Saule, tu pourrais aussi parler de Preud'Homme, notre Michîîî...
Michel Preud'Homme est une légende vivante de la ville de Liège. Il est entré au Standard à 16 ans comme gardien de but en équipe fanion. Il a conduit le Standard à la victoire au champion de Belgique. Puis, plus tard, il a joué au Portugal et, je peux me tromper, mais son club a été champion du Portugal.
Il a joué un Mondial pour la Belgique et on l'a classé meilleur kipper du monde.
Jusque l'année dernière, il était l'entraîneur du Standard et le Standard a été champion.
Mais cette année, il est l'entraîneur de La Gantoise qui justement jouait hier soir contre le standard...
Et "notre" Michîîî, digne du héros d'une tragédie de Corneille, avait déclaré :
- J'ai le cœur qui saigne mais je ferai mon devoir : mon devoir c'est de battre le Standard et je le battrai...
Ah ! c'est beau comme l'Antique !
Hier soir Michîîî a tout fait pour gagner... Et il s'est grandi dans la défaite !
;-))
Michel Preud'Homme est une légende vivante de la ville de Liège. Il est entré au Standard à 16 ans comme gardien de but en équipe fanion. Il a conduit le Standard à la victoire au champion de Belgique. Puis, plus tard, il a joué au Portugal et, je peux me tromper, mais son club a été champion du Portugal.
Il a joué un Mondial pour la Belgique et on l'a classé meilleur kipper du monde.
Jusque l'année dernière, il était l'entraîneur du Standard et le Standard a été champion.
Mais cette année, il est l'entraîneur de La Gantoise qui justement jouait hier soir contre le standard...
Et "notre" Michîîî, digne du héros d'une tragédie de Corneille, avait déclaré :
- J'ai le cœur qui saigne mais je ferai mon devoir : mon devoir c'est de battre le Standard et je le battrai...
Ah ! c'est beau comme l'Antique !
Hier soir Michîîî a tout fait pour gagner... Et il s'est grandi dans la défaite !
;-))
Oui, il a tout fait pour gagner : il a fait shoter le penalty par son préposé habituel qui ne rate jamais un penalty. S'il l'avait fait shoter par un autre, qui l'avait raté, qu'est-ce qu'on aurait dit ?
Le pénalty était très bien donné, en force et bien placé, sans trop de prises de risque, comme il se doit dans ces circonstances.
S'il avait voulu faire un cadeau au Standard il l'aurait mis sur la latte. Et puis d'ailleurs, notre Michîîî n'est pas tricheur et en perdant le match La Gantoise perd sa place en coupe d'Europe, donc...
Simplement le goal du Standard est un super champion et... il a eu un peu de chance.
L'entraîneur d'Anderlecht, qui a émis des doutes, est un mauvais perdant. Mais ça ne m'étonne qu'à moitié, il ne peut rien venir de bon de ce côté là...
Le pénalty était très bien donné, en force et bien placé, sans trop de prises de risque, comme il se doit dans ces circonstances.
S'il avait voulu faire un cadeau au Standard il l'aurait mis sur la latte. Et puis d'ailleurs, notre Michîîî n'est pas tricheur et en perdant le match La Gantoise perd sa place en coupe d'Europe, donc...
Simplement le goal du Standard est un super champion et... il a eu un peu de chance.
L'entraîneur d'Anderlecht, qui a émis des doutes, est un mauvais perdant. Mais ça ne m'étonne qu'à moitié, il ne peut rien venir de bon de ce côté là...
Le joueur qui a tiré et raté le penalty serait en partance pour jouer au Standard l'année prochaine, ce qui fait qu'il aurait été motivé de rater le pénalty pour jouer avec le Standard en ligue des champions. Ce genre de polémique est habituelle. Et le pénalty était plutôt bien tiré, c'est le gardien qui sort un grand arrêt (avec un peu de chance en plus).
Maintenant il y a deux match barrages (aller et retour), et une sacré fête en perspective du côté de celui qui aura le titre.
Maintenant il y a deux match barrages (aller et retour), et une sacré fête en perspective du côté de celui qui aura le titre.
Le joueur qui a tiré et raté le penalty serait en partance pour jouer au Standard l'année prochaine, .C'est impossible qu'il ait pensé à ça au moment du shot.
Celui d'Anderlecht qui a insinué ça est un torsiveux...
