéaste émérite, qui vient un peu marcher sur les plates-bandes de M. Oliver Stone. L’interprétation est assurée par deux grands acteurs, à la hauteur de leur réputation. Malgré la relative longueur de l’œuvre, rien ne semble de trop, l’intrigue s’avérant fort bien menée. Les mécanismes institutionnels, tant politiques que judiciaires, et médiatiques sont montrés avec justesse.
Le rythme s’en trouve trépidant, la tension crescendo, la trame fort bien menée, comme en a l’habitude le cinéaste émérite, qui vient un peu marcher sur les plates-bandes de M. Oliver Stone. L’interprétation est assurée par deux grands acteurs, à la hauteur de leur réputation. Malgré la relative longueur de l’œuvre, rien ne semble de trop, l’intrigue s’avérant fort bien menée. Les mécanismes institutionnels, tant politiques que judiciaires, et médiatiques sont montrés avec justesse.
J'ai découvert, aujourd'hui, Les Trois jours du condor, de Sydney Pollack, de 1975. Mieux vaut tard que jamais.
Turner (M. Robert Redford) travaille pour un groupe de recherche bibliographique dépendant de la CIA, soit dans une fonction relativement marginale au sein des services secrets, ce qui permet d’y évoluer paisiblement, jusqu’au jour où, pendant qu’il part chercher à déjeuner pour l’équipe, elle décimée à cours d’armes à feux. Il prend un revolver, avant de partir, paniqué. D’une cabine téléphonique, il signale la situation à ses autorités. C’est là que nous apprenons que son nom de code est Condor.
Commence alors une course-poursuite, ayant manifestement pour but de l’exécuter également. Soumis à une crise d’angoisse, compréhensible, il se met à douter de la protection de ses autorités, et, pour se cacher, il kidnappe une jeune femme croisée par hasard dans la rue (Mme Faye Dunaway), photographe qu’il oblige à accepter de l’abriter en raison du danger qu’il court. Il retrouve la trace de l’équipe qui le traque et finit par découvrir le motif de ce massacre et de cette traque, relativement véniel, en lien avec un rapport sur un livre qu’il a fait remonter.
Ce thriller lié aux services secrets fédéraux est mené dans un permanent climat de tension, l’énigme étant dénouée avec méthode et minutie. Assez long, il ne connaît pas de temps mort. Il faut bien sûr aimer les intrigues de ce genre, ce qui est plutôt mon cas. De facture assez classique, semble-t-il, son contexte géopolitique m’a séduit. Ce film est bien fait.
Turner (M. Robert Redford) travaille pour un groupe de recherche bibliographique dépendant de la CIA, soit dans une fonction relativement marginale au sein des services secrets, ce qui permet d’y évoluer paisiblement, jusqu’au jour où, pendant qu’il part chercher à déjeuner pour l’équipe, elle décimée à cours d’armes à feux. Il prend un revolver, avant de partir, paniqué. D’une cabine téléphonique, il signale la situation à ses autorités. C’est là que nous apprenons que son nom de code est Condor.
Commence alors une course-poursuite, ayant manifestement pour but de l’exécuter également. Soumis à une crise d’angoisse, compréhensible, il se met à douter de la protection de ses autorités, et, pour se cacher, il kidnappe une jeune femme croisée par hasard dans la rue (Mme Faye Dunaway), photographe qu’il oblige à accepter de l’abriter en raison du danger qu’il court. Il retrouve la trace de l’équipe qui le traque et finit par découvrir le motif de ce massacre et de cette traque, relativement véniel, en lien avec un rapport sur un livre qu’il a fait remonter.
Ce thriller lié aux services secrets fédéraux est mené dans un permanent climat de tension, l’énigme étant dénouée avec méthode et minutie. Assez long, il ne connaît pas de temps mort. Il faut bien sûr aimer les intrigues de ce genre, ce qui est plutôt mon cas. De facture assez classique, semble-t-il, son contexte géopolitique m’a séduit. Ce film est bien fait.
Si vous avez l'occasion, ne manquez pas le formidable documentaire de Ai Wei wei, "Human flow",sur la question des migrants... C'est une œuvre d’artiste, comme je l'écris dans mon blog, car seuls les artistes sont capables de rendre compte de la complexité de la question !
Je viens d'aller voir Place publique, d'Agnès Jaoui, avec Léa Drucker, Jean-Pierre Bacri et elle-même. Ce film choral prend pour décor une grande demeure à la campagne, récemment achetée par la soeur d'Agnès Jaoui. Elle est productrice et ne sait pas comment annoncer à Jean-Pierre Bacri ("Castro") qu'il risque d'être viré de son émission-phare où des pauvres gens viennent raconter leurs malheurs ou leur vie sexuelle.
Tout un tas de petits quiproquos émaillent cette charmante soirée, étirée de façon dilettante, avec quelques longueurs mais de nombreux bons mots.
Je vous le conseille.
Tout un tas de petits quiproquos émaillent cette charmante soirée, étirée de façon dilettante, avec quelques longueurs mais de nombreux bons mots.
