J'ai revu, hier soir, Swimming Pool, de François Ozon, avec Charlotte Rampling et Ludivine Sagnier. Ce polar psychologique met en scène une écrivaine britannique qui prend du repos pour écrire dans la maison provençale de son éditeur et la mystérieuse fille de ce dernier, étonnamment délurée, qui enchaine les conquêtes et vie de manière fort libérée, jusqu'au jour où son identité pose question et où elle tue l'un de ses amants de passage, le serveur du restaurant du coin. Intriguée, l'écrivaine enquête et souhaite s'en inspirer pour son prochain roman, et elle n'est pas au bout de ses surprises.
Ce film est bien fait, inquiétant et drôle tour à tour, dans le cadre de ce face-à-face incongru de deux femmes que tout oppose a priori. C'est un de mes préférés d'Ozon, avec Sous le sable et Huit femmes. Ses derniers films s'avèrent plus gratuitement brutaux, également sur le plan psychologique et parfois physiquement.
Ce film est bien fait, inquiétant et drôle tour à tour, dans le cadre de ce face-à-face incongru de deux femmes que tout oppose a priori. C'est un de mes préférés d'Ozon, avec Sous le sable et Huit femmes. Ses derniers films s'avèrent plus gratuitement brutaux, également sur le plan psychologique et parfois physiquement.
J'ai revu, hier après-midi, La Grande bellezza, de Paolo Sorrentino. Ce journaliste richissime et archi-connu n'arrive pas à être heureux, ni à réécrire un nouveau livre, après son seul et unique succès, fort ancien déjà. Ses fêtes somptueuses dans son grand appartement n'y font rien, il reste toujours aussi caustique et blasé. Il finit par avouer que, selon lui, il n'a pas réussi à rencontrer la grande beauté.
Ce film est beaucoup moins futile et plus psychologique et poétique qu'il n'y paraît au premier abord. Je le conseille vivement.
Ce film est beaucoup moins futile et plus psychologique et poétique qu'il n'y paraît au premier abord. Je le conseille vivement.
Si la rétros^pective "Naruse" arrive par chez vous, ne manquez pas cet immense cinéaste japonais, l'égal des grands cassiques : Ozu, Mizoguchi, Kurosawa.
J'ai particulièrement aimé "Nuages épars", son dernier film (1967), splendide mélo flamboyant sur la perte et l'amour contrarié, et sans happy end à la mode Hollywood. Saisissant !
Mais son adaptation du roman de Kawabata, "Le Grondement de la montagne", est superbe aussi !
J'ai particulièrement aimé "Nuages épars", son dernier film (1967), splendide mélo flamboyant sur la perte et l'amour contrarié, et sans happy end à la mode Hollywood. Saisissant !
Mais son adaptation du roman de Kawabata, "Le Grondement de la montagne", est superbe aussi !
J'ai revu, hier soir, Cloclo, biopic de Florent Emilio-Siri, avec Jérémie Régnier et Benoît Magimel. La partie relative à l'enfance présente des longueurs, bien qu'elle soit intéressante. Celle sur l'insertion dans le monde musical et l'explosion au grand jour, certes un tantinet irrationnelle sociale, s'avère intéressante et bien menée. L'acteur principal est incroyable de ressemblance et de crédibilité.
J'ai revu, cette après-midi, Coco avant Chanel, d'Anne Fontaine, avec Audrey Tautou, Emmanuelle Devos, Marie Gillain et Benoît Poelvoorde. Ce biopic partiel décrit la vie de la couturière, avant qu'elle accède à l'apogée de sa renommée, de son abandon en orphelinat avec sa soeur à sa relation avec un riche propriétaire et notable et sa liaison avec un Anglais ombrageux, en passant par ses débuts professionnels, en tant que chanteuse et danseuse dans un cabaret, établissement qu'on appelait à l'époque "beuglant".
Cette biographie partielle filmée est bien menée, avec rebondissements et nombreuses réparties senties à la clé, ainsi qu'une belle brochette d'acteurs.
Cette biographie partielle filmée est bien menée, avec rebondissements et nombreuses réparties senties à la clé, ainsi qu'une belle brochette d'acteurs.