Oui, il était visiblement sous le coup de la déception quand il parlait, et le journaliste insistait, comme pour l'enfoncer.
Dans ces cas là, ce type de polémiques est inévitable et il faut vite s'asseoir dessus et les oublier.
Bon, je peux vous embêter encore une fois ?
Vous savez déjà (« Oui, on sait ! Tu nous les casses depuis des années sur le même thème ! ») (« Ah, c’est juste, excusez-moi ») que j’ai du mal à comprendre les supporters.
Dans le cas d’un club de foot, le supporter supporte quoi ou qui exactement ?
Pas les joueurs. Il n’est pas impensable que la totalité des 11 joueurs du Standard de Liège soit achetée par Anderlecht l’année prochaine. Une chance sur combien ? Dans les marchandages d’intersaison, quelle est la probabilité ? Tu nous calcules ça Saule ? Donc, si tous les joueurs du Standard passaient à Anderlecht, le supporter du Standard resterait fidèle à son club. C’est qu’il ne supporte pas les joueurs.
Il ne supporte pas non plus l’origine régionale des joueurs. Rares sont ceux nés dans la vallée mosane et élevés au boudin local. Les clubs vont plutôt chercher leurs joueurs dans les pays lointains. J’imagine qu’ils sont moins coûteux au départ. C’est une des formes de pillage du tiers monde la moins dénoncée. Avouons que c’est aussi la moins sinistre.
Serait-ce le propriétaire du club qui serait l’objet d’une telle adulation des supporters ? Personnages en général assez douteux et retors, les propriétaires de clubs sont des hommes d’affaires plutôt discrets dont on sent que les coulisses ombragées conviennent mieux à leur teint et à leurs turpitudes que le devant de la scène. On ne les connaît pas ou peu.
Mais alors, quel est l’objet d’amour du supporter ?
J’ai la réponse ! Une nuit sans sommeil à la lueur d’une bougie philosophique a fait naître en moi la lueur d’une idée !
Le supporter supporte les supporters !
C’est le souvenir des fêtes et des bières et des bombances et des voyages en autobus que le supporter chérit.
C’est la rencontre de l’ami, du voisin, de la vieille épouse. C’est les nuits au café avec le frère et le neveu (le neveu, il n’a pas bu de bières, lui, je suppose ?), sur la même banquette qui porte encore les marques de débordements (au sens « propre » et au sens figuré) passés.
Tous les supporters du monde, de Liège à Anderlecht en passant par Sochaux, Pékin et Triffouillis-les-Oies, tous, ils vénèrent le même club : eux-mêmes et l’histoire de leur vie.
Et ça, tout compte fait, c’est très chouette et sympa.
Pourquoi faut-il que de vieux grincheux comme Bolcho viennent faire la fine bouche au nom d’un internationalisme béat ?
D’une part parce que des vieux grincheux, il en faut : ça fait rigoler les autres.
D’autre part parce que les supporters en arrivent parfois (de temps en temps ? souvent ? toujours ?) à des extrémités détestables à l’encontre des supporters d’en face, qui, eux aussi, etc. Le tout nécessitant le déploiement de forces publiques élephantesques destinées à contenir la fureur de tous ces gens qui se supportent les uns les autres au point de devenir insupportables.
Et enfin parce qu’une collectivité de passionnés de foot (on peut mettre là, au choix : rugby, handball, vélo, billard, poker) risque de perdre l’habitude de réfléchir dans les autres circonstances de la vie, puisque, par définition, le supporter ne réfléchit pas mais adhère.
Et là, je ne parle bien évidemment pas pour vous qui avez démontré moult fois combien vous réfléchissez – dans toutes autre circonstance que le foot… - mais pour la grande majorité des autres supporters que les détenteurs de pouvoir ont intérêt à confiner dans des attitudes passives.
Hugh ! J’ai dit.
Vous savez déjà (« Oui, on sait ! Tu nous les casses depuis des années sur le même thème ! ») (« Ah, c’est juste, excusez-moi ») que j’ai du mal à comprendre les supporters.
Dans le cas d’un club de foot, le supporter supporte quoi ou qui exactement ?