Je vous le conseille.
Sinon, j'ai revu, hier soir, La Fleur du mal, de Claude Chabrol, drame familial quasi-balzacien, avec Nathalie Baye, Suzanne Flon, Mélanie Doutey, Bernard Le Coq, Thomas Chabrol et Benoît Magimel, où combat politique et famille recomposée cohabitent avec contentieux d'ascendants, secrets de famille et inceste sous-jacent. Les beaux sentiments y croisent les mauvais, pour le meilleur comme pour le pire. Il est assez bon.
J'ai revu, hier soir, Une place au soleil, de George Stevens, avec Elisabeth Taylor et Montgomery Clift. Ce drame familial conduisant à un acte et un procès criminels est bien mené et montre les difficultés de descendre de la branche désargentée d'une famille très aisée d'entrepreneurs. Ce film s'avère aussi austère que beau et intéressant.
Jeudi dernier, je suis allé voir Abdel et la comtesse, comédie sans prétention mais sympathique.
A la mort du comte de Montarbie d’Haust, sa fille, très chic châtelaine assumant son statut et quelques clichés (Mme Charlotte de Turckheim), doit transmettre le titre, tout en assurant la transition. Elle pense bien à sa propre fille, Blanche, jeune, belle, dynamique et très attachée aux valeurs et au patrimoine de la famille (Mme Margaux Châtelier), mais le défunt a exprimé préférer Gonzague, jeune cousin, distingué mais ambitieux et moins doté d’affection pour les terres avoisinant le château (M. Mathieu Simonet), qu’il souhaiterait détruire pour laisser place à une opération de promotion immobilière. Hors, en parallèle, un jeune délinquant maghrébin féru d’objets d’art, en vue de les voler pour les revendre, Abdelkader, dit Abdel, s’évade de son centre de rétention pour atterrir dans le domaine des Montarbie d’Haust. Or, s’y tient une partie de chasse qui le blesse et le fait atterrir au fond de l’étang où il manque se noyer. Comprenant vite l’identité du jeune malfrat, recherché par toute la gendarmerie du secteur, la comtesse, par souci de dignité, en raison de ses blessures par l’une des siens, décide de le soigner avant de le rendre à son centre de détention. Mais ils trouvent un arrangement, Abdel aidant la comtesse à se débarrasser de ce cupide Gonzague, cette dernière lui arrangeant ses relations avec le parrain de la cité pour qui il travaille. Et tout est bien qui finit bien.
La confrontation de deux mondes que tout oppose constitue le mécanisme classique des comédies. Les clichés y vont bon train, mais sont présentés à la bonne franquette, sans prétention ; aussi les bons sentiments, par leur abondance, et l’afflux de comique de situation font bien comprendre que ce divertissement est conçu pour se détendre. On y rit bien, Mme de Turckheim tient le film qui tourne et fonctionne bien par une allégresse de bon aloi. La spectatrice et le spectateur n’en ressortent peut-être pas enrichis, mais détendus et le sourire aux lèvres.
A la mort du comte de Montarbie d’Haust, sa fille, très chic châtelaine assumant son statut et quelques clichés (Mme Charlotte de Turckheim), doit transmettre le titre, tout en assurant la transition. Elle pense bien à sa propre fille, Blanche, jeune, belle, dynamique et très attachée aux valeurs et au patrimoine de la famille (Mme Margaux Châtelier), mais le défunt a exprimé préférer Gonzague, jeune cousin, distingué mais ambitieux et moins doté d’affection pour les terres avoisinant le château (M. Mathieu Simonet), qu’il souhaiterait détruire pour laisser place à une opération de promotion immobilière. Hors, en parallèle, un jeune délinquant maghrébin féru d’objets d’art, en vue de les voler pour les revendre, Abdelkader, dit Abdel, s’évade de son centre de rétention pour atterrir dans le domaine des Montarbie d’Haust. Or, s’y tient une partie de chasse qui le blesse et le fait atterrir au fond de l’étang où il manque se noyer. Comprenant vite l’identité du jeune malfrat, recherché par toute la gendarmerie du secteur, la comtesse, par souci de dignité, en raison de ses blessures par l’une des siens, décide de le soigner avant de le rendre à son centre de détention. Mais ils trouvent un arrangement, Abdel aidant la comtesse à se débarrasser de ce cupide Gonzague, cette dernière lui arrangeant ses relations avec le parrain de la cité pour qui il travaille. Et tout est bien qui finit bien.
La confrontation de deux mondes que tout oppose constitue le mécanisme classique des comédies. Les clichés y vont bon train, mais sont présentés à la bonne franquette, sans prétention ; aussi les bons sentiments, par leur abondance, et l’afflux de comique de situation font bien comprendre que ce divertissement est conçu pour se détendre. On y rit bien, Mme de Turckheim tient le film qui tourne et fonctionne bien par une allégresse de bon aloi. La spectatrice et le spectateur n’en ressortent peut-être pas enrichis, mais détendus et le sourire aux lèvres.
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