Je vous conseille "Les figures de l'Ombre", le récit de trois femmes afro-américaines qui travaillent au sein d'un groupe de calculatrices humaines de la NASA dans les années 1960, au début de la conquête de l'espace. Le film obéit bien sûr aux codes du genre hollywoodien (un zeste de romance par ci, humour..) mais est tiré de personnages ayant existé. Il aborde avec beaucoup d'allant et de positivisme la conquête spatiale et la place des femmes - noires de surcroît - dans ces années là. On a vraiment passé un bon moment. Les trois actrices principales sont très bien aussi.
Je viens de revoir Itinéraire d'un enfant gâté, de Claude Lelouch, avec Marie-Sophie L., Lio, Jean-Paul Belmondo, dans le rôle principal, Daniel Gélin et Richard Anconina. Cette histoire d'homme d'affaires qui lâche tout pour revenir à la vie sauvage et se rapprocher des lions, après avoir fait fortune alors qu'il a été abandonné enfant, a autant de charme qu'elle semble presque invraisemblable. Belmondo porte efficacement cette trame poétique, parfois rude, sur ses épaules.
Je viens de revoir Vivement dimanche !, de François Truffaut, avec Fanny Ardant et Jean-Louis Trintignant. Ce polar quasi-burlesque, par ces réparties qui fusent, en noir et blanc, alors qu'il date de 1983, me plaît toujours autant.
J'ai enfin visionné Merci Patron, grand film comique s'il en est. Comment ça c'est un documentaire politique?
Je viens de revoir Vivement dimanche !, de François Truffaut, avec Fanny Ardant et Jean-Louis Trintignant. Ce polar quasi-burlesque, par ces réparties qui fusent, en noir et blanc, alors qu'il date de 1983, me plaît toujours autant.
Ah oui, je me souviens l'avoir vu à la Fac, j'en garde un excellent souvenir !
J'ai enfin visionné Merci Patron, grand film comique s'il en est. Comment ça c'est un documentaire politique?
C'est très bon ça, très réjouissant, ça donne plein d’énergie ! Quel farceur potache ce Ruffin !
Après avoir fait mon miel du cycle Naruse (quatre films vus) au cinéma Utopia de Bordeaux, je m'apprête à partir pour la sixième fois à la Mostra de Venise pour parfaire mon goût de découverte de films du monde entier, et aussi de la beauté d'une ville dont je ne me lasse pas, sans compter la Biennale d'Art contemporain, où j'irai faire un tour.
Le nouveau Guédiguian est au programme, et il y aura sûrement de belles choses. Compte rendu après le 10 septembre, au retour.
Grande nouveauté : comme j'en ai marre de l'avion, j'y vais en bus Eurolines cette année. Là aussi, compte rendu de ce type de voyage, déjà expérimenté en 2012 pour le trajet Bordeaux-Tanger... Comme on a le temps, on y fait des rencontres inattendues !
Le nouveau Guédiguian est au programme, et il y aura sûrement de belles choses. Compte rendu après le 10 septembre, au retour.
Grande nouveauté : comme j'en ai marre de l'avion, j'y vais en bus Eurolines cette année. Là aussi, compte rendu de ce type de voyage, déjà expérimenté en 2012 pour le trajet Bordeaux-Tanger... Comme on a le temps, on y fait des rencontres inattendues !
Bon voyage en bus ! La meilleure manière de voyager quand on a le temps, mais quand on a des grandes jambes ça peut être problématique.
J'ai revu, lundi et mardi, Gatsby le magnifique, The Great Gatsby, dans sa version cinématographique originelle, en deux fois. Il retranscrit bien le roman de Fitzgerald et est bien desservi en acteurs. La tension dans la lumière de la haute société est bien rendue.
La Rtbf montrait hier "Gran Torino".
Du grand Clint Eastwood qui flingue sa légende tout en restant fidèle à son image de héros taciturne.
Du grand Clint Eastwood qui flingue sa légende tout en restant fidèle à son image de héros taciturne.
Vu "Trois Coeurs" de Benoit Jacquot, avec Poelvorde, Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni et Catherine Deneuve.