Pas les joueurs. Il n’est pas impensable que la totalité des 11 joueurs du Standard de Liège soit achetée par Anderlecht l’année prochaine. Une chance sur combien ? Dans les marchandages d’intersaison, quelle est la probabilité ? Tu nous calcules ça Saule ? Donc, si tous les joueurs du Standard passaient à Anderlecht, le supporter du Standard resterait fidèle à son club. C’est qu’il ne supporte pas les joueurs.
Il ne supporte pas non plus l’origine régionale des joueurs. Rares sont ceux nés dans la vallée mosane et élevés au boudin local. Les clubs vont plutôt chercher leurs joueurs dans les pays lointains. J’imagine qu’ils sont moins coûteux au départ. C’est une des formes de pillage du tiers monde la moins dénoncée. Avouons que c’est aussi la moins sinistre.
Serait-ce le propriétaire du club qui serait l’objet d’une telle adulation des supporters ? Personnages en général assez douteux et retors, les propriétaires de clubs sont des hommes d’affaires plutôt discrets dont on sent que les coulisses ombragées conviennent mieux à leur teint et à leurs turpitudes que le devant de la scène. On ne les connaît pas ou peu.
Mais alors, quel est l’objet d’amour du supporter ?
J’ai la réponse ! Une nuit sans sommeil à la lueur d’une bougie philosophique a fait naître en moi la lueur d’une idée !
Le supporter supporte les supporters !
C’est le souvenir des fêtes et des bières et des bombances et des voyages en autobus que le supporter chérit.
C’est la rencontre de l’ami, du voisin, de la vieille épouse. C’est les nuits au café avec le frère et le neveu (le neveu, il n’a pas bu de bières, lui, je suppose ?), sur la même banquette qui porte encore les marques de débordements (au sens « propre » et au sens figuré) passés.
Tous les supporters du monde, de Liège à Anderlecht en passant par Sochaux, Pékin et Triffouillis-les-Oies, tous, ils vénèrent le même club : eux-mêmes et l’histoire de leur vie.
Et ça, tout compte fait, c’est très chouette et sympa.
Pourquoi faut-il que de vieux grincheux comme Bolcho viennent faire la fine bouche au nom d’un internationalisme béat ?
D’une part parce que des vieux grincheux, il en faut : ça fait rigoler les autres.
D’autre part parce que les supporters en arrivent parfois (de temps en temps ? souvent ? toujours ?) à des extrémités détestables à l’encontre des supporters d’en face, qui, eux aussi, etc. Le tout nécessitant le déploiement de forces publiques élephantesques destinées à contenir la fureur de tous ces gens qui se supportent les uns les autres au point de devenir insupportables.
Et enfin parce qu’une collectivité de passionnés de foot (on peut mettre là, au choix : rugby, handball, vélo, billard, poker) risque de perdre l’habitude de réfléchir dans les autres circonstances de la vie, puisque, par définition, le supporter ne réfléchit pas mais adhère.
Et là, je ne parle bien évidemment pas pour vous qui avez démontré moult fois combien vous réfléchissez – dans toutes autre circonstance que le foot… - mais pour la grande majorité des autres supporters que les détenteurs de pouvoir ont intérêt à confiner dans des attitudes passives.
Hugh ! J’ai dit.
Le supporter supporte les supporters !
C’est le souvenir des fêtes et des bières et des bombances et des voyages en autobus que le supporter chérit.
C’est la rencontre de l’ami, du voisin, de la vieille épouse. C’est les nuits au café avec le frère et le neveu (le neveu, il n’a pas bu de bières, lui, je suppose ?), sur la même banquette qui porte encore les marques de débordements (au sens « propre » et au sens figuré) passés.
Tous les supporters du monde, de Liège à Anderlecht en passant par Sochaux, Pékin et Triffouillis-les-Oies, tous, ils vénèrent le même club : eux-mêmes et l’histoire de leur vie.
Et ça, tout compte fait, c’est très chouette et sympa.
Exact tout à fait exact on projette sa propre image, ses propres ambitions et son égo à travers l'image d'un groupe
Pourquoi faut-il que de vieux grincheux comme Bolcho viennent faire la fine bouche au nom d’un internationalisme béat ?
D’une part parce que des vieux grincheux, il en faut : ça fait rigoler les autres.
D’autre part parce que les supporters en arrivent parfois (de temps en temps ? souvent ? toujours ?) à des extrémités détestables à l’encontre des supporters d’en face, qui, eux aussi, etc. Le tout nécessitant le déploiement de forces publiques élephantesques destinées à contenir la fureur de tous ces gens qui se supportent les uns les autres au point de devenir insupportables.
Tout ç c'est ce qu'il faut bannir !
Et enfin parce qu’une collectivité de passionnés de foot (on peut mettre là, au choix : rugby, handball, vélo, billard, pokerPatrick Bruel, Johnny Hallyday, Brigitte Bardot, The Beattles, etc...) risque de perdre l’habitude de réfléchir dans les autres circonstances de la vie, puisque, par définition, le supporter ne réfléchit pas mais adhère.
Et là, je ne parle bien évidemment pas pour vous qui avez démontré moult fois combien vous réfléchissez – dans toutes autre circonstance que le foot… - mais pour la grande majorité des autres supporters que les détenteurs de pouvoir ont intérêt à confiner dans des attitudes passives.
Hugh ! J’ai dit.
Le monde a besoin d'idoles ou d'opium !
DBz : Président du Comité départemental olympique et sportif du Doubs
J'ai encore merdé dans les quotes !
Continue à faire le grincheux, chaque fois c'est aussi marrant, et il faut bien le dire il y a beaucoup de vrai.
Je crois qu'on est supporter de manière tout à fait irrationnelle, ça ne s'explique pas, et certainement il y a un peu de tout: un dérivatif à une vie pas très excitante (ça donne des émotions à bon compte), un sentiment de fraternité avec les autres supporters, l'aspect festif (mais ça c'est valable que quand on gagne), et puis il y a un effet d'entrainement: les médias ne parlent que de ça. En fait c'est un sujet de discussions impeccable: quand tu rencontres un liégeois, tu parles du Standard, et moi-même je téléphone à mes frères tout le temps alors que normalement on ne se voit que rarement.
Entre gens normaux, ça reste bon enfant. Samedi, on a bien rigolé avec les supporters de Gent. Et puis quand mon neveu est arrivé avec son équipement de joueur dans le café des supporters anderlechtois, ça a bien fait rire tout le monde.
Enfin bref, je me rends compte que c'est stupide, mais c'est comme ça ! On a ça dans le sang. Il faut dire qu'un stade qui fait la fête, c'est vraiment très prenant, quand tu entends 40000 personnes qui chantent, c'est une ambiance très spéciale. Et puis c'est plein de souvenir d'enfance aussi, à l'époque j'habitais près du stade, et j'allais à pied tout les quinze jours. On ne faisait pas payer les enfants, et même plus tard on savait comment entrer sans ticket. Et après le match, les marchands de hot-dogs nous donnaient les restes.
Je crois qu'on est supporter de manière tout à fait irrationnelle, ça ne s'explique pas, et certainement il y a un peu de tout: un dérivatif à une vie pas très excitante (ça donne des émotions à bon compte), un sentiment de fraternité avec les autres supporters, l'aspect festif (mais ça c'est valable que quand on gagne), et puis il y a un effet d'entrainement: les médias ne parlent que de ça. En fait c'est un sujet de discussions impeccable: quand tu rencontres un liégeois, tu parles du Standard, et moi-même je téléphone à mes frères tout le temps alors que normalement on ne se voit que rarement.
Entre gens normaux, ça reste bon enfant. Samedi, on a bien rigolé avec les supporters de Gent. Et puis quand mon neveu est arrivé avec son équipement de joueur dans le café des supporters anderlechtois, ça a bien fait rire tout le monde.
Enfin bref, je me rends compte que c'est stupide, mais c'est comme ça ! On a ça dans le sang. Il faut dire qu'un stade qui fait la fête, c'est vraiment très prenant, quand tu entends 40000 personnes qui chantent, c'est une ambiance très spéciale. Et puis c'est plein de souvenir d'enfance aussi, à l'époque j'habitais près du stade, et j'allais à pied tout les quinze jours. On ne faisait pas payer les enfants, et même plus tard on savait comment entrer sans ticket. Et après le match, les marchands de hot-dogs nous donnaient les restes.
Il faut dire aussi que le hooliganisme est relativement récent. Il y a trente ans, j'avais une douzaine d'années, et j'allais sans crainte au stade, il n'y avait même pas de séparation entre les supporters, les deux kops étaient dans la même tribune.