"Marc, inspecteur des finances publiques, vient en mission dans une ville de province. Ayant raté son train de retour à Paris, il rencontre Sylvie. Ils tombent amoureux l'un de l'autre et se donnent rendez-vous à Paris. Mais Marc, victime d'un infarctus, ne vient pas au rendez-vous. Quelque temps après, de retour dans la ville de province, il rencontre Sophie, et en tombe amoureux. Mais Sophie est la sœur de Sylvie, qui est partie aux États-Unis avec son compagnon. Marc l'ignore, épouse Sophie et vient s'installer dans la ville de province. Par une liaison internet, Sylvie découvre que le futur mari de sa sœur est Marc. Elle décide malgré tout de venir au mariage de sa sœur."
J'en attendais beaucoup: j'ai été déçu. Un peu "mou du genou" pour moi, Poelvorde qui ne convainc pas...Dommage, le nœud dramatique était prometteur !
"Marc, inspecteur des finances publiques, vient en mission dans une ville de province. Ayant raté son train de retour à Paris, il rencontre Sylvie. Ils tombent amoureux l'un de l'autre et se donnent rendez-vous à Paris. Mais Marc, victime d'un infarctus, ne vient pas au rendez-vous. Quelque temps après, de retour dans la ville de province, il rencontre Sophie, et en tombe amoureux. Mais Sophie est la sœur de Sylvie, qui est partie aux États-Unis avec son compagnon. Marc l'ignore, épouse Sophie et vient s'installer dans la ville de province. Par une liaison internet, Sylvie découvre que le futur mari de sa sœur est Marc. Elle décide malgré tout de venir au mariage de sa sœur."
J'en attendais beaucoup: j'ai été déçu. Un peu "mou du genou" pour moi, Poelvorde qui ne convainc pas...Dommage, le nœud dramatique était prometteur !
La Rtbf montrait hier "Gran Torino".
Du grand Clint Eastwood qui flingue sa légende tout en restant fidèle à son image de héros taciturne.
J'avais bien aimé.
J'ai revu, avant-hier soir, On a failli être amies, d'Anne Le Ny, avec Karin Viard, Emmanuelle Devos et Roschdy Zem. C'est une comédie sociale douce-amère assez agréable, où la restauratrice d'un établissement de standing souhaite se réinsérer, car il est découvert, au fur et à mesure, qu'elle souhaite se séparer de son mari. Elle force un peu la main de sa conseillère en réinsertion pour devenir complice, cette dernière profitant de la situation pour se rapprocher de son époux, cuisinier. La manigance ne tourne pas bien, et le quiproquo s'avère inévitable. Même si la mise en scène est un peu plan-plan, le scénario est original et les acteurs bons. C'est agréable à regarder.
Je suis allé voir hier, Barbara, de Mathieu Amalric, avec Jeanne Balibar et lui-même. Je m'attendais à un minimum d'auto-biographie, et je me suis retrouvé en face d'un film sur le tournage d'une oeuvre sur Barbara. Tout y est brouillon, sans queue-ni-tête, assez confus, sans même d'extrait d'interprétations de chansons, qu'on n'entend seulement par bribes ou arrière-fond. Je n'ai vraiment pas trouvé mon compte dans ce salmigondis.
J'ai revu, ce matin, Partir revenir, de Claude Lelouch, avec Evelyne Bouix, Annie Girardeau, François Fabian, Michel Piccoli, Jean-Louis Trintignant, Richard Anconina, la voix de Bernard Pivot, Bernard Henri Lévy et Henri Amouroux. Cette histoire d'une revenante des camps, alors que sa famille a été deux fois dénoncée aux Allemands, intrigue, épouvante, tout en restant dans la pudeur. Le suspense est alimenté avec une forte tension psychologique, sur fond quasi-permanent de Rachmaninov.
C'est un bon film, haletant, dramatique mais rempli d'espoir.
C'est un bon film, haletant, dramatique mais rempli d'espoir.
Je viens de voir Nos années folles, d'André Téchiné. Ce film traite d'un soldat désertant les tranchées de la Première guerre mondiale. Sur les conseils de sa femme, il se travestit pour fuir le combat. Paul devient ainsi Suzanne, femme de spectacles, qui se prostitue également. Il prend goût à son personnage, au point d'avoir du mal à s'en séparer, ce qui tend à créer des difficultés.
Ce film pose de graves et belles questions sur l'honneur, l'amour, l'engagement, les valeurs. Il dérange mais est bien fait. Il vaut le coup.
Ce film pose de graves et belles questions sur l'honneur, l'amour, l'engagement, les valeurs. Il dérange mais est bien fait. Il vaut le coup.
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