Assez vite après, on a du commencer à parquer les supporters comme du bétail, et à les séparer par des grilles. Les supporters adverses étaient même escortés par la police sur le retour. Il y a aussi des mouvements néo-fascistes qui ont infiltrés les supporters, et c'est devenu une honte. Avec le sommet au Heysel lors de la finale Liverpool - Juventus.
Je crois que ça c'est un peu arrangé, mais quand même, ce ne sera plus jamais comme avant. Et il faut dire aussi que la culture argent (avec les dirigeants mafieux dont Bolcho parle, à juste titre, et les contrats ridiculement élevés qui transforment chaque joueur en mercenaire), ça a fortement cassé l'image sympathique du foot !
Assez vite après, on a du commencer à parquer les supporters comme du bétail, et à les séparer par des grilles. Les supporters adverses étaient même escortés par la police sur le retour. Il y a aussi des mouvements néo-fascistes qui ont infiltrés les supporters, et c'est devenu une honte. Avec le sommet au Heysel lors de la finale Liverpool - Juventus.
Je crois que ça c'est un peu arrangé, mais quand même, ce ne sera plus jamais comme avant. Et il faut dire aussi que la culture argent (avec les dirigeants mafieux dont Bolcho parle, à juste titre, et les contrats ridiculement élevés qui transforment chaque joueur en mercenaire), ça a fortement cassé l'image sympathique du foot !
Ce qui me dérange dans le foot, c'est cette considération complètement déplacée des joueurs: on les prend pour des demi-dieux, alors que se sont des personnes qui font leur métier et qui sont (grassement) payés pour.
On a l'impression que l'honneur de la nation dépend d'une victoire... et les présidents de distribuer les légions d'honneur...
On a l'impression que l'honneur de la nation dépend d'une victoire... et les présidents de distribuer les légions d'honneur...
«Mais alors quel est l'objet d'amour du supporter ? » demande Bolcho.
La bougie philosophique lui a donné la réponse qui a, au moins, le mérite d'être bien marrante.
Mais moi je demanderais plutôt à mon psychiatre...
;-))
La bougie philosophique lui a donné la réponse qui a, au moins, le mérite d'être bien marrante.
Mais moi je demanderais plutôt à mon psychiatre...
;-))
T'as raison SJB, ce phénomène étrange dont surtout les hommes semblent atteints relève à mon avis de la psychiatrie sinon de la psychanalyse.
Cela origine sans doute des profondeurs de la préhistoire alors que l'homme avait ce besoin viscérale de se sentir solidaire d'une tribu, d'un groupe et de le défendre coûte que coûte. Et comme l'évolution de l'homme est très lente...
Cela origine sans doute des profondeurs de la préhistoire alors que l'homme avait ce besoin viscérale de se sentir solidaire d'une tribu, d'un groupe et de le défendre coûte que coûte. Et comme l'évolution de l'homme est très lente...
Il y a des centaines et des milliers de bénévoles qui s'efforcent tous les dimanches de faire jouer des jeunes et de leur inculquer des comportements sportifs. Et les modèles qu'on propose à ces jeunes sont bien souvent d'authentiques voyous.
Sidane en est un bel exemple : il est l'idole de tous les jeunes footballers et ce joueur a reçu une bonne vingtaine de cartes rouges en 15 ans.
Une carte rouge ça veut dire : "vous êtes indigne de paraître sur un terrain de sport, allez-vous en !"
Et comme dit bien Saule, les choses se sont dégradées très récemment et très rapidement.
Quand j'étais gamin, on attendait les joueurs à la sortie du stade et on reprenait le tram avec eux jusqu'en ville.
Aujourd'hui ils sont escortés comme des chefs d'état.
Et le dernier match où j'ai été, c'était à l'union Saint-Gilloise, c'était mon club d'adoption tout près de chez moi à Bruxelles, il y avait deux gendarmes qui faisaient le tour du terrain à la mi-temps.
Aujourd'hui, à certains matchs, il y a des centaines de policiers armés comme en temps de guerre.
C'est triste d'en arriver là parce que le foot, quand il est joué proprement, c'est un beau sport et très spectaculaire.
Sidane en est un bel exemple : il est l'idole de tous les jeunes footballers et ce joueur a reçu une bonne vingtaine de cartes rouges en 15 ans.
Une carte rouge ça veut dire : "vous êtes indigne de paraître sur un terrain de sport, allez-vous en !"
Et comme dit bien Saule, les choses se sont dégradées très récemment et très rapidement.
Quand j'étais gamin, on attendait les joueurs à la sortie du stade et on reprenait le tram avec eux jusqu'en ville.
Aujourd'hui ils sont escortés comme des chefs d'état.
Et le dernier match où j'ai été, c'était à l'union Saint-Gilloise, c'était mon club d'adoption tout près de chez moi à Bruxelles, il y avait deux gendarmes qui faisaient le tour du terrain à la mi-temps.
Aujourd'hui, à certains matchs, il y a des centaines de policiers armés comme en temps de guerre.
C'est triste d'en arriver là parce que le foot, quand il est joué proprement, c'est un beau sport et très spectaculaire.
Cela origine sans doute des profondeurs de la préhistoire alors que l'homme avait ce besoin viscérale de se sentir solidaire d'une tribu, d'un groupe et de le défendre coûte que coûte. Et comme l'évolution de l'homme est très lente...
L'explication de Bolcho est plus convainquante: "Tous les supporters du monde, de Liège à Anderlecht en passant par Sochaux, Pékin et Triffouillis-les-Oies, tous, ils vénèrent le même club : eux-mêmes et l’histoire de leur vie".
Si tu lis le libre de Nick Hornby, "Carton jaune", c'est tout à fait ça.
Les souvenirs communs des coupe du monde, les coupes d'Europe qu'on allait voir chez la grand-mère car on n'avait pas la TV à la maison, les match du Standard, les petits joueurs miniatures qui avaient chacun un nom... ça parsème toute une vie et ça relie les gens entre eux.
Maintenant, sur le reste, on nous a déjà pris le tour de France avec toute les histoires de dopage, et j'ai bien peur que ça arrive aussi avec le football.
T'as raison SJB, ce phénomène étrange dont surtout les hommes semblent atteints relève à mon avis de la psychiatrie sinon de la psychanalyse.
Cela origine sans doute des profondeurs de la préhistoire alors que l'homme avait ce besoin viscérale de se sentir solidaire d'une tribu, d'un groupe et de le défendre coûte que coûte. Et comme l'évolution de l'homme est très lente...
Plus de Tour de France, plus de football ! Il faudra nous trouver un autre exutoire – Bolcho, à l'aide !
Pas la pêche à la ligne, en tous cas !
Tiens, Dirlandaise, c'est là, dans la pêche à la ligne, qu'il faut trouver les instincts pervers de l'homme dans les profondeurs de la préhistoire... comme tu dis.
Le plaisir de torturer les vers de terre et de ferrer les poissons pour le plaisir de les faire souffrir, c'est là qu'on voit comme l'évolution de l'homme est lente... tu ne crois pas ?
Je n'ai rien contre le sport... je plaisantais un peu sur le sujet. Mon fils est passionné de hockey et il m'a souvent traînée à des matchs des Canadiens lorsque nous habitions Longueuil alors je peux comprendre Saule. Quand on demeure tout près du stade en plus, cela fait partie de notre vie. Ici, il faut vivre la fièvre des séries éliminatoires pour comprendre à quel point c'est important ce sport pour beaucoup de Québécois et c'est très agréable à vivre. Mais, je trouve que c'est un monde d'hommes. Cette année, les Canadiens ont été éliminés très tôt alors, c'est moins excitant que l'année dernière alors qu'ils étaient très haut placés dans le classement.
C'est très excitant de suivre son équipe surtout quand elle gagne. Certaines années, nous étions comme deux maniaques qui attendaient les parties avec grande impatience.
Quand mon fils vivait avec moi, il m'entraînait dans plein de choses. Il m'a d'ailleurs légué la passion des jeux vidéos entre autres. Se passionner pour un sport, je trouve ça sain et je n'ai rien contre au contraire.
C'est très excitant de suivre son équipe surtout quand elle gagne. Certaines années, nous étions comme deux maniaques qui attendaient les parties avec grande impatience.
Quand mon fils vivait avec moi, il m'entraînait dans plein de choses. Il m'a d'ailleurs légué la passion des jeux vidéos entre autres. Se passionner pour un sport, je trouve ça sain et je n'ai rien contre au contraire.
Pour la pêche à la ligne, d'après Strindberg, les vers de terre ne souffrent pas alors...
Bonjour
Alors Saule, Content d'hier soir? ;o)
Alors Saule, Content d'hier soir? ;o)